OS Body Rythm
Cet OS s'est imposé à moi alors qu'en voiture j'écoutais le groupe de K-Pop SHINee. Leur titre Body Rythm a débuté et comme une évidence, j'ai vu nous deux amis Xiao Zhan et Wang Yibo se mouvoir lascivement sur ce morceau.
J'espère que cet OS vous plaira autant qu'il m'a plu de l'écrire.
Je mettrai quelques extraits traduits de cette chanson au cours de l'histoire, mais je vous invite à l'écouter surtout en dernière partie pour vous mettre dans la bonne ambiance.
Bonne lecture...
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Body Rythm
《 Ne veux-tu pas suivre le rythme de mon corps
Viens et suis le rythme de mon corps
Continue à me suivre, je sais que tu es attiré
Abandonne abandonne abandonne woo
[...]
Je n'ai pas besoin de grandes décisions,
dans des moments comme celui-ci,
tu coules dans mon corps comme ça
je l'ai eu ouais je le veux
Woo ouais 》
Wang Yibo était excité. À l'idée de passer des auditions pour son premier film, il ne tenait plus en place.
Bien sûr, devant ses proches ou ses fans, il ne laissait rien paraître. Son attitude de marbre et impassible était sa marque de fabrique. Pour rien au monde il ne laisserait tomber ce masque qui était son image de personnalité médiatique. Même si au fond, il restait un enfant, un garçon plein d'entrain et de joie de vivre, un jeune homme curieux de tout.
Mais surtout, il allait auditionner pour un film où son idole allait jouer.
Cette personne qu'il avait toujours cru inaccessible, telle une étoile dans le firmament que la main de l'homme ne peut atteindre... cet homme serait là.
Même si la chance qu'il décroche un simple rôle secondaire était la plus probable, et cela étant, qu'il croise à peine son idole sur le tournage... Mais c'était comme vivre un rêve éveillé.
Personne, parmi son entourage, n'aurait pu imaginer pourtant que l'idole K-Pop qu'il était, mondialement connu et adulé, aux milliers d'abonnés, acclamé à hauts cris à chaque apparition... qu'une star comme lui envie une autre célébrité.
Mais en réalité, il ne l’idolâtrait pas. Il voulait juste l'approcher, le voir de près... peut être lui parler...
Car ses rêves étaient peuplés de lui. II l'avait vu un jour apparaître à l'écran, étincelant dans un rôle d'époque. Vêtu d'un hanfu traditionnel, de longs cheveux noirs lissés lui tombant jusqu'à sa chute de reins, mettant sa taille en valeur... Yibo avait succombé.
Il avait été fasciné, comme absorbé par son regard étincelant. Il n'avait pu détacher son regard de sa bouche vermillon au sourire doux et réservé.
Rien que d'y penser, sa gorge était sèche. Il lècha ses lèvres avec gourmandise en se demandant quel goût il avait.
Yibo secoua la tête et réalisa qu'il était encore devant le miroir de la salle de bain. Il s'était perdu dans ses pensées... à une heure de son audition... de sa chance.
Il croisa son regard dans le psyché... pas le sien. Celui de son fantasme.
Celui de Xiao Zhan.
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- Numéro 16 !
Yibo se força à se lever lentement et avec désinvolture. Ses fans étaient présents, en nombre. Il devait rester égal à lui-même. Mais une fois à l'intérieur de la salle d'audition, un souffle de panique manqua de le trahir.
Il y avait du beau monde : le producteur, le scénariste, des professionnels de la télé... et... le manager de Xiao Zhan.
Il l'avait déjà vu. Ayant visionné des centaines de vidéos concernant l'acteur, il n'avait pu manquer d'apprendre qui
était de son entourage.
- Bonjour Monsieur Wang, le salua le maître de casting. Jouez-nous la scène que vous avez choisie.
Yibo se ressaisit. Ce n'était pas le moment de tout foutre en l'air en fangirlant bêtement.
En bon professionnel, ayant déjà l'expérience des caméras, des tournages de clip et de la pression, il s'exécuta avec brio.
Pourtant, après son jeu, le silence s’imposa. Les juges le scrutaient avec curiosité lui semblait-il, comme s'ils le
jaugeaient.
