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De blancs flocons de neiges commençaient à voltiger et à tourbillonner comme le duvet d'un cygne qu'on plumerait là-haut. Bientôt ils deviennent plus nombreux, plus pressés ; une légère couche de blancheur, pareille à cette poussière de sucre dont on saupoudrait les gâteaux, s'étendait au sol. Une peluche argentée s'attachait aux branches des arbres et l'on dirait que les toits avaient mis des chemises blanches. Il neigeait. La couche s'épaississait et déjà, sous le linceul uniforme, les inégalités du terrain avaient disparu. Les rues de Magnolia s'illuminaient de mille et une lumière, les adultes discutaient entre eux et les rires des enfants emplissaient la ville d'une gaieté propre aux derniers jours avant Noël. La joie était là. Une jeune fille marchait dans les rues avec de nombreux sacs dans les mains. Elle s'arrêta un moment pour contempler le sapin de Noël qui ornait la place principale. Ses cheveux dorés flottaient au grès du vent et des flocons s'y étaient attachés. Elle souriait d'un air sincère et posa sa tête sur la paume de sa main gauche, pour écouter le petit groupe de personnes qui chantait non loin de là. Elle appréciait ce moment, ces chants de Noël la rendait heureuse.

Elle secoua délicatement de sa ma droite ses cheveux blonds, faisant tomber les flocons qui s'y étaient entassés durant sa courte pause. Elle finit par s'en allait, sourire au lèvre. La jeune fille marcha un long moment en esquivant de temps en temps des enfants qui couraient par ci par là. Elle continua son chemin par une petite ruelle sur sa droite qui rejoignait son appartement. Elle n'avait pas l'habitude de passer par là, mais c'était le chemin le plus court jusqu'à chez elle.

Deux silhouettes discutaient près d'une poubelle. L'une d'entre elle tenait dans sa main une cigarette. La jeune fille hésita un moment, pesant le pour et le contre. Ne devrait-elle pas plutôt faire demi-tour ? Elle secoua la tête en signe de négation. Après tout, elle était une mage, elle saurait se défendre. Elle continua son chemin sans leur prêter la moindre attention. Sans qu'elle ne s'en rende compte, la jeune fille  pressait le pas. Tout ce passer pour le mieux jusqu'à ce qu'une main poisseuse saisisse son poignet et fit tomber ses sacs sur le sol gelé.

- « Bin alors chérie, tu ne veux pas passer un peu de temps avec nous ? Quémanda le jeune homme qui lui avait saisi le poignet. »

Un frisson parcouru le dos de la jeune fille, qu'allait-elle faire pour se sortir de ce pétrin ? Elle ne le savait pas, la peur montait en elle inexorablement. Tout le courage qu'elle avait auparavant avait totalement disparu, emporté par le vent hivernal. Elle dévisagea l'homme qui la tenait fermement. De long cheveux verts opalines regroupaient en une queue de cheval, recouvrait son crâne, des yeux gris la fixé, des lèvres fines retroussé en un sourire malsain lui souriait et une cicatrice sur la joue droite en forme de croix la dégoûta.

- « Alors chérie ? Coupa l'homme en serrant un peu plus fort le poignet de la jeune fille.

- Lâcher-moi ! Vous me faites mal ! S'exclama-t-elle en essayant de retirer son poignet de l'emprise de l'individu.

- Allez sois pas chiante ! On veut juste s'amuser un peu avec toi ! Intervint l'autre homme qui était resté cacher dans la pénombre. »

L'homme avança lentement sortant ainsi de la pénombre qui l'entourait auparavant. Il la regarda ou plutôt il la reluqua de haut en bas en insistant bien sûr, sur certaine partie. Il se r'approcha d'elle et prit son doux visage entre ses gros doigts. Cet homme était connu ici sous le nom de « Crocs Noirs » en raison de sa fâcheuse tendance à dévorer ses victimes récalcitrante, plus petit que le précédent, il avait des cheveux bruns cours et de nombreuses mèches tombées sur son front. Ses yeux étaient mauve améthyste et une étrange aura se dégageait de lui. La mage regrettait pour la première fois d'avoir laissé ses clés chez elle, pourquoi les avait-elle laissés ? Eh bien c'était une bonne question, car la jeune mage n'était pas du genre à se séparer de ses clés aussi facilement.

- Ote tes sales pattes de mon visage ! Vociféra la jeune fille en repoussant la main qui était posé sur son visage de son autre main libre.

- Hé hé ! Pouffa « Crocs Noirs » .Tu ne manques pas de courage petite ! Mais ta vie est entre mes mains maintenant. Personne ne pourra t'entendre crier ici ! Lâcha-t-il avant de sortir une dague de la poche de son jean. Tiens-la fermement ! Ordonna-t-il à son compère qui prit alors le second poignet de la jeune fille et les tira vers l'arrière, laissant la mage sans défense.

