3 sauvetage

Infiltrer les rangs des Mord-sith avait été facile. Elles recrutaient régulièrement.
Une fois dans leur campement, blottit  entre deux colines, au sein d' une petite prairie, dans les vestiges d'une demeure seigneuriale, e' Écosse, elles constatèrent qu'il était en revanche plus difficile d'atteindre Darken Rhal.

Perpétuellement entouré de sa garde personnelle, cinq Mord-sith parmi les plus expérimentées,  il ne faisait que de rares et brèves  apparitions  dans le camp.

Celui ci était dirige d'une main de fer par Catherina. Elle était plus âgée que les autres mord- sith, et ces dernières la craignaient et la respectaient.

La grande salle de la demeure servait de réfectoire.
Toutes celles qui n'étaient pas de garde, s'y retrouvaient le soir  pour boire, jouer aux cartes pu aux échecs.

Parfois, les membres de la garde rapprochée de Rhal s'y rendaient. Elles n'etaient jamais plus de deux, les autres restaient auprès de leur maître.
Méredith répéra leurs habitudes.

Souvent  elles jouaient au magic Day.
Un jeu de stratégie, qui faisait appel à la métamorphose, et aux sortilège. Des petits  personnages,  animés par la magie, se battaient en duel de sorcier, sur un échiquier.

Méredith et Kara se mélèrent à leurs parties.
Kendra et Morgane semblaient moins méfiantes, que les autres,  plus ouvertes.
Méredith entama un jeu de séduction avec Kendra.

Depuis près de deux semaines, Méredith faisait son  possible, pour attirer la jolie  brune dans l'un des salon intimes.
Elle y parvint enfin.
Elle se lova dans les bras  de Kendra, et fit mine de l'embrasser, mais se faisant, elle posa ses mains sur les tempes de la mord-sith.

Pénétrer un esprit, même réticent, Méredith y excellait
Elle franchit les barrières mentales sans éprouver la moindre difficulté.
Elle y recueillit les informations dont elle avait besoin, puis elle imprima dans l'inconscience de la sorcière,  l'ordre de les conduire à Rhal.

Elles retournèrent dans la salle.
Méredith adressa un regard à Kara, qui se leva, fit mine de rejoindre le comptoir, et les suivit discrètement.

Kendra posa sa main sur le mur de pierre froide.
De minuscules aiguilles précèrent la paume des main. Le sang en jaillit, et la pierre l'absorba.
Le mur disparut et une pièce luxueuse apparut.

Elles y entrèrent et  suivirent Kendra à travers le dédale d'une succession de pièces, jusqu'à un bassin, dans lequel Rhal et deux de ses gardiennes  s'adonnaient au plaisir.
Méredith assomma Kendra, et braqua sa baguette sur Rhal.

Aussitôt les Mord -sith se placèrent devant leur maître pour le protéger.

Bien à l'abri de ses appartements, entouré de sa garde, Rhal n'avait pas de baguette sur lui  et ses gardiennes devetues  non plus.
Cela aurait du être un jeu d'enfant, de l'abattre, mais rien ne se déroula comme prévu. Une alarme avait sans doute alerté les autres membres de la,garde rapprochée, et elle surgirent aussitôt.
Rhal plongea dans l'eau.

En quelques,secondes, les  sortilèges fusèrent.
Kara et Méredith, dos à dos, se défendirent.
Les mord-sith qui se trouvaient dans l'eau, firent un rempart de leur corps, afin de permettre à leur maître de sortir de l'eau. 

Malgré leur puissance, Méredith et Kara furent dépassées par le nombre des renforts  qui arrivaient par vague.

Désarmées, blessées, les deux sorcières durent s'avouer vaincues.
L'une des Mord - Sith se tenait derrière Méredith, sa baguette sur sa gorge.

Rhal s'était rhabillé, et furieux s'approcha de ses deux agresseurs.
- Et bien, qu'avons nous la ?
Méredith le toisait avec tout le mépris qu'elle ressentait pour cet homme.
Aucune d'elle ne dit un mot.
- Vous n'avez rien à dire ?
Pour toute réponse, Kara lui cracha à la figure.
Il s'essuya lentement, puis, sortant une dague en argent de sa ceinture, il lui trancha la gorge 
Le sang gicla de la blessure.
Méredith poussa un cri. Ses yeux accrochèrent le regard surpris de Kara.
Elle se tenait la gorge, les yeux agrandis par la peur  et la douleur. Elle s'effondra lentement, dans une marre de sang, aux pieds de Rhal.