Puis le réalisateur se tourna vers le manager de Xiao Zhan.
- Qu'en pensez-vous?
- Je crois qu'il serait parfait. Il ne peut que lui plaire, répondit le manager.
- Oui... il y aura à coup sûr une alchimie... mais on va très vite le savoir...
- Avant cela, intervint le scénariste, il faut être sûr... M. Wang, savez-vous que cette production est un Boys love?
Yibo haussa un sourcil.
- Bien entendu.
- Cela ne vous pose pas de problème? Même si vous deviez vous-même vous retrouver dans le rôle d'un homme amoureux d'un homme ?
- Aucun, assura Yibo. Un rôle est un rôle !
- Parfait ! s'exclama le réalisateur bruyamment, si soudainement que Yibo sursauta.
- Allez le chercher pour un bout d'essai, ordonna le scénariste au manager.
- Je l'ai déja prévenu ! assura celui-ci en agitant son téléphone.
Yibo était un peu perdu. Il ne comprenait pas tout. C'est comme s'il ne pouvait plus réfléchir...
Et la porte s'ouvrit...
Alors c'était ça, l'effet de ralenti ? Pouvait-on vraiment le vivre dans la vraie vie? Oui, à coup sûr.
La porte qui s'entrebaillait lentement, si doucement que l'envie de crier son impatience avait failli échapper à son contrôle... Le bruit de pas d'un inconnu... Un suspens insoutenable, interminable... L'apparition enfin d'une silhouette... floue...
Yibo avait perdu, l'espace d'un instant, la vue et l'ouïe. Il ne se rappelait même pas s'il avait pensé à respirer.
Était-ce un rêve ? Il l'avait imaginé tant de fois, espéré si souvent. Pouvait-il croire à la realité de cet instant ?
Yibo était figé, les yeux rivés sur ce visage et surtout sur ces lèvres étirées en un doux sourire. Une bouche fine et rouge, brillante de baume ou de salive, il n'aurait su le déterminer. Une bouche au dessin enchanteur qu'un grain de beauté venait taquiner. Cette marque qu'il cherchait chaque fois qu'il voyait son visage à la télé et qui parfois disparaissait sous trop de fond de teint. Aujourd'hui, il était bien visible, si tentateur.
Et Yibo se surprit à humidifier ses propres lèvres. Heureusement, Xiao Zhan sembla prendre ça pour de la nervosité. Il lui offrit un sourire chaleureux.
- Enchanté.
Sorti de sa torpeur par cette voix sensuelle qui hérissa les poils de ses bras, Yibo leva les yeux et plongea dans le
profond regard de son fantasme. Même ses yeux souriaient ! Un visage angélique et tentateur à la fois.
Il était si près que Yibo se surprit à inspirer l'odeur suave qui l'entourait. Et son monde chavira.
Avec un soupir, l'idole rendit les armes. Xiao Zhan n'était pas qu'un fantasme télégénique. En vrai, il avait complètement fait tomber ses derniers doutes.
Il voulait ce gars. Son corps, son sang, son âme le réclamaient.
L'acteur lui tendit la main. Yibo se raidit, hésita. S'il le touchait, il n'était pas certain de sa réaction.
- Je suis enchanté de vous rencontrer M. Wang. J'adore ce que vous faites...
"Si tu savais tout ce que je veux te faire" pensait le jeune chanteur. "Tu adorerais aussi, à coup sûr".
Yibo ne résista plus à la tentation et saisit la main offerte.
- C'est réciproque, réussit-il à répondre alors que la chair de poule parcourait tout son corps.
Xiao Zhan sourit de plus belle.
- On le fait ce bout d'essai ?
" Si tu savais ! " soupira intérieurement Yibo.
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Assis dans le bureau du chef marketing en charge de la promotion du film, dont Xiao Zhan et lui étaient les
personnages principaux, Yibo faisait la moue.
Depuis qu'ils avaient été sélectionnés pour les rôles, il passait énormément de temps avec Xiao Zhan. Les stages, les mérites, les promos, les répétitions, les essais habillage, maquillage... C'est simple, les seuls moments où ils n'étaient pas au même endroit c'est durant leur douche ou leur sommeil...