La jeune fille à la chevelure dorée, souffrait le martyr à cause de la force qu'exerçait son assaillant sur ses poignets, mais ce qu'elle redoutait le plus était la dague pointée vers elle. Elle avait peur, même très peur ! Elle pensait que sa vie aller se finir là, dans cette ruelle sombre et insalubre. « Que quelqu'un me vienne en aide ! » Pria-t-elle en son fort intérieurs, mais toujours rien. Les larmes montaient peu à peu troublant la vue de la jouvencelle. « Crocs Noirs » leva sa dague au niveau du visage de la jeune fille, un sourire sadique se dessina sur la face de ce dernier

- Par où vais-je commencer ? S'interrogea-t-il en bougeant la dague dans tous les sens.

- Hi hi ! Son visage ! Son visage ! Gloussa l'autre hystérique

- Mmh pourquoi pas ?! Comme ça elle ne pourra plus aguicher d'autres mecs ! Blackboula « Crocs Noirs » en pointant la dague vers le joli minois de la demoiselle.

- S'il vous plait, non ! Ne me faite pas de mal ! Supplia la jeune fille.

- Ne t'inquiète pas chérie, tout va bien se passer ! Ironisa l'hystérique en léchant au passage la joue de la douce demoiselle.

Les larmes commençaient à rouler sur la peau douce de l'adolescente. Le dégout de sentir cette langue sur sa peau, lui provoqua un haut le cœur, mais la vue de l'arme blanche s'approchant dangereusement d'elle lui coupa l'envie de vomir. Le regard malfaisant, « Crocs Noirs » posa sa lame sur la peau de l'adolescente qui essayait tant bien que mal de ce libérer. Elle n'allait pas se laissait faire aussi facilement, elle n'avait pas encore tout à fait abandonné. Ainsi elle attendit le bon moment, encore quelques centimètres avant le coup final. Enfin, elle donna un coup de genoux dans les « bijoux de famille » de son opposant qui s'écroula au sol en jurant, elle balança l'autre par-dessus elle avec facilité. « Elle n'avait pas payé ces cours d'autodéfenses pour rien » se disait-elle ! Elle se mit à courir le plus vite possible laissant derrière elle ses sacs remplis cadeaux.

- « Rrrh ! Qu'est-ce tu fous ? Rattrape-là ! Cria « Crocs Noirs » à son acolyte qui se relevé la tête endolorie. »

L'homme se mit à courir après l'adolescente qui était déjà bien devant lui. En effet elle allait bientôt sortir cette ruelle cauchemardesque, mais à quelques mètres de la sortie elle glissa sur du verre glas et tomba sur les fesses. Elle jura en se relevant le plus vite possible, mais il était déjà trop tard. L'hystérique avait eu le temps de la rattraper et de lui tirer la jambe droite. Tout en tenant la jambe de la fille aux cheveux doré, il sorti un couteau de la poche de son manteau. Il leva se dernier et le planta dans la chaire tendre de la mage. L'adolescente hurla de douleur et secoua énergiquement son autre jambe pour qu'il la lâche, mais cela n'eut aucun effet, elle était désespérée, elle ne savait plus quoi faire. La douleur irradiait sa cuisse. Le temps défilait  lentement, comme lorsque l'on voyait défiler sa vie devant soi. Elle pensait au petit ami qu'elle n'avait jamais eu, elle repensait également à sa mère morte beaucoup trop tôt et à son père mort sans elle. Sa vie pathétique allait se finir là sans qu'elle n'ait connu la douceur des lèvres d'un beau jeune homme. Elle attendait, désespérée, elle attendait le coup final fermant les yeux pour ne pas voir sa fin. Mais rien ne se produisit, car oui, ses prières avaient été entendus, les deux voyous se trouvaient au sol, immobiles.

- « Tu peux ouvrir les yeux maintenant ! Déclara une voix masculine. »

L'adolescente hésita un moment puis prenant son courage à deux mains, elle ouvrit lentement ses yeux et découvrit un jeune homme d'à peu près son âge. Il lui souriait d'un air sincère. Elle essaya de bouger mais impossible, sa blessure lui faisait mal

- « Tu es blessé, je vais te ramener chez toi, mais avant je vais arrêter l'écoulement de sang si tu le veux bien. »

En réponse la jeune fille acquiesça légèrement. Il lui sourit pour la détendre et appliqua ses deux mains sur la plaie. Une lueur blanche se forma autour des mains du jeune homme, surprise par la sensation, elle bougea de quelques centimètre. Le jeune homme lui sourit, calmant ainsi la jeune fille, lui permettant ainsi de continué. Au bout d'une minute la lueur blanche s'estompa, il retira ses mains et la jeune fille put découvrit que sa plaie était recouverte d'une fine couche de gélatine translucide.

