Non...(Levihan)

Non...

C'est impossible...

Il ne peut pas être mort....

Il n'a pas le droit.....

Voilà se que je me suis dis quand cette femme est revenu prés de moi, les yeux bas, le regard triste, le visage vide.

La mort depuis bien des années n'a cessée de me côtoyer mais toi...oh toi...
Tu es toujours resté prés de moi..

C'est même surement mal de l'avouer mais j'avais finis par m'attacher à toi...

Finis par me faire à cet air froid sur ton visage, à ce manque de sourire, au surnom ridicule sortant seulement de tes lèvres .

J'ai finis par y croire, et c'est certainement ça qui fait le plus mal... Croire que toi tu ne partiras pas, croire que tu étais bien trop fort pour ça....

Oh Livaï si tu savais comme je t'en veux.

Tu m'y a fais croire et....Et....Maintenant tu n'es plus là...

Je suis désolée...Je ne veux pas y croire...

Pourtant...Tu es là...Étendu sur ce lit qui est le tien...Plus pâle que jamais...

Tu sembles si paisible qu'on pourrait croire à une sieste...

Une sieste éternelle...Voici ce qu'est la mort...Oui...C'est plus facile dis ainsi...

Tu vas te réveiller...Quelque part au paradis...Prés d'Isabel et de Farlan...Prés de ta mère et de ton oncle...

Je devrais être heureuse pour toi...Tu quitte se monde de barge...Tu peux te reposer maintenant...

Pardon...Mais...J'y arrive pas...

Je....Je ne peux pas sans toi...

Que suis-je sans toi...?

Où suis-je sensé aller maintenant que tu n'es plus là...?

Et quand j'y serais...Que suis-je sensé y faire si tu ne m'accompagne pas...?

Oh...Livaï...Si tu savais comme mon cœur se sent vide face à ton corps inerte...

Si tu savais comme mon corps se bloque au toucher de ta joue froide...

Si tu sentais...Si seulement tu sentais...Les larmes de désespoir...Les coups tremblants s'écrasant sur ton torse, refusant de se soulever aux rythmes de ton souffle chaud...

Si...Seulement...

Si seulement...Tu te réveillé prés de moi...

Je veux encore y croire...

Encore te voir...

Pouvoir t'embêter...

Me prendre tes remarques en pleine face...

Pitié...!

Rendez le moi...!

J'en peux plus...

Je... Veux...

Non...

J'ai besoin de le revoir...

En vie !

Tapant désespérément mes poings sur ton torse, et hurlant à la mort elle même de te rendre, mes joues ruissellent de douleur

Une douleur qu'aucun être ne devrait connaître....

Oh livaï....

Comment.. Comment...

Comment suis je censée continuer à vivre..?

Comment suis je censée continuer à sourire..?

Je n'ai jamais pus te le dire à pleine voix

Mais c'est dans tes bras que mon bonheur se trouvait...

C'est dans ton rare sourire que régnait tous les miens...

C'est contre ton torse que mes larmes se sécher...

Je me répète...

Mais je ne peux pas vivre ni sourire sans toi...

Caressant ta joue absente de chaleur, mon regard se perd sur tes lèvres

Qu'est ce que j'aimais te retrouver derrière le bâtiment D, t'y embrasser sans relâche...

Perdre ma peau nue contre la tienne...

C'était secret... Secret et si parfait...

Tu me tenais contre toi et tu ne me lâchai plus pendant plusieurs heures de bonheur intense..

Pourquoi se n'est que maintenant que je me rends compte à quel point j'aimais ça...?

Pourquoi mon cœur avant ne parlait pas...?

Pourquoi maintenant...?

Effleurant tes lèvres des miennes j'y dépose finalement un baiser d'adieu..
Le cœur serré, je regarde ton visage disparaître sous le drap blanc qu'on dépose sur toi...

Une main se pose sur mon épaule et Armin me sourit avec gentillesse et un peu de tristesse

"Je vous comprend" à t'il dit à ce moment...

Comment peut il me comprendre ?!

Comment peut il comprendre ma douleur ?!

Il ne peut pas !

Il... Ils... N.. Ne.. Peuvent pas...

Je pars en courant jusqu'à chez moi et me jette sur mon lit sans plus attendre, y pleurant à chaude larmes.

La douleur est trop intense...

Trop....insoutenable !

Ton ton de voix me hante comme si tu me parlait au loin....

Ton parfum odore les draps, me rappelant que bientôt je ne le sentirais plus jamais...

Et tes affaires...

Toutes ses affaires que tu as oublié... Ou que je t'ai "emprunté sans date de rendu déterminée"...
Et bien... Elle sont là... Toutes empilées sur la chaise, elle même dans un coin de la pièce...

Et... Et.. À toute surprise... Elles me rappellent qu'en les voyant là tu te serais mis à me disputer...

Encore et encore jusqu'à se que je me décide à les ranger...

Alors c'est ceux que je me mis à faire comme si ça allait soigner ma peine.

Ranger, encore et encore, jusqu'à en avoir mal au corps entier.

"Voilà, maintenant c'est propre, je vais aller chercher livaï pour qu'il voit ça !"

Ma bouche a prononcée ces mots d'elle même une fois la chambre parfaitement clean...

Le retour à la réalité si fut brutal que mon cœur en prit une sacrée paire de baffe....

Mike.....
Erwin......
Moblit.......
Et.... Toi ....

C'est un peu trop pour moi en si peu de temps....
J'ai besoin de repos....
Oui.... Voilà..... De repos....
Un repos si long... Qu'il en soit éternel....
Un repos où quand j'ouvrirais les yeux, vous serez là...

Oui, ce type de repos là.

Me levant de mon lit je pars à toute vitesse vers mon laboratoire y récupérer une légère fiole de poison.
Ensuite, je suis revenu sur ce même lit, dans cette même chambre vide de vie, mais propre....c'est déjà ça

J'ai apportée le liquide à mes lèvres et j'ai bus jusqu'à finir le petit flacon de verre.

Puis, je suis tomber dans les bras de morphée...

C'était indolore, même plutôt agréable et rapide...
Le temps c'est arrêté....
Tous c'est éclaircie....

Mais....

Mes yeux se sont ouvert plusieurs heures plus tard, sur ce même plafond de bois...
Tiens... Il est fissuré...

Avec tristesse et lassitude, je me suis levée et j'ai cherchée mes affaires de major.
Mais.... Où est ce qu'elles sont ?!

Finalement je suis sortis en simple tenu de soldat, le visage triste.

Pourtant dans les couloirs tous le monde semblaient heureux.... Livaï.... Si ils te connaissaient comme moi je te connaissais....ils seraient tous en train de pleurer...

La tête avachi sur la table, mon cœur fit un bon en entendant pourtant ta voix ce matin là.

Livaï: Ah tu t'es enfin levée la binoclarde . Dommage, j'avais préparé le seau d'ea-

Il ne finit pas sa phrase, coupé dans son élan par mes lèvres qui s'écrasent sur les siennes en plein millieu de la cafétéria sous le regard choqué des autres soldats.

Comment ?
Pourquoi ?
Je m'en fiche pas mal, parce que maintenant tu es là, avec moi.

~[END]~
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