•
on lance la musique et on part, touche de piano puis touche de piano, puis touche à nouveau, un toucher doux contre mes côtes.
ça faisait une éternité que je n'avais pas écrit ;
ça faisait une éternité que je n'avais pas couché mes tourments sur papier.
le café habituel à ma droite, un verre d'eau un poil plus haut et tous ces éléments que j'ai placés peu à peu, au fil du temps, ces éléments du "moi" qui fait ma maison.
la tension monte dans les orbes bien qu'elle soit déjà à son climax au niveau des omoplates, de la nuque, des trapèzes, de la mâchoire... tension tension, j'ai toujours attendu qu'elle craque et pourtant aujourd'hui j'ai envie de tout apaiser.
les souvenirs se bousculent en cette période peu facile, aux visages fantômes très peu dociles.
es-tu là ou ne l'es-tu que dans ma tête ?
c'est drôle, l'année dernière nous parlions à travers un autre fantôme et cette année je ne te parle qu'en rêves (cauchemars), une fois mes paupières baissées.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top