PDV Sanji

Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Pourquoi j'ai encore une fois tout fait foirer ? Sérieusement j'ai vraiment un problème. Ça ne fait pas un, ni deux, ni trois, ni quatre mais cinq échecs. Et ces cinq échecs sont en grandes parties ma faute.

Pourtant j'aime les filles. Enfin je crois. Est-ce-que j'aime les filles d'abord ? Je me questionne réellement sur mon orientation sexuelle.

Pour la cinquième fois, je viens de larguer une pauvre demoiselle avec qui j'étais en couple. Elle a voulu aller plus loin dans notre relation. J'ai pris peur, je n'ai pas voulu et j'ai rompu avec elle. Comme les quatre autres fois.

C'est quoi mon problème à la fin ? Et moi qui a toujours voulu me comporter en bon gentleman, je fais pleurer des demoiselles et j'ai brisé leurs cœurs.

Je réfugie ma tête dans mes mains et je souffle. J'en ai franchement marre, ça ne peut plus durer. Il faut que je demande conseil à Nami, je suis sûr qu'elle m'aidera.

Je me lève du banc sur lequel j'étais assis dans le parc puis prend en main mon portable avant d'envoyer un message à mon amie.

《Nami-chérie, code rouge. Rendez-vous au café.》

Sa réponse ne se fait pas attendre.

《Code rouge ?! Oula j'arrive tout de suite. Je finis de me préparer et je te rejoins.》

Je souris en regardant l'écran. Je peux toujours compter sur ma Nami-chérie, ça c'est sûr. Même si la première fois que je l'ai rencontrée je l'ai tout de suite draguée et ,elle, m'a tout de suite donné un coup de poing, aujourd'hui nous sommes seulement amis.

Elle m'aide souvent dans mes relations amoureuses, me donne des cours pour éviter de saigner du nez comme un pervers à longueur de journée, bref la totale.

Alors que je marche en étant dans mes pensées, je sens un cri de douleur en dessous de mes pieds.

Tient, l'herbe ça parle maintenant ?

"-MAIS ÇA VA PAS OU QUOI ?"

Un homme à la chevelure verte se lève de par terre avant de se masser l'endroit où je lui ai marché dessus.

"-Désolé, je t'ai pris pour le gazon." dis-je nonchalamment en haussant les épaules.

"-C'est une habitude de marcher sur les gens ?!"

"-Hé le buisson sur patte, je t'ai dit que j'étais déso-"

Mais je n'ai pas le temps de répliquer en lui gueulant dessus et je me stoppe net quand il lève son visage vers moi.

Merde, il est sexy.

Son visage froid et dure lui donne l'impression d'être un prédateur. Son regard mystérieux m'attire pour une raison qui m'est totalement inconnue et soyons sincère, je me fous de savoir le pourquoi du comment. Trois petites boucles pendent à son oreille gauche alors que son t-shirt moulant montre à quel point il est musclé et laisse place à l'imagination.

"-C'est qui que t'appelle le buisson sourcil enroulé ?"

Je reprend mes esprits et l'expression de mon visage se change en quelque-chose de plus dure.

"-QU'EST-CE QUE T'AS DIT ENFOIRÉ DE CACTUS ?"

"-JE T'AI DEMANDÉ QUI EST-CE QUE T'APPELLAIS BUISSON SALE SOURCIL EN VRILLE !"

"-RÉPÈTE UN PEU POUR VOIR ?!"

"-Hé, on est dans un parc public ici, cessez de crier !" se plaint une femme qui se promène. "Terminez votre dispute ailleurs."

"-Tch." dis-je.

Nous partons chacun de notre côté non sans avoir oublié de nous lancer des éclairs avec les yeux.

Enfin j'ai beau dire tout ce que je veux, il est quand même bien foutu ce Marimo.

Je me dirige dans le café et attend que Nami me rejoigne. En attendant, je commande quelque-chose pour patienter.

Quand elle arrive enfin, elle me fait un grand sourire puis s'assoit en face de moi avant de prendre un visage plus sérieux.

"-Bon alors, tu m'as dit que c'était le code rouge. Que se passe t-il."

"-J'ai rompu avec Pudding."

"-Quoi t'as encore rompu avec une fille ?! Qu'est-ce qui t'arrive Sanji ?"

"-Je...je ne sais pas."

Elle souffle en fermant les yeux puis les réouvre avant de prendre un ton plus dur.

"-Tu sais Sanji je t'aime beaucoup. Mais ne commence pas une relation que tu es sûr de ne pas terminer. Tu te rends compte que tu viens de briser un autre cœur ?"

"-Je sais..." dis-je d'une voix triste. "Pourtant j'ai senti que ça n'allait pas marcher mais j'ai quand même voulu essayer une autre fois..."

"-C'est pour ça. Il faut que tu fasses une pause."

Elle boit son café qu'elle a commandé puis finit par me sourire pour me rassurer.

"-Tu es sûr que tu n'as pas une petite idée de pourquoi tu es comme ça ?"

