Un étranger pour Noël

- JIIIIIIIIIIMMMMMMMMMMMMM !! cria Wiona d'en bas des escaliers. Descend avant que ton petit-ami n'arrive avant toi.

- Premièrement, ce n'est pas mon petit-ami. Secondement...

- Oui, si tu le dis.

Est-ce que son cœur se sentait à la fois rétrécir mais aussi exploser d'un sentiment qui le réchauffait entièrement quand il le voyait, même juste de dos sur le pont ? Oui. Est-ce qu'il rêvait parfois, la nuit, quand sa main entre la sienne se perdait dans son imagination brumeuse, que c'était la sienne ? Oui, aussi. Et est-ce qu'il trouvait que c'était la personne la plus incroyable qu'il n'avait jamais vu ? Oui. Mais cela ne voulait rien dire ! Ça ne voulait pas dire qu'il était fou amoureux du vulcain !

Il sortit de ses draps et se regarda dans le miroir, puis enleva sa chemise. Il avait pris un peu de poids... La mission de 5 ans sur l'Entreprise s'était terminée il y a deux ans de cela. Beaucoup de l'équipage principal était revenu sur Terre, et vivait leur petite vie. Ils se croisaient, s'invitaient, beaucoup avait bougé avec leur vie, s'était trouvé des partenaires, ou s'étaient enfin mit en couple. A chaque rendez-vous café avec Mc Coy et Scotty, les deux hommes lui répétaient qu'il devait s'en remettre. Mais malgré qu'avec Spock il ne tienne pas un fort contact, Kirk savait qu'il l'aimait toujours. Partout dans la rue il voyait chez les hommes, les femmes, autres aliens des caractéristiques qui lui rappelait son vulcain. Partout dans les magasins, dans les vitrines, il voyait des choses qu'il lui aurait plu, ou entendait dans sa tête les commentaires qu'il aurait fait. Et il riait, avant de voir dans le reflet de la vitre, qu'il était seul.

Il avait créé un Mr. Spock dans son imaginaire si fidèle à la réalité qu'il ne savait plus où il en était avec le vrai. En réalité il ne s'était pas vu depuis 2 ans. Il suivait sur Internet son avancé, imprimait les articles les plus importants à son sujet, comme par exemple le deux mai dernier il était devenu ambassadeur. Le blond avait élaboré un e-mail pour lui féliciter, l'avait écrit, réécrit puis l'avais supprimé.

Sa séparation si brutale avec Spock lui avait fait beaucoup de mal. Ils avaient été si fusionnel pendant les 5 ans, et c'était comme si du jour au lendemain on l'avait coupé en deux. Où était Mr. Spock ? C'est ce qu'il se demandait souvent la nuit lorsqu'il regardait les étoiles de la fenêtre de sa chambre d'enfance. En apprenant que Spock n'allait pas sur Terre comme tout le monde à la fin de la mission, Kirk avait gardé un sourire, et avait tenté d'avoir l'air chaleureux, content pour lui. Parfois il se disait qu'il aurait du pleurer, avoir de la morve couler de son nez et se jeter à ses pieds. Peut-être qu'il aurait compris alors à quel point ça le faisait mal à l'idée de ne pas le voir tous les jours. Car la routine était une douce prison.

Pendant cinq ans, il en avait pris deux pour se rapprocher du vulcain. Puis trois à repousser le jour au lendemain, car il avait le temps jusqu'à ce qu'il n'en ai plus.

Alors, cette année, pour Noël, il avait eu l'idée d'invité son ancien équipage à passer les fêtes de fin d'année avec lui, sur Terre, dans la ferme de campagne de sa mère. Car, après sa dépression de 6 mois parce que Spock lui manquait, sa mère l'avait forcé à venir vivre avec elle, et de s'occuper en s'occupant des animaux. A vrai dire il ne faisait que bailler au corneille la journée et se promener dans les champs de blé, mais au moins il ne restait plus cloitré dans sa chambre, lui, un homme qui était allé là où aucun homme n'était allé avant n'arrivait plus à quitter sa chambre.

Qu'est-ce qu'on penserait de lui ?

L'excuse de Kirk était que les enfants génies ne finissait jamais bien. Mais sa mère lui rappelait qu'il était juste sur-doué et non un génie. Alors il partait en soupirant et continuait sa rêverie.

