Défi Chloenette - On est amies, pas vrai ?
– Dupain-Cheng ?
Marinette se tourna vers Chloé, méfiante, elles étaient seules dans la pièce, Nino, Alya et Adrien étant partis manger avec Lila pour ce repas, parce « qu'elle en avait besoin ». Bien sûr Marinette avait refusé de passer un repas entier avec elle.
– Oui ?
– Bon. Je te préviens, je le répéterais pas deux fois. Après avoir vu ce que Lila faisait, je me suis dit qu'il fallait au moins qu'une personne soit honnête avec toi. Enfin, peu importe. Tu veux manger avec moi ?
La fille aux cheveux noirs cligna des yeux, perplexe.
– Tu veux que je mange avec toi ?
– Je t'ai dit que je ne le répéterais pas. Donc, oui, ou non ?
La fille des Dupain-Cheng ne vit aucune raison de refuser, alors elle répondit.
– D'accord...Mais...Sabrina n'est pas avec toi ?
– Lila avait besoin d'aide, je te rappelle. Rétorqua la blonde en roulant des yeux.
– Oh...Je vois...
Les deux jeunes filles se rendirent alors dans le self sans s'adresser la parole, elles ne savaient probablement pas trop que se dire. Une fois attablées, et ce, sous le regard étonné de tout le regard de la classe, Marinette commença.
– Eh...Tu voulais dire quoi tout à l'heure, quand tu parlais d'être honnête ?
– Rien qui te concerne, Dupain-Cheng.
La jeune fille devina immédiatement que ça la concernait.
– Ah bon ? Je suis plutôt certaine de t'avoir entendu dire qu'il fallait au moins qu'une personne soit honnête avec moi...
La blonde détourna le regard et lâcha.
– C'était juste façon de parler, c'est pas comme si je t'appréciais ou quoi que ce soit. J'avais juste pas envie de manger seule. Et puis, soyons honnêtes, je te préfère à Lila, au moins, toi tu dis la vérité.
– Je...euh ? Merci, j'imagine. Je te préfère aussi à Lila...
– J'espère bien ! Tu aurais vraiment mauvais goût si ce n'était pas le cas.
La fille aux cheveux noirs pouffa.
– Tu n'as pas tort à vrai dire.
Elles étaient parfaitement conscientes des discussions qu'elles venaient de déclencher dans le groupe d'à côté, même s'ils n'avaient pas entendu leurs paroles. Parce qu'il était vrai que voir Marinette et Chloé interagir de manière amicale était plus que surprenant.
– Bien sûr que je n'ai pas tort.
La fille des boulangers leva les yeux au ciel, avant de reprendre son repas. Après quelques minutes, elle vit Alya s'approcher.
– Marinette ?
– Oui ?
– T'es sûre que tu veux pas venir avec nous... ? Enfin je veux dire...t'es avec Chloé, là.
La blonde fixa la meilleure amie de Marinette, l'air blasé, en rétorquant.
– Je t'entends, Césaire.
– Je sais, je sais.
La fille aux cheveux noirs toussota pour ramener le calme, avant de répondre.
– Non, ça ira, tu peux retourner avec Lila.
– Mais euh...Qu'est-ce qui t'arrives ?
– Alya...Je t'ai déjà dit que je n'appréciais pas Lila.
La métisse la regarda longuement.
– Mais...Chloé...Tu...Enfin, depuis quand tu t'entends bien avec elle ?
– Par défaut. Elle est pas cool avec moi, mais au moins elle le cache pas.
– Je suis toujours là vous savez...
– Oses-me dire que j'ai tort ? Lâcha Marinette en haussant un sourcil.
– Bon, d'accord, d'accord...
– Ok... ? Enfin, je comprends toujours pas pourquoi tu dis que Lila ment mais...Si tu veux pas...Bon repas, du coup ?
– Bon app' à toi aussi. Répondit la jeune fille, alors qu'Alya s'éloignait.
Un long silence s'installa entre les deux filles aux yeux bleus, alors que des exclamations de surprise résonnèrent à la table de derrière.
– Je comprends pas comment ils font pour être si stupides.
– Ils ne sont pas stupides, Chloé !
– Ah ? Enfin, j'en reviens pas que même Adrichou croie ses conneries...
Marinette s'offusqua.
– Eh, Adrien n'est pas stupide. D'ailleurs, il sait qu'elle ment.
– Hein ? Mais pourquoi il fait rien ?
– Il dit qu'elle ne blesse personne...Et il ne veut pas qu'elle se fasse akumatiser...