Pas forcément du choix de Yibo.
S'il n'avait tenu qu'à lui, il aurait partagé son bain et son lit avec enthousiasme. Car la présence, la proximité de Zhan lui étaient devenues vitales. Et durant ces longues heures à ses côtés, une frustration extrême : il ne l'avait jamais pour lui tout seul.
Il aurait voulu ne pas être si possessif, si dépendant de ce gars. Il avait pensé qu'à force de le côtoyer, la fascination diminuerait. Mais c'était tout le contraire.
Et c'était clairement la faute de l'acteur.
Zhan était une crème, un gars tellement amical et attentionné que Yibo s'était découvert un cœur d'artichaud.
Zhan était patient, attentif à son partenaire de scène en tout instant. Il avait l'impression qu'ils se connaissaient depuis dix ans tellement Xiao Zhan devinait ses pensées, son état, son humeur en toutes circonstances...
Enfin, il n'était pas conscient de tout ce qui lui passait par la tête.
Si Xiao Zhan avait pu entendre les pensées lubriques, deviner les désirs fiévreux que cachait le garçon, il aurait piqué un phare et l'aurait évité sûrement.
Pourtant Yibo n'était pas certain de ça. Car lui ne parvenait pas à comprendre, à décoder l'attitude de son compagnon.
Zhan acceptait que Yibo soit toujous collé à lui, lui prenne la main, effleure à l'envie son bras, son genou, sa joue lorsqu'il prétendait repousser une mèche de cheveux ou faire disparaître une poussière imaginaire.
Il était sûr de lui devant la caméra, mais il rougissait et baissait les yeux quand Yibo le fixait ou lui parlait.
Comment savoir pourtant si son attitude n'était que pour lui ? Zhan était gentil et amical avec toute l'équipe. Yibo n'espérait pas être exceptionnel à ses yeux. Au milieu de la
foule qui les entourait à longueur de temps, il désespérait de se démarquer.
Yibo en était là de ses réflexions et ne voyait pas comment changer ce statut quo. Comment aurait-il pu se douter que la solution allait lui être offerte lors de cet entretien auquel il rechignait d'aller...
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Yibo était tiraillé entre deux sentiments.
Une joie difficilement contenable d'avoir enfin la possibilité d'échafauder un plan machiavélique pour l'avoir rien qu'à lui...
Et un pincement au cœur de voir la peur et le désespoir de Xiao Zhan.
Les yeux larmoyants, les mains tremblantes, le cœur au bord des lèvres, le bel acteur tentait de convaincre son manager de refuser l'idée du responsable marketing.
- C'est dans tes cordes Zhan.
- Pas du tout. Je veux bien chanter en studio, mais je refuse en public. Et surtout, je ne danserai pas !
- Ce sera un succès! s'exclama M. Xie Hue, le chef marketing. Ça sera une nouvelle corde à vos capacités M. Xiao.
- Je ne sais pas danser !
- Vous n'avez jamais essayé, tenta de le convaincre Xie Hue.
- Et je ne tenterai pas l'expérience !
- Pouquoi? Si nous l'avions integré à une scène du film, vous auriez accepté, je le sais.
- C’est différent, marmonna Xiao Zhan.
Yibo s'inquiétait de voir que son beau compagnon semblait sur le point de s'effondrer.
- En quoi? insista Xie Hue.
- Vous voulez que je danse sur scène... je ne pourrai pas.
- Je serai avec toi, murmura Wang Yibo.
Xiao Zhan se figea et leva les yeux vers lui. Des yeux qui le suppliaient de tenir son engagement et de ne pas l'abandonner.
Lui seul l'avait entendu. Yibo ne détourna pas le regard. Il scellait leur promesse muette entre eux seuls.
- Je n'y connais rien, bredouilla encore Xiao Zhan qui cédait déjà.
Sa gentillesse légendaire, son professionnalisme l'empêchaient de refuser d'avantage.
Malgré sa terreur de devoir se produire en live, la présence de Yibo lui donnait un courage inconnu.
Pourquoi ? Comment ce garçon pouvait avoir autant de pouvoir sur lui ?