- Emmène la et débarrassez mou de ça. Dit il en poussant su pieds le corps inerte de,Kara 
Meredith se débattit pour échapper à sa gardienne.
Une lueur orange la frappa et assommée, elle vascilla dans les bras de la mord sith.
- Faut il donc que je fasse,tout moi même ? S'exclama Rhal en rangeant sa baguette.
Au même moment  les bruits d'une bataille rangée lui parvinrent
- Que se passe-t-il encore ? Rugit il.

Rabastan et son petit groupe de mangemorts étaient parvenus jusqu'au campement.
Trois de ses hommes faisaient diversion.
Et tandis que les mord sith se ruaient sur leurs adversaires, Rabastan et ses hommes se faufilèrent à l'intérieur.

Le combat le galvanisait.
Il aimait tuer, et ne s'en privait pas.
Il se fraya un chemin jusqu'au mur du fond, sans se préoccuper de savoir si ses compagnons s'en sortaient indemnes.

Les renseignements recueillis par son maître  s'étaient avérés exact jusqu'ici.
Il jeta de nombreux sortilèges sur le mur, qui finit par exploser.
Il pénétra de l'autre côté

Les protectrices de Rhal se ruèrent sur lui, ils les  abattirent les unes après les autres.

Il parcourut à son tour le dédale de pièces, et parvint au bassin. Il y découvrit le corps de Kara, et ne lui prêta aucune attention. Il se lança à la recherche de Rhal.

Méredith reprit connaissance, et se trouva face à Rhal.
Elle était debout, ligottée à une planche en bois. Un collier en cuir fixée à la planche  lui lancerait la gorge.
Rhal se tenait si près d'elle, qu'elle pouvait sentir son souffle sur elle

- Qui es tu ? Qui t'envoie ?
Méredith se contenta de lui adresser un regard méprisant.
- Tu ne veux pas parler ? Peu importe, j'en ai briser des plus coriaces.

Durant près de deux heures, il la tortura.
Utilisant des sortilèges de magie noire, il tenta de la briser.

Son corps malmené, Méredith résistait à la souffrance, en se réfugiant dans son cocon mental.
Une discipline complexe, que lui avait appris son mentor Aymerick.

Concentrée sur une image heureuse, elle s'y réfugiait, comme si son esprit se détachait de son corps, protégée de la terrible souffrance qu'on lui infligeait.

Les bruits de combats se rapprochaient.
Comprenant qu'il lui restait peu de temps, Rhal tendit sa baguette vers Méredith pour l'achever 

C'est à ce moment précis que Rabastan surgit.
En quelques secondes, il analysa la scène.
Il hésita une fraction  de seconde.

Si Rhal la tuait, il ne s'en formaliserait pas, bien au contraire. Et ça ne l'empècherait pas de tuer Rhal ensuite.
Mais à ce moment Meredith l'aperçut.

Le regard suppliant de sa soeur, son corps supplicié, éveilla quelque chose en lui, dont il ignorait l'existence.

Mais il n'eut pas le temps d'y réfléchir d'avantage.
Rhal le visa et une terrible explosion retentit.
Par instinct, Rabastan envoya un Avada Kedavra au maître des Mord sith, mais
le plafond de la voute de pierre s'effondra sur eux.
Rabastan jeta un sortilège pour les protéger.

Lorsque les pierres cessèrent de tomber, et que la poussière qui les enveloppait, comme une  épaisse fumée noire se déposa au sol, Ils étaient dans l'obscurité la plus totale. Le couloir menant à la sortie, était bouché par un éboulis.

Rabastan se tourna vers sa soeur, et alluma sa baguette.
Elle ne tenait plus sur ses jambes, et avait perdu beaucoup de sang.