Chloé roula des yeux.
– Il faut vraiment lui apprendre la vie...Et entre nous, je pense qu'on a pas besoin de faire quoi que ce soit à Lila pour qu'elle soit akumatisée...ça fait déjà deux fois alors...
– Trois...
– Hm ? Comment ça ?
– Le jour des héros...Il y a eu des illusions d'une Ladybug akumatisée et de Chat Noir qui se battaient...C'était sûrement Volpina...
L'alter-ego de Queen Bee lâcha une exclamation de surprise.
– Eh, tu n'es pas tant un boulet que ça, en vérité.
– J'ai du mal à savoir comment je dois le prendre.
À ce moment, la sonnerie résonna et elles se levèrent pour aller en cours.
– Pourquoi tu es sympa avec moi ?
– Parce que tu n'es pas si insupportable. Disons que l'arrivée de Lila m'a permis de relativiser. Enfin, ne t'attends pas à ce qu'on devienne les meilleures amies du monde non-plus, Dupain-Cheng.
Marinette se contenta de sourire légèrement avant d'aller à sa place.
– Meuf, pourquoi tu as mangé avec Chloé ? Demanda Nino.
Elle haussa les épaules.
– Elle est pas si horrible que ça quand elle le veut...
– Mais te laisse pas avoir, elle cherche juste un nouveau larbin, vu que Sabrina l'a lâchée...
En effet, la rousse semblait avoir changé de place, pour se rendre à côté de Lila, Nathaniel étant envoyé à une autre place, sur une table vide.
– Si c'est le cas, je le remarquerais vite, et je ne me laisserais pas faire. Sur ce, le cours va commencer.
Au fil du temps, Marinette passa plus de temps auprès de Chloé qu'auprès de ses autres amis. Lila avait peut-être raison quand elle avait dit qu'elle les éloignerait d'elle...Elle était blessée par la situation, mais persistait à se dire que c'était des choses qui arrivaient. Adrien continuait de parler aux deux jeunes filles régulièrement, mais restait plus souvent avec Alya et Nino.
Cette séparation s'accentua lorsque la fille aux cheveux noirs partit s'asseoir à côté de la blonde, étant triste de voir celle-ci seule. Elle s'était excusée auprès d'Alya, mais cette dernière semblait comprendre.
– Ravie que tu aies enfin laissé ceux qui ne te méritent pas. Enfin, sauf Adrichou bien sûr.
– Chloé...On avait dit quoi...
– C'est bon, c'est bon...Je retire ce que j'ai dit...
Mais il était clair qu'elle le pensait toujours. Elles passaient la majeure partie de leur temps ensemble, à la surprise de tous ceux qui connaissaient leur ancienne rivalité.
– Dis, Marinette...
L'interpellée fut surprise d'entendre Chloé utiliser son prénom, c'était quelque chose qu'elle n'avait encore jamais fait.
– Oui ?
– On...On est amies, pas vrai ?
Marinette fronça les sourcils.
– Je suppose...Enfin, ce n'était pas toi qui disais qu'on allait pas devenir les meilleures amies du monde ?
Les joues de la blonde se parèrent de rouge avant qu'elle ne rétorque.
– On est juste amies, pas meilleures amies, déjà.
– T'as toujours une fierté mal placée, toi, pas vrai ?
– Je ne te permets pas, Dupain-Cheng.
– On retourne aux noms de famille ? J'imagine que les vieilles habitudes ont la vie dure...
La jeune fille prenait un plaisir fou à taquiner son amie.
– Lâche-moi un peu, tu es ridicule, totalement ridicule.
Sa dernière phrase déclencha un rire chez Marinette, ce qui irrita encore plus Chloé.
– Ah ! Tu m'énerves.
– Je sais, je sais, mais c'est pour ça que tu m'aimes.
La réaction de la fille du maire fut encore plus vive que les autres, ce qui troubla pas mal la seconde fille. En effet, ses joues prirent une teinte supplémentaire et elle se figea une fraction de seconde avant de répondre.
– Je...Je...Non !
– Si tu le dis. Répondit l'autre, toujours perplexe quant à sa réaction.
Il semblait que Chloé avait constamment besoin de se rassurer quant au fait que Marinette était bel et bien son amie, comme si elle avait peur qu'elle l'abandonne. Alors la question « On est amies, pas vrai ? » était souvent posée, et la réponse était toujours identique « Bien sûr ».