Donc, en envoyant ce e-mail de Noël, Kirk se rongea tous ses ongles, fit 102 tours de sa chambre, s'allongea puis se releva puis se rallongea, puis cliqua sur "ajouter Mr. Spock à l'invitation", envoya le mail, éteignit son ordinateur holographique et alla se coucher avant qu'il ne puisse changer d'avis.

Ce qu'il ne savait pas, c'est que Spock de son côté fut surpris quand il vit ce mail. Il pensait que Kirk lui aurait écrit plus tôt. Enfin, il l'avait fait mais la conversation s'était perdu. Il avait été occupé, et Kirk apparemment aussi (seulement que ce n'était pas vrai pour Kirk, il avait pas envie de se faire passer pour un flemmard donc il avait écrit "oui moi aussi j'ai des trucs à faire, sauver la Fédération et etc..."). Et après ça, Spock avait attendu un nouveau mail, et rien n'était arrivé. Puis il eut K-Hal'm qui entra dans sa vie, et Kirk passa un peu à la trappe dans sa tête...

K-Hal'm était un vulcain, enfin semi-vulcain et semi-romulien, mais toujours plus vulcain que lui. Ils s'étaient rencontrés par hasard, et s'était immédiatement bien entendu, aussi bien que des personnes de culture vulcaine le peuvent. Ce qui les avaient rapprochés avant leur amour, ce fut cette double culture, et le fait qu'ils se sentaient étrangers partout où ils allaient. Et maintenant, ça faisait un an qu'ils étaient "ensemble". Enfin, leur relation était étrange. Elle n'était pas comme Spock le voyait avec son père et sa mère, et pas non plus comme elle était avec Kirk, bien qu'il ne fallait pas qu'il oublie qu'il n'était jamais "sortit" avec Kirk.

Mais par exemple, ils ne s'étaient jamais embrassé, ni n'avaient jamais vraiment eu de contact physique. Enfin il eut une exception à cause de leur métabolisme vulcain une fois...mais c'était tout. Et Spock avait caché cela au tréfonds de son esprit car pendant tout le temps il avait pensé à Kirk, et il était désolé. Il avait eu l'impression d'avoir commis une tromperie, puis l'appel de la chaire avait triomphé. En y réfléchissant, ils s'aimaient d'une manière psychologique, proche de l'amitié. Mais ils restaient ensemble, sûrement parce que ça les arrangeait d'une certaine manière...

Donc, sans même se concerté avec K-Hal'm, il avait répondu positif à l'invitation de Kirk, et il ne pu dormir de la nuit, tellement son cœur était secoué à l'idée de le revoir.



- JIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMMMMMMMMMM !! C'est ton vulcain qui sonne à la porte !

- C'est pas "mon vulcain". dit Kirk d'en haut. Et ouvre la porte s'il te plaît, je ne suis pas prêt.

Bien sûr que c'était son vulcain, mais Spock ne le savait pas encore.

Kirk regarda autour de lui, pris le premier pantalon qu'il vit, le mis, puis se regarda dans le miroir. Il se recoiffa, mis une mèche sur le côté, puis symétriquement, puis à nouveau de l'autre côté. Il ouvrit un bouton de chemise, deux, trois, puis en reboutonna un. Il se claqua les joues, tenta de s'encourager, il se demandait à quoi ressemblait Spock en tenue civile, puis-

- Euhhhh, Jim ? Y a un autre vulcain avec lui.

Sa mère était montée le voir, elle avait une expression tordue. Toute la confiance de Kirk tomba en une seconde, puis il se remit à sourire. Haha, pourquoi, Spock, pourquoi ???? Mais de toute manière, il n'était pas amoureux de lui, alors qu'est-ce que ça pourrait lui faire ?

- Ha oui, c'est euhhh Schh-

- K-Hal'm.

- Oui voilà, K-Hal'm.

- Il t'en avais parlé ?

- Oui bien sûr ! répondit Kirk avec une petite voix.

Mc Coy arriva dans l'encadrement de la porte.

- Il se passe quoi ?

- Le vulcain est avec un autre vulcain. répondit Wiona.

- Cette saleté de gobelin ! dit Mc Coy.