- « Voilà, c'est fini ! Informa le jeune homme en retirant ces mains. Tu ne pourras pas marcher pendant un certain temps donc je vais te porter jusqu'à chez toi, tu auras juste à me guider !

- Merci ! Répondit-elle timidement. Mais... je vais me débrouiller.

- Si je te dis que tu ne pourras pas marcher ! Ne soit pas têtue ! Gronda le garçon avant de placer l'un de ses bras en-dessous de ses genoux et l'autre sous la nuque de la jeune fille qui rougissait dans cette position peu habituelle. »

La honte l'empêcha de répliquer quoi que ce soit, elle se tue pendant tout le trajet. Celui-ci n'avait pas duré très longtemps, car son appartement n'était pas très loin. Cela lui avait tout de même permis, de dévisageait son sauveur. C'était un beau jeune homme à la chevelure blonde hérissée et courte. Ses yeux étaient bridés et d'un bleu foncé intense, si bien que la mage se perdit en eux. Elle mit quelques secondes à se sortir de cette « transe » et put enfin continuer ces observations. Elle découvrit une cicatrice diagonale au-dessus de son œil droit et une boucle d'oreille ornait son oreille gauche. A travers son pull blanc elle pouvait sentir que le jeune homme était assez musclé, ce qui la fit rougir de plus belle.

Maintenant les deux individus se trouvaient devant une imposante bâtisse en bois vernis et en parpaings orangés. La neige avait recouvert la toiture et on ne pouvait entrevoir que deux fenêtres presque ensevelit par cette couverture blanche. Le jeune homme ouvrit difficilement la porte puisqu'il portait quelqu'un dans ses bras et que la porte était bloquée par la neige qui s'était accumulée au pied de celle-ci. Les passants observaient la scène avec amusement, la jeune fille cacha son visage dans ses mains par honte et le jeune homme sourit en voyant le visage de la douce rougir.

Dans un dernier effort surhumain il monta les escaliers pour arriver devant une porte en bois vernis. La jeune fille lui demanda de la déposer devant, ce qu'il refusa gentiment.

- « Dépose-moi ici ! Disait-elle encore les joues rosées. Tu en as déjà fait beaucoup trop pour une personne que tu connais depuis peu !

- Je t'ai emmené jusqu'ici, autant aller jusqu'au bout ! Répondit-il en s'avançant au plus près de la porte pour que la jeune demoiselle incère la clé dans la poignée.

- Umh ma clé était dans l'un des sacs que j'ai laissé sur place ! Dit-elle timidement en tapotant ses deux indexes entre eux.

- Tu mens j'espère !? Rétorqua-t-il d'un air fatigué.

- Désolée ! Chuchota l'adolescente honteuse d'être aussi peu futée. »

Le garçon émit un long soupire avant d'annoncer :

- « Bon pardonne moi d'avance ! »

Le jeune homme prit entre sa main droite la poignée de la porte, celle-ci commença à s'entourer d'une lueur blanche comme pour la plaie de la jeune fille, mais au lieu de créer de la gélatine translucide, le jeune homme brisa la poignée. Il poussa de son pied la porte qui s'ouvrit sur un lumineux studio à la tapisserie saumon. Le jeune homme entra sous l'œil attentif de la jeune demoiselle qui rougissait à chaque pas qu'il faisait dans son appartement. Il la déposa sur le lit en face de lui en esquivant auparavant les deux tables placées devant et aida la jeune fille à enlever sa veste marron.

- « Merci ! Remercia la blonde en relevant son buste pour toucher de son index la gélatine au tour de sa plaie.

- Mais y'as pas de quoi ! Sinon pour la porte, envoie-moi la facture !

- Je ne peux pas faire ça ! C'est de ma faute si tu as du brisé la poignée !

- J'insiste, et en plus j'en suis sûr que ton porte-monnaie était dans le sac que tu as laissé là-bas ! Objecta le jeune homme qui s'assit sur l'une des chaises à côté de lui.

Il avait raison, tout l'argent que la jeune fille avait, ce trouvé dans son porte-monnaie et même ses cartes de crédit. Elle plaqua ses mains sur son visage en signe de désespoir, sa journée ne faisait qu'empirer au fur et à mesure. S'en était trop pour elle, les larmes roulaient sur son visage. Le jeune homme les vit, il s'approcha d'elle délicatement puis s'assit près d'elle pour enlever les mains qui recouvraient ce joli visage.

- « Ne pleure pas ! lui dit-il pour la réconforté. J'irais chercher ton sac, continua-t-il.

- Snif, pourquoi fais-tu ça pour moi ? Snif tu ne me connais pas et je ne te connais pas, alors pourquoi ? Demanda la plaintive en essayant d'atténuer les sanglots qui la prenaient à chaque inspiration.

- Je ne sais pas vraiment, répondit le jeune homme en haussant les épaules. J'ai tout simplement vu une personne charmante qui avait besoin d'aide tout simplement. »

A ces mots la jeune fille ne put s'empêcher de rougir et ainsi retrouver une once de lumière qui fit rire le jeune homme.

