5 étapes pour draguer un vulcain, par James T. Kirk
Le journée commençait normalement : Kirk marchait avec confidence dans les couloirs et saluait les membres de son équipage, mais dans sa tête, prétendait être une superstar qui saluait ses fans, avec des lunettes de soleil et de la musique du siècle dernier au fond.
Tant bien que mal, il arriva dans le pont principale où les apprentis de l'équipage servaient du café avant de s'éclipser. Kirk pensait qu'il fallait vraiment changer le programme, les utiliser comme personnels ne les donneraient pas envie de participer à des missions plus tard.
Le capitaine s'assit et regarda sa tasse chaude en riant doucement, dire que l'habitude de boire du café avait perpétuée pendant les siècles... C'était un élément si anodin, quotidien et lui ne cessait de s'émerveiller. Puis, une fois tous à leur post, Kirk ordonna le départ et la journée repris.
Seulement, une journée "normale" n'en était pas une sur l'Entreprise sans un évènement attendu. Et celui-ci, fit beaucoup de bruit entre autre. On entendit des cris et tout le monde se retourna avant de voir Mc Coy tenter de retenir un t-shirt jaune qui se battait pour entrer sur le pont.
- Je veux juste parler avec le capitaine !
- Mais arrête de te débattre gamin !! cria Mc Coy avant de le lâcher subitement, car il venait d'être mordu. Il m'a mordu ! Ooohh, tu vas regretter d'être né mon petit.
- Mc Coy !! dit Kirk en se levant. Le médecin su se contenir malgré tout et s'écarta du t-shirt jaune. Ils avaient tout les deux l'air de gamin. Tu penses pas que si ce gamin veux me parler, je devrais décider pour moi-même ? Mais je te remercie de ta prévention.
- C'est qu'il ne veut pas dire de quoi il veut vous parler. Et on est jamais trop prudent des KLINGONS !! dit-il en se tournant vers le t-shirt jaune qui le regardait furieusement.
- MAIS BON SANG, EST-CE QUE J'AI L'AIR D'UN KLINGON !?
- Il a un point Mc Coy. Laissez-nous maintenant, je vous pris. dit Kirk tentant de calmer l'affaire. Maintenant qu'il est partit, de quoi vouliez-vous me parler ?
Le jeune homme baissa les yeux et devenu nerveux. Kirk sourit et compris que c'était de nature personnelle. Il confia le pont à Spock et prit l'ascenseur. Une fois à l'abri des regards, le garçon semblait enfin respirer.
- Qu'y a-t-il ?
- C'est queeeeee... Enfin, vous voyez. Pendant notre dernière halte sur Vulcain vous avez pris deux trois volontaires vulcains. Dont une femme, L'un'thya, qui travaille dans la même faculté que moi : biologie.
- Laissez-moi deviner, vous en avez marre des vulcains qui travaille avec vous ? commença le capitaine, soupira et s'attrapant déjà l'arrête du nez.
- NON ! Au contraire ! dit-il à la surprise du capitaine. Je voulais vous demander comme vous avez fait...Enfin, vous savez. Pour qu'un vulcain comprenne....qu'on l'aime.
Kirk prit une grande respiration et posa une main sur son cœur, ému de voir des "bébés Spock et Kirk".
- C'est que, j'ai tout essayé qui fonctionnerait avec des terriens, mais je n'arrive pas à lui faire comprend sans lui dire explicitement que je l'aime. C'est que je ne sais même pas si elle m'apprécie rien qu'un peu.
- Ne vous inquiétez pas, je vais vous aider. Il y a cinq grandes étapes... dit-il en souriant vicieusement.
✨🖖✨~flashback~✨🖖✨
5 mois avant :
Kirk se dirigeait vers le pont principal, à son habitude il se croyait dans un vidéo clip et blablabla. Mais cette journée il marchait avec un pas alléger par l'allégresse de l'amour. Hier soir, il s'était rendu compte que son cœur battait différemment pour son premier officier. Chose qui le faisait incontestablement sourire car, premièrement, il s'était pris pour un cas désespéré, comme quoi il n'était fait que pour les coups d'un soir. Et en second venait la panique. Spock était, soit, semi terriens semi vulcain. Mais il avait exprimé plus d'une fois avoir rejeté le côté terriens pour devenir vulcain "à part entière" pour intégré la population de sa planète, au grand désarroi de sa mère qui voyait son fils rejeter une richesse qu'elle lui avait donner.
