Fin
C'est donc ainsi que tout ce termine. La fin d'une minute, d'une heure, d'une journée, d'une vie, d'un mythe. Cette terre promise va m'être retirée, les personnes que j'aime vont m'être arrachées, et vous voulez savoir ce que ça me fait ? Rien.
Les enfants sont dans le jardin. Ces petites boules d'énergie remplies d'innocence, elles ne savent rien. Tout ça va les prendre par surprise, personne ne va oser leur dire. Mais comment voulez -vous. Comment voulez-vous expliquer à un fils que son père est malade, mourant, que l'homme qu'il admire va partir et ne jamais revenir. Comment voulez-vous expliquer à une petite fille fragile et incomprise que son seul confident va la laisser tomber, lui aussi. C'est impossible.
Je ne leur dirai jamais adieu, c'est trop dur. Personne ne mérite un adieu.
"Je vous laisse donc ça. Oui, ça. Une simple lettre qui raconte un des derniers simples jours de la simple vie d'un simple homme. Pourquoi ne rien vous avoir dit ? C'était pas simple. Ce n'était pas digne de moi. Je ne suis pas un grand homme. Je ne suis pas bon, pas gentil, je ne mérite pas vos larmes. Gardez-les donc pour vos futures femmes, vos futures hommes, vos amours et vos enfants au lieu de les gaspiller maintenant."
Je regrette un peu de ne plus pouvoir être la pour voir ces enfants grandir, pour voir mes soeurs vieillir, participer à ces réunions de vieux qui idolâtrent leurs petits-enfants, qui regrettent "le bon vieux temps", mais...
"Comme dirai ma défunte mère "Dieu me rappelle à ses côtés, et nul ne peut désobéir à Dieu". Pauvre femme, elle va être triste quand elle va voir que c'est son idiot de fils qui la rejoint en premier. Elle retournera supplier son Dieu pour qu'il me renvoie ici."
Je suis seul, dans la bibliothèque, accompagné par mon stylo. Deux jours ont passé depuis que j'ai commencer d'écrire. Les enfants m'ont vu reprendre, et m'ont demandé si j'allais leur lire l'histoire que j'écrivais quand elle sera finie. J'ai juste pu leur répondre qu'ils l'a liront eux-mêmes dans quelques années, avec ce sourire que je ne fais que lorsqu'une chose me tracasse. La petite s'est arrêtée de sourire, elle comprend que quelque chose ne va pas.
"Si vous cherchez bien, vous trouverez une de mes larmes sur le coin en bas à droite de cette page, accompagné d'une petite gouttelette de sang. Oui, je me suis encore coupé en prenant une feuille, ça vous a toujours fait rire ça, n'est-ce pas ?"
Je compte finir cette lettre aujourd'hui. Je ne veux pas écrire noyé par les médicaments, par la souffrance, ou par la maladie. Je veux vous communiquer mes derniers moments heureux, entouré par vous.
"Vos rire hanteront mon esprit, même au-delà de la mort."
C'est bientôt l'heure du goûté, les enfants hurlent dans la cage d'escalier pour que je les rejoigne, je vais donc vous dire au revoir. Une fois sortit de cette pièce, je cacherai cette lettre dans mon bureau, scellée.
"Quand je pense que vous n'allez la découvrir qu'une fois que je serais mort, qu'elle chose morbide..."
Je vous dis donc au revoir.
À toi, mon fils,
"À ma très chère soeur, qui me regarde finir ce texte en ce moment,"
À mon autre soeur, que j'ai oublié trop souvent,
"À tout mes neveux qui prennent un malin plaisir à casser mes précieux vases"
À toi, mon ange
"Mon petit ange qui va encore se sentir abandonné"
Je vous aime.
Le fou, votre fou.
_________
Salut.
J'ai retrouvé une lettre, du coup j'ai essayé de me mettre dans la peau de la personne qui l'a écrite, en reprenant quelque passages.
Voilà voilà, j'espère que ça vous à plus, même si le texte est pas très joyeux x)
Merci d'avoir lu o/
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