Chaque jour il l'attendait, l'espérait... le désirait. Il comblait le vide de son existence, il donnait de la couleur à son quotidien terne et ennuyeux.
- Qui lui enseignera ? demandait son manager. Zhan sera tellement réticent que je souhaite bien du courage à son professeur...
Zhan lui lança un coup d’œil courroucé. Aucun soutien, vraiment.
Xie Hue ouvrit la bouche mais Yibo n'allait pas laissé lui échapper sa chance enfin présente.
- Moi !
Tous se tournèrent vers lui avec stupeur.
- Je lui apprendrai... chaque soir... nous seuls...
- Pourquoi...
- Pas de pression, pas de regard inquisiteur. Vous verrez ! Zhan va vous épater.
Xiao Zhan tressaillit. Il ne savait pas si c'est la façon si intime dont Yibo avait prononcé son prénom... ou si c'était sa confiance aveugle en lui ... ou si c'était à l'idée de se retrouver seuls tous les deux... enfin...
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《 Sans aucune pitié,
tu as pris tous mes jours et mes nuits
Et ça ne te suffit pas
De plus en plus, de plus en plus
Ne veux-tu pas suivre le rythme de mon corps
Viens et suis le rythme de mon corps
Tu peux tendrement me tenir la main et danser
Maintenant oh mon mon mon 》
Xiao Zhan posa la main avec fébrilité sur la poignée de la salle de danse où lui avait donné rendez-vous Wang Yibo.
Il n'était pas certain des raisons de ses doutes et hésitations.
Il n'avait eu qu'une envie en venant, c'est de faire demi-tour, d'abandonner.
Mais ce n'était pas dans sa nature. Et puis il s'était engagé. D'abord auprès de l'équipe du film. Mais surtout auprès de Yibo. Il ne pouvait lui faire faux bond.
Pourtant c'est la boule au ventre qu'il poussa la porte.
La musique en premier envahit ses oreilles, un rythme lancinant et pourtant entraînant d'un groupe coréen à la mode. Pas celui de Yibo. Mais le jeune chanteur ne boudait jamais une bonne chanson, peu importe l'interprète.
Son bras retomba le long de son corps, sa mâchoire manqua de se décrocher devant le spectacle qui s'offrait à lui.
Yibo dansait, seul sur le sol parqué de la petite salle dont l'un des murs était tapissé de miroirs.
Mais cela n'aurait pas été aussi saisissant s'il n'avait pas ondulé son corps avec autant de grâce, les jambes moulés dans un pantalon étroit noir qui dessinait à merveille un fessier tout en muscles.
Pas aussi appétissant que la vision de la peau nue et luisante de son torse et ses bras. Pas aussi tentante que de
voir se dessiner et gonfler des pectoraux parfaitement dessinés.
Ses cheveux, châtains clairs depuis quelques jours, un peu longs, collaient à son cou et lui donnaient un air rebelle et sauvage.
Totalement emporté par sa chorégraphie sensuelle et langoureuse, c'est un spectacle purement tentateur et provocant qu'il offrait à Xiao Zhan.
Celui-ci déglutit, le souffle court, l'esprit vide. En cet instant, c'est son corps qui avait pris le contrôle, son cœur cognait
fort, ses jambes manquaient de céder alors qu'un élan brûlant et puissant explosait au creux de son ventre pour glisser vers son aine.
Tétanisé, il laissa tomber son sac. Le bruit sec sortit le danseur de sa transe. Quand il l'aperçut, Yibo lui offrit un rayonnant sourire et s'avança vers lui.
Après avoir empli ses yeux d'images lubriques, l'odeur suave de transpiration et de parfum termina de court-circuiter les neurones de Xiao Zhan.
- Tu es venu !
- J'avais promis, réussit à repondre le brun dans un soupire douloureux tant sa poitrine semblait oppressée.
Yibo lui sourit à nouveau. Il était si beau quand il souriait. Et il était assez avare de ce genre d'expression.
Il saisit son ami par le poignet pour le faire entrer d'avantage dans la salle et alla fermer la porte. Il sembla à Xiao Zhan entendre la clé tourner dans la serrure mais il n'y prêta pas plus attention.