C'était qu'il l'aurait bien gardé cette partie, s'il n'était pas la risée de ses camarades d'études à cause de ses origines mixtes. De plus, chaque moqueries, chacune d'elle l'atteignait d'une manière qui le blessait d'une manière qui ne devrait pas. Il ne savait pas faire abstraction de ces paroles car il n'était pas un vulcain à "part entière".
Mais ce que vulcain allait faire serait ressortir l'humain en lui.
Comme par hasard, ils se retrouvèrent tous les deux dans l'ascenseur.
- Bonjour Schn'T-Gai. dit Kirk fièrement. Il avait passé toute la nuit à redire son prénom, de sorte que maintenant il savait le prononcer parfaitement.
- Hem...bonjour capitaine ?
Si son visage était resté de marbre, son cœur avait chaviré et était devenu vert pomme. S'appeler par le prénom était quelque d'intime, pourquoi s'était-il soudainement mis à l'appeler comme cela ? Il ne se parlait que pour affaire commune.
- Je me disais que peut-être vous pourriez m'appeler Jim, comme tout le monde ? tenta Kirk.
- Je pense que capitaine sera très suffisant, mon capitaine.
Par chance pour Spock, les portes s'ouvrirent et il courut presque en dehors, une étrange sueur coulant dans son dos. Pourquoi même se sentait-il gêné, comme si on enlevait une quantité précise d'oxygène pour qu'il ne puisse plus respirer à ces côtés. Mais Spock était un scientifique, et il chercherait les symptômes de ce comportements plus tard. Pour l'instant, il devait travailler.
Quant à Kirk, il pensait avoir fait un pas en avant.
1 mois plus tard :
- Journal personnel de Spock : date stellaire 41153.7, Le capitaine semble avoir des comportements étrange depuis ces derniers temps, précisément 32 jours, 6 heures et 27 minutes et demie. Pour commencer, j'ai remarqué un changement de ton à mon égard, un ton plus "feutré" et doux. Puis, il m'a nommé premier officier, c'est-à-dire qu'en cas de situation où capitaine Kirk serait en incapacité d'agir, je serais celui qui prendrait les commandes. Fait qui a provoquer de nombreuses révolte dans l'équipage qui me considère comme "pas assez sensible" et "trop rationnel". Mais Kirk n'a rien voulu entendre et a pris ma défense.
Toutes traces de notre précédente rivalité a disparu en moins d'une semaine. Puis, il a commencé par m'appeler par mon prénom lors de nos rendez-vous d'abord hebdomadaire, puis quotidien d'échec galactique.
Je dois confesser que je n'ai pas la moindre idée d'où veut en venir le capitaine. Est-ce sa nature humaine et sa bonté naturelle ? Ou tente-t-il d'obtenir quelque chose ?
Je suis, en toute honnêteté, perdu. Et il serait fort possible que mon cœur succombe à cet étrange lien que l'on appel amour.
Effacer cette dernière ligne. dit Spock en soupirant et s'asseyant en éteignant la machine.
1 mois plus tard :
Comme à leur habitude, Kirk et Spock étaient les derniers dans la salle de jeux, après des parties d'échec qui s'éternisait de plus en plus. Spock avait un coin de lèvre levé : le capitaine montrait des efforts de concentration pour tenter de le battre, et ça se voyait qu'il s'entraînait. Pour le battre, pour l'impression, il n'en savait trop rien. Mais c'était gratifiant d'enfin trouver un terriens avec qui combattre à jeu égal.
Du côté de Kirk, il était dur de se concentrer. Après deux mois de temps intensif passé ensemble, Kirk voulait initier un contact. Tout petit était-il. Alors, après un court instant de réflexion, Spock leva sa main en l'air et Kirk fit de même. Rendu à un point où il ne pouvait se stopper dans sa descente vers la pièce qu'il voulait déposer, Kirk se dirigea vers la pièce et ce fut le moment ; leurs mains se frôlèrent. Aussitôt le contact initié, aussitôt Spock retira sa main et se l'attrapa. Ce fut comme s'il s'était prit une décharge. Kirk n'avait rien sentit à par la peau de sa main douce et sensible, mais il semblait en être autrement de son côté.
