Tu me plais, Bachira Meguru. (Blue Lock)
[Isagi x Bachira]
L'histoire se passe après le Blue lock.
****
Isagi était heureux. Il était heureux, mais il ressentait un pincement au coeur. Il avait pourtant été vainqueur du Blue lock, mais il sentit soudain un manque. Pourquoi se sentait-il comme cela ? Ah oui. Bachira, à été contraint de partir pour rejoindre de la famille à l'autre bout du Japon. Et il ne lui avait pas donné de nouvelles depuis, et cela faisait déjà trois semaines. Le jeune égoïste, allongé sur son lit fixait l'écran de téléphone, espérant qu'une notification de son meilleur ami y apparaisse. Il avait cependant gardé le contact de plusieurs de ses amis du Blue lock, comme Nagi, Chigiri et Kurona, ses contacts les plus fréquents. De toute façon, Rin et Baro ne répondaient jamais à ses messages et Kaiser ne faisait que de le harceler, ce qui fait qu'il l'avait bien évidemment bloqué.
Mais aucun signe de Bachira.
Isagi soupira, lâchant son téléphone et se tournant sur le dos, pour se mettre à fixer le plafond.
"Si seulement j'avais eu le courage de te dire ce que je ressentais pour toi avant que tu ne partes..."
Trois coups à sa porte le sorti de ses pensées. C'était sa mère, qui l'appelait pour le dîner. Il laisse alors son téléphone à l'abandon, pour rejoindre ses parents en traînant des pieds.
Après s'être installé, et voyant qu'il rechignait à manger, ses parents virent tout ce suite ce qui n'allait pas.
- Isagi, mon chéri, fit sa mère. Tu ne te sens pas bien? Le garçon leva la tête dans sa direction, et esquissa un sourire.
- Ne t'inquiètes pas maman, je vais bien! Je suis juste fatigué. Puis, il se mit soudainement à manger, sûrement pour ne pas que ses parents ne s'inquiètent plus.
Le repas se fit donc, dans le plus grand des calmes, seuls les bruits de fond venant de la télévision se faisaient entendre.
Quand il rentra dans sa chambre, les vibrations du téléphone toujours sur son lit se faisait ressentir. Ni une, ni deux, Isagi s'empara du téléphone aussi vite que l'éclair. Ses yeux s'agrandirent suite à la surprise.
C'était Bachira.
Une immense joie le traversa, ainsi qu'une douce chaleur le parcourant.
Il n'attendit pas avant d'appuyer sur la notification, et, avant même qu'il ne put lire les soudains messages le téléphone sonna.
Un appel. C'était lui qui appelait.
Isagi décrocha, et répondit d'une voix mielleuse :
- Salut, Bachira.
- Salut Isagi-kun! répondit celui-ci. Isagi était existé à l'idée de l'entendre enfin après trois semaines.
Il lui avait définitivement manqué.
Les deux commencèrent à discuter de tout et de rien, comme si les trois semaines sans se voir n'était jamais arrivées. Bachira parlais avec autant d'enthousiasme que la dernière fois qu'ils s'étaient parlés. C'était bon signe. Mais Isagi ne comprenait pas la cause de son silence. Il hésita à lui poser la question, mais celle-ci lui brûlant les lèvres, il finit par la poser.
- Et donc... Que s'est-il passé, pour que tu ne me répondes pas pendant trois semaines ? Comme il s'y attendait, Bachira ne répondit pas. Au du moins, pas tout de suite.
- Je veux dire, tu m'a manqué.
- Toi aussi, Isagi. Terriblement.
À l'entente de ses mots, il sentit les larmes lui monter aux yeux.
-Si je ne t'ai pas répondu pendant aussi longtemps, c'est parce qu'il s'est passé pas mal de choses depuis mon absence. Le décoloré se tut, laissant à son ami le temps de digérer l'information.
- Que...Que s'est-il passé ? Pourquoi es-tu reparti aussi soudainement ? Je croyais que tu vivais avec tes parents.
Un silence s'installa. Enfin, des gémissements se firent entendre à l'autre bout du fil. Bachira se retenait tant bien que mal de pleurer.
- Tu... Te souviens quand après l'annonce de Ego concernant la fin du projet Blue lock, je me suis soudainement absenté.
Ne comprenant pas vraiment où est-ce qu'il voulait en venir, Isagi demanda:
- Je ne comprends toujours pas.
