Correspondance intergalactique 3.0
Le jour arriva enfin, et malgré beaucoup de réticence et de méfiance par rapport à ce voyage de la part de la mère de Kirk, elle accepta enfin après cette fabuleuse semaine où son fils unique avait passé à se faire passer pour un fils modèle. Elle savait qu'il tramait quelque chose au fond, mais avait craqué. D'abord parce qu'elle pouvait profiter de cela, mais aussi car cela lui faisait penser à son défunt mari, qui faisait souvent de petites attentions pour obtenir quelque chose de sa part. C'était un petit jeu entre eux, et cela lui faisait sourire de retrouver de similitude chez son fils bien qu'il n'ai jamais pu être influencé par son père comme il était partit avant sa naissance.
Ainsi, à 8h 35 étaient devant le vaisseau Uhura, Kirk et Mc Coy. Ils trottinaient sur place voulant se réchauffer. Uhura avait sa parka rouge et Mc Coy un cache-oreille tribbles. Quand à Kirk, il regardait sa montre avec un certain empressement. Il ne pouvait pas gâcher cette chance.
- Enfin !! dit Kirk, aux abords de l'explosion émotionnelle.
- Euhhh, guys soyez pas fâchés, mais y a un nouveau quelqu'un qui va partir à bord avec nous.
- Hein ? demanda Mc Coy. Je suis docteur, pas nounou d'accord !
- On se calme, joli cul, c'est mon petit-ami venu de Russie ! Il est arrivé il y a une semaine !
- Hiii ! dit Chekov, en manche courte.
- Il a pas froid ton petit-ami ? demanda Mc Coy, concerné par la santé du "petit" comme il l'appelait.
- Non, il compare ça aux étés russes.
- Bon, trêve de paroles, il est 36. coupa Kirk.
Le plan se mis donc à exécution. Avec chance, tout se déroula sans problème, et rapidement, ils furent dans la cabine. C'est quand les portes se refermèrent derrière eux qu'ils remarquèrent à quels points ces quelques jours dans l'espace seront une horreur. Premièrement, quand Bones sera avec eux, ils seront 5 dans moins de 10 mètres carrés.
Puis, ils n'avaient pas pensé, mais comment sortiront-ils pour aller aux toilettes, ou pour rapprovisionner ?
- Ça va être long, soupira Nyota en voyant Sulu littéralement galocher le pauvre Chekov qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait, mais qui n'avait pas l'air de s'en plaindre.
Les premières heures se déroulèrent sans soucis jusqu'à ce que quelqu'un vienne toquer à la porte. Grâce à l'écran, les adolescents virent que ce n'était pas Bones, mais une jeune femme, blonde, en uniforme médical. Ou plutôt en habit médical, c'est à dire une patiente.
- Qu'est-ce qu'on fait ? demanda Uhura en regarda Kirk.
- On lui...ouvre ?
- Mc Coy a strictement dit qu'il ne fallait pas ouvrir aux inconnus.
- Oh et puis merde.
Alors que Kirk allait ouvrir la porte, elle s'ouvrit elle même et la jeune femme tomba nez à nez avec le blond. Elle s'apprêta à crier quand le jeune homme mis sa main sur sa bouche et Uhura réappuya sur le bouton pour fermer les portes.
- Shit. dit Sulu.
- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? redemanda Nyota, avec plus d'inquiétude dans sa voix qu'avant.
Kirk relâcha sa prise, sentant sa victime lécher sa main.
- Hé ! cria-t-il.
- Qui, qui êtes-vous ! Vous êtes clandestinement sur ce vaisseau, je vais prévenir la Fédération et- et !!
- Non ! Nous sommes pas clandestins, nous sommes les...les enfants de Mc Coy.
Sulu regarda son ami avec un air voulant dire "sérieux, tu n'as rien trouver de mieux ?" quand à Uhura, elle hocha la tête et sourit de son plus beau sourire.
- Oui, ajouta-t-elle, vous savez, avec le divorce le partage de la garde est très compliqué, haha.
- Vous pensez vraiment que je vais gober ça ? Je suis la vraie fille de Mc Coy.
Les quatre adolescents se regardèrent quand Chekov s'exclama :
- Mazel Tov !
