Chapitre XXIII


Chapitre XXIII

Point de vue externe :

En contemplant le lieu où se trouvait le plus grand des trésors, la Tour, ils ne voulaient qu' y entrer et sortir avec leur trésor. Mais ils ignoraient tous pleins de choses !

- William en chuchotant : On y va ?

- Alicia en chuchotant : Non. Il nous faut d'abord un plan ! On ne sait pas à quoi on pourrait s'attendre.

- Alex : D'accord élaborons un plan. J'ai un plan !

- Véronique méfiante : Pour vue que ton soit disant plan marche !

- Océane s'énervant : Mais arrêtes d'être toujours méfiante ! T'es toujours là avec tes intuitions bidons.

- Véronique : D'accord je me tais.

- Alex : Donc voici le plan. Véronique, tu vas jeter un sort de jeunesse à Léa puis un sort de vieillissement à Lucas, quant à eux ils vont faire diversion. Tu nous jette un sort d'invisibilité à Moi, Océane et Alicia, on entrera dans le bâtiment sans qu'ils nous voient pour délivrer vos parents. Au même moment tu jetteras ton sort de luna pour que William et Madisson se métamorphose, comme ça vous serez prêt à attaquer y compris toi et Aiden.

- Véronique : Tous ces sorts en même temps me demanderont à puiser beaucoup de mon énergie surtout le sort de luna.

- Océane d'une voix sèche : Tu tiens à revoir ta tante chérie ? Alors mets toi au boulot !

- Alicia : Océane, tu n'as pas besoin d'être aussi méchante envers elle. Tu la détestes tout simplement à cause d'un petit sort maladroit alors que toi même tu sais que ça n'en vaut pas la peine.

- Océane : Pourtant je n'ai fait qu'émettre la vérité.

- Alicia : Non, tu lui as ordonner !

- Véronique : Alicia laisse tomber. Ne t'inquiètes pas pour moi, je peux assez tenir pour attaquer en cas de combat.

- Alicia : T'es sûr ?

- Véronique en dessinant un petit sourire : Sûr et certaine.

Ils se mirent tous d'accord d'agir lorsque la nuit pointerait son nez. Pendant ce temps, ils ont fait le tour du manoir à travers les arbres "pour mieux examiner les lieux" comme ils le disaient tous.

La nuit tombait. C'était enfin l'heure ! L'heure avait sonné. Le moment qu'ils attendaient tous avec impatience, c'était enfin pointé. Ils étaient tous impatients d'entrer dans le vieux manoir pour les sauver.

Comme promis, Véronique jetta tous les sorts qu' Alex lui avait demandé. Léa, s'était transformée en une petite fille, Lucas en un vielle homme, Madisson en louve garou, William en loup garou et Océane, Alex, Alicia étaient invisible.

La pleine lune était d'un rouge étonnement profond qui baignait dans le ciel. Dans cette lueur assez " bizarre " , on pouvait maintenant dire " passons à l'action " !

Devant la porte d'entrée, une petite lampe faible au plafond y était allumée, signe qu'il y avait quelqu'un à l'intérieur. C'était le moment parfait !

Lucas avec un bâton dans la main qui l'aide à se déplacer et dans l'autre la petite main de Léa, se dirigèrent tous vers cette fameuse porte. Le groupe des invisibles ( Océane, Alex et Léa) se tenait à côté d'eux prêt à pénétrer dans le manoir. Quant aux autres, ils s'étaient caché derrières les arbres prêt à intervenir en cas d'attaque.

Léa toqua sur la porte plusieurs fois donnant naissance à des " Toc-Toc-Toc". Après un court instant une voix se fut entendre derrière cette même porte.

- La voix : Qui est ce ?

- Léa avec une voix de petite fille : B..bonjour. Mon grand-père..soupire..et moi nous sommes perdu de cheminnnnnn ha ha ha et et. Et on a trééééés f..froid et..snif faim.

Puis elle continua à pleurer. Une vrai actrice dirais-je !

Un grincement se fut entendre, c'était la porte qui était entrain d'être ouverte laissant place à un homme d'une quarantaine avec une blouse d'hôpital. L'homme debout, devant eux, les regarda d'un oeil méfiant, de la tête aux pieds, il ne lui restait plus qu'a les déshabillé. Eh voilà d'où venait le terme " Déshabillé quelqu'un du regard " !

Toujours méfiant, il demanda.

- L'homme : Vous pouvez me dire qu'est ce que vous fouttez dans la forêt, dans un lieu aussi abandonné et à cette heure ?