Mais une fois ce fut différent. La fille du maire était arrivée dans la boulangerie T&S, en larmes, et demandant à voir Marinette. Cette dernière était vite descendue quand ses parents l'avaient appelée, avait été surprise en voyant l'état de Chloé, avant de remonter dans sa chambre avec elle.
– Eh, Chloé, qu'est-ce qu'il se passe ?
Et la blonde s'était effondrée dans ses bras, sans dire un mot, juste en pleurant et en sanglotant. L'alter-ego de Ladybug, ne sachant que faire, se contenta de passer sa main dans ses cheveux pour la calmer. Au bout de quelques minutes, la fille du maire cessa de pleurer.
– Tu veux t'asseoir ?
La jeune fille acquiesça doucement, et Marinette partit s'asseoir sur son canapé, invitant Chloé à faire de même. La blonde s'installa à côté de Marinette, avant de poser timidement sa tête sur son épaule.
– Tu veux en parler ?
Elle sentit Chloé secouer la tête contre son épaule, et attrapa sa main, faisant des cercles sur le dos de celle-ci pour réconforter la fille du maire. Elles restèrent ainsi et en silence, lorsque celui-ci fut rompu.
– On est amies, pas vrai ?
La fille aux cheveux noirs s'apprêta à répondre comme habituellement, mais elle fut prise d'un doute. Est-ce que Chloé était réellement son amie ? Elle n'en avait pas l'impression, pas alors que leurs mains étaient jointes et que la tête de la blonde reposait sur son épaule, la faisant ressentir chacune de ses respirations contre son cou.
– Je ne sais pas...
Elle sentit la pression contre sa main se renforcer durant une seconde, avant que la chaleur dans son cou ne disparaisse, alors elle réalisa qu'elle avait dit ça à voix haute. Elle regarda Chloé, qui la fixait, l'air blessée et choquée.
– Pas...Pas toi aussi...Murmura-t-elle simplement.
Alors Marinette comprit que sa réponse avait été mal interprétée, et ses joues virèrent à l'écarlate avant qu'elle ne panique et ne bredouille.
– Non, non, je...C'est que...C'est pas ce que je voulais dire, enfin, tu...Arg !
Elle prit une grande inspiration avant de soupirer longuement et de regarder Chloé dans les yeux.
– Est-ce que...Est-ce que tu as vraiment l'impression qu'on est que des amies ? Je veux dire...Non, oublies, c'est juste...Stupide...
Et elle détourna le regard, n'ayant qu'à peine le temps de voir le teint de la blonde passer de pâli par la peur, à rouge de gêne.
– Tu...Tu voulais dire...Tu...Enfin...Comme ça ?
– Oublies, Chloé, c'était stupide de ma part.
La main de Chloé se sépara de celle de Marinette avant de se poser sur sa joue, pour la pousser à la regarder.
– Marinette. Ça te dirait d'aller en rendez-vous avec moi ?
– H-Hein ? Vraiment ? Tu...Enfin, rendez-vous...Comme dans rendez-vous amoureux ?
Les joues de la jeune fille étaient plus rouges que son costume d'héroïne, et cela arracha un petit rire à la blonde.
– Oui, comme ça.
– Mais...Tu veux y aller avec moi ?
– Pourquoi je t'aurais demandé, si ce n'était pas le cas ?
Un grand sourire illumina le visage de Marinette, ce qui fit également sourire Chloé. La fille aux cheveux noirs serra l'autre dans ses bras en répondant.
– Bien sûr !
Avant de se reculer.
– Désolée ! J'ai juste euh...un peu sur-réagi.
– C'est rien...Lâcha la blonde, attendrie par la réaction de la jeune fille.
– Du coup...On irait quand ?
– Ce soir ? Je connais des bons restaurants.
Les joues de Marinette prirent plusieurs teintes supplémentaires, et elle répondit.
– A-Au restaurant ? Ah...Euh, d'accord. Enfin, il faut que je demande à mes parents mais...Je sais pas si j'aurais les moyens et-
– Marinette.
– Oui ?
– Je paierais pour toi, ne t'en fais pas.
La jeune fille cligna plusieurs fois des yeux, s'apprêta à refuser, mais se rendit compte que ce serait vain, alors elle demanda simplement.
– Il ne faut pas que tu demandes à ton père si tu peux ?
– Oh...ça ne le regarde plus...
Sa voix était étrange quand elle avait dit ça, ce qui inquiéta Marinette.
– Comment ça ?
– Rien, juste...J'ai quatorze ans, je n'ai pas le devoir de dire à mon père où je suis en continu, pour qui me prends-tu !
– Je vois...