Après avoir raconté leur présence sur le vaisseau, Joana (c'était le prénom de la fille de Mc Coy) décida de ne pas les dénoncer. Premièrement parce qu'il serait compliqué de faire demi-tour, et secondement, parce qu'elle voulait voir ce que cette histoire entre Jim et ce vulcain Spock allait donner.
Il fallait dire cependant que Mc Coy, était beaucoup moins content de les voir tous les cinq. Déjà parce que sa fille avait quitté l'infirmerie, et deuxièmement parce qu'ils faisaient tellement de bruit qu'on les entendaient à travers les conduits d'aération, et qu'il avait du tousser pour couvrir le bruit, ce qui a amener la capitaine du vaisseau à l'envoyer à l'infirmerie, lui, le docteur ! Quel comble...
Ainsi, le trajets passa, et avec un miracle, ils arrivèrent sur vulcains à peu près sain et sauf. Cependant, c'est en mettant pieds à terre que les quatre adolescents se rendirent compte qu'ils avaient prévus les mauvais habits pour ce voyage. En habit d'hiver terriens, ils crevaient littéralement de chaud sous les deux soleils brûlant de la planète.
- Ambassadeur Sarek, Amanda ! salua Mc Coy, pendant que sa bande de gamin l'observait caché derrière le vaisseau. Étudiant Spock ! J'ai appris que vous travailliez en ce moment sur la construction des vaisseaux. Voulez-vous que je vous fasse un tour ? demanda Mc Coy en montrant avec ses yeux le vaisseau.
- Docteur, avez-vous un problème aux yeux ? Il serait fâcheux que le meilleur médecin terriens ait ses capacités réduites.
- Je jure, c'est la dernière fois que je deal avec des vulcains, grommela le docteur. Il avait oublié que ces "gobelins" ne saisissait pas les sous-entendus. Non tout va bien, je vous rassure. Mais êtes vous sûr de ne pas vouloir voir ce vaisseau ? Pas même un bout ? Aller quoi !!
Spock le regarda de ses grands yeux et souleva ses sourcils.
- Vous savez que les rapports majeurs-mineurs sont aussi condamnés sur Vulcain, pas vrai ?
S'en était trop, le docteur se prit la tête dans les mains.
Pourquoi tout le monde pensait qu'il voulait coucher avec des mineurs bon sang !
- Oh et puis zut.
Bones l'attrapa par le bras en l'emmena de force vers le derrière du vaisseau.
- Jim ! fit aussitôt Spock, en reconnaissant le terriens.
- S-Spock ?
- Bien, et maintenant, embrassez-vous ! dit Sulu.
- Mazel Tov ! cria Chekov.
- Je croyais que les russes étaient chrétiens orthodoxes ?
- Jim, que fais-tu ici ? Je t'ai explicitement dis de ne pas essayer de me contacter !
- Je- woaw.
Spock haussa un sourcil, ses joues devenant légèrement verdâtre.
- Qu'y a-t-il ?
- Je n'avais jamais vu...d'oreilles vulcaines. Enfin, je les aime beaucoup. Enfin, je ne suis pas fétichiste, enfin...
Spock posa une main sur l'épaule de Kirk, les plis de sa toge vulcaine se mouvant gracieusement sur lui. Kirk soudain trouva son esprit libéré et très clair, ainsi qu'une fraîcheur nouvelle à l'intérieur de lui. Il se sentait si léger, si...bien.
- Êtes-vous tous aussi étrange ? demanda Spock en regardant les autres terriens autour d'eux et retirant sa main. En tout cas mon père ne peux pas apprendre votre présence ici. Mais si j'en parle à ma mère, elle pourra peut-être m'aider à vous cacher. Ne bougez pas.
Quand il fit demi-tour, Kirk s'affaissa sur ses genoux, et les autres appuyé sur le vaisseau glissait.
- Pas possible, il faut vraiment tout faire...dit Mc Coy en leur infligeant une seringue qui libérerait leur poumon et rendrait la respiration plus facile.
Lorsque Kirk rouvrit les yeux, il était dans une chambre, et des planètes du système solaire vulcain flottait en tournant au plafond. Il se sentait rafraîchit, et posa une main sur son torse, nu. Paniquant un peu, il se redressa et sentit une serviette glisser, découvrant entièrement son torse.
- Spock ! cria-t-il.