- « Bin voilà, t'es mieux comme ça ! Félicita l'individu en pinçant subtilement le bout du nez de la jeune fille qui rougit encore plus. Bon je reviens, je vais chercher ton sac ! Continua-t-il en se levant du lit. Ah oui tu ne bouges pas de là, sinon la gélatine va se brisé et ta plaie va encore se remettre à saigner ! Ordonna presque le jeune homme. »

Pour seule réponse la jeune fille fit un petit signe de tête presque imperceptible, mais le jeune homme l'avait bien vu, il lui sourit avant de partir. Ainsi elle se retrouvait seule dans son petit studio calme, sur son lit dans l'incapacité de bouger. « Que vais-je pouvoir faire ? » se demanda-t-elle en se tournant les pouces, « écrire la suite de mon livre ? Impossible, mes feuilles sont sur mon bureau. Ummh mon téléphone ? « Soupir » il est dans mon sac. J'espère que mon sac sera toujours à sa place et qu'il pourra le récupérer ! » S'exclama-t-elle en s'affalant sur son lit.
Pour la première fois depuis qu'elle avait emménagé ici, être seul l'a dérangée. Elle aurait aimé que ce jeune homme dont elle ne connaissait pas encore le nom reste avec qu'elle, quitte à perdre son argent et ses cartes de crédits. Mais les minutes passèrent et en regardant le plafond, elle se demanda si elle avait bien fait de lui faire confiance. Qui sait ? Il aurait pu être l'un des complices des deux racailles qui lui avaient fait subir ce calvaire, faisant ainsi semblant de la sauver pour mieux l'approcher et ainsi la dépouillé de tout c'est bien ! Elle se tapota les joues pour se retirer cette idée de la tête et finit par calmer son esprit d'écrivain au bout de quelques secondes. Là un bruit la surprit, elle se releva et vis une ombre sur le mur d'en face. Pensant que c'était peut-être un voleur, elle saisit le premier objet qui passa sous ses mains et le balança en direction de l'ombre qui dévoila à la dernière seconde son visage. La personne pu esquiver au tout dernier moment par un incroyable reflexe telle une gazelle qui esquiverait les griffes tranchantes d'un guépard, l'objet lançait avec force.

- « Je sais que je peux être un tantinet chiant mais au point de me jeter quelque chose, je ne pense pas ! Protesta l'individu déçu de l'accueille que l'on venait de lui faire.

- Je suis vraiment désolée ! J'ai cru que c'était un briguant venu profiter d'un appartement sans poignée ! Expliqua la jeune fille sous le choc d'avoir fait une telle chose à son sauveur. »

Le sauveur en question avait dans ses mains de nombreux sacs qu'il déposa gentiment à côté du bureau de la demoiselle toujours choquait par son comportement. Il s'approcha du lit et s'y assit en faisant attention de ne pas faire mal à la jolie demoiselle présente.

- « Eh bien pour te faire pardonner, tu devras m'inviter quelque part ! S'égosilla-t-il en montrant à la jeune fille un sac à main noir corbeau.

- Tu la retrouvais ! Merci infiniment ! S'extasia-t-elle en en lassant de ses bras, le cou de son interlocuteur surpris par la prise d'incitative de la jeune fille. »

Elle remarqua au dernier moment ce qu'elle venait de faire. Prendre dans ses bras quelqu'un qu'elle ne connaissait que depuis une heure à peine, n'étais pas la meilleure des choses à faire. Elle se détacha du jeune homme, les joues rouges pivoine et ne put soutenir le regard du jeune homme qui la dévisageait d'un grand sourire.

- Désolé ! S'excuse la jeune fille troublée par ce qu'elle venait de faire.

- Haha ! T'es si mignonne quand t'es comme ça ! Dit-il en en levant la tête de la jeune fille qui n'osait même plus le regardé. Je sens que je ne vais pas m'ennuyais avec toi !

Rouge de ton honte, elle essaya d'articuler quelque chose de compréhensible car ce que venait de dire le jeune homme l'avait déconcerté. Elle changea de regard et d'expression, elle était plus sûre d'elle.

- Que veut tu dire par « Je sens que je ne vais pas m'ennuyais avec toi » ? Interrogea-t-elle d'un air suspicieux en repoussant la main du jeune homme qui soutenait son menton.

- Je te l'ai dit non ? Tu me dois une invitation !? Répondit-il fière de lui d'avoir un « rancard ».

- Oui je l'avais compris ça, mais y'a anguille sous roche !?

Le jeune prit un air interrogateur avant de répondre à la question sans aucun gène apparent

- « Ah oui ! Dit-il en levant l'index. Je compte squatter quelque temps chez toi, ...

