Bienvenue sur Terre !

Spock avait encore les mains sur les boutons de commandes. Il venait d'atterir en solo pour sa première mission solo dans le passé.

Grâce à la nouvelle technologie de son vaisseau, Spock pouvait se rendre invisible, comme cela, personne ne verrait son vaisseau garé en plein milieu du parking. Aussi, il se leva et se dirigea vers sa chambre. D'un coup de main, il ouvrit des portes automatiques qui dévoilèrent plusieurs habits correspondant à des années différentes sur la Terre. Spock attrapa avec une énergie mécanique la tenue '1990'.

Le vulcain l'essaya et se regarda dans la glace. Il avait l'air d'un homme normal, vers la fin de la vingtaine. Il avait une chemise bleue, et un pantalon noir. Ces habits serrés le changeait des larges tuniques vulcaines. Ensuite, Spock réfléchit au problème majeur de son physique : ses oreilles. Il chercha mais ne trouva pas de perruques longues, ou encore de casquettes ou chapeau d'été. Le pauvre du alors prendre un bonnet d'hiver, dans l'espoir que les gens le verrait plutôt comme un style et pas comme une attitude douteuse.

Enfin, l'homme du futur pu sortir. Il était fin prêt pour sa mission : prendre une bible dans une église. En effet, il avait perdu l'authentique dans un terrible incendie causé par une explosion Klingon qui tentait de semer la zizanie et de rémédié à la paix inter-galactique. Donc, Spock devait revenir dans le passé pour en prendre une. Car le Vulcains, connu pour leur sérieux et leurs précautions étaient des êtres fiers qui n'avaient pas fait de reproduction. Ils avaient stockés des ouvrages à copie unique dans la même grande bibliothèque de Vulcain. C'est ainsi que Spock fut envoyé sur Terre, seulement trois siècles en avant.

Ça devait être rapide. Sortir, se repérer. Trouver un bâtiment avec une croix, souvent dans le centre ville. Voler un exemplaire à disposition, et revenir dans le vaisseau et dans le futur.

C'est ainsi que Spock sortit du vaisseau. Il se tenait sur la pelouse, en face de lui, plein d'hommes et femmes en habits découvert révélant les épaules, les ventres... Abordant des chaussures montantes à l'air terriblement non pratique. Des poussettes, des enfants qui criaient. De l'autre côté du grillage, à travers les arbres se déssinait la ville. Des engins aux moteurs assourdissant, le brouhaha ambiant... Spock fut déstabilisé, mais il se souvint de sa mission première et fit un pas... jusqu'à ce que l'arrosage automatique ne se déclanche.

Bienvenue sur Terre !


Spock, grâce à la chaleur ambiante de 40°C dans cette ville, l'avait permis de faire sécher ses habits assez rapidement. De cette façon, en arrivant dans l'église, il n'était plus qu'humide.

Il entra, et dès quel la raisonnance de la porte se tu, le calme remplissa ses oreilles. Près de la porte, on pouvait encore entendre les murmures de dehors, mais plus loin, nous étions plus que livré à la beauté des lieux. Ces architectures complexes et anciennes... Spock regretta un peu que tout cela ai disparu. Les construction à présent était plus carré ou ronde, minimaliste et sans dorures ou sculpture.

Le vulcain, fan d'architecture, leva vite les yeux au ciel. Il fit un pas et ses chaussures raisonnèrent contre le sol, dans le silence. Le Vulcan sentit un besoin de se poser et de ne pas déranger. Comme s'il n'appartenait pas à l'endroit... Tout était si serain ! Chez lui, dans sa planète natale pas encore découverte à ce moment même, il n'y avait pas ces endroits de recueillement. Les Vulcains avaient jugés ces endroits non nécessaire. Spock n'avait jamais ressenti ce besoin auparavant d'avoir la possibilité de pouvoir croire en quelque chose. Pour lui ce 'concept' de Dieu lui semblait erroné. Mais au final, en y réfléchissant, c'était les fondation de l'homme, se poser des questions et trouver des réponses pour quelques chose d'infondé. C'était la beauté de l'espèce...

Tout un coup, le vulcain fut tiré de sa réfléction par des petits bruits. Il vit à côté de lui, un pue plus loin sur le banc, un blond vénitien. Sûrement le plus bel humain qu'il est rencontré bien qu'il en ai vu peu.

Ces cils étaient rallongés parce qu'il semblait être des larmes. Il avait, sur ses joues des reflets de vitraux. Et dans son spectacle, seul devant l'église, seul devant la divinité le touchait bien qu'il n'était point croyant. Il était si parfait qu'il semblait être créér. Divin, pensa Spock qui comprit enfin le sens de ce mot.

- Est-ce que tout va bien ? Demanda maladroitement Spock.

- Oui bien sûr.