Mais elle ne la croyait que très peu. Ses parents ne furent pas difficiles à convaincre, il fallait juste qu'elles rentrent avant minuit et fassent attention...Et qu'elle leur raconte comment ça s'était passé, accessoirement.
Marinette mit une robe qu'elle avait confectionnée de sa main, une robe plutôt sobre. Chloé la dévora du regard pendant un moment, avant de remarquer qu'elle avait été prise la main dans le sac, et de rougir violemment.
– Tu ne te changes pas, toi ? Bredouilla la fille aux cheveux noirs, gênée par l'attention toute particulière qui lui avait été montrée.
– Ah, non, non...Tu n'avais pas besoin non plus, on ne va pas aller dans un restaurant trop prestigieux, parce que je sais que tu t'en serais voulu de me laisser payer.
La jeune fille grommela quelque chose comme « Bah aussi, c'est normal », avant de dire.
– D'accord, mais dans ce cas, on va où ?
– Tu verras, c'est une surprise. On partira vers vingt heures.
Marinette regarda l'heure, il était dix-huit heures.
– On fait quoi en attendant, du coup ? Enfin, tu veux faire quoi ?
Chloé haussa les épaule et se rassit sur le canapé, avant d'inviter l'autre jeune fille à faire de même. La fille des Dupain-Cheng s'installa alors à côté de la blonde, et cette dernière se laissa à nouveau tomber sur son épaule.
– Peu importe...On peut juste rester comme ça, ça me va très bien...
– Tu es sûre que tu ne veux pas m'en parler ?
– Pas maintenant, s'il te plaît...
– Je comprends, ne t'en fais pas...
Et la fille aux cheveux noirs laissa sa main glisser dans le dos de la seconde fille, comme pour signifier sa présence.
– Marinette ?
– Hm ?
– Je t'aime...
Sa voix n'était presque qu'un murmure, mais il eut l'effet d'une bombe sur Marinette, qui ne sut que répondre sur le moment, totalement figée dans son mouvement, et les joues brûlantes. Sa réaction eut pour effet de faire rire la blonde, ce qui sortit la jeune fille de sa transe.
– Mais euh...Depuis quand, d'ailleurs ?
– Longtemps...
– C'est-à-dire, longtemps ?
– C'est un secret...
La jeune fille fit la moue à l'entente de cette réponse, puis elles se mirent à discuter de tout et de rien. Quand l'heure fut arrivée, elles se rendirent à un restaurant italien, plutôt classique, sans réservation, ce qui n'était pas étonnant vu que ce rendez-vous n'était pas originellement prévu.
Le repas se passa magnifiquement bien, et la fille aux cheveux bleutés était à présent sûre et certaine que Chloé et elle n'étaient pas juste amies. Non, elles étaient bien plus, et Marinette ne savait même pas quand elle en était arrivée à là.
Il était vingt-deux heures et demie lorsqu'elles quittèrent le restaurant, main dans la main et sourire aux lèvres.
– Tu es sûre que tu ne veux pas rester chez moi ? Il va se faire tard et ça m'inquiète que tu fasses le trajet seule...
– Je n'ai pas envie de déranger tes parents, je survivrais, ne t'en fais pas.
– Hm...D'accord...
Elles venaient d'arriver devant chez Marinette, elles restèrent un moment devant la porte, sans dire un mot. C'était probablement le moment, non ? Le regard de la fille aux cheveux noirs, jusqu'alors rivé au sol, se releva, empli d'une détermination nouvelle. Elle s'approcha de Chloé, les joues brûlantes, et attrapa doucement sa main.
La blonde ne sut pas trop que faire sur le coup, et se laissa guider. Était-ce réellement en train d'arriver ? Le visage écarlate de Marinette se rapprocha du sien, leurs lèvres se rejoignirent, et leurs cœurs s'emballèrent. C'était magique, plus beau que tout ce qu'elle avait pu imaginer. Chloé avait des papillons blancs voletant dans son ventre, alors que ses mains glissaient autour de la taille de l'autre jeune fille.
Elles s'écartèrent un moment et se regardèrent dans les yeux, silencieusement, appréciant la vision de l'autre.
– Chloé...Je-
Puis un rire résonna.
Des rires. Mais ils ne venaient pas d'elles...Elles regardèrent dans leurs directions, avec un mauvais pressentiment.
– Oh, mais ne vous arrêtez pas, vous pouvez continuer, ça nous dérange pas de regarder...
C'était un groupe de gars. La fille du maire fit un pas en avant, mais ses mains tremblaient.