- QUOI ? Aboya la douce surprise par l'annonce de ce type qu'elle connaissait à peine.

- Mais laisse-moi finir mes phrases ! Bouda l'adolescent. Seulement le temps que tu te rétablisses ! Expliqua-t-il.

- Et ça t'arrive souvent de prendre des décisions comme ça ? Demanda-t-elle toujours surpris par ce qu'il venait de décider.

- Non c'est la première fois mais je pense que ça va être amusant et puis...

- Je refuse ! S'indigna la jeune fille les bras croisés sous sa poitrine généreuse.

- Aller soit gentil ! On pourra faire plus ample connaissance ! Supplia l'adolescent qui s'était mis à genoux devant elle.

- C'est NON !

- Mais... Essaya le garçon.

- J'ai dit NOOON ! Je te connais à peine et même si je dis oui où vas-tu dormir ? Au plafond pt-être ?

- J'ai jamais encore testé mais pt-être que c'est confortable ! T'as déjà essayé toi, le plafond ?

- Je ne rigole pas !

- Bin le canapé ! Répondit-il tout content de lui.

- J'ai pas d'canapé ! Rétorqua l'adolescente toujours les bras croisés.

- Inh T'as pas de canapé ?! Pas possible !

- Regarde autour de toi ! Renchérit la jeune fille en pointant du menton la pièce. »

L'adolescent fit ce que la jeune fille lui avait dit, il tourna la tête de droite à gauche et ne vit aucun canapé à l'horizon, déçu il pencha la tête laissant retombé ses bras le long de son corps musclé. Mais il ne perdit pas espoir, il essaya une dernière fois, car il voulait rester auprès d'elle un peu plus longtemps. Au fond de lui, il commençait à l'apprécier et cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas trouvé une jeune fille aussi charmante qu'il n'allait pas abandonner aussi facilement.

- « T'es sûr que j'peux pas rester ? Tu pourrais me laisser dormir à côté de toi ? Et en plus je viens de te sauver la vie ! S'il te plait ?! Supplia-t-il en faisant la même expression qu'un certain « Chat Potté ». »

La jeune fille souffla en voyant le visage du jeune homme qui ne la laissait pas si indifférente que ça. Elle pesa encore une fois le pour et le contre, en espérant ne pas faire encore le mauvais choix comme la dernière fois. Ne pouvant pas « marcher » elle aurait besoin d'aide, mais elle avait peur que ce garçon la trahisse ! Elle réfléchit encore quelques instants puis elle se décida.

- « D'accord, j'accepte !

- «OURAH ! Hurla le jeune homme en se relevant et en sautant dans l'appartement. Tu ne vas pas le regretter !

- Je l'espère bien ! Répondit la jeune fille avec une boule au ventre. »

Elle se demandait vraiment si elle avait vraiment fait le bon choix en le voyant sauté ainsi dans tout son appartement. Il se calma lorsque son petit orteil heurta l'un des pieds de la table basse. Il émit un « aie » plaintif avant de se mettre à sauter à croche pied. La douce ce mit à rire de bons cœurs en le voyant gesticulait ainsi essayant en vain d'atténuer la douleur. Le jeune blessé ayant entendu le rire de la douce, s'immobilisa sur un pied, tenant l'autre de ses mains. Un sourire sournois vint illuminer le beau visage du jeune homme qui s'approcha de la douce à pas de loup les mains levaient en direction de l'adolescente.

- « Alors comme ça, ça te fais rire ?! Ricana-t-il à quelques décimètres de la mage.

- Beaucoup même ! Continua l'adolescente en essuyant les larmes de joie qui avaient coulé le long de ses joues. »

Le garçon s'empara d'elle et la plaqua délicatement sur le lit en faisant bien attention à la cuisse de la jeune fille qui commençait encore une fois à virer au rouge. Il lui souriait d'un air machiavélique. Un long frisson parcouru le dos de la jeune fille, ce n'était pas de peur, mais plutôt d'excitation, car le jeune homme devenait de plus en plus sexy et la jeune fille n'était pas indifférente à son charme. Sans crier gars le jeune homme se mit à chatouiller la jeune fille qui gesticulait pour se défaire de l'emprise de celui-ci. Elle riait à s'en décrocher la mâchoire alors que lui était heureux de la voir rire ainsi. La jeune fille arrivait parfois à le chatouiller en retour, mais à chaque fois le jeune homme saisissait ses bras pour l'immobiliser. Ils continuèrent de ce chamailler ainsi jusqu'à ce que la mage supplie le garçon d'arrêter. De la sueur ruisselait du beau visage de la mage essoufflait par ce combat titanesque. Le mage blond descendit avec un sourire aux lèvres et s'assit sur la chaise d'en face.

- « Toi alors !? Souffla la blonde en reprenant son souffle.

- Haha t'as l'air d'aller déjà mieux ! Ria l'adolescent.

