Molly Weasley s'aventura dans la chambre de son plus jeune fils, qui vivait en collocation avec son meilleur ami. Il dormait. Sans hésitation, elle lança un "aguamenti" qui réveilla aussitôt le Weasley. Ce dernier poussa un cris qui réveilla également Harry, qui se précipita dans la chambre.
- Oh, bonjour Mrs Weasley !
- Ah ! Harry ! Comment ça va ? Bien dormi ?
- Heu... peu ? répondit le jeune Potter. Et toi, Ron ?
- J'ai dormi une demi-heure. J'ai pas réussi à m'endormir hier.
- Ça se comprend. Heu... que nous vaut l'honneur de votre visite, Mrs Weasley ?
- Je suis là pour m'assurer du bon fonctionnement de cette journée ! Vous invitez tout le monde chez vous, très bien ! Mais vous connaissant, je suis certaine que vous n'avez pas encore fait le ménage ! Et vos tenues ! Bien sûr, Harry, je parle surtout pour Ron, mais...
- Génial, coupa le rouquin. Nous allons commencer par choisir nos tenues, avec Harry, ce qui ne sera pas très compliqué. Pour lui, ajouta-t-il en chuchotant.
- Parfait, vous me montrerez tout ça après !
- Oui, oui, maman.
Mrs Weasley quitta la chambre, l'air satisfait. Harry se tourna vers son meilleur ami.
- Tu lui as dit ? demanda-t-il, étonné.
- Heureusement que non. Imagine un peu l'horreur. T'as ta robe pour ce soir ?
- Oui.
- Moi aussi, mais heu... tu penses qu'elle est assez bien ? Non parce que...
- Met-la pour voir, dit Harry, jugeant que répondre "oui" n'aurai pas rassuré son ami.
Ce dernier enfila la robe, qui lui allait toujours comme un gant.
- En même temps, tu n'as pas changé depuis lundi.
- Oui.
- Le truc qu'il faut que t'arrives à gérer c'est surtout ton stress.
- Mais non ! Enfin oui mais je n'y arrive pas ! Non mais tu sais quoi, je verrais ce soir.
- Oui, c'est sûr, il y aura tes frères et tout... ça va bien se passer vieux.
Harry et Ron passèrent sous l'inspection générale de Mrs Weasley.
- Très bien ! J'ai vu avec tes frères leurs tenues, c'est parfait !
- Eh ! Pourquoi pas Ginny et Hermione ?!
- Parce que... rougit Mrs Weasley, j'ai chargé... de le faire.
- Tu as chargé qui de le faire ?
- Fleur.
- Oh non... d'exclama le rouquin avant d'éclater de rire. Elles vont très mal le prendre. En plus Hermione ne... non rien. Mais c'est pas un peu bizarre de s'habiller comme ça pour juste une soirée de famille ? Et d'amis ? rajouta-t-il promptement.
- Non, non. C'est comme une crémaillère !
- Maman. Cette maison est vieille et tout le monde la connaît.
- Mais vous avez si bien refait les murs et le carrelage !
En effet, Harry et Ron avaient passé tout l'été à faire le ménage et à rénover la fameuse maison au numéro "12".
- Bon, enfin, je vais préparer à manger.
L'après-midi, les deux amis sortirent en ville prendre l'air. Ils mangèrent un sandwich en guise de goûter et s'arrêtèrent dans un parc, où Harry avait donné rendez-vous à Ginny ( et à Teddy ). Dès qu'il vit Teddy, Harry fut emporté dans une crise de gagatitude dont ses amis avaient l'habitude.
- Boudoudoubichoudou ? Il est où Tonton ? Il est là ! Il est où Tonton ?
- I y'ai là ! répondit le petit bonhomme en donnant involontairement un coup dans la mâchoire d'Harry.
- Oui... hop ! Je t'ai volé ton nez !
- Nan ! Ye sui pas Oldemo ! Ye sui pas Oldemo !
- Mais non, mais non...
- Harry ? demanda Ron avec une voix paniquée, viens dire bonjour à Hermione.
- Heu, oui, désolé, dit-il en confiant son filleul à Ginny. Mais elle est pas là Hermione...
- Mais si ! Ginny a dit  qu'elle arrivait !
- Cool !
- Mais non pas cool du tout Harry qu'est-ce que je vais faire ?!
- Comme d'hab. Tu lui parles, enfin je sais pas ce que vous faites d'habitude... de toutes façons il fallait bien que tu la vois non ? Sinon c'est bizarre, comme on est tout le temps ensemble...
- Ouais. Ah merde elle est-là.
- Mais c'est bon là tu dois rien faire...
- Mais si, je dois être normal et détendu !
- Oui mais... ah ! Salut Hermione !
- Bonjour Harry, le salua la jeune femme en lui faisant la bise. Ça va ?
- Très, très bien et toi ?
