Un jour sur Terre
Je sais, je sais, ce n'est pas très original au niveau de l'idée, mais bon. Que sera, sera !
- Enfin, après tant de temps, tu vas pouvoir voir ma planète natale, Spock !! parlait avec excitation la mère du jeune Spock. Sarek, son père, la regardait avec un air intrigué, mais surtout, surtout avec beaucoup d'amour. Ce voyage leur faisait repenser à 16 ans plus tôt, soit, deux ans avant la naissance de leur fils, à leur première rencontre. Au début d'un amour plutôt ambiguë, mais passionnelle. Et Spock savait qu'il n'était plus qu'une question de temps avant que sa mère commence à lui raconter pour la unième fois à quel point il était beau et sexy quand il était arrivé sur Terre. Et bientôt, son père aurait les joues rouges. Depuis qu'ils s'était mariés, Sarek éprouvait bel et bien un sentiment humain : l'embarras.
- Oh...J'aurais du faire faire une photo...Il était si beau dans son costume, ohhhh et siiii perdu aussi. Je ne te raconte pas la fois où je l'ai trouvé dans un bar terriens, il avait l'air traumatisé le pauvre, et- continua Amanda en attrapant son homme pas le bras.
Amanda continuait de parler alors que Spock s'arrêta dans les rues. Il était enivré par les bruits des rues, les marchands s'exclamaient, criaient au meilleur prix à travers les rues. Des gens sortaient de bâtiments à l'enseigne "restaurants", et de nombreux couples parlaient fort et riaient. Puis cette odeur...que les voitures produisaient, ou ces petits bâtons que les gens brûlaient... Spock ne pouvait pas dire s'il aimait la Terre. Tout ses cours ne l'avaient pas préparé à cela, c'était un vrai affrontement. Et tout ce qu'il arrivait à executer en ce moment, c'était de tourné sur lui-même.
Ce n'est qu'au bout d'un moment qu'il remarqua l'absence de ses parents. Soit, il avait 12 ans, il pourrait bien les retrouver d'ici le soir. Leur "hôtel" comme lui avait expliqué avec passion sa mère plutôt dans la matinée s'appelait "Hôtel ***". Il n'aurait qu'à demandé son chemin.
Mais c'est ici, pour la première fois que Spock fut confronté à son âge. Sur Vulcain, que tu ai 5 ans comme 81, tout le monde t'écoutait. Mais là, c'était l'inverse. Tout le monde l'ignorait, avec une tête voir plus que lui, il semblait invisible, transparent dans cet océan de monde.
- Excusez-moi, excusez-moi ! se forçait le petit Vulcain à hausser le ton.
Finalement, il décida de déambuler dans la ville. Il ne fallait juste pas qu'il cède à la panique, comme son père le lui avait apprit. Alors le petit Spock sortit de la place grouillante d'agitation et prit les ruelles sur le côté. Il se sentait déjà apaisé. Moins de bruit, remarqua-t-il immédiatement. Un grand soulagement pour ses pauvres oreilles.
L'enfant regardait de vitrine en vitrine s'il n'apercevait pas la silhouette de ses parents, et c'est ainsi qu'il trouva autre chose, de bien plus intéressant. Un petit garçon. Enfin, il voulait dire un enfant, qui d'après son estimation devait avoir son âge. Fantastique ! Quoi de mieux que quelqu'un de son âge pour l'écouter.
Alors qu'un couple de jeune gens négociaient leur entré avec un garde, Spock se faufila grâce à sa fine silhouette et entra dans le bar. Il se retenu de tousser. Il y avait de la fumé des projecteurs sur une scène de concert vide, les gens parlaient et les bruits de vaisselle retentissaient de partout. De plus, l'endroit était si sombre et mal aéré que l'odeur de la sueur devait être imprégné dans le bois. Le jeune Spock s'approcha tout de même de l'endroit où se trouvait le petit garçon. Il était blond, d'à peu près la même taille que lui et avait des oreilles typique d'ici. Il pourrait donc être son guide.