- J'ai reçu un appel, annonça Bachira. C'était un appel de l'hôpital. Ma mère avait eu un accident de voiture, c'est pour ça qu'elle n'était toujours pas là pour venir me chercher. Arrivé à l'hôpital, continua t-il, il était déjà trop tard. Ma tante et mes cousins sont arrivés, et peu de temps après j'ai dû emménager chez eux. Le garçon aux yeux de chat marqua une pause, et se surpris à ravaler ses larmes.
- L'enterrement a eu lieu aujourd'hui... Il craqua. Isagi était sous le choc. Son ami pleurait au téléphone, et lui, ne pouvait rien faire. Il voulait tellement l'aider....
- Bachira, je suis désolé.
- Non, ne t'excuse pas... répondit-il entre deux sanglots.
- Je vais te rejoindre. Donne moi ton adresse.
- Quoi, mais att- Il ne put finir sa phrase, car Isagi venait de raccrocher.
Ni une, ni deux, il se précipita et enfila un blouson, descendit les escaliers et enfila en vitesse ses baskets.
- Isagi, où vas-tu à cette heure-ci ? Demanda son père, depuis le salon.
-Euh, je me rappelle que j'ai oublié des affaires chez Nagi. Je me dépêche.
Puis, il sortit en trombe de la maison, et courut, le plus vite qu'il pouvait, direction la première station de métro la plus proche. Ayant reçu l'adresse où se situait son ami, il monta dans le premier train, et changea de correspondance pour prendre un deuxième train.
Après deux bonnes heures, Isagi arrivait dans la ville où était Bachira.
La pluie se mit soudain à tomber crû. N'y faisant pas plus attention, il sprinta et chercha sans cesse le nom de la rue qu'il avait reçu par message. Il dû s'arrêter une à deux fois pour reprendre son souffle, avant de reprendre sa course. Quand enfin, il tomba sur une grande maison, entourée de verdure, ainsi qu'un charmant petit portail en bois. Bachira s'y trouvait devant, un parapluie dans la main, regardant ses pieds. Isagi courut dans sa direction, et interpella ce dernier.
- Bachira! Celui-ci releva la tête, et ses yeux s'agrandirent, quand il vit que son ami était seulement vêtu d'une veste et qu'il n'avait rien pour le protéger du froid ainsi que de la pluie.
- Isagi... Regarde comment tu es trempé. Mais Isagi ne fit pas attention à sa remarque, et, s'approchant doucement de lui, le serra dans mes bras. Bachira fit tomber le parapluie, sous la surprise.
- Isagi...
- Bachira, je m'excuse pour le retard. Je suis venu aussi vite que j'ai pu. Le décoloré pleura dans ses bras, il était à présent trempé mais ses bras étaient si rassurant. Il pouvait sentir le souffle chaud de son ami sur le haut de son crâne. Bachira resserra un peu plus ses bras dans le dos d'Isagi, et celui-ci sentit le plus grand trembler. Isagi le laissa pleurer toutes les larmes de son corps. Il n'avait sûrement pas besoin de mots, mais d'une oreille ainsi qu'une présence rassurante à ses côtés.
- Tu m'a manqué, dit-il avec assurance. Tu m'a terriblement manqué. Ton silence m'a fait souffrir, mais je n'imagine pas à quel point tu a dû l'être plus. Alors raconte moi tout. vide ton sac. Dis moi ce que tu as sur le coeur.
- Elle était tout pour moi... C'est grâce à elle que j'ai découvert le foot, que j'ai su accepter le monstre qui était en moi... Grâce à elle que je suis devenu ce que je suis aujourd'hui. Elle m'a tout donné : la vie, les besoins matériels et surtout de l'amour. Elle m'en a donné deux fois plus, pour combler le manque de ne pas avoir de père. Mais moi, en retour, je me suis énervé. Elle était en retard, et je n'arrêtait pas de le lui reprocher. Alors qu'elle a toujours tout sacrifier pour moi, les dernières paroles qu'elle aura entendu de moi était pleines de reproches. Et puis, il y a eu l'accident. Et elle est morte avant même que je n'ai eu à m'excuser.
Bachira s'arrêta entre deux sanglots, et Isagi vint doucement essuyé ses larmes de sa manche malgré qu'elle doit déjà mouillée par la pluie.
- Si tu savais comme je regrette, Isagi! Si tu savais...