- Mais non, tout va bien ! Ça se trouve ils sont amis, et même, je m'en fiche s'ils sont...plus qu'ami. Arrêtez voyons, je suis sûre que ce Halem-

- K-Hal'm.

- Oui, peut importe, est bien. Maintenant, quelqu'un est avec eux en bas ?

Wiona regarda Mc Coy qui regarda Wiona.

- Les autres doivent encore être dans leur chambre.

- Génial. Pas de repos pour les brave, hein ?

Kirk inspira l'air, ouvrant sa fenêtre. Il brûlait tout d'un coup. Après avoir ravalé ses larmes, il sortit de la chambre sous le regard soucieux de sa mère et de son ami, et descendit.

Spock était beau en civil. Forcément. Même quand il avait l'air comme une grosse boule avec toutes ses couches pour se protéger du froid.

- Bonjour Jim. dit calmement Spock en le voyant descendre les escaliers.

Pourquoi fallait-il qu'il l'appel Jim ? Il savait que ce Kalem n'était pas qu'un ami. Un vulcain n'amènerait jamais un ami comme ça avec lui.

- Bonjour ! Comment allez-vous haha. Ça fait longtemps !

K-Hal'm dit quelque chose en une langue proche du vulcain que Kirk paria pour du romulien. Il se tourna vers Uhura qui était arrivée dans le fond. Elle fit un mouvement de recul pour lui montrer qu'elle ne lui traduirait pas.

Spock lui répondit dans cette même langue et revint à la conversation.

- Excusez K-Hal'm, il ne parle pas le terrien.

- Bonjourr. dit K-Hal'm avec un accent si épais que les terriens eurent du mal à comprendre ce qu'il voulait dire.

- Il ne parle que romulien ? demanda Uhura.

Bingo pensa Kirk.

- Non, il parle 26 autres langues aussi, mais pas le terrien.

Kirk perdit toute once de satisfaction. Il en parlait 8, lui, seulement 5 couramment.

- En tout cas, donnez-moi vos manteau, on vous a préparé des chambres chauffés. Elles sont séparés, ce n'est pas grave ?

- Non.

Kirk ne pu s'empêcher de sourire. Ce n'était pas grave s'ils dormaient séparés !!!

- Tiens, Spock, si tu restai dans le salon, tandis que je conduirai Koulet vers sa chambre.

- K-Hal'm.

- Oui. continua Kirk.

Spock hocha la tête, et conduisit K-Hal'm dans la chambre opposée à celle de Spock. Il posa ses bagages alors que le romulien lui dit probablement "merci" en sa langue. Kirk lui dit "haha j'ai envie de mourir", mais avec un sourire alors K-gnagnagna cru comprendre "de rien". Kirk posa une main sur le radiateur, et voulu pendant un instant baisser le radiateur au minimum. Mais il s'arrêta avant. Il était fairplay. Spock avait changé de page, non, il n'avait jamais été sur la même page que lui. Alors il retira sa main du chauffage et sortit de la chambre.



Lorsqu'il revint dans le salon, Kirk retrouva sa mère assise à côté de Spock, riant au larme avec... non non non, le livre photo de ses 0 à 8 ans ! Noooooooooon ! Pourquoi ferait-elle ça ? Voulait-elle le tuer à coup de honte ? Il y avait des photos si....compromettante de lui ! Le pire devait être lui en déguisement de fusée.

- Capitaine, est-ce vous ?

Kirk sourit un instant, capitaine, plus personne ne l'avais appelé comme ça depuis deux ans...

- Oui malheureusement. D'ailleurs, désolé que ma mère vous importune ainsi.

- Elle ne m'importune point, ces photos me sont très agréables à regarder.

Wiona tourna la page, et là il eut cette photo qui le hantait, lui, déguisé en fusée. Kirk jura voir un semblable de sourire sur les lèvres de Spock. Lui-même reconnaissait le ridicule de cette situation.

- Je pense qu'on va s'arrêter là, dit Kirk en arrachant le livre des mains de sa mère, qui partit chercher des mouchoirs tellement elle avait rit.

Ils furent seul, pour la première fois depuis...

- Alors, vous êtes venu avec Kalout ?

- K-Hal'm.

- Oui, c'est votre...