Léa joua le jeu et pleura face aux méchantes paroles de l'homme. Lucas dû agir et dit d'une voix tremblante.

- Lucas avec une voix de vielle homme : M..monsieur..désolé du dérangement..Je faisais une randonnée avec ma petite..fille et..et on s'est perdu à..perte de chemin..Depuis ce matin, elle n'a r..rien ravaler par pitié laisser nous entrer juste pour cette nuit..elle a peur du..du noir..

Léa serra très fort Lucas puis celui-ci lui tapota gentillement le dos pour la réconforter.

À cette vue, l'homme n'eut pas le choix d'ouvrir la porte grande ouverte pour ses " invités de passages ", laissant ainsi entrer le groupe des invisibles avec eux. Ne perdant pas de temps Véronique entra avec les autres car elle les avaient jeter le sort d'invisibilité sur elle et eux aussi pour pouvoir assurer leurs arrières. Une idée de dernière minute mais pas bête.

Ils ne les restaient plus que quinze minutes pour sortir de ce manoir avec leur trésor. Mais où se trouve leurs trésors ? Une question qu'ils n'avaient jamais songer à penser.

À la vue de Véronique et son club, Alex était choqué de les voir à l'intérieur, n'ayant pas le temps de réfléchir, il fit signe à Véronique de chercher en haut et eux en bas.

Eh oui, il y avait des escaliers qui menaient au sous-sol, tout comme à l'étage. Le manoir était assez étrange, très grand de l'intérieur et un peu lumineux. Le hall n'avait aucun décor, pas de meubles, pas de vieux tableau, rien à part une table avec pleins de feuilles désordonnées accompagnée d'une chaise assez confortable. Pas le temps de visiter le manoir, ils se mirent tous à chercher. Pendant ce temps, l'homme avait emmené Lucas et Léa dans la cuisine puis les demanda de prendre place et les serva du chocolat chaud, tout en les observant.

Il n'y avait rien à l'étage, Véronique et son groupe n'avaient que trouver des chambres poussiéreuses et quelques cartons par ci par là emballés et rangés dans les coins de celles ci. Du côté d'Alex, ils marchaient à vite allure dans un long couloir sombre. Habitué à la noirceur des lieux, ils purent remarquer une porte tout au fond du couloir.

Plus ils se rapprochaient de cette porte, plus ils pouvaient apercevoir une faible lumière qui provenait de celle-ci.

Un malaise s'empara d'Alex. Il avait peur d'ouvrir la porte, d'entrer dans cette pièce. Il avait un préssentiment. Vous savez, cette chose qui vous fait craindre d'une situation qui peut arriver ou pas. Alex avait peur. Peur de trouver quelque chose dans cette pièce.

Arrivés devant cette pièce, Alex ouvre la porte, les mains tremblentes puis ils y entrent tous. Cette pièce ressemblait vraiment à un laboratoire. Des produits chimiques étaient posés sur une longue table, des éprouvettes, des tubes à essais, un microscope optique et quelques mélanges homogènes assez étranges étaient tous posés sur une autre table. Un homme assez vieux y été assis, occupé à faire des calculs, résoudre une équation à fin de trouver les bons résultats. Cet homme amaigrit, épuisé par la fatigue, avait de grand cernes qui longeaient sous ses yeux. Son bras, l'un de ses bras plié était enroulé dans des bandages, signe qu'il avait le bras cassé.

Les autres essayaient de trouver une autre porte qui pourrait les emmener dans une quelconque pièce mais Alex était figé, il ne bougeait plus, ne cherchait plus. Immobile, les larmes coula de ses yeux. Il pleurait en silence tout en regardant cet homme qui était face à lui, ignorant sa présence. Il avait mal, il croyait qu'il hallucinait. Il avait mal au coeur de revoir son défunt père sous ses yeux. Oui son père. Cet homme qu'il croyait mort.

Heureux ou triste ? Réalité ou virtuelle ? Il n'en avait rien à foutre car son père se tenait devant lui. Son père ! C'était son père ! Qui aurait cru ? Impossible. C'était impossible mais " Rien n'est impossible, tout est possible, il suffit juste d'y croire au plus profond de son coeur ".

Puis BAM ! Les vingts minutes coulèrent tellement rapide que personne n'en c'était aperçu. Les sorts devenue poussières, tout le monde avait retrouver sa vrai apparence. Tout le monde ? Mais pour le sort de luna ? La lune avait disparu comme elle avait apparu par magie. Est ce une farce de Véronique ? Mais on sait tous que Véronique n'est pas quelqu'un qui aime plaisanter. Alors qu'est ce qui c'est passé ?

