Épilogue
Marco...
Son souffle dans mon cou, sa main dans mes cheveux...
Tout va pour le mieux.
Cela fait maintenant deux mois que nous sommes ensembles.
Je n'ai pas refait de cauchemar sur cet autre côté.
Il m'a aidé à oublier ce qu'il s'est passé au bar, ce jour-là, et m'a complètement débloqué.
Je suis fou amoureux.
J'ai repris ma vie en main.
Mon petit frère a pris la mer il y a peu, il a eu sa première prime hier soir.
J'ai tellement hâte de le revoir.
Ah...
Je me sens bien.
"Ace ?"
La voix de mon amant me tire de mes pensées lumineuses.
"C'est quoi, ce beau sourire ?"
Il m'embrasse.
Je réponds :
"Je suis bien, c'est tout"
Ses yeux, profonds et froids, plongent dans les miens.
Ses mots, son cœur, son corps, son âme...
Il m'a tout donné.
Soudain, il pose ses lèvres dans mon cou.
Je laisse un soupir s'échapper de la barrière de mes lèvres, tandis que je passe mes mains dans ses cheveux d'or.
Il m'allonge sur le lit et se place au dessus de mon corps tremblant.
Après avoir parlé avec lui de ce qu'il s'est passé sur Grand Line et de ma réticence sexuelle, Marco a été très compréhensif, et doux.
Ses yeux débordent de désir.
Une cascade de baisers tombe lourdement sur mon torse nu, froid.
La pluie s'abat sur mes lèvres gercées.
Laisse-moi rêver un monde sans humanité, pour que jamais personne d'autre ne danse sur ton corps...
Ce nouvel autre côté, je veux le construire avec toi.
Doucement, ses mains caressent mes côtes, et un tsunami de sensations parcourt mon échine.
Incapable de faire un mouvement, je m'abandonne dans cet océan de plaisirs.
Il retire sa chemise, fait glisser mon pantalon lentement, laissant la mer s'écrouler sur la plage de sable blanc.
La voile s'étend sur tout mon être.
Il débloque sa ceinture, la pose sur le côté.
Puis, soudain, notre union se complète, nous ne formons qu'un seul corps dans un flot de sentiments sincères.
Nos mains se lient, le draps blanc glisse sur le côté gauche, et les nœuds de mon estomac se ressèrent.
La houle frappe mon bassin d'une puissance que jamais je n'avais connue jusqu'à lors.
La boussole devient folle, je ne sais plus où donner de la tête.
Je perd le nord.
Le navire disparaît soudain à l'horizon, et j'oublie de veiller sur la terre ferme.
Les vagues s'écrasent sur ma peau gelée.
Ses grognements retentissent dans mes tympans, comme un chant de sirène. Je gémis.
Puis, le bateau frappe un rocher.
Une fois.
Deux fois.
Trois fois.
Je m'abandonne.
Les embruns nous éclaboussent, épuisés, nous nous échouons, l'un contre l'autre.
Le vent de ses paroles souffle dans mon cou :
"Je t'aime...
_Je t'aime aussi, Marco"
Le coton dans ma bouche et cette couverture dans laquelle je suis enveloppé n'ont jamais été aussi doux.
Oui, je veux construire un nouvel autre côté avec toi...
Marco.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top