- Ok. Cette année, c'est ma première année en tant que capitaine. Nous devons gagner cette coupe. Cette année, nous vaincrons les Poufsouffle, les Serdaigle et les Serpentard à plate couture. Cette année, jamais l'équipe de Gryffondor ne perdra de matchs. Cette année, c'est notre année. Nous devons faire honneur à Olivier. Vous l'avez presque tous connus ici, il me semble. Olivier voulait gagner, et c'est grâce à lui que je dois ma passion pour le Quiditch. Alors ouais, on a plus Charlie Weasley, un des meilleurs attrapes de l'histoire de Poudlard. On a plus Fred et George Weasley, qui parvenaient à nous faire rire, même dans la pire des défaite. Cette année, on a Ginny Weasley, Katie Bell et Demelza Robins, poursuiveuses. On a Ritchie Coote et Jimmy Peakes, batteurs. On a Ron Weasley, gardien. Et puis... il y'a moi. 

- Tu es notre meilleur joueur, Harry ! 

- Ah, ça, c'est sûr ! 

-Aujourd'hui, continua Harry sans écouter ses camarades, on a une bête d'équipe. Et on va gagner ! 

Les membres de l'équipe de Gryffondor hurlèrent de joie et d'espoir. Ron Weasley sentit une boule se former dans son ventre, mais il choisit de l'ignorer. 

- Bon alors du coup, j'ai repris le tableau d'Olivier. On joue contre les Poufsouffle en premier, j'ai regardé leurs entrainements et normalement on devrait les battre, de peu. 

Une fois que Harry leur ai expliqué sa stratégie, les Gryffondors enfourchèrent leur balais. Cinq heures plus tard, Coote et Peakes vinrent voir Harry.

- On arrête, on doit aller manger, on a défense contre les forces du mal demain. Avec Rogue. 

Harry siffla et cria :

- On arrête pour aujourd'hui, vous pouvez aller vous changer ! Vous avez fait un super boulot, vous tous ! Prochaine séance après demain, soyez là vers cinq heures. Du matin ! 

Le garçon fila vers Ron.

- Mec, t'as été super. Il faudrait que t'ai un peu plus confiance en toi et tout irai bien. 

- C'est facile, pour toi, t'as ta copine pour te supporter sur le terrain, moi j'aurai personne. 

- Mais... heu... je suis ton meilleur ami...

- Je sais... 

- Who... ça va pas toi en ce moment. Je crois que je sais ce qui te remonterais le moral, seulement, tu me détesterais...

- Si je suis de bonne humeur, je ne serai pas énervé contre toi.

- Bon, bah... j'y vais alors. Repose toi, on a un entraînement après-demain !

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Harry se dirigea vers la salle commune des Gryffondor, épuisé par sa séance d'entraînement. Il cherchait quelqu'un de bien particulier, qu'il repéra grâce aux livres qui devait cacher son visage.

- Ah, Hermione ! 

- Salut Harry !  Ron est avec toi ?

- Non, pourquoi ? T'avais envie de le voir ? Il t'a manqué ?

- Harry ! 

- Je sais, Hermione. Je te connais. Je sais que tu... enfin tu vois quoi, Ron ! 

- Mais... 

- Ouais, je sais, j'y vais cash, mais je pense que ça va valoir le coup. Tu va écouter attentivement ce que je te dit, ok ?

- Bah... non, en fait, je vois pas pourquoi je t'écouterai ! 

- Viens, Hermione, chuchota le jeune capitaine. 

Il entraina son amie hors des élèves qui pourraient être trop attentifs. Comme Colin Crivey par exemple. 

- Écoute Harry, je ne sais pas ce que tu penses, mais c'est hyper bizarre là...

- Tu aimes Ron. 

- Je ne peux pas démentir tes propos pour l'instant. 

- Beaucoup.

- ...

- Tu l'aime énormément, n'est-ce pas ? Tu pourrais faire n'importe quoi pour lui, je me trompe ?

- Non, mais Harry, là, je...