– Vraiment ? Vous êtes ridicules ! Totalement ridicules ! Est-ce que vous savez au moins à qui vous vous adressez ?
– Ouais...Deux sales gouines...
Et là, le coup partit. Un coup de poing dans la mâchoire de Chloé, qui la projeta au sol.
– NON ! Cria Marinette.
Elle se rua vers la fille qu'elle aimait, mais fut retenue par un autre des garçons. Elle se débattit comme elle pouvait, mais sans son costume, elle n'avait pas la force nécessaire.
– Arrête de bouger, ce sera ton tour après, sale folle.
– Laissez-la ! S'il vous plaît !
Les coups pleuvaient sur la blonde, qui s'était recroquevillée sur elle-même pour se protéger. Puis un des types sortit un couteau, et au même moment où les parents de Marinette sortirent de la boulangerie, alertés par les hurlements, la lame se planta dans le ventre de Chloé.
– Non ! NON !
La fille aux cheveux noirs était en larmes, elle ne se rendit même pas compte qu'elle avait été lâchée, son père ayant fait fuir leurs agresseurs. Sa mère était en train d'appeler les secours, lorsqu'elle réalisa qu'elle pouvait enfin s'approcher de l'autre jeune fille.
– Chloé...
Sa voix n'était qu'un murmure, éraillé par les sanglots. Elle était inconsciente, mais en vie. Son nez était en sang, et sa respiration était sifflante...Son gilet était également passé du blanc à un rouge sombre.
– Ça va aller...Tu...Tu vas t'en sortir...
Elle avait dit qu'elle survivrait après tout.
L'ambulance arriva vite, et Chloé fut emmenée, sans que Marinette ne puisse la suivre puisqu'elle ne faisait pas partie de sa famille.
Sabine et Tom essayaient de réconforter leur fille, et ils partirent s'habiller pour partir à l'hôpital. Ils essayèrent de contacter le maire, mais l'appel n'aboutit pas.
Ils attendaient dans le hall, Chloé était en soins intensifs, et la fille aux cheveux noirs ne savait pas ce qu'il en était.
– Elle va s'en sortir, ne t'en fais pas. Lui disait sa mère.
Elle y croyait, elle ne pouvait pas...Juste mourir comme ça...Alors qu'elle avait enfin eut le courage de l'embrasser. L'alter-ego de Ladybug se rendit aux toilettes pour parler un peu avec sa Kwami.
– Tikki...Comment ça a pu dérailler à ce point...
– Oh...Marinette...
– J'ai...J'ai même pas eu le temps de lui dire que je l'aimais...
Elle réconforta sa porteuse, qui venait de fondre en larmes, la pression et la peur de perdre celle qu'elle aimait lui perforant le cœur. Elle parvint à se calmer un peu plus tard, aucun Akuma n'avait été à signaler.
Elle retourna avec ses parents et attendit.
Attendit.
Attendit.
Tout allait bien se passer, c'était sûr. Chloé allait s'en sortir, se réveiller, puis s'assurer que ces gars reçoivent la monnaie de leur pièce en comptant sur les avocats de son père, comme d'habitude.
– Excusez-moi ? Vous êtes ici pour Madame Bourgeois ?
Marinette acquiesça, la peur au ventre.
– Elle...va mieux ?
La moue coupable qui apparut sur le visage de l'homme qui était venu leur parler.
– Je suis désolé, mais nous n'avons pas été capables de la sauver...
Ce fut l'intégralité du monde qui s'écroula pour Marinette. Ils l'avaient tuée. Ils avaient tué celle qu'elle aimait. Ils avaient tué Chloé. Elle n'ira pas mieux...
Elle s'effondra en larmes, la tristesse et la rage qui la rongeaient pourraient attirer un Akuma.
Mais elle l'aurait rejeté. Parce qu'aussi fort que soit son désir de vengeance...
C'était à Ladybug de les faire payer.
À ceux qui avaient tué son aimée. À son père, qui avait sûrement causé ses larmes. À tous ceux qui l'avaient blessée.
Et quel que soit le temps que ça prendrait...Elle se vengerait.
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Oupsi, je crois que Chloé est décédée :)
Bon d'accord c'est horrible, mais que voulez-vous ? Bah ça change ! XD
On m'a demandé un Chloenette donc en voici un. On a jamais dit qu'il devait être joyeux O:)
! Cet OS n'est pas de moi XD Il est de @Misty1024 , allez voir son travail ;) Il a publié un OS dans son recueil nommé "Ma petite-amie", celui-ci est de moi du coup XD !
Bisou <3
Aletheia2112
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