Il avait à présent les yeux rivés sur le mur de miroirs et cela le renvoyait soudain à sa phobie de se retrouver face à des inconnus, leurs milliers de regards rivés sur lui, attendant
le moindre mot, le moindre geste ou la bévue qui feraient le buzz.
La panique gagnait peu à peu du terrain et faisait s'effriter ses bonnes résolutions. Il se retourna d'un bloc.
- Je ne pourrai pas...
Yibo posa une main sur le cœur de son partenaire à travers
sa chemise ce qui eut pour effet de l'immobiliser instantanément.
- Fais-moi confiance.
Zhan soupira. Et contre toute attente, il posa sa main sur celle de son compagnon.
- C'est de moi que je doute.
- Je croirais en toi pour deux.
Zhan le dévisagea avec stupeur. Il se perdit dans les prunelles sombres du jeune idole. Sans retirer sa main, Yibo le fit un peu reculer, récupéra une télécommande pour mettre à nouveau la musique.
- Ressens le rythme...
- Je suis nul pour ça.
Yibo prit la main de Zhan et la posa sur son torse, en miroir. Zhan tressaillit et voulut reculer. Mais le blond avait anticipé ce mouvement et le retint d'une poigne de fer.
- Ressens moi ! sussura-t-il.
Sa paume sur sa peau nue, il ne pouvait que le ressentir.
Yibo se mit à bouger et obligea Zhan à le suivre. Celui-ci se sentait ridicule, raide et rigide.
Et il ne pouvait plus le supporter. Il se dégagea sèchement et tourna le dos à son professeur.
- C'est ridicule. On perd notre temps.
- Tu es prisonnier d'idées préconçues. Tu dois les oublier, t'en défaire...
- Facile à dire, maugréa Zhan.
- Facile à faire, assura Yibo.
Xiao Zhan sursauta en l’entendant souffler à son oreille. Il ne savait pas qu'il s'était autant rapproché.
Yibo posa ses mains sur ses épaules et attendit, comme pour être sûr de ne pas être repousser. Puis il l'enlaça, posa les mains sur ses pans de chemise et du bout des doigts, il défit les boutons un par un.
Le souffle court, face au miroir, Zhan regardait les mains fines le mettre lentement à nu.
Yibo croisa son regard dans leur reflet et l'emprisonna. Zhan sentit sa chemise glisser à terre.
Ils étaient à présent tous deux torses nus, et cette image lui semblait naturelle.
Yibo restait coller contre lui, ses tétons frôlant son dos. Zhan déglutit. Les mains de son compagnon glissèrent le long de ses flancs, électrisant sa peau. Ses doigts se raccrochèrent aux hanches étroites de son bel acteur. Si étroites.
Des images folles se bousculaient dans la tête du jeune chanteur. Il plaqua les fesses de son fantasme vivant contre son bassin.
Il ondula lentement, en essayant de suivre le rythme de la musique et non celui de son désir.
Zhan était raide. Il n'arrivait pas à lui faire lâcher prise.
Une idée folle... et Yibo tenta le tout pour le tout. Il posa sa bouche dans le cou de son partenaire. Zhan serra les poings.
Mais il ne chercha pas à échapper à son toucher. Yibo restait immobile, tentant de maîtriser le feu que le goût de la peau de Zhan avait déclenché en lui. Mais il voulait plus.
Il joua du bout de la langue à grêler la peau douce et savoureuse de sa victime consentante.
Zhan déglutit, pinça les lèvres. Était-il normal de ressentir du plaisir à cette caresse, ce goûter?
Les doigts de Yibo se promenaient sur son ventre. Zhan s'y accrocha, planta ses ongles dans sa peau. Il ne cherchait pas à le retenir, juste à ressentir davantage.
La pulpe des doigts de Yibo cheminant sur son ventre, ses côtes, ses tétons sensibles où il s’attarda...
Zhan exhala un soupir d'aise, un grognement de contentement sous la morsure amoureuse au creux de son épaule par l'homme qui l'encerclait de ses bras.
- Zhan, murmura Yibo en extase.
