« Tu n'as pas à te mêler de ma vie ! »
« Bien sûr que si ! »
« Kaku.. arrête. »
« J'ai promis à Izana de prendre soin de toi. Mais j'avais pas prévu que tu me ferais tomber amoureux. »

Elle fit les gros yeux, son ami de toujours, tomber amoureux d'elle ? Elle était la petite amie d'Izana mais celui-ci est mort y a plusieurs années. Kakucho est celui qui aider la jeune fille à surmonter sa mort. Ils ne sont plus quittés, quand il est entré au Bonten, il a su convaincre Manjiro pour qu'elle soit sous leur protection.

« Kakucho, écoute.. »
« Je ne veux pas t'entendre me dire que ce n'est pas réciproque. »

Il était parti, la laissant seule, pestant contre elle même. De retour au QG, il était vraiment pas d'humeur à écouter les conneries des Haitani ou bien de Sanzu. Elle allait sûrement le fuir à présent.

                                         ——

« Kakucho, le boss te demande dans son bureau. » Lança Sanzu.
« Pour quoi ? »
« C'est au sujet de ta copine. »

Ni une ni deux, le brun s'était lever et diriger vers le bureau du blond. Il n'avait même pas réagi sur les derniers mots de Sanzu tellement il était inquiet. Arrivé devant la porte, il décida de se calmer et frappa doucement. Il entra dès qu'il entendit Manjiro lui autoriser.

« Tu m'as demandé ? »
« Ta copine s'est faite agresser. »

Suite à cette annonce, le monde de Kakucho manquer de s'écrouler.

« Comment... est-ce qu'elle... »
« Je vais aller droit au but. Elle a manquer de se faire violer, tu peux dire merci aux Haitani de l'avoir sauvée. »
« Qui l'a agresser ? »
« Trois mecs complètement défoncés. Elle sortait de son travail, apparemment elle avait fini plus tard que prévu, elle ne les avais pas vue. »
« Ils sont mort ? »
« Bien évidemment. Quiconque s'en prend à une personne sous notre protection, ne peut s'en sortir indemne. »
« Merci Mikey.. »
« Les gars l'ont amené ici, elle est dans la chambre d'ami près de ta chambre. Tu n'as rien à faire aujourd'hui alors tu peux rester avec elle. »
« Encore merci. »

Ce n'était pas dans ses habitudes d'être gentil, à vrai dire les sentiments il sen fichait habituellement, seulement depuis quelques temps il essayer de rendre le quotidien de ses membres plus agréable. Puis cette fille était la copine d'Izana avant, il avait vue à quel point ça l'avait détruite de le trouver mort, que Kakucho soit gravement blessé. Il voulait faire quelque chose pour eux même si c'était pas grand chose.
Le brun était arrivé à l'étage où se trouvait sa chambre, il frappa à la porte de la chambre d'ami où se trouvait normalement la jeune fille. Il entra après avoir eu l'autorisation.

« Kaku ! »
« Comment tu vas ma belle ? »
« Ça pourrait aller mieux. »
« On m'a raconté ce qui t'es arrivé.. j'aurais pas dû te laisser pendant plus d'une semaine.. »
« Ce n'est rien, tu es occupé et je le comprend.. »
« Tu aurais pu.. »
« Ran et Rindo sont arrivés à temps, c'est ce qui compte. »

Le brun eut un petit sourire qui se voulait réconfortant. Elle tapota le matelas pour lui faire comprendre qu'elle voulait qu'il s'asseoir à côté d'elle. Il s'exécute mais son esprit était ailleurs.

« Kaku ? »
« Hm ? »
« Tu ne m'a pas laisser parler l'autre jour. »
« Oublie ça tu veux ? Fais comme si on n'avait jamais eu cette discussion. »
« Mais enfin Kakucho.. »
« S'il te plaît. »
« Et si je veux en parler ? »
« Non c'est non ! Mia c'est assez gênant comme ça ! »

Elle soupire et décida de passer à l'action. Elle vint s'asseoir sur ses genoux, passant ses mains autour de son cou. Elle commença à embrasser doucement son cou, le jeune homme se sentit déstabilisé.

« Mia... a quoi tu joues bordel.. »
« Ferme la et laisse moi faire. »

Elle passa de son cou à ses lèvres. Ses lèvres qui l'appelaient depuis qu'il était entrer dans cette pièce. Ce baiser fut intensifier par Kakucho qui s'était laisser totalement aller.

      ——

Elle était dans ses bras, la tête sur son torse, ses doigts se baladaient dessus.

« Mia, tu es consciente de ce qu'on a fait ? »
« Bah un peu, c'est quand même moi qui l'a chercher... »

Il pouffe de rire face à sa moquerie.

« Tu sais que.. »
« Depuis que tu me l'a dit, je n'ai jamais cessé d'y repenser, de remettre en doute ce que je ressentais pour toi, si ça pouvait être réciproque. »
« Et donc... ? »
« Je ne couche pas avec n'importe qui.. »
« Tu as oublier Koko. »

Aïe, toucher. Koko était le sujet de leur dispute de l'autre fois. C'était pas arriver qu'une fois, ça leur arriver assez souvent. Kakucho n'était pas au courant de ça.

« Bah.. Koko était mon plan cul. »
« Génial. »
« Monsieur le jaloux je peux finir ce que je disais ? »

Il hocha la tête pour lui faire comprendre qu'elle pouvait reprendre là où elle en était.

« Tu étais là pour m'aider à surmonter la mort d'Izana, tu ne m'as jamais laisser tomber. Je te l'ai jamais dit mais quand j'ai appris que tu couchais avec certaines putes du Bonten, j'étais hors de moi et je n'ai jamais compris pourquoi, jusqu'à la semaine dernière. »

Il arque un sourcil, attendant qu'elle poursuive.

« Je n'ai plus aimé depuis la mort d'Izana. J'ai l'impression de redécouvrir ce que c'est. Alors je n'ai pas compris toute suite mais j'ai des sentiments pour toi Kaku.. »

Elle continuait de faire balader ses doigts sur le torse de Kakucho. Ça l'aidait à tout déballer. Il pris sa main pour l'arrêter.

« Regarde moi. »

Elle dit ce qu'il lui avait demandé.

« A partir de maintenant, Koko n'a plus le droit te toucher. »

Elle se mit à rire et se plaça à califourchon sur lui.

« Je ne l'ai pas revu depuis mais je mettrais les choses aux claires avec lui. »

Elle l'embrassa amoureusement mais ils firent vite interrompu par la porte qui s'était ouverte brusquement. Heureusement que la jeune fille avait mis le tee shirt du jeune homme juste après leurs ébats.

« J'interromps quelque chose ? »
« Sanzu barre toi. »
« Je te cherchais partout Kakucho ! »
« Je suis occupé merde ! »

Ils virent les frères Haitani arrivés. Il avait envie de les tuer. La jeune femme était assez gêné, elle était descendu de son amant mais elle était encore sous la couverture.

« Vous êtes sérieux là ? »
« Sanzu ! Tu vois bien qu'ils nous font des gosses là ? »
« Ran ! »
« Allez on se casse Sanzu. »

Les deux Haitani avaient traîné de force l'homme aux cheveux rose. Dès leur départ, Kakucho s'était empressé de fermer la porte de la chambre à clé. La jeune femme lui sourit.

« Eh bah, on ne s'ennuie pas ici.. »