- C'est vrai que je ne sens plus la douleur. Qu'est-ce qu'il y avait dans ton espèce de gélatine ? Interrogea la jeune fille en touchant du bout des doigts la gélatine en question.

- Umh un antidouleur, expliqua-t-il, mais le problème c'est qu'elle paralyse momentané le membre où on la appliquait.

- Voilà pourquoi tu voulais m'accompagner !

- Enfin tu comprends ! Tu n'es pas blonde pour rien ! Renchérit le jeune homme qui se reçu un coussin en pleine face.

- Je ne te permets pas de dire ça ! Bouda la mage

- Haha t'es mignonne quand tu boude ! Ricana le garçon l'air charmeur.

- Même pas vraie ! Ronchonna de nouveau la jeune fille.

- Si je te le dis, Blondie ! T'es vraiment têtu !

- Blondie ? Questionna la demoiselle surprise par ce surnom peu habituel.

- Je ne connais pas ton prénom et c'est celui qui m'est venu en premier. Répondit-il d'un clin d'œil.

- Je m'appelle Lucy ! Déclara la jeune fille, et retiens-le ! Continua-t-elle encore sur les nerfs.

- Umh, je préfère Blondie ! Rétorqua le beau jeune homme.

- Rrrh qu'est-ce que tu peux être chiant ! Gronda-t-elle.

- A votre service ! Dit-il en faisant la révérence.

- Pas de commentaires ! Hey je ne sais toujours pas comment tu t'appelles ! S'exclama la jeune demoiselle qui venait tout juste de ce rende compte qu'elle lui avait donné son prénom mais pas lui.

- Tu ne me l'avais pas demandé aussi !

- Alors comment t'appelles-tu ?

- Je m'appelle...

- Oui ?

- Non je n'ai pas envie de te le dire. Finit-il par lâcher à la douce qui s'écroula sur le lit.

- Si tu ne veux pas le dire, je t'appellerais « Cornichon » ! Dit-elle fière d'elle par le surnom qu'elle avait trouvé.

- Cornichon ? Non tu rigoles j'espère ? T'as pas trouvé mieux que CORNICHON !? Répondit-il en insistant bien sur le mot « cornichon ». »

La jeune fille se mit à bouder dans son coin tapant ses deux indexes entre eux. Voyant cela le garçon se mit à rire de bon cœur, ce qui provoqua un gène chez la jeune fille. Le rouge lui monta au visage fixant ces doigts pour ne pas croiser celui du garçon. Elle déglutit difficilement lorsqu'elle remarqua que le jeune homme en question ne se trouvait plus sur la chaise mais à quelques millimètre de son visage.

- Tu es vraiment belle lorsque tu boudes ! Dragua le jeune homme en remettant derrière l'oreille de la jeune fille une mèche blonde.

La honte l'empêcha d'articuler quoi que ce soit, elle aurait vraiment voulu lui dire, mais sa timidité lui en empêchait. Pourquoi fallait-il qu'il soit aussi beau ? N'aurait-elle pas pu tomber sur une personne sans charisme ? Elle déglutie lorsqu'elle sentit le souffle chaud du jeune homme sur son cou, il avait sans qu'elle s'en rend compte mis sa tête à côté de la sienne. Là s'en était trop elle bouillait de l'intérieur, l'excitation montait en elle petit à petit, la chaleur de leur corps aussi proche lui faisait perdre la raison. Mais les mots que lui chuchotaient le jeune homme au creux de son oreille la sortie de son « rêve érotique ». Elle sourit d'un air vainqueur lorsque le jeune homme retira sa tête. Il venait tout simplement de lui dire son prénom mais c'était pour elle plus qu'un simple prénom, c'était la preuve qu'elle pouvait avoir confiance en lui.
Le ventre du garçon émit un grognement sortant les deux personnes de leur rêverie, la jeune fille rigola et le garçon se frotta la nuque.

- A ce que j'entends, Mr a faim ?! S'exclama la jeune demoiselle

- Oui ! Répondit-il un peu honteux. Je n'ai pas eu le temps de diner car j'ai dû sauver la vie d'une charmante jeune fille, continua-t-il en tenant son ventre.

- Si tu m'aides à me lever, je veux bien te préparer quelque chose. Proposa Lucy.

- Tu cuisines, toi ? Demanda l'adolescent qui n'avait pas vraiment confiance dans les talents de cuisinière de Lucy.

- Si je te le dis !

Le jeune homme ne se fit pas prier, il se leva de sa chaise et porta la jeune fille jusqu'à la cuisine. Il la déposa sur l'une des quatre chaises placées autour d'une table en bois vernis.

- Alors cherches dans le frigo les saucisses et emmènes-les moi. Ensuite prends les pattes dans le placard de gauche et commence à les cuire. Ordonna la cuisinière qui avait pris un couteau dans le tiroir derrière elle.