L'acceptation de l'acteur rendait fou Yibo. Rêvait-il? Était-ce un fantasme de plus?
Il ne pouvait croire qu'il tenait l'homme de ses songes inavoués entre ses bras, qu'il suçait avidement. Il voulait découvrir chaque parcelle de son corps, qu'il lui donne plus.
- Danse avec moi...
Zhan écarquilla les yeux, sortit abruptement de son état second.
Que faisait-il ? Il ne pouvait lâcher prise ! Il ne pouvait risquer un faux pas...
Il se libéra de l'étreinte agréable, trop tentante, et ramassa sèchement sa chemise. Il se précipita vers la porte, mais la tête lui tournait, comme si son corps refusait de suivre la fuite de sa tête.
- Reste !
Un mot. Une supplique ? Un ordre ? Mais au fond, cela importait-il vraiment ?
Immobile, à deux pas de la porte, la décision lui appartenait. Quitter cette pièce, abandonner celui que son corps et son cœur réclamaient... ou rester et tenter d'être heureux, libre...
- Pourquoi? lâcha-t-il.
Yibo expira soudain. Il était resté en apnée, effrayé que Zhan parte...
II semblait lui donner une chance.
- Je te veux ?
- Pour une nuit ?
- Pour cette nuit...
Zhan pinça les lèvres. Yibo était franc. Pouvait-il lui en vouloir ?
- Et celle d'après... et le jour entre...
Zhan fronça les sourcils.
- Mais je ne te veux qu'à moi... il y a trop de monde autour de toi.
- Tu te trompes...
- Chaque jour j'ai cherché comment me retrouver seul avec toi. Je désespérais de ce jour...
- Tu me désires? demanda Zhan en se tournant vers lui lentement.
- Douloureusement.
Yibo se rapprochait. Zhan le laissait approcher.
- Et quand tu m'auras eu ?
- Je ne te laisserai plus jamais m'échapper. Tu m’es devenu vital... comme l'air que je respire.
- C'est du désir...
- C’est l'amour.
Zhan leva des yeux stupéfaits sur le garçon au regard parsemé d’étoiles qui se trouvait à quelques millimètres à présent.
- Tu ne devrais pas le dire si facilement.
- Pourtant c'est simple...
- Yibo...
Le jeune danseur posa sa paume douce et chaude sur la joue de Zhan.
- Je t'aime Xiao Zhan.
- C'est... impossible.
- Pourquoi ? Tu ne me penses pas digne de t'aimer ?
- Je... ne suis pas digne... d'être aimé.
Ces mots firent mal à Yibo. Car ils criaient une douleur profonde et tenace que Zhan cachait prudemment derrière ses sourires.
- Laisse-moi te montrer ?
- Quoi ?
Yibo effleura ses lèvres des siennes.
- À quoi ressemble mon amour pour toi.
Des larmes brillèrent aux yeux de l'acteur indécis. Il secoua la tête et lui tourna de nouveau le dos.
- Je ne peux pas. Je ne veux pas perdre ton amitié.
Yibo glissa ses mains sous ses bras, effleura ses flancs, son ventre et vint jouer avec le bouton de son pantalon.
- Je n'ai jamais été ton ami Zhan... Et je ne le serai jamais.
Il vint poser sa main en coupe sur son entrejambe. Instinctivement, Zhan laissa retomber sa tête en arrière.
- Je serai ton amant, ton petit-ami... ton mari. C'est ce que j'ai à t'offrir.
Il faisait glisser son pouce sur le renflement qui grandissait sous la caresse.
- L'acceptes-tu ?
- Hum...
- Dis-le !
Zhan grommela.
- Dis-le...
- Oui...
- Dis-le Zhan ! Gronda Yibo.
Zhan secoua la tête, le corps en feu, le corps glacé, il ne savait plus.
- Zhan ! supplia le jeune homme.
- Quoi... Que veux-tu... m'entendre... dire ?
- Que tu veux que je te fasse l'amour... que tu me veux en toi... que je danse en toi...
Zhan se retourna. Yibo tressaillit devant le regard embué de désir de son compagnon. Il déglutit et fixa avec gourmandise ce grain de beauté tant convoité sous sa lipe tremblante. Ces lèvres que remuaient enfin pour dire ces mots tant espérés.