- Tu vas aller lui parler bordel ! 

- Si tu crois que c'est comme ça que tu va me forcer à faire quelque chose, tu te trompes lourdement.

- Je sais, répondit Harry avec un sourire. 

- Bon ok, je vais y 'aller. Mais c'est pas à cause de toi ! 

- Un peu quand même, non ?

Hermione resta avec Harry et ils furent rejoints par Ron peu après. Le rouquin avait l'air triste et dut se forcer pour sourire à ses amis. Hermione rougissait à chaque fois qu'elle croisait le regard d'Harry, ainsi, elle ne tarda pas à interpeller Ginny. 

- On y va, vous nous rejoignez ? 

- On viens avec vous, Ron a faim. Et moi aussi.

La jeune fille essaya de parler à sa meilleure amie. 

- Je vais lui dire. 

Ginny avala de travers et s'étouffa et Hermione dut s'arrêter pour lui donner de grandes claques dans le dos. Les garçons les doublèrent, le ventre de Ron grondant au passage. 

- T'es pas sérieuse ! 

- Pour une fois, je n'aimerais pas être aussi sérieuse. C'est Harry qui m'a obligée à le faire.

- Il est tout bonnement génial ! s'écria Ginny joyeusement.

- Je t'avoue que ce n'est pas l'adjectif que j'emploierais en premier lieu...

- Pourquoi ?

- Je suis persuadée qu'il fait ça pour une autre raison que nous.

- Le Quiditch, par exemple ?

- Ah. Exactement. 

- Tu es a Gryffondor, donc tu vas aller lui dire, même si Harry le veut. Et puis toute l'école est au courant Hermione. Je pense qu'il vaut mieux qu'il l'apprenne par toi que par Drago Malefoy, tu vois. 

- Tiens, il y'a du rôti, répondit machinalement Hermione.

Son amie sourit et s'assit entre Ron et Neville et Hermione prit place en face d'elle. Comme à l'accoutumée, Ron et Harry commencèrent à manger sans dire un mot. 

- Ghru mangrh a Hrghmon ?

- Pardon ? 

- Je disais : Tu ne manges pas Hermione ? 

- Ah ! Heu... si, si, mais j'ai pas trop le poulet...

Ron sourit et lui tendit le rosbif et le plateau de pommes de terre sautées.

- Tiens, comme ça tu ne seras pas affamée ce soir. T'es énervée quand t'as faim.

- Ah, j'... j'avais pas remarqué. Merci, répondit Hermione en plongeant sa fourchette dans une pomme de terre.

Harry releva sa tête de son assiette et sourit en regardant sa meilleure amie.

- Hermione ? 

- Oui ?

- Ben...

- Ah ! Oui, c'est... Ron ?

- Ouais ?

- Je... pff... Harry je te jure que...

- Bon, Hermione ! 

- Mais je...

- J'ai faim, dépêche toi s'il te plaît...

- Mais Ron...

- Hermione ! Tu avais dit que tu lui dirait ! 

- Mais Harry...

- Tu es une Gryffondor non ?

- Bon ! BON ! Ron, je t'aime. Voilà. Oh ! 

La jeune fille se leva et partit.

- Qu'est-ce qu'il lui prend ? demanda le rouquin, étonné.

- T'as écouté ou pas ?

- Bah... j'étais plus occupé à regarder...

- Ton rosbif. On imagine. 

- Nan,  je regardais sa main. Bah je sais pas, elle a de jolies mains...

- Okééééééééééé bon, alors on va te faire une petite synthèse hein. Professeur Potter ?

- Elle a exactement dit : Bon, BON, Ron, je t'aime, voilà, Oh. 

- Ah. Je vais... peut-être...

- Aller la voir. 

- Ouais, c'est ça, dit le jeune garçon en rougissant. Ah merde... Hermione quand même...

_________________________________

- Mi... Hermione ?

- Non ?

- En fait... je suis désolé mais je... je t'écoutais pas...

- Tant mieux, écoute Ron j'ai rien dit d'important tu sais...