Spock inclina sa tête sur le côté ne comprenant pas ses paroles qui n'étaient pas en accord avec ses propos. Il ne pleurait pas de rire, donc il était triste.

- C'est juste que ma grand-mère vient de mourir, je n'ai plus de famille ni de toit. Et je n'ai plus de boulot non-plus vu que j'ai été viré pour m'être intercepté dans une bagarre et que je ne pouvais plus travailler à cause de mon bras cassé.

Spock ne savait que faire. Il était préparé pour tout, sauf pour les interactions. Les terriens étaient si spontané, enfin, surtout celui-ci. Le pauvre était totalement dérouté.

- Assez parler de mes problèmes. Comment allez-vous ? Vous avez une vie aussi après tout ! D'ailleurs d'où vient votre accent ?

Le Vulcains avait fait de son mieux pour aborder un anglais sans accent, mais apparemment la prononciation des syllabes à la façon vulcaines ressortait. Surtout sur les sons sec et court. Il les prononçait assez durement ce qui donnait une composition assez étrange. Spock regardait le blond vénitien de se grands yeux, et le pauvre terriens pensait qu'il venait de le vexer.

- Non, j'aime beaucoup ! Je trouve ça très joli !

Spock verdit.

- Par contre, parole d'ami, mais lorsque vous entrez dans une église chrétienne, enlevez votre chapeau. C'est un peu comme un manque de respect ici.

Spock sentit une goutte de sueur couler le long de son dos. S'il enlevait son chapeau, il verrait ses oreilles ! Il ne pourrait feindre une malformation, c'était trop évident qu'elles étaient vraies !

- Vous avez compris ?

Spock baissa la tête et souhaita comme jamais auparavant ne pas avoir ces foutues oreilles montante. Il enleva alors son bonnet, abattu.

S'en suivit un long silence où Spock contracta chacun de ses muscles, s'apprêtant à recevoir des interrogations de l'humain. Mais il ouvrit les yeux et le terriens s'était rapproché de lui et portait un regard intrigué vers-lui. Il avait ses grands yeux hazels ouverts, et ses cils encore étiré de larmes. Le rouge, le verte et le bleu des vitraux s'échouant délicatement sur lui... Spock sentit son coeur battre à tout rompre.

- Dis-moi que ce sont des vraies !

Spock déglutit et hocha la tête. Le terriens toucha de la pointe des doigts, comme si ses oreilles allaient se cassés à tout moment. Il effleura le contour de ses oreilles et en fit frissoner le Vulcain. C'était si doux, si gentil et bien attentionné. Jamais il n'avait été aussi fier de porter ces oreilles.

- D'où viens-tu ? Souffla le blond vénitien dans un presque murmure. Il avait retiré ses mains laissant juste le vent de son passage flotter dans l'air.

- De Vulcain. Lui répondit le vulcain la voix rauque.

- Vulcain ?

Il hocha la tête.

- Kirk, Jim Kirk.

Ils se regardèrent et quelque chose passa ente eux. Sur le sourire de Kirk, ou dans les yeux du vulcain. Mais ils savaient tous deux qu'ils ne pouvaient plus se négliger à présent.

- Bienvenue sur Terre ! Dit-il en souriant gentillement.



Spock lui montra le vaisseau. Il lui parla du futur, comment les terriens s'étaient élancés dans une quête précipité d'une nouvelle Terre et était tombé sur les vulcains, société déjà bien avancée. Comment ils avaient été les premiers à traité avec paix et bienveillance, à leur enseigné le respect de l'étranger et la culture d'autruit. Ils les avaient aidé à construire la base dans laquelle ils pourraient vivre, et depuis, aucune querelle n'avait éclatée entre eux.

Il lui raconta aussi tout les usages du vaisseaux, sa capacité à voyagé dans le temps.

- Tu pourrais m'amener par exemple dans mon enfance ?

- Oui. Mais je ne suis programmé que pour deux bonds. Un pour venir ici et un pour revenir là-bas. A vulcain.

Le silence les regagna et les deux se regardèrent jusqu'à ce que Kirk enfouit sa tête dans ses bras dramatiquement. Les mêmes bruits que tout à l'heure reprirent.

- Qu'y a-t-il ? Demanda Spock qui avait du mal à comprendre ce humain.

- Je ne veux pas te voir partir.

Les rouages du cerveaux de Spock fonctionnèrent à toutes vitesses.

- Vient avec moi ?

Le regard de Kirk s'illumina dans sa tristesse. Le vulcain regrettait déjà sa décision hâtive, non-réfléchie et indigne d'un vulcain. Mais il se savait prêt à tout pour cet humain.

- Ok ! Cria presque Kirk avec une joie explosive.

Et c'est ainsi qu'ils quittèrent la Terre pour leur vie future.

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