Inspirer, expirer. Enfin, façon de parler. Après tout, il était mort. Le jeune homme souffla longuement en essayant de garder son calme tout en sentant la présence de l'autre dans son dos, son objet de destruction à la main. Il savait qu'il n'aurait pas dû en avoir peur, mais c'était plus fort que lui. Déglutissant difficilement, étendu sur le ventre alors qu'il s'accrochait à tout ce qui se trouvait à sa portée, le plus jeune des deux tenta de négocier en dernière approche.

- Écoute, tu n'es pas obligé de faire ça, pas vrai ? Je te promet d'être gentil, je ferais ce que tu veux, même un massage ! S'il te plait, ne fais pas ça, ne fais paaaAAAAAAAH !! Cria-t-il en se crispant.

- Dios, tu es vraiment un enfant ! Se plaignit Raphaël dans son dos.

- Mais c'est FROID ! Glapit Simon alors que son petit ami couvrait son dos d'un gel bleuté. AAAH ! Cria-t-il encore alors que l'hispanique rajoutait une giclée de gel supplémentaire.

Ce dernier se pencha justement à son oreille, ses crocs effleurant sa peau alors qu'il prenait un ton suave qu'il utilisait, comme le détestait Simon, régulièrement lorsque quelque chose lui tapait sur le système et qu'il se retenait de dévorer le monde pour soulager son énervement.

- Tu vas m'écouter, espèce de petit vampiro-mergez, tu as la peau cramée parce que mÔsieur le diurne a décidé de s'endormir sous le soleil. Le premier vampire à attraper un coup de soleil ! Alors tu vas me laisser mettre cette crème réparatrice dans ton dos, et te geler la peau avec s'il le faut ! Ce sera ta punition.

- Mais je n'ai rien fait !

- Tu ose contester ta punition, chico ? Siffla dangereusement Raphaël en plissant les yeux.

- Non maître, chuchota Simon en frissonnant, comme chaque fois que son petit ami utilisait ce ton qui lui rappelait qu'il était toujours celui qui l'avait créé.

Le vampire plus âgé sourit, fier de lui, mais se pencha tout de même pour embrasser la joue de son amant en lui soufflant, avant une infinie douceur, qu'il avait besoin de se reposer et qu'il lui remettrait du gel d'ici deux heures. Avant de s'écarter, il ajouta un léger "te quiero" qui ne passa pas inaperçu aux oreilles de son cadet. Simon aimait peut-être le soleil, mais il aimait Raphaël encore plus !  

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A demain pour le prochain OS !