- Mais Harry m'a raconté. 

- Mais quel...

- Je t'aime.

- Oui, c'est ce que j'ai dit, en effet.

- Non Hermione, je t'aime... moi, Ron Weasley, je t'aime ! 

- Ben... moi aussi...

- Embrasse-moi.

- Devant Harry et Ginny ? répliqua-t-elle en souriant.

- Ah oui, non... BORDEL HARRY QU'EST-CE QUE TU FOUS LÀ ?!

- ...

- Pis tu sais quoi... 

Il s'approcha d'Hermione et déposa ses lèvres sur les siennes. Les deux Gryffondor se regardèrent et sourirent, avant d'éclater de rire. Harry et Ginny se joignirent à leur fou rire et le jeune garçon tomba par terre, se tenant les côtes. Ils ne savaient as pourquoi ils riaient, mais c'était bien. 

___________ Match contre les Serpentard, détérminant_________________

- Bon bah... normalement ça devrait aller... vous êtes géniaux, donc... ah, j'ai une surprise pour vous. Chers amis... Olivier Dubois ! 

Le jeune homme fut acclamé par tous les joueurs, et retourna en tribunes.

Madame Bibine leurs fit signe d'enfourcher leurs balais et Harry serra la main du capitaine adverse, Urquhart, en respectant la tradition. La main douloureuse, le capitaine s'éleva à quinze mètres du sol, regardant le match et observant les performances de ses joueurs. Il sourit au premier but des Gryffondor, s'éleva un peu au troisième et fit un tour de terrain au cinquième. Ron rata un seul but, en effet, Crabbe et Goyle avaient pénétré la zone du gardien, mais Mme Bibine n'avait rien vu. Hermione souriait aux côtés de Luna et de Neville. Soudain, Harry s'allongea sur son Éclair de Feu et fila vers le sol. Il venait d'apercevoir un éclat doré. 

- Mais attendez... serait-ce le vif d'or ? Mais oui ! Malefoy ne l'a visiblement pas remarqué, peut-être à cause de la prétention qui lui  bouche les yeux ? Certainement ! 

Harry éclata de rire, mais le vif avait disparu. Furieux contre lui même, il s'éleva à nouveau et, comme par miracle, s'aperçu que le vif d'or était devant lui. Il le saisit et regarda la tête de son adversaire, ce qui le fit basculer de son balai. Heureusement, il se rattrapa de justesse et fila vers ses amis. 

- On a gagné ! ON A GAGNÉ !!!! Gryffondor  ! Gryffondor vainqueur !!!!! 

- Merci Harry ! 

- Ouais ! T'as vu la g... tête de Malefoy ?! Gé-niale ! 

- Merci ! Bravo ! Ouais, bravo Ron ! Attendez, faut que j'aille voir quelqu'un, on se retrouve dans la salle commune, ouais, à tout de suite...

Harry courut vers Olivier, qui avait l'air presque plus heureux que tous les Gryffondor réunis. 

- Bravo Harry ! Super boulot ! 

- Merci, Olivier...

- Et Weasley ? Ron Weasley ? Il va mieux à ce que j'ai vu ! 

- C'est grâce à Hermione Granger ! 

- Cette fille nous aura sauvé deux fois, elle est brillante ! Il pourra sérieusement envisager de jouer pro, comme gardien ! Enfin pas à... fin j'y suis déjà quoi, mais dans une équipe bien ! Et toi aussi ! Bravo ! 

- T'aurais fait pareil, assura Harry sans le moindre doute. Tu as toujours fait tout ce que tu pouvais pour la victoire de Gryffondor.

- Peut-être même un peu trop, m'enfin... je te laisse, Harry ! Une grande fête t'attends, j'imagine ! 

- Viens avec nous, proposa le jeune garçon.

- Non, merci, je dois... réviser ma technique, Dumbledore m'a prêté le terrain. Ça vous dit de venir jouer un peu après ? 

- Ouais, bien sûr. À toute ! 

- À bientôt Harry !