- Mon...

Ils se regardèrent en silence. Spock avait envie de lui dire que ça ne signifiait rien. Mais pourquoi avait-il l'impression qu'il devait se justifier auprès de lui. Il avait le droit d'avoir un, il avait le droit de...

- Petit-ami...

- Oh ! Bravo pour vous ! Depuis combien de temps.

Les vulcains ne mentent jamais. C'était un mensonge basé sur la réalité.

- Un an.

- Un an ! ne pu s'empêcher de dire Kirk. Félicitations... Et vous avez déjà...?

- Jim !

- Désolé, c'était très très indiscret de ma part. En tout cas, je suis content pour vous.

Surtout qu'il n'avait pas besoin de réponse. Pon Farr arrivait tout les sept ans. Et cette année était la septième année depuis la dernière fois. Oh mon Dieu, dire que c'était il y a déjà sept ans ! Où sont passées les années !!? Et bref, si Spock sortait déjà avec lui alors...

- Et...vous ? Vous avez quelqu'un ?

Kirk se sentit minable, parce qu'il n'avait personne. Il avait eu quelques occasions, mais il n'arrivait pas, il n'arrivait pas même à embrasser quelqu'un d'autre que son imagination.

- Oui.

Kirk regretta aussi tôt.

- Ah ? Qui donc ? demanda Spock, sincèrement étonné.

- Le docteur Mc Coy. Oui, vous savez, l'âge, haha ça ne compte pas vraiment à notre âge...

- Oh !

En plus de dire la pire phrase possible, il embarquait Mc Coy dans son délire avec lui alors qu'il n'avait rien demandé. Il eut un grand silence et Kirk soupira. L'air était si dense entre eux qu'il avait envie d'ouvrir toutes les fenêtres. Mais Spock n'aimait pas le froid, et il l'aimait plus que l'envie de respirer.

- Je vais aller le rejoindre d'ailleurs. Votre chambre est en face de la mienne, première porte à gauche après l'escalier.





Comment vous dire que Mc Coy fut tout sauf ravi d'apprendre qu'il devait faire semblant d'être en couple. Encore moins avec Kirk qu'il voyait comme un petit-cousin, et là, il devait lui tenir la main et s'asseoir à côté de lui ?

- Pas d'offense Jim, mais je ne serais, jamais au GRAND JAMAIS SORTI AVEC TOI, QU'EST-CE QUI T'AS PRIS VIEUX ???

- Tu veux pas faire ça, pour moi ? Juste une fois. J'ai juste besoin de lui prouver que je ne suis pas un loser.

- Jim, je pense pas que Spock aurait regarder des photos albums de toi gosse avec ta mère s'il n'y avait pas quelque chose entre-vous.

- Oui mais il sort avec Kalet !

- K-Hal'm, Jim, c'est pas compliqué KHA-LM !

- Enfin bref, tu voudras bien être mon faux date pour le temps du séjour ?

- Oui... répondit Mc Coy. Mais alors on dort ensemble. Il caille dans ma chambre, et j'ai des vieux os.

- Merci beaucoup beaucoup beaucoup !!!!!!!

Jim lui embrassa sur les deux joues quand la porte s'ouvrit brusquement sur Spock. Mc Coy repérant du coin de l'œil le vulcain embrassa Kirk jusqu'à ce que la porte se referme.

- Hé bah, je savais pas que tu te donnerais dans le rôle.

- Je veux faire souffrir ce vulcain, qui est trop aveuglé par sa sainte-logique pour reconnaître quelqu'un qui l'aime quand il faut, et crois-moi, y en a pas beaucoup pour l'aimer, lui.

Kirk sourit. C'était très étrange comme situation, mais il remerciait son ami pour être aussi fou que lui.



Wiona appela tout le monde, et tout le monde descendit pour commencer le repas de Noël. Spock allait s'asseoir à côté de Kirk quand Mc Coy le poussa pour s'asseoir à côté de Kirk et passa une main autour de lui. Spock se décala en face, et K-Hal'm vint s'asseoir à côté de lui. Uhura fronça les sourcils en voyant le bras de Mc Coy autour des épaules de Kirk, et demanda des explications sur le groupe chat. Uhura, Chekov, Scott, Sulu et Chapel comprirent enfin ce stratagèmes, et ne réagissèrent même pas, tellement habitué à la folie de leur ex-capitaine.