- Excusez-moi, je pensais que c'était à mon tour de jouer. dit Kirk, en voyant sa mine affolée, et lui, regrettant d'avoir essayer de le toucher.
- Ce n'est point grave. Vous aviez gagner de toute manière. Bonne nuit.
Normalement, le semi-vulcain restait ranger le jeu avec lui, puis ils prenaient un verre ou marchait dans le vaisseau éteins. Mais là, il partit, et Kirk compris qu'il était inutile d'espérer de la rattraper.
Néanmoins, alors qu'il noya son chagrin dans un verre, Spock, de retour dans sa chambre, à l'abri des regards, se laissa glisser au sol et se prit la tête dans les mains. Il n'arrivait pas à se retenir de sourire, à l'idée que le capitaine puisse l'aimer. Dans son intimité, les lumières réglées aux sentiments de son propriétaire passèrent du vert au rose violet : notre vulcain était amoureux.
1 mois plus tard :
Kirk avait pris du recul pendant deux semaines puis avait décider de reprendre de l'activité, et de continuer de courtiser Spock. Le problème avec les vulcains, ou semi-vulcain en fait, était qu'il cachait leur émotions, et donc leur sentiment. Très peu seront ceux qui initieront ou feront le premier pas pour te faire comprendre que tu leur plaisais.
Ainsi, Kirk, à la fin de la journée, revint voir Spock, pour lui proposer de reprendre leur rendez-vous échecs qu'ils avaient laissés derrière eux depuis un petit moment maintenant.
Mais, alors que le vulcain ouvrait la bouche pour lui répondre, le vaisseau fut plongé dans le noir en chute libre. L'état d'urgence pris le dessus et tout le monde revint à ses places. Après une procédure bien longue, et stressante, ils arrivèrent tous sans trop de mal sur une planète gelée. Le problème était qu'on ne savait pas ce qui était le problème. Et le vaisseau ne répondait plus, ni par énergie, ni par chauffage. Et bientôt, il fit très, très froid.
L'équipage sortit les tenues de secours, qui se constituait de vêtement thermaux et couvertures thermales. Tout le monde était regroupé dans un coin du vaisseaux, tremblant, se passant une fiole d'alcool écossais pour leur donner une illusion d'avoir chaud. Spock, aux capacités mentale supérieures, n'arrivait cependant pas à laisser son cerveau se faire duper par l'alcool. Et tenter de se contrôler requérait de l'énergie. Énergie qu'il ne pouvait pas donner car il était trop occupé à trembler de froid. Déjà que vivre avec les températures terriennes étaient compliqués pour lui, ces températures pouvaient le tuer.
- Tenez bon, Spock. disait Kirk, pour lui, lui-même et ses amis à ses côtés.
Seul Chekov semblait ne pas s'en sortir trop mal. A vrai dire, il avait même donné sa couverture à Spock.
- Tu n'as pas froid ? lui demanda Mc Coy.
- Non, c'est l'équivalant des étés russes ça.
Sulu écarquilla les yeux et toucha la main de son petit-ami (à cette époque ils n'étaient pas mariés encore). Il était chaud. Il ouvrit sa couverture et se rapprocha de Pavel. A ce moment là, il s'y accrochait comme si c'était sa vie. Les autres, tremblants de froid, se précipitèrent tous vers Chekov. Mais Sulu, activant le mode "petit-ami possessif" les chassa tous de sorte à se le garder, tout entier, pour lui-même.
De leur côté, Kirk arriva à lever Spock et l'attirer dans un coin de la pièce. Une douleur non mesurable s'échappait de sa poitrine à le voir trembler ainsi. Kirk tremblait aussi, et son haleine n'était même plus chaude dans l'air. Tout était gelé de l'extérieur, tout semblait bleu brillant, comme un fond sous-marin sans courant. Si Scotty ne trouvait pas une solution, dans moins de trente minutes c'était la fin. Il voulait mourir en étant sûr que Spock sache qu'il l'aimait.
- Je voulais vous dire...
Et au bonheur général, les lumières s'allumèrent et le vaisseau reprit son vrombissement familier.