L'autre petit garçon venait de descendre de sa moto. Enfin, la moto était accrochée sur un grand ressort et un écran devant l'engin qui défilait un paysage de route déserte avec des scores défilant en dessous. Le garçon descendit, assez énervé et cria :
- Le b*tard ! Il m'a bouffé ma pièce !! Ce conn*rd m'a bouffé MA pièce !!! Il commença à taper l'engin du pied et ne voyant aucune réaction, il soupira et passa une main dans ses cheveux. Et enfin, il se retourna.
Sa réaction fut...intéressante, comme dirait Spock. La râge du garçon semblait l'avoir quitté pour de l'intrigue. Il le fixait avec un regard très surpris, en déduisit le vulcain en voyant ses sourcils s'élever en un demi cercle parfait. D'ailleurs, Spock ne tarda pas de l'imité. C'était son premier contact avec un humain, en dehors de sa mère bien entendu. Il avait peur qu'il lui propose de se serrer la main, mais pour l'instant personne ne parlait. Les deux semblaient figés dans leur contemplation.
- What the- commença le blond.
- Bonjour, je suis Spock. Je suis perdu et je voulais savoir si vous pouviez m'indiquer la route vers un hôtel trois étoiles où je me dois de rejoindre mes parents, sinon ils s'inquiéteront.
Le garçon ricana.
- Au mon dieu, tu es un vulcain, comme dans vrai vulcain !!
- A vrai dire, demi-vulcain. Ma mère est originaire d'ici.
- Enchanté ! répondit le garçon, en admiration envers la personne devant lui. Il souriait et tendit sa main, avant de la rabaisser rapidement. Ah ! Tu ne serres peut-être pas la main, j'ai lu quelque part que vous étiez sensible des mains ou quelque chose comme ça...
Spock exécuta le salut vulcain et Kirk l'imita avec un sourire si grand qu'on avait l'impression qu'il le faisait mal. Spock tenta de l'imiter.
- Arrête, tu fais peur heu...c'est quoi ton prénom ?
- Spock.
- C'est ton prénom ?
- Mon prénom est imprononçable pour quelqu'un qui ne parle pas vulcain.
- Allez, j'aime les défis Spock !!
- Soit. S'chn-T Gai.
- Sshintgayyyy...? dit le blondinet très incertain de sa prononciation.
- S'chn-T Gai.
-Cchin-tgéy. essaya de nouveau le terrien écorchant tout de même son prénom, mais un peu plus confiant.
- S'chn-T Gai. continua impassiblement S'chn-T Gai.
- On va rester sur Spock alors. Salut, je suis Jim. Jim T. Kirk.
- jjiiiIIMMMMMM ! cria le barman. Je t'avais dis de ne pas remettre tes godasses dans ce bar !! Ce n'est pas parce que ton père était capitaine que tu as tous les droits de la galaxie !!!
- Viens. lui dit juste Jim et l'attrapant par la main, comme par réflexe, oubliant la conversation d'avant, pour le traîner dehors par la sortie arrière. Et c'est ainsi que S'chn-T Gai Spock eu son premier baiser. Pas officiel, car il était involontaire mais c'était tout de même un baiser. Et il se le jura, de ne jamais le dire à personne.
*********
Les deux garçons s'étaient remis à marcher en fin de compte.
- Alors y a plusieurs hôtels trois étoiles, y en a trois dans ce coin-ci, mais ça me gêne pas de te les montrer. Ça va ?? demanda Jim en voyant le teint verdâtre de son ami. Tu es malade ? demanda-t-il en touchant son front. Mais tu es brûlant !! Il faut t'emmener quelque part !
- Jim. le coupa Spock toujours en fixant leur main entrelacée. Comment lui expliquer que c'était la physionomie naturel d'un vulcain ? JIM ! dit-il alors que le garçon continuait de s'emballer. Tout cela est naturel. Les vulcains ont le sang vert et la température de corps surélevée par rapport à un terrien. Il fait plus chaud sur ma planète.
Le blond soupira de soulagement.
- Et si je suis vert c'est parce que...hum...les vulcains considèrent le geste de comme...mkrgjvhqjrv.
- Comme quoi ? demanda Kirk qui n'avait pas entendu la fin de sa phrase.
- Intime ! craqua le petit garçon au sang vert.
- Oh ! le garçon au sang rouge lâcha sa main. O H ! Oh mon dieu... Ne me dis pas que je viens de...
- Affirmatif.
- Oh non...
En voyant sa réaction, une partie de Spock ne pouvait s'empêcher de se sentir...déçu. Ne plaisait-il pas à cet humain ? Il était si gentil et ils s'entendaient bien à son avis. Mais il n'était rien, dans peu de temps il repartira pour Vulcain, que pouvait-il s'imaginer ! Il était tout simplement gentil avec lui et lui indiquait la direction à prendre. Oui s'était ça, il l'aidait. Il ne passait pas de temps avec lui parce qu'il le voulait. A quoi avait-il cru ? Qu'ils deviendraient amis ?
- Je suis désolé !
- Il n'y a pas de quoi ce sentir désolé, Jim. C'était une erreur.
- Non, non ! dit le blond précipitamment.
- Non ?
- Euuuhhhh... rougissait Jim qui devenait de plus en plus timide. Je voulais dire queeeeeeuh, hum-hum, je ne voulais pas que tu penses que je ne voulais pas t'embrasser. Enfin...je le veux ! mais pas comme ça, enfin tu vois..?
- ?
Spock haussa les sourcils et Jim l'attrapa par les épaules pour approcher son visage du siens. Spock, non-préparé cligna plusieurs fois des yeux tentant de comprendre ce qui se passait. Pourquoi leur lèvres se touchaient-elles ? Que cela signifiait, était-ce ainsi que les gens se saluaient ? Le petit vulcain remarqua qu'on ne lui avait tout apprit sur la civilisation terrienne.
- Ça, c'est un baiser typiquement humain, tu vois ?
Les deux garçons se regardèrent avec embarras. Quand Spock ouvrit grand les yeux :
- Sarek, Amanda !
- Oh Spock !! crièrent Amanda et Sarek en cœur. Leur petit garçon courut vers eux.
- J'ai fais sans doute mon voyage le plus fascinant, j'ai contré Jim, et on s'est-
- HAHAHAHA !!! rit nerveusement Jim pour couvrir les paroles de son ami. (On a pas besoin de le savoir, Spock. lui chuchota Kirk. Spock ne comprenait pas mais décida de respecter la volonté de son ami, son seul ami.
- Merci beaucoup Kirk-
- Appelez-moi Jim.
- Y a-il quelque chose que l'on puisse faire pour toi, Jim ? demanda Amanda.
- Non merci, mais il est 18h passée, je devrais...rentrer.
Spock, alarmé, se retourna vers le blond. Comment cela ? Ils devaient déjà se séparer ? Sous la demande d'Amanda, Sarek et son épouse s'écartèrent.
- Tu veux partir ?
- Je dois partir, Spock. Sinon j'aurais des problèmes. Je dois aider, tu sais à la maison...ma mère...
- Je comprends. le garçon se montra impassible sur son visage et effectua le salut vulcain. Live long and prospe-
Il fut coupé par uneembrassade de son ami. Il se jeta littéralement à son cou et seule sa force vulcaine le permis de tenir debout.
- Comment je pourrais te retrouver ? lui demanda-t-il en reniflant.
- J'ai cru comprendre que tu voulais devenir capitaine. Et bien, dans 10 ans de cela, on aura tout les deux finis nos études... pour Starfleet, et on se retrouvera.
- Je serais capitaine, et toi officier second, en charge des découvertes scientifiques...
Jim lui attrapa les mains alors qu'ils se détachaient. Et Spock se jura de ne jamais oublié cette sensation, de ne jamais oublié ce visage, ce voyage, et sa promesse....
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