Minuit sonnait alors que le repas n'était toujours pas terminé. Sulu, un peut trop alcoolisé racontait ses souvenirs d'anecdotes gênante à bord de l'Entreprise sous le regard amusé des autres :

- Vous vous souvenez quand Kirk s'est retrouvé en pyjama devant un appel de la Fédération ? demanda Sulu en riant.

Kirk devint rouge jusqu'aux oreilles alors que l'anecdote se poursuivait. Tout le monde rit, en se rappelant. Et Spock sourit à sa façon. K-Hal'm se tourna vers lui, lui demandant qu'est-ce qui se passait, mais ce dernier ne lui répondit plus. Il ne lui parlait même plus. Le pauvre, ce n'était pas de sa faute de ne pas comprendre, mais il avait marre de tout traduire depuis la deuxième heure de l'après-midi. Et puis, en apprenant que Kirk était en couple avec le docteur, il voulait profiter une dernière fois de sa vue. Car quand il partirait, K-Hal'm l'aurait, et Kirk, il ne le reverrait pas avant, aller, deux ans encore ? Il voulait se nourrir de son sourire, de sa présence resplendissante, de sa personne entière.

Il savait à présent qu'il aimait Kirk. Mais le temps avait passé. Il était avec K-Hal'm, et lui avec Mc Coy. Et si cela lui convenait, tant mieux, même s'il trouvait cette assemblage assez...surprenant.

- Oh, et vous vous souvenez quand-

- Bon, c'en est assez ! dit Mc Coy en se levant et poussant sa chaise. Depuis 15 heures de l'après-midi je joue le faux romantique avec Kirk. Pourquoi je me donne cette peine vous me demanderez ? Parce que ce putain de vulcain s'est trouvé un putain de romulien ! Oui, toi Spock. Tu es si intelligent, si logique et tu n'arrives pas à voir la chose la plus voyante qui soit au monde, que ce petit homme là t'aime ! Il t'aime tellement que j'ai été son premier baiser depuis 5 ans ! Lui, qui au début de nos cinq ans de mission embrassait tout ce qui bougeait ! Juste pour que tu te rende compte du dommage que tu as fais sur son petit cerveau de terriens. Alors si vous n'êtes pas capable de vous rendre compte du rôle que vous prenez, je vous le dis, vous n'allez pas mieux qu'avec vous même ! Et je sais, Spock, que les vulcains sont assez détachés niveau contact physique, mais même avec Kirk avec qui tu étais "ami" tu en avais plus qu'avec ton petit-ami d'un an. Alors bon sang de bonsoir quoi, galochez-vous enfin bande de gueux !

K-Hal'm regarda tout autour ne comprenant rien, et Spock le tut encore une fois.

- Vous n'êtes pas avec le docteur ?

- Non.

- Pourquoi avoir mentis ?

- Je n'avais pas envie de vous paraître comme quelqu'un ne sachant passer à autre chose alors que vous sembliez avoir votre vie en main...

- Je n'ai jamais passer à autre chose.

Les deux hommes se levèrent également et se regardèrent dans les yeux pour la première fois depuis deux ans.

K-Hal'm se leva aussi, un peu perdu, puis se tourna vers Spock et le força à l'écouter. Ils parlèrent et Uhura fit une grimace. K-Hal'm avait oublié qu'elle comprenait également le romulien, et pensant être compris de personne d'autre il se permettait de mentionner des faits assez privés... Uhura admira Spock pour savoir écouter ces faits sans broncher d'un poils. Enfin bref, ils parlèrent, calmement, et K-Hal'm monta dans sa chambre.

- Les ruptures vulcaines... dit Uhura presque en rêvant. Elles étaient toujours logique, et d'un accord mutuel. C'était les meilleures.

- Attend, ils ont vraiment rompu ? On dirait qu'il est juste partit ?

- Vous avez rompu ? demanda Jim.

- Oui. répondit Spock.

- Donc, vous m'aimez aussi ?

- Oui. Wani ra yana ro aisha.

Jim sourit pour deux et tous trinquèrent pour les deux compagnons, de nouveau retrouvés, uni pour l'éternité.

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