Un fracas se fut entendre, c'était l'un des tubes à essais qui venait de se briser. Océane, Alicia sortirent de leurs interrogations pour regarder la scène qui se présentaient face à elles. En effet, elles n'avaient pas fait attention à Alex qui n'avait toujours pas bougé de place, occupées de chercher puis à poser des questions.

Le soit disant scientifique n'en croyait pas à ses yeux comme Alex. Les larmes coulèrent de ses yeux aussi. Des larmes de joies ou des larmes de tristesses ? On en savait rien à part que Tyler ( le père d'Alex ) parta serrer son fils dans ses bras avec le peu de force qu'il lui restait. Incompréhension, c'était posé dans la tête des filles. Qui est cet homme pour Alex ? Ils se connaissent ?

Tyler envahissa son fils de baisers partout sur son visage. L'émotion était présente dans toute la pièce. Alex essayant tant bien que mal de ravaler ses sanglots, ne pouvait pas à cause de son père qui versait aussi des larmes. Quelle serait votre réaction face à cette situation ? C'était difficile pour eux de ne pas verser de larmes sachant que depuis plus d'un an l'un croyait que l'autre était mort et l'autre avait perdu espoir de retrouver sa famille même s'il en rêver tant.

- Alex : P..papa ?

- Tyler d'une voix faible : O..oui mon fils. C..c'est moi..ton père !

- Alex : Papa !!

Tyler essuya les larmes de son fils à l'aide de son seul bras actif et celui-ci fit de même pour son père. Ne pouvant toujours pas y croire, ils se serrèrent encore dans les bras, ne pouvant pas identifier qui à serrer qui en premier. À cette vue, les filles n'en pouvant plus de retenir leurs larmes, elles partirent les rejoindre pour un grand câlin pour pleurer avec eux.

Un spectacle de qui pleure le plus ? En tout cas tout le monde pleurait d'émotion ici. Ils se lâchèrent pour essuyer leurs larmes puis se rappelant de leur mission et que le sort n'avait plus fait effet. Oui, le sort c'était dissous. Les autres !!!

Ils se mirent à courir, derrier eux Tyler essayait de les arrêter mais c'était déjà peine perdu. Ils étaient déjà dans le hall et SURPRISE !!!

Double surprise !!!

Triple surprise pour certaine !!!

Madisson et William était sous leurs apparences humaines, collier électrique autour du cou. Les cheveux de Madisson étaient en bataille, essayant bien que mal de se délivrer des gros bras d'un homme robuste puis ce dernier n'hésita pas de la gifler. Cette gifle mit William hors de lui . William se débatta et se délivra des bras d'un autre homme robuste qui reçu gratuitement le poing de William dans sa face, il se dirigea vers Madisson mais. Mais son collier électrique s'activa, une douleur intense s'empara de lui, le faisant hurlait de douleur. Impuissant, il s'accroupi gémissant de douleurs, une larme coula tout au long de sa joue.

Léa et Lucas avaient retrouvé leurs corps initiale. Leurs mains été attachées solidement à une corde. Léa pleurait déjà mais à la vue de son père elle éclata en sanglots. Quant à Véronique et Aiden, ils étaient tellement faibles. Veronique avait sûrement puisé toute son énergie pour un combat. Le corps dans les airs, n'ayant plus cette force de se rebeller, elle se laisse faire. Une force invisible l'étrangle puis la jette comme une moins que rienne, par terre. C'était un homme qui était au commande du collier électrique et du jet de Véronique.

Cet homme d'une allure d'un jeune adulte. Séduisant, beau, les cheveux brun, les yeux gris, une barbe bien taillée, bien habillé. Derrière cette beauté se cachait une laideur intérieure. Derrière ces beaux yeux gris se cachaient une noirceur indéfinissable. La seule, la mieux placée à le savoir était Alicia car c'était son père, James Peterson mais du vrai nom James Miller.

Le visage de Alicia se décomposa en voyant son père sur l'une des marches des escaliers. Son père souria à la vue de Alicia, en vrai un sourire malsain. Il commença à descendre toute les marches puis il s'avança vers sa fille. Prise de peur, elle recula ne manquant pas de tomber. Son père le regarda d'un regard de mépris. Il fit signe à d'autres de ces hommes de maîtriser Alex, Océane et Tyler. Il dit d'une voix glaciale.

- James : Ingrate que tu es, tu ne pensais pas me voir ici ! Rire. Bouu !