Le garçon fit ce qu'elle lui avait demandé, il prit une casserole dans l'un des tiroirs du bas puis y mit de l'eau, il déposa ensuite la casserole sur le feu. Pendant ce temps la jeune mage découpait les saucisses avec une grande facilité, le jeune homme profitait de cet instant pour dévorer du regard la mage trop occupée par ces saucisses pour remarquer qu'il la reluquait.
Ses jambes étaient parfaitement mises en valeur avec ce collant opaque et la petite robe qu'elle portait laisser entrevoir sa voluptueuse poitrine qui avait l'air appétissante aux yeux du jeune homme. Il sentit ses joues s'enflammées lorsque la jeune fille avait tourné la tête dans sa direction. Mais cela ne l'empêchait pas de continuer sous le regard désapprobateur de la jeune fille.

- Tu as besoin d'aide peut-être ? Interrogea la jeune demoiselle savant parfaitement ce qu'il faisait.

- Non j'y arrive très bien tout seul ! Répondit le garçon, un sourire pervers aux lèvres.

La jeune fille était prise entre deux sentiments : la colère et la honte. Mais ce fut la colère qui l'emporta, elle jeta un regard glacial au pervers qui se trouvait devant elle, en réponse il lui fit son plus beau sourire pour l'attendrir. Elle baissa la tête et souffla voyant que le garçon n'allait pas abandonner aussi facilement et retourna à ses affaires. Le visage du garçon s'illumina d'un sourire vainqueur avant d'incorporer ces pâtes dans l'eau bouillante.
Les pâtes cuitent, il vida l'eau dans l'évier puis les mit dans un plat rectangulaire. La jeune fille y déposa ses saucisses et versa dans le plat de la crème liquide. Ensuite, elle recouvra le tout de gruyère et demanda au garçon de mettre le tout dans le four. Maintenant il ne fallait plus qu'attendre. Le silence s'installa entre les deux individus qui ne savaient pas quoi se dire. La blonde ne savant pas quoi faire, tortilla ses longs doigts fin en se demandant qu'est ce qu'il aurait pu lui arriver si le garçon n'était pas arrivé à temps. Cette simple pensée déstabilisa la jeune fille qui frissonnait de peur. Le garçon remarqua ce changement, car il l'observait depuis un moment maintenant.

- Ne t'en fais pas je suis là maintenant et je te protégerai !

Le dînez se finit dans le calme. Le jeune homme lavait la vaisselle et la jeune fille essayait de bouger sa jambe. Pour le moment, elle n'arrivait qu'à bouger ses orteils. Elle souffla, comment allait-elle se doucher ? Le garçon se retourna, comprenant que ce « handicap » l'empêcher de se déplacer comme elle le voudrait. Tant bien que mal, Lucy essaya de se lever. Elle s'appuyait sur la table de ses deux mains et sautilla à pied joint jusqu'à la salle de bain. En entrant elle referma la porte et souffla de-nouveau, mais de fatigue cette fois. Elle regarda la douche et baissa la tête, elle ne pourrait pas tenir sur un pied aussi longtemps. Elle se tourna et abaissa la poignée de la porte puis poussa. Elle se remit à sautiller sous le regard amusé du jeune homme qui prenait un malin plaisir à la voir en difficulté. Elle prit le tabouret devant son bureau puis repartit dans la salle de bain en vaillant bien à refermer la porte à clef. Elle n'avait pas trop confiance en ce pervers.

Assis sur son tabouret, elle commença à retirer la robe rouge qu'elle portait puis le collant opaque. Ensuite, elle dégrafa son soutien-gorge libérant sa voluptueuse poitrine, et retira sa culotte.

L'eau chaude ruisselait sur sa peau blanche et lisse. Elle repensait à cette soirée ainsi qu'au jeune homme dans son salon. Il était plutôt mignon et surtout sexy se disait-elle. Ses joues s'empourprèrent et des papillons commencèrent à virevolter dans le bas de son estomac. Elle finit par chasser cette pensée d'un revers de main et continua de se savonné.

Sortant de la douche, elle remarqua qu'elle avait oublié quelque chose, mais elle ne se souvenait pas de quoi il s'agissait. Elle prit sa serviette et s'y enroula. Elle se souvint : elle avait oublié ses sous-vêtements et son pyjama. Ses joues se rosèrent de nouveau. Comment allait-elle les récupérer avec ce gros pervers ?