Je grimace quand elle me repose la question.

"-J'en ai bien une mais..."

"-Mais ?"

"-Raah j'arrive pas à le croire !" dis-je en me prenant la tête dans les mains.

Nami me regarde inquiète avant de me prendre la main pour m'inciter à parler en toute sérénité.

"-Sanji ?"

"-Ces temps-ci, j'ai remarqué que je regardais beaucoup les.."

"-Les ?"

"-Les hommes..."dis-je tout bas.

Cependant, Nami l'a entendu. Elle écarquille les yeux avant de sourire en coin et de faire bouger ses sourcils de haut en bas.

"-Ooooh." dit-elle.

"-Ça va n'en rajoute pas, c'est déjà assez difficile comme ça. Je l'ai accepté il y a quelques jours."

"-Je rigole Sanji !"

Je la regarde de nouveau alors qu'elle me lance un regard rassurant et plein de sympathie. Elle ne m'a pas jugée et j'en suis heureux. De toute façon, je savais que je n'avais pas à m'en faire quant à la décision de Nami. Elle est plutôt ouverte.

Je souris en retour en étant soulagé. Elle s'affaisse sur sa chaise avant d'arquer un sourcil.

"-Alors comme ça, tu es plutôt calé engin ?" conclut-elle.

"-Quoi ?" dis-je confus.

"-Tu aimes les mecs, donc tu préfères plutôt les engins ?"

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, mon visage vire au rouge. Je le cache dans mes mains avant d'émettre un gémissement plaintif ( un gémissement plaintif j'ai dit, pas autre chose, je vous vois venir là avec vos pensées ( ͡° ͜ʖ ͡°) ).

"-Nami..."

"-Ok ok j'arrête de te gêner !"

Nous discutons pendant une bonne demi-heure puis elle finit par me poser la question qui lui trotte dans la tête.

"-Mais au fait, tu as quelqu'un dans le viseur ?"

"-Et bien justement, tout à l'heure j'ai marché sur-"

Je me stoppe net avant de découvrir qui vient de rentrer dans le café. Nami le remarque puis elle tourne la tête en direction de la porte avant de sourire.

"-Oh je vois. Pas mal pas mal, t'arrive à bien les débusquer."

"-Nami-chérie s'il te plaît..."

"-Ok j'arrête de te gêner." dit-elle en levant innocemment ses bras en l'air.

Pourquoi j'ai autant de mal à la croire ?
Oh et puis de toute façon je pardonne tout à Nami-chérie.

Le cactus se pose sur une table quelques mètres plus loin suivit de ce que je suppose être son ami. Il porte un chapeau de paille et son sourire est aussi grand que le café. Même moi je n'arrive pas à sourire autant, je me ferais mal aux joues.

"-Arrête de l'observer comme ça, on dirait que tu vas le bouffer tout cru." me prévient Nami.

"-Quoi ? Mais je l'observe pas. C'est sa tête qui regarde mes yeux."

"-Mais oui bien sûr. Et mon cul c'est le One Piece."

"-C'est quoi le One Piece ?"

"-Je ne sais pas, je viens d'inventer l'expression."

"Oh ok."

"-Je reviens je vais me chercher un autre café. "

Elle se lève puis se dirige vers le comptoir où les deux garçons sont assis très près. Quand je comprends enfin qu'elle est en train d'écouter discrètement leur conversation, je me tape le front avec la paume de ma main.

Elle n'a pas pu résister à l'envie de le faire...

Elle sourit puis elle revient vers moi avec son deuxième café.

"-J'ai appris quelque-chose d'intéressant."

"-Il s'arrose tous les jours la tête pour faire pousser des fleurs ?" dis-je d'un ton las.

"-Mais non pas du tout idiot !"

Elle me donne un coup de poing qui me calme instantanément.

"-Nami-chérie..." dis-je en me massant le crâne.

"-Tu n'as qu'à arrêter de déblatérer des conneries ! Maintenant écoute-moi. "

Je hoche la tête, toujours en me frottant la tête. C'est qu'elle n'y va jamais doucement...

"-J'ai appris qu'il a temporairement accepté un poste de livreur dans le grand magasin à côté du parc, il commence demain."

"-Heu, oui mais où veux-tu en venir ?"

"-Ça paraît évident non ? Tu fais semblant de commander quelque-chose, il te l'apporte chez toi et tu le dragues."

"-Que QUOI ?! Attends Nami-chérie, ça ne fait pas depuis longtemps que j'accepte les sentiments que j'éprouve pour les hommes, je n'arriverai jamais à le draguer comme ça !"

"-Essaye ou sinon ce beau mal va te filer entre les doigts. Et nous savons tout les deux qu'après tu vas le regretter."

J'hésite, étant un peu sceptique.

"-Allez Sanji, c'est une opportunité en or !"

"-Bon, c'est bien parce-que c'est toi Nami-chérie.."

"-Yosh ! Tu verras tu seras comblé !"