Alicia sursauta, la tête baissée, elle ne disait rien. Son père reprit.

- James : Vous n'êtes que de bandes d'idiots ! Je vous ai aperçu derrière les arbres mais je n'ai rien tenté. La nuit tombée, je remarque que la lune est rouge et voit que vous agissez. Je vous ai laissé passer à l'action pour enfin jouer mon rôle. J'ai annulé tout vos stupides sorts en claquement de doigts. Vous ne vous êtes pas demandé que c'était trop tôt pour que vingt minutes s'écoulent ? J'en doute fort ! Vous vous êtes jeté dans la gueule du louyps et moi, le loup je me ferai ce plaisir de vous dévorer un par un. Vous teniez tant à revoir vos parents ? Eh bah mauvaise nouvelle, ils sont morts pas vrai Smith ?

- Tyler d'une voix tremblante : O..oui..oui c'est vrai..

- James : J'ai puiser tout leurs pouvoirs pour devenir puissant !

- Alex : Menteur va !

Il regarda Alex profondément pour l'intimider mais Alex n'en avait rien à faire de son regard et il dit encore plus fort.

- Alex : MENTEUR VA !!! Ils ne sont pas morts, je te crois pas même si ça m'est indifférent que ta volait leurs pouvoirs pour te faire un profil ! Tchipp VOLEUR VA !!

James ignora tout simplement les dits d'Alex car ce dernier avait dit vrai et se concentra sur Alicia.

- Alicia : P..père..par..

- James en l'interrompant : Chuttt ! C'est l'heure de la révélation !

Tout le monde se tait pour écouter cette soit disante " révélation ". Il reprit alors.

- James : Alicia tu es une fille très intelligente, avoir dix-neuf de moyenne général est un exploit surtout par rapport à ton âge. Je faisais exprès de te rabaisser, de te punir, de t'insulter pour te blesser. Je savais ce que Guston te faisais et je l'ai su que lorsqu'il te fouettait dans la chambre de torture. Pour te voir encore souffrir, je le payais encore plus pour qu'il te fasse subir le même sort. Tu ne t'ai jamais présenté pour te plaindre malgré tout ce que tu as pu endurer. Tu as une telle force mentale ! Tu te demandes sûrement quel genre de père fera subir ça à son propre enfant ? Hélas je ne suis pas ton vrai père ! Tu ne t'es jamais posé la question, pourquoi tu n'as pas de photos ou quelque chose qui pourrait appartenir à ta mère ? La réponse est que lors de tes deux ans, je t'ai kidnappé, je t'es pris des bras de ta mère. L'année dernière j'ai décidé de programmer un accident de voiture et ils sont tous morts après le choc. Tu n'as ni père, ni mère, ni frère et sœur. Bref tu n'as pas de famille. Tu n'es qu'une pourriture ! Un sac poubelle ! Tu es une erreur de la nature sale p~te !

Alicia n'en croyait pas ses oreilles. Non c'est faux, il ment ! Et si c'était vrai ? Non ça ne pouvait pas être vrai ! Cet homme qui se tient en face d'elle n'est pas SON PÈRE !! Cet homme dont elle a cru que c'était son père lui a révélé tout ça sans remords mais au contraire avec fierté. Ça veut dire que ce n'est pas SON PÈRE ! Ça veut dire que s'il ne l'avait pas kidnappé des bras de sa mère, elle aurait une famille qui l'aimerait, elle ne passerait pas ses journées à être rabaissé, insulté, humilié et pire vi0l€. Mais elle ne peut plus espérer d'avoir une nouvelle vie car la seule famille qui lui restait était morte DANS UN ACCIDENT DE VOITURE à cause de cet homme !!

Perdre espoirs c'est perdre goût à la vie. Alicia avait perdu espoir ! Trahison. Elle avait été trahie par ses propres amies mais les avait pardonnés. Trahison. Être trahi de la pire des manières par sa soi-disant famille était douloureux, extrêmement douloureux.

Souffrance.
Douleurs.
Tristesse.
Haine.
Alicia pleura pour la première fois sa souffrance, sa douleur, sa tristesse, sa haine. Elle se détestait elle-même car pour elle, elle était tombée très bas. Ses rêves devenus poussières. Ses prières enflammées dans ce feu ardent. Ses sacrifices piétinaient. Alicia avait mal au cœur, très mal.

Chaque larme lui faisait éteindre cette petite flamme qui animait son cœur.
Les larmes ruisselaient sur ses joues.
Ses yeux étaient inondés, elle ne voyait que floue. Mais elle fixait un point imaginaire dans le vide.