Il vit qu'au bout de son lit se trouvait le vulcain, les yeux grands ouverts lisant à une rapidité surnaturel sa bande dessinée ?
- Qu'est-ce donc ce livre imagé ?
- Une bande-dessinée ! Vous n'en avez pas sur vulcain ?
Kirk redressa son regard et vit que Spock avait la bouche ouverte et fixait son torse, où perlait des gouttes d'eaux, de manière presque obscène. S'en fut trop et il verdit. Kirk prit l'extrémité de la couette et se cacha derrière malgré la chaleur.
- Hem...je devrais peut-être m'habiller...
Et c'est à ce moment là que Jim remarqua qu'il était dans la chambre de Spock, qu'aucun de ses amis n'étaient là, et que tous les habits de son sac ouvert avait été regardé et plié, mais surtout, qu'ils étaient tous des habits d'hiver...
- Je suis un peu embarrassé de te demander cela, mais est-ce que tu pourrais me prêter un habit ? Les miens sont très peu adapté à ce climat.
Spock referma avec soin le "livre imagé" et alla à son placard. Il passa sa main devant un capteur et les portes automatiques s'ouvrirent. Il se retourna et demanda à la machine de scanner le blond pour évaluer sa taille. Ensuite, un bras robotique tendis deux robes vulcaine la plus appropriée pour Krik.
- Dois-je arrondir par excès ou défaut ? demanda la machine.
- Mmh...excès.
Le bras robotique rangea une robe et garda l'autre. Spock décrocha le tissu et le tendis à Kirk.
- Merci. dit le terriens.
Leurs doigts se frôlèrent, pour une durée très courte, mais leurs joues prirent des couleurs et ils s'éloignèrent l'un de l'autre.
Kirk entoura sa taille avec la serviette et s'apprêta à mettre la tunique lorsqu'il vit que Spock le fixait encore une fois, intensément.
- Est-ce que tu pourrais...te...hem...retourner ?
- Oh.
Il se retourna très rapidement et Kirk osa enfin respirer.
Ensuite, il s'habilla et constata à quel point le tissu était léger en solide, et doux en plus ! Il se demandait bien en quoi c'était fait, sûrement à base de fibre locale, comme les vulcains étaient végétariens, ça ne pouvait pas provenir d'autre chose.
- Spock ? Je suis désolé d'encore te sollicité, mais comment noue-t-on la tunique ?
- Es-tu visible maintenant ? demanda le vulcain.
- Oui.
Spock alors le rejoignit et prit les deux bandes blanches de la tunique entre ses longues mains et les noua d'un nœud si compliqué que Kirk en perdu le fil. Ou était-ce parce que justement il était si proche l'un de l'autre. Non, c'était ridicule. Il ne se connaissait pas, il ne pouvait pas avoir envie de-
- Pure logique.
- Mhm, dit Kirk, ne sachant pas ce qu'il approuvait. Sinon, hem, où sont Mc Coy et les autres ?
- Ma mère les a envoyés dans hôtels, les chances qu'ils se fassent découvrir par mon père était approximativement de 97,98%, donc après un calcul basé sur votre première impression, nous avons juger que tu étais le plus calme de tous, et donc celui le plus censé à ramener à la maison.
- Ah euhhh, merci..?
- La réponse appropriée serait sans doute "de rien".
Kirk rit et Spock ne compris pas pourquoi. Il savait déjà qu'il ne l'insultait pas, car pour avoir grandi avec une humaine pour mère, il avait apprit à lire quelques expressions humaine. Et il avait retenu que ceci était un...
- Un rire.
- Vous ne riez pas ?
- Les émotions fausses la logique.
- Spock ! cria Kirk en secouant le vulcain. Rire c'est formidable ! Et ça ne fausse en rien la logique, c'est une marque...D'Humanité, c'est un trait très commun parmi les créatures à travers le monde, d'ailleurs.
- Mais c'est contre nature de rire !
- Contre la nature des vulcains peut-être, mais tu es à moitié humain, n'est-ce pas ?
Spock ne dit rien, alors Kirk sourit d'une manière mesquine et chatouilla le cou de Spock, qui se surpris à lâché un cri d'hilarité qu'il n'avait jamais entendu lui-même auparavant.
J'espère que vous avez aiméééééééééééééé
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