Elle imagina de nombreux stratagèmes pour y parvenir mais à chaque fois, ce pervers lui tomber dessus. Elle souffla. Elle allait devoir y aller. Avant d'ouvrir la porte, elle vérifia si sa serviette était bien attachée. Cela étant fait, elle sortit en sautillant. Elle regarda à droite et à gauche, personne ! Elle fonça vers sa chambre et referma la porte de cette dernière, croyant être seule, elle retira sa serviette, mais ce qu'elle ignorait, c'était que pendant qu'elle prenait sa douche, le jeune homme avait profité de cet instant pour visiter l'appartement. Elle cria en le voyant allonger sur son lit. Lui profiter de ce moment pour la reluquer dans les moindres détails. Elle essaya tant bien que mal de cacher son trésor et sa poitrine avec ses mains mais cela était peine perdu. Elle lui cria de sortir. Il se redressa non pas pour quitter la pièce, mais pour s'approcher un peu plus près d'-elle. Il la trouvait si belle, si sensuel, si attirante, qu'il n'arrivait pas à résister à ses pulsions masculines. Lucy recula voyant le jeune homme s'approchait, qu'allait-il lui faire ? Elle ne le savait pas, mais une partie d'elle désirait savoir....

Il s'approcha de nouveau de la blonde de façon à ce qu'il ne reste qu'un infime espace entre eux, tellement petit que si l'un faisait un geste, il toucherait forcement l'autre. Il pouvait sentir son souffle chaud et saccader. Pour la détendre, il déposa un baisé sur son cou, ce qui la fit frissonner à son contacte. Il répéta le baiser mais d'une façon plus sensuelle cette fois-ci. Lucy ne le repoussa pas, le laissant faire. Elle pencha la tête en arrière pour lui faciliter l'accès, surprenant par la même occasion son amant. La température de la bonde augmenta considérablement et l'atmosphère sembla se remplir d'un désir et d'une tension sexuelle presque palpable. Les mains de la blonde ne cachaient plus son intimité, elle déposa une main sur le torse de son amant et commença à déboutonner sa chemise. Une main remonta jusqu'à son sein gauche, lui faisant lâcher un gémissement étouffé, tandis que l'autre passa entre ses cuisse pour aller doucement caresser son intimité. Lucy n'aurait jamais cru ça d'elle, mais pourtant en cet instant elle le voulait lui.

La bouche de son amant se posa sur ses lèvres douces. Elle répondit à ce baiser qui paraissait de plus en plus brûlant. Le souffle de la jeune femme s'accéléra, sa température corporelle monta d'un cran et sa jambe valide se fit moins sûr, plus moelle, à telle point qu'elle crut qu'elle allait tomber tellement sa jambe ne la portait plus. Elle s'appuya sur lui pour ne pas tomber. Il fut cependant surpris de sentir la main de la blonde sur sa propre entrejambe. Il arrêta ce qu'il faisait et retira la petite main de l'endroit où elle se trouvait. Elle l'interrogea du regard, ne comprenant pas son geste.

« -Laisse-moi faire », susurra-t-il »

Puis sans plus de cérémonies, il la souleva et alla la déposé sur le lit ne la lâchant pas du regard une seule seconde. Il la dévisagea de la tête au pied en se léchant les lèvres avec envie. Son regard se fit plus animal et son instinct bestial prit le dessus. Mais il se contrôla un minimum le temps de retirer ses vêtements sous le regard ardent de la demoiselle. Il vint la rejoindre sur le lit. Il se positionna entre les jambes de la jeune fille et déposa sa bouche sur la sienne, l'entrainant dans un baiser érotique. Il lui lécha la lèvre inférieure pour que sa jumelle aille à sa rencontre. Le baiser devin plus torride, plus ardent. Il enfonça deux doigts dans son intimité. Surprise, elle ne put retenir le gémissement qui sortait de sa gorge. Alors, il commençait des va et vient en rajoutant un troisième doigt, elle chercha quelque chose à quoi ce raccrocher. Aussi ne réfléchit-elle pas lorsqu'elle lui griffa le dos avec ces ongles. Elle n'arrivait plus à penser, laissant le plaisir l'envahir. Elle senti la jouissance monter en elle, telle une puissance incontrôlable et lorsqu'elle se libéra, elle poussa un cri qui ravit les oreilles du blond.

Il la vit à bout de souffle et décida de passer aux choses sérieuses. Il se positionna correctement entre la jeune fille et d'un coup de rein puissant la pénétra, la faisant gémir de douleur et de plaisir mêlés. Répétant sans cesse ses coups de reins, il se délecta des bruits qu'elle faisait et des expressions qu'elle affichait. Il la voyait perdre pied petit à petit et en fut plus que satisfait. Elle senti la jouissance plusieurs fois, sans entendre les cris qu'elle lâchait. Ce plaisir était tellement intense, puissant et fort qu'il en était presque insupportable.

Il donna un dernier coup avant de se libérer. La jolie blonde eu le souffle coupé pendant quelques microsecondes. Il se laissa tomber à côté d'elle, lui aussi essoufflé et à bout de force. C'était la meilleure partie de jambe en l'air qu'il avait faite depuis un certain moment, difficile de s'en remettre. Il l'observa encore pendant de longue minute, le temps qu'elle reprenne un semblant d'énergie, avant de s'endormir....

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