Alors c'est dans ce moment de vulnérabilité que James marmonna un sort qui fut apparaître une épée de chevalier. Sans prévenir, il l'inséra dans sa poitrine précisément dans son coeur. Elle leva ses yeux pour mieux l'observer ou pour vérifier que c'était bien lui qu'il l'avait poignardé dans le dos et dans son cœur. Le regard toujours profond, elle dit.

- Alicia d'une voix un peu faible : Je te déteste !

James enfonça encore plus l'épée dans la poitrine d'Alicia qui ne manqua pas à transpercer son corps. Elle avait mal au cœur, dans sa chair, dans sa peau. Du sang sorta de sa bouche. Le regard toujours profond mais maintenant sombre, elle dit d'un ton amer.

- Alicia d'une voix faible : Je ne te..*tousse* pardonnerai jamais. Au grand JAMAIS !

L'épée toujours emprisonnait dans le corps d'Alicia, James le sourire aux lèvres tourna de façon circulaire l'épée faisant gémir Alicia de plus en plus de douleurs. Elle ne pû s'empêcher de tenir l'épée couvert de son propre sang. Et elle regarda la plaie qui lui été visible à elle et aux autres. Alicia avait deux plaies, l'une qu'elle ne voyait pas mais qu'elle ressentait et l'autre qu'elle voyait et ressentait. Chacun de ses plaies lui faisait atrocement mal. Elle dirigea ensuite son regard vers l'auteur de ses maux. Ce regard mélangeait de douleurs, de haines, de tristesses n'étaient que choses petites par rapport à ce que l'intello éprouver. Elle dit d'une voix très très faible.

- Alicia : Mer..ci..de m'a..voir *tousse* laissait une chan..ce de revoir *respire profondément* ma famille..dans un autre..monde..

Après les mots d'Alicia, James retira avec une telle férocité et cruauté l'épée qui logeait dans le corps de celle-ci. Elle déversa une gorgée de son sang devenu plus sombre et tomba, la tête en arrière.

Après ça, le peu de force qui restait à Véronique lui serva de crier ce nom " Aliciaaaaaaaaaaaaaa ". À cause du choc ou du manque d'énergie, elle s'évanouit. Léa dès la première seconde où James avait implanté l'épée dans Alicia, elle ferma ses yeux pour ne rien voir mais elle avait entendu les cries de douleurs d'Alicia, ses toussements, ses phrases. Madisson, Lucas, Aiden, William et Océane pleurait de chagrin. Alex avait regarder toute la scène avec horreur et dégoût toujours immobile comme s'il était paralysé, pas de larmes, pas d'émotions, rien.

Puis étant toujours immobile, les mains d'Alex s'enflammèrent, il brûlé de colère. Il voulait s'en prendre à James mais sans qu'il ne le veuille, on l'injecta une substance pour qu'il perd connaissances. James demanda ensuite à ses hommes de les ramenaient dans les cellules. Ses hommes appliquèrent du tic au tac les ordres de leurs chef, n'oubliant pas d'enfermer Tyler avec eux.

La respiration lente.
Les battements cardiaques faibles. Une hémorragie intense.
Elle ferma ses yeux et dessina un large sourire avant de s'éteindre. Elle venait de quitter ce monde pour être dans un autre moins cruelle.

Son corps sans âme avait subi pleins de choses atroces.

L'intello, l'orpheline, la p~te, l'ingrate, la moins que rienne, la poupée, l'erreur de la nature avait cessé d'exister dans ce monde. Un monde qu'elle aurait voulu voir autrement.

Elle était partie mais elle avait marqué sa présence, sa trace dans le cœur de certaines créatures.

Alicia Peterson du vrai nom Alicia Evelyn Diaz était morte..
Evelyn allait enfin trouvé ses parents qu'ils ont essayé désespérément de trouver depuis des lustres.

Comme le disait si bien Voltaire " Le malheur des uns fait le bonheur des autres " . Ses amis étaient tous malheureux de sa perte, inconscients ou pas mais elle pouvait enfin être libre de ses chaînes qui emprisonnaient sa vie sur Terre.

Pleurons mais sourions pour son bonheur.
Pleurons car elle a été la dans les moments difficile avec toujours une solution. Même si la seule solution, la mort, à son problème, la vie, était difficile à comprendre, à surmonter, à tolérer.

Une belle étoile s'était éteinte au beau milieu de la nuit..

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Ça fait mal ? Je sais que je suis cruelle et je m'en excuse sincèrement. Alors pardonnez moi !

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Et à plus !

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