- Danse en moi...
Yibo manqua un souffle et le regarda, ébahi. La gorge sèche, il osa demander plus.
- Dis mon nom...
Zhan esquissa un sourire et se mordit la lèvre. Si érotique...
- Fais moi l'amour... Yibo.
Les murs s'effondrèrent, les barrières tombèrent. Yibo se raccrocha aux épaules de son futur amant et s'empara de ses lèvres. Il les dévoraient, les goutaient avec délectation. Il suça sa lipe inférieure et titilla son grain de beauté du bout de la langue.
Ses ongles dessinèrent les muscles de son dos et trouvèrent leur chemin sous le pantalon pour enfin pétrir les fesses si tentantes de son beau brun.
Les gémissements lassifs étouffés par leur baiser enhardirent ses envies.
Yibo se recula soudain, laissant Zhan pantelant. Les joues roses, les lèvres entrouvertes, le regard pétillant...
Un objet de luxure.
Yibo attendit que Zhan reprenne quelque peu ses esprits. Il voulait être sûr d'avoir toute son attention. Sous son regard, il se défit de son pantalon. Il ne portait rien dessous, libérant son sexe dressé sans pudeur.
Zhan écarquilla les yeux mais ne put retenir de se mordre les lèvres avec envie.
Yibo sourit, ravi de son petit effet.
II tendit la main. Zhan hésita une seconde avant d'y glisser la sienne. Yibo posa les doigts de son amant sur son torse. Comme il s'y attendait, Zhan n'osa pas le caresser. Il le fit pour lui. Il lui fit toucher son téton et soupira d'aise. Xiao Zhan était stupéfait et excité de voir son bel éphèbe prendre du désir à son toucher.
Ce dernier continua de faire descendre sa main le long de son corps. Zhan, terriblement gêné, terrifié du prendre tant de plaisir, tenta de retirer sa main mais son partenaire ne l'entendait pas ainsi et referma ses doigts sur son membre frémissant. Il renversa la tête sur un cri de plaisir.
- Yi... Yibo..., paniqua Xiao Zhan. Yibo...
- Touche moi encore ! Supplia celui-ci.
Yibo libéra sa main. La décision appartenait à son partenaire à présent.
Zhan ne se retint plus et se mit alors à le caresser. Yibo sourit et entreprit de le défaire à son tour de ses derniers vêtements.
Et sans lui laisser le temps de réflechir ou douter, il le prit à son tour dans une poigne affirmée et puissante.
Le souffle court qu'ils échangérent dans des baisers affamés résonnait dans la pièce. Les deux hommes se menèrent vers un plaisir montant.
- Attend... je vais...
- Viens avec moi, supplia Yibo en accélérant ses va-et-vient...
- Ah... ah...
- Viens... mon amour...
Ces mots sussurés par Wang Yibo eurent raison des derniers doutes de Xiao Zhan. Ils partagèrent un orgasme incontrôlé.
Leurs jambes cédèrent et ils s'affalèrent sur le sol en riant.
Ce rire était le plus beau cadeau pour Yibo. Il comptait l'entendre pour le restant de ses jours.
- Prêt pour danser avec moi toute la nuit ? proposa Yibo avec un sourir séducteur.
- Toute la nuit... et toute la vie, promit Xiao Zhan sans hésitation.
Yibo trembla et le regarda avec un espoir timide.
- Zhan?
- Je t'aime Yibo.
La jeune chanteur fondit sur les lèvres de son âme sœur avec passion et reconnaissance.
《 La respiration qui s'accélère
Remonte encore cette température, un deux trois
Une fois de plus Bébé approche-toi
Woo ouais
Si tu veux m'avoir, n'importe quand
Te balancer ou attacher autour de moi
Et te verser avec moi dans cet état
De Plus en plus, de plus en plus
[...]
Juste s'infiltrer en moi comme la première fois
Comme ça, bien, oh mon Dieu
Sans hésitation, parfois tu es amère
Parfois tu es doux, tous les jours
Tu n'es pas un mensonge pour moi, je te sens juste
Tout est doux 》
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