- Bof... j'ai un truc ennuyant à faire au boulot, mais bon, ça va être cool ce soir ! Mes parents peuvent venir, au fait.
- Génial ! s'exclama Harry.
Ce dernier jeta un coup d'oeil à son ami qui semblait pétrifié. Il lui fit discrètement signe de venir, mais ce fut inutile car Hermione l'aperçu avant.
- Salut !
- Salut ! dit Ron du ton le plus détendu qu'il était capable de faire pour l'instant.
Hermione l'embrassa tendrement et Ron parut se transformer en pierre essayant de bouger.
- Ça va ? demanda Hermione, suspicieuse.
- Oui, bien sûr, et toi ?
- Oui, répondit-elle, pensant que lui dire ce qu'elle avait plus tôt à Harry l'aurait tendu encore plus.
Ce dernier, resté à côté d'eux pendant tout leur échange, lança :
- Bon, bah je vais vous laisser hein...
- Non ? Enfin je veux dire, non, pas la peine.
Hermione se tourna vers Harry en fronçant les sourcils. Généralement, Ron ne refusait pas un tête à tête avec elle.
- Ron ?
Ce dernier regardait dans le vide en se faisant craquer les doigts nerveusement.
- Ron !
Aucune réponse.
- Mon chéri !
- Quoi ? Comment tu m'as appelé ?
- Ah, je savais bien que ça marcherait. Bon, je dois y'aller, à tout à l'heure les garçons. Je t'aime, Ron.
Encore paralysé, Ron parvint à articuler :
- Moi aussi, Mione.
Harry tapota l'épaule de son ami et pouffa.
- Reprends-toi, sinon ce soir...
- Oui, pardon. Elle est...
- Oui.
- Tu ne sais même pas ce qua j'allais dire !
- Merveilleuse, fantastique, magnifique ?
- Géniale. Bon ok, t'as gagné...
Les deux garçons regagnèrent leur appartement, prirent une douche et se changèrent. Un parfum merveilleux embaumait toute la maison, et Ron et Harry pensèrent que Mrs Weasley s'était alliée à Kréature pour cuisiner.
Ron était impeccablement habillé et coiffé, et il avait mis du parfum que Percy lui avait offert à Noël. Il portait une belle robe noire de soirée, et il dit même à Harry que lui-même se trouvait beau, ce qui était rare. Les frères Weasley commencèrent à arriver, puis Hermione et Ginny arrivèrent. Teddy était là aussi, et il fut ravi d'être assis sur une chaise et de posséder sa propre petite table, à côté des adultes.
Les filles étaient ravissantes, et avaient l'air satisfait de quelqu'un qui avait réussi à quelques conseils malvenus, ce que Ron remarque aussi.
La cuisine fut délicieuse et appréciée de tous, et les conversations plutôt gaies. Au dessert, Harry se leva pour attirer l'attention et tapota son verre avec sa cuillère ( geste qui rendit Teddy ravit, mais qui fit perdre un verre à Ron et Harry ).
- Heu... je crois que mon meilleur ami, oui, je parle de Ron a quelque chose à vous dire. Enfin à dire à quelqu'un. Enfin bref, Ron, je te laisse la parole...
Toute la famille Weasley, ainsi qu'Hermione, sembla étonnée, preuve que le secret avait été bien conservé. Le plus jeune fils de Mrs Weasley se leva à son tour, son visage jurant horriblement avec ses cheveux. Sa main tremblait tellement qu'Harry fut obligé de lui tenir le poignet pendant qu'il parlait.
- Heu... oui, alors heu... comme l'a dit Harry... je veux dire un truc... et heu... c'est que en fait heu... bon. Hermione ( à ces mots, Harry dut tenir le poignet de son ami plus fermement ), je voulais te dire que ben... tout le ponde sait maintenant que on s'aime mutuellement, enfin je crois, ajouta-t-il en souriant maladroitement. Et heu... moi, je pense que tu es la femme de ma vie, parce que sans toi je serais complètement perdu, Harry arrête de hocher la tête s'il te plaît, et du coup je voulais te demander, Mione... même si on vit pas ensemble et tout... veux-tu m'épouser ? Je sais que tu diras sûrement n...
Un tonnerre d'applaudissements le coupa. Hermione avait la tête plongée dans ses mains, mais on pouvait voir qu'elle riait nerveusement. Poussée par Ginny, elle se leva et se dirigea vers Ron.
- Oui, oui bien sûr que je veux t'épouser Ron... oh non, je suis trop émue...
Ron rit nerveusement avec elle avant de la serrer maladroitement dans ses bras.
- Mais c'est un truc de fou Ron... ça a du être horriblement stressant...
- Oui... t'as dis oui...
Elle tenta de l'embrasser, mais ses gestes étaient si tremblants qu'elle cessa d'essayer.
- C'est incroyable...
- Ouais, t'as vu un peu, je suis un vrai Gryffondor... dit-il en se tournant vers sa famille, les yeux mouillés de larmes.