Je la remercie en lui souriant.

Je repose de nouveau mon regard sur le cactus et manque de m'étouffer avec ma propre salive quand je le vois me regarder. Je n'arrive pas vraiment à savoir à quoi il pense étant donné qu'il est toujours impassible.

Bon dieu qu'il est sexy...

Le soir même, je décide de mettre à exécution le plan de Nami. Je sors mon ordinateur et regarde ce que je pourrais commander dans le grand magasin plutôt populaire.

Je commande un livre de recette qui me plaît bien puis demande à ce qu'on me le livre. Grâce à mon abonnement, j'aurais ma livraison demain matin. C'est vraiment pratique en fait !

Le lendemain, je me prépare puis essaye de paraître un minimum potable histoire de ne pas paraître effrayant.

Quand on sonne à la porte, mon cœur bat à cent à l'heure. Je me dirige vers celle-ci et ouvre.

Il se tient devant la porte, un colis à la main, légèrement surpris de me revoir.

"-Oh tient, comme on se retrouve, ça doit être le destin !" dis-je.

Je joue vraiment très mal...

Par pitié faite qu'il soit con et qu'il n'ait rien remarqué, par Gold Roger faite qu'il n'ait que trois petits neurones.

"Sûrement." répond-t-il.

Je ne sais pas si il a passé outre mon talent d'acteur complètement raté pour ne pas me foutre la honte ou si il a vraiment rien capté, mais en tout cas c'est bon pour moi.

"-Je ne savais pas du tout que tu étais livreur."

Il arque un sourcil, se demandant sûrement pourquoi je commence à converser avec lui alors qu'il n'est qu'un simple livreur venu apporter ma commande.

"-En fait j'ai commencé il n'y a pas longtemps."

"-Je sais." dis-je sans réfléchir.

"- Hein ?"

"-Quoi ?" dis-je innocemment.

"-Tu as dit quoi juste avant ?"

"-Je n'ai rien dit juste avant."

"-Pourtant j'ai entendu un truc."

"-Tu n'as pas entendu de truc."

"-Je t'ai vu émettre un son."

"-Je n'ai pas émis de son."

"-Tes lèvres bougeaient."

"-Mes lèvres ne bougeaient pas."

"-Pourquoi tu paraphrases tout ce que je dis ?"

"-Je ne paraphrase pas tout ce que tu dis."

"-TU LE FAIS EXPRÈS SALE SOURCIL ESCARGOT ?!"

"-BAISSE D'UN TON MARIMO !"

"-COMMENT ÇA MARIMO ?"

"-T'AS BIEN ENTENDU MARIMO !"

Comme hier, on se lance des éclairs puis nous finissons par nous calmer. On finit par éclater de rire puis je lui prends le colis des mains.

"-Sinon merci pour le colis. Marimo."

"-Ne commence pas."

Je souris avant de me tourner pour poser le carton sur une table.

"-Alors comme ça sale sourcil en vrille, tu cuisines ?"

"-Ça t'étonne ?"

"-Je m'en fous, tu fais bien ce que tu veux. J'ai encore des livraisons et j'ai pas de temps à perdre." dit-il en regardant sa montre.

Il ferme la porte avant de partir rapidement.

Et merde ! Je l'ai laissé filer ! Il faut que je commande une nouvelle fois.

Il est vraiment sexy. Il est chiant mais il est sexy. Raaah il m'énerve ce saleté de cactus ! Je ne pouvais pas craquer pour quelqu'un de moins chiant et froid ?

~~

Les jours qui ont suivis, j'ai commandé, recommandé, re-recommandé, re-re-recommandé, re-re-re-recommandé, re-re-re-re-recommandé et aujourd'hui je m'apprête encore à recevoir une livraison de sa part.

Quand on sonne à la porte, je souris et me rue presque vers la porte.

"-Oh tient Zoro !"

Je regarde le colis qu'il a dans ses mains puis le lui prend.

"-Le livre que j'attendais !" dis-je faussement joyeux pour mon bouquin.

Pendant ce temps, Zoro me regarde d'un air suspicieux alors qu'il a les bras croisés sur son torse.

"-Dis-moi Cook...depuis quelques temps une petite question me trotte dans la tête."

Je fronce les sourcils puis l'invite à continuer.

"-Tu ne ferais pas exprès de passer des commandes par hasard ?" dit-il en plissant les yeux.

Je sens mes joues se chauffer alors qu'il attend une réponse.

"-Quoi ? Mais pas du tout enfin...je..n'importe quoi !"

Un sourire satisfait prend place sur son visage.

"-Dis-moi, tu ne chercherais pas à me revoir ?"

"-Y'a pas moyen idiot de cactus !"

"-Tu es sûr ?"

"-Puisque je te le dis !"

"-Ok ok, je te crois parfaitement."

"-Ça veut dire quoi ça ?!" dis-je toujours aussi gêné.

"-Ça veut dire ce que ça veut dire. À plus sourcil enroulé. Je suppose qu'on