- Vous vouliez dire ? demanda Spock, tremblant d'hypothermie.
- Non rien. Peut-être seriez-vous d'accord d'offrir une promotion à Scott et son équipe, ainsi qu'un peu de repos pour vous.
Il lui sourit et Spock hocha la tête en se traînant vers l'ascenseur.
Kirk soupira et regagna son poste.
1 mois plus tard :
Spock avait vraiment mal vécu cette épisode gelé. Déjà il était tombé gravement malade, et était atomisé par la fièvre, ne pouvant pas même bouger sa main sans ressentir une déchirure dans ses muscles. Ils volaient à travers l'espace vers Vulcain, pour le guérir car Mc Coy avait oublier de mettre à jour ses remèdes vulcains, chose pour laquelle il s'en voulait terriblement.
Ils avaient donc repoussés toutes mission pour sauver Spock en priorité et Kirk s'occupait de lui dans sa chambre, bien que ça ne se résumait cas le nourrir et l'hydraté.
Tous avait peur pour leur vulcain préféré : personne ne le disait à voix haute, mais il y avait des chances qu'il meurt s'il n'arrivait pas suffisamment rapidement.
- Spock... commença Kirk. J'aurais aimer avoir ce courage de vous l'avouer plus tôt, quand vous étiez en bonne santé et réveillé surtout. dit-il en riant tristement. Je suis maladroit avec vous car je voulais vous faire comprendre que je vous aimais bien. Enfin, bien est un petit mot, je vous aime beaucoup, d'un amour que je redoutais trop être sans retour pour vous le dire en face. Mais à ce moment dans notre vie, je ne sais pas si j'aurais la chance de vous retrouver comme avant. Alors je vous le dis. Je vous aime. Je vous aime beaucoup, Spock. Alors je vous pris, mobiliser vos étranges forces vulcaines et tenez bon jusqu'à Vulcain. On vous soignera, et on en vous abandonnerons pas.
Mais parfois le destin fait bien les choses, et Spock eut la force d'ouvrir les yeux. Recourant aux dernières particules d'énergies dans son corps, il fit bouger ses doigts et Kirk y posa sa main. Fermant les yeux, il ouvrit son esprit et Kirk comprit, que ses pires craintes, n'était que sources de son imagination.
- Donc en fait il n'y a pas d'autre technique que leur dire directement. dit le t-shirt jaune, pensif.
- Globalement oui. Tu ne sauras pas ce qu'elle pense tant que tu ne lui auras pas dit toi, clairement ce que tu penses. Ce qu'on oublie c'est que : si nous on ne les comprends pas, eux non plus. Et un vulcain est toujours sincère. Si elle ne t'aime pas de cette manière, elle te le diras clairement, et d'une manière généralement assez douce. Tu seras surpris à quel point les vulcains sont sensibles en réalité. C'est juste qu'ils ne le montre pas toujours, comme certains humains en fait. dit Kirk, en posant une main sur l'épaule du jeune garçon, qui avait reprit un peu confiance.
- Merci capitaine, je vous en serais à jamais reconnaissant.
Kirk le regarda partir.
- Je devrais vraiment écrire un livre sur comment draguer un vulcain.
Et il rejoignit son poste.
BONUS :
- SAREEEEEK !!! Tu savais que Jimmy a écrit un livre sur comment draguer un vulcain et qu'il a été vendu en de millier d'exemplaires en une semaine ? criait Amanda, assise sur le canapé lisant un article, lunettes sur son nez.
- Je te demande pardon ? dis Sarek, faisant la vaisselle avec des gants, n'aimant pas toucher de ses mains sensibles l'eau chaude et les restes de nourritures flottants.
- Oui, je suis en train de le lire, et franchement, c'est assez correcte. C'est exactement ce que j'ai fais avec toi, écoutes :
"règle n°1 : montrer intérêt pour leur culture, ou défendez-les.
règle n°2 : participez à des activités communes
règle n°3 : ne jamais les toucher, en particulier les mains, sans qu'ils vous y invite
règle n°4 : montre-vous patient
règle n°5 : et surtout, dites-leur. Vous serez surpris."
Sarek grommela quelque chose de la cuisine et Amanda rigola.
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