Lorsqu'il s'approcha Méredith relèva la tête vers lui.
- Et bien soeurette, tu m'as l'air mal en point.
Méredith deglutut et humecta ses lèvres sèches d'un rapide coup de langue.
- Fais,toi plaisir Rab. Murmura t'elle. Tue moi. Depuis le temps que tu en meurs d'envie

C'est vrai que c'était tentant... Il avait longtemps rêve de ce moment où il tiendrait sa vie entre ses mains.il avait imaginé ses yeux de biche agrandis par la peur, et s'était réjoui du moment où il aurait vu la vue s'y éteindre.
Mais à présent, il ne parvenait pas à se réjouir de la situation.

Curieusement, il ressentait de la peine pour elle, ou était ce de la  pitié 
- Qu'est ce que tu attends ? Vas y, achève moi

Sa voix était rauque et faible. S'il n'agissait pas rapidement, elle mourrait rapidement.
S'il ne voulait pas la tuer lui même, il pouvait toujours la laisser mourir. C'était une option  envisageable. Il n'était même pas obligé de la regarder agoniser.

L'image de Mia s'imposa à lui. Il crut entendre sa voix résonner en écho dans la grotte.
- Tu veux mieux que ça ! Disait elle.

Il braqua sa baguette sur Méredith en poussant un soupir exaspéré. Cette dernière ferma les yeux, et attendit le coup fatal.
Elle sentit alors les liens qui la maintenait à j à planche, céder et elle tomba en avant...dans les bras de son frère
Elle ouvrit les yeux, surprise
- Mais...pourquoi ?
Il grogna.
- Si seulement je je savais

Il l'allongea sur le sol humide, retira son manteau, qu'il roula en boule, et le glissa sous sa,tête.
Il créa un feu magique sans fumée pour les réchauffer et les éclairer.
- Je suis pas très doué pour soigner les blessures. Dit il.
Malgré sa faiblesse,et sin état d'épuisement, Méredith sourit.
- Tu es,plus doué pour les  faires, murmura t'elle
- Exact. Reconnut il. Maus il faut que j'arrête l'hémorragie alors tiens toi tranquille

Un rapide examen lui apprit à quel point elle était mal en point. Elle fut prise d'une violente quinte de toux et cracha du sang. Rhal s'y entendait en matière de torture. Son corps était brisé, des multiples plaies  béaient, laissant échapper des flots,de,sang, mais ce qui inquiétait Rabastan, c'était les blessures internes.

Il avait lui même pratiquer de nombreuses tortures, il aimait prendre son temps, mais Rhal devait être pressé d'obtenir des réponses. Il l'avait massacrée. Si Méredith n'avait été su coriace, elle aurait parlé depuis longtemps, et elle serait sûrement morte depuis longtemps, maus il était bien placé pour connaître sa,résistance à la souffrance.

Quelques années auparavant, Rodolphus, Bellatrix et lui, l'avaient torturés pendant trois jours, avant de la laisser pour morte dans un pré.
Ils étaient sur qu'elle n'y survivrait pas.  Ils l'avaient interrogé sur l'emplacement du QG de l'Ordre, mais elle n'avait rien lâche, et à l'époque, il avait du reconnaître, qu'elle forçait l'admiration.

Il soigna les blessures apparentes, et parvint à arrêter l'hémorragie interne.
- J'ai fait ce que j'ai pu. Mais il faut que tu vois un medico rapidement.
- Si tu en vois un dans lz coin, fais moi signe.
- Garde tes forces  tu vas en avoir besoin.

La situation était cocasse, et Méredith pouffa.
- Qu'est ce qui t'amuse ?
- Toi, et moi, coincé ici, en train de nous faire des politesses, au lieu de s'insulter. Avoue que c'est  drôle non ? D'habitude, chaque fois qu'on se voit c'est pour s'entretuer.

Il soupira.
- C'est peut être ce que je vais faire, si tu ne te tais pas.

Des coups sourds résonnaient contre les parois de pierre. Les mord-sith tentaient de se frayer un passage jusqu'à eux. Ils n'avaient plus beaucoup de temps..

Il gagna le fond de la grotte, et lança un sortilège sur l'éboulis
Il devait procéder avec précision et lenteur, la voute de pierre, au dessus de leur tête, était fragilisée  et pouvait s'effondrer sur eux  à tout moment.

Alors qu'il oeuvrait, en silence, une pierre tomba sur le feu magique, et l'eteignit. Trop occupé pour s'en préoccuper, Rabastan poursuivit ses,efforts  et s'enfonça un peu plus dans le passage qu'il s'efforçait de créer, lorsqu'un cri étrangler l'interrompit.
- Allons bon ! Qu'y a t'il encore ?

