Partie sans titre 8
Un sourire
Le doux vent sur tes cheveux
Tes beaux yeux violets
Ca fait mal
Mais qui es-tu, déjà ?
J'ouvris les yeux doucement, " Encore ce rêve ? " Je pleurais encore sans raisons.
- Qui est cette fille m*rde !
Je pleure de plus belle et me recouvre les yeux de mes mains, la vision de cette fille me faisait un mal fou. Si souriante, même riant aux éclats en tenue traditionnelle sous les cerisiers...
Comme à chaque réveil, mon grand frère arrive et me réconforte, mais je n'ai jamais la force de lui expliquer mon rêve. Mais même si j'en souffre beaucoup il me répète toujours la même chose " Prend ton temps, je comprend. " en souriant. Je lui sourit toujours en retour et.. Il repart et je reste seul.
Pour une fois, je décide de sortir dehors, une écharpe recouvrant non seulement mon cou mais aussi mon visage. Je ne fais pas attention où mes pas me mènent et je me retrouve soudainement devant ce même cerisier de mon rêve. Je le regarde fixement sans rien dire, comme si j'attendais quelque chose.
J'attend
J'attend..
J'attend....
Le temps se fait long, je me prépare à retourner sur mes pas.
- Attend !
Mon regard tombe sur celui d'une jeune fille aux yeux violets et mon cœur me pince soudainement. Sa voix est douce et elle semble si fragile.
- Je savais que tu ne m'avais pas oubliée !
Elle sourit, je crois la connaître, mais je ne m'en souviens pas. Pourtant je n'ose pas lui posait cette question, je ne voudrais pas la briser.
- Tu te souviens ? Quand tu étais petit on jouait ici tout le temps !
Je la regarde " Quand j'étais petit ? ", j'ai pensé à haute voix. Ses yeux s'écarquillent et elle sourit d'une manière triste.
- Oh... Tu ne te souviens pas alors.. Je-
- Attend... Je me souviens de quelque chose, alors s'il te plait, ne soit pas triste..
Mes yeux se mirent à pleurer, c'était la fille de mon rêve. Elle me prit dans ses bras et me fit promettre de revenir tous les jours la voir.
Promesse que je tenus et tiendrais jusqu'à ma mort...
C'est une jeune âme perdue qui ne peut plus vieillir
Je l'ai aimée
Et je l'aimerait toujours même si je dois en souffrir.
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