- Je suis sûre qu'elle est très fière de toi malgré tout. Tu est toujours énergique, pleins d'ambitions. Tu n'es pas quelqu'un de capricieux, tu es toujours gentil avec ton prochain et je suis sûre qu'elle ne t'en veut pas. Après tout, ce n'est pas un crime de se plaindre de ses parents, tu n'a rien fait de mal. Je suis sûre que depuis là haut, elle te surveille. Et elle continuera de veiller sur toi. Alors, n'oublies jamais qu'elle est ta mère, et qu'elle t'a toujours aimée.
Bachira leva les yeux vers Isagi, et le plus petit baissa les siens, afin que leurs regards se croisent. Les yeux jaunes larmoyant de Bachira fixaient avec une telle intensité ceux bleu océan d'Isagi. Soudain, la respiration des deux ce fit plus rapide. Isagi descendit son regard sur les lèvres de son ami. Leur proximité ainsi que la tension se font palpables.
Et sans qu'il ne prévienne, Isagi posa tendrement ses lèvres sur celle de Bachira.
Surpris, Bachira se laissa faire. Puis, il ferma les yeux. Que c'était bon, de sentir le contact de ses lèvres chaudes sur les siennes, froides et salées à cause de ses larmes. Il mouva doucement les lèvres, et approfondit le baiser. Quasiment dans l'obscurité, dû à l'extinction des lampadaires, seule la lune les éclairait de sa douce lumière. La pluie et le froid ne les dérangeait pas. Plus rien d'existaient autour d'eux. Seuls eux existaient dans ce monde. Leur monde.
Ils finirent par se réparer, en manque d'oxygène. Ils ne se quittaient cependant pas du regard.
- Isagi...
- Bachira...je dois te dire, déclara-t-il, de but en blanc. Bachira se décolla du torse du plus grand, attentif.
- Vas-y, je t'écoute, dit le plus jeune d'une voix enrouée.
- Cela fait depuis un moment déjà que j'ai compris que j'avais des sentiments pour toi. Je voulais te le dire la dernière fois qu'on s'était vu... Mais je n'ai pas pû. Et puis, tu es parti, sans donner de nouvelles. Alors voilà, maintenant tu le sais.
Tu me plais, Bachira Meguru.
Les joues en feu, celui-ci baissa la tête, regardant ses pieds, dans l'intention de fuir son regard. Que c'était gênant... C'était la première fois qu'on lui faisait une telle déclaration. Et puis, ce n'est pas n'importe qui qui serait capable de sortir prendre le métro en pleine nuit et de courir sous la pluie!
Sans crier gare, Isagi releva le menton de Bachira, afin qu'il puisse voir sa réaction. Les joues toujours empourprées, le décoloré prit les devants et cette fois-ci le tira vers lui et l'embrassa subitement. Le baiser se fut plus rude, et Bachira lécha les lèvres du plus petit pour y faire rentrer sa langue. Isagi gémit par ce geste, et passa une main derrière sa tête.
Se séparant une nouvelle fois, essoufflés, ils se surprirent à sourire.
- Isagi, je t'aime. Je t'aime, je t'aime, je t'aime. À en mourir. Isagi laissa éclater un rire.
- Ah, en mourir, carrément ? Alors moi je t'aime tellement que je serais prêt à ne pas en mourir rien que pour toi. Pour rien au monde, je ne te laisserai tomber. Pour rien au monde, je ne voudrais voir ton sourire si sincère s'effacer.
Pour rien au monde, je ne voudrais mourir, si c'est pour que cela te fasse souffrir. C'est pour cela que je t'aime à tout laisser tomber, rien que pour toi. Je n'hésiterai pas à refaire ce long trajet tout les soirs s'il te faut, rien que pour te retrouver. Je serai même prêt à te suivre partout où tu iras. Alors ne m'ignore plus, c'est d'accord ? Car sinon je ne pourrai jamais savoir où tu es, ni savoir si tu vas mal.
Cette déclaration improviste mais sincère toucha le plus jeune et l'ému jusqu'au larmes.
- Oh, Isagi! Je veux que nous restons ensemble, dorénavant. Pour toujours.
- Pour toujours alors. Chérissons nous pour toujours. C'est alors qu'Isagi prit la main de Bachira dans la sienne, et y déposa un tendre baiser. Son regard s'embrasant.
- Il fait froid, dit Bachira tout en frissonnant. On rentre à l'intérieur ? proposa t-il. Vu l'heure qu'il est, il n'y a sûrement plus de train à cette heure-ci.
C'est alors que main dans la main, tout deux se dirigèrent ensemble vers la grande maison, les esprits léger et les coeurs enbrummés.
~FIN~
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