Il rejoignit Metedith.
- La...grotte  elle s'effondre.
Il fronça les sourcils.
- Non ! Tu délires ?
Il tata son front. Elle n'avait pas de fièvre.
- Cesse de m'interrompre tu veux, j'y suis presque.
- Tu peux...laisser de la lumière s'il te plaît ?

Sa voix suppliante étira un sourire narquois.
- Tu as toujours peur du noir à ce que je vois.

Elle ne répondit pas.
Oui, l'obscurité la terrifiait. Elle avait l'impression d'étouffer, les parois se refermaient inexorablement sur elle, et la ramenait au puit dans lequel son frère Rodolphus l'avait enfermée lorsqu'elle avait cinq ans. Elle y était restée trois jours. Ce traumatisme ne l'avait jamais quitte depuis. La terrible soif, qui l'avait conduite à s'écorcher la langue sur les parois rêches et humides, et à s'arracher les ongles sur les pierres lorsqu'elle avait tenté de l'escalader, le froid intense, tout lui revenait  avec une acuité douloureuse.

- Je t'en suplie. Rab.
La panique l'envahissait.
Elle braquait son regard sur la faible lueur qui se dégageait de la baguette de son frère.
- D'accord. Soupira t'il.
Mais un jour ou l'autre, il faudra que tu affrontés cette peur, au lieu de ka laisser te dominer.
- Tu crois que j'ai pas essayé ?

Il ralluma un feu magique,et retourna à son dur labeur.
Enfin la lueur blafarde de l'aube Perça la roche  il avait réussi.

Il revint jusqu'à elle.
- Allez  la belle au bois dormant,.Il est temps de sortir d'ici.
Il la souleva et elle gémit de douleur.
Il la,déposa sur son épaule, et franchit l'ouverture, qu'il avait créé,au moment où une explosion retentissait 
Les Mord -sith avaient elles aussi créé un passage pour parvenir jusqu'à eux.
Rabastan jeta un bombarda sur la voute qui s'effondra sur elles et referma le passage.
Il allait sortir au grand jour, lorsqu'il l'aperçut.

Rhal avait échappé à l'avada qu'il lui avait lancé, mais pas à l'effondrement de la roche  qu'il avait lui même provoqué.
Il gisait dans les gravats, à peine  conscient, les jambes,coincées sous un amoncellement de pierres 
- Et bien ! S'exclama Rabastan. On dirait bien que je vais réussir ma mission, finalement.
Rhal lui adressa un regard peu amène.
- J'ai beaucoup d'argent...vous pourriez être riche.
- Je le suis déjà, et puis il vaut mieux être pauvre et en vie. Le seigneur des ténèbres n'aime pas les échecs.
- Voldemort ? C'est lui qui vous envoie ? Mais nous sommes allés.
- Plus maintenant. Il ne fallait pas le contrarier.
Rabastan brandit sa baguette, mais Metedith lui prit la main.
- Quoi ? Je te préviens je lui laisserais pas la vie sauve ! J'ai déjà fait ma BA de toutes les années à venir en te sauvant les miches.
- Je ne veux pas l'épargner. Répondit elle.
Elle saisit une dague en argent frappée des armoiries des Lestrange  dans la ceinture de son frère.
Pose moi près de lui. S'il te plaît.
Il s'exécuta, avec un soupir exaspéré.
Méredith posa la lame luisante au doux soleil matinal qui filtrait à présent à travers l'entrée du  passage de pierre.
- Ça c'est pour Kara. Dit elle.
Et lentement  d'une main tremblante sous l'effort,elle lui trancha la gorge 
Lz couteau lui échappa des main, tandis que le sang giclait en un affreux gargouillis.
Meredith sombra dans l'inconscience, un sourire satisfait sur les lèvres. Mission accomplie. Songea t' elle avant de perdre connaissance.
Rabastan ramassa son couteau  l'essuya sur la robe de Rhal, et le rangea dans son étui, puis il jeta sa soeur sur son épaule et transplana à Ste Mangouste.
Il la déposa dans un fauteuil, et se hâta de sortir, tandis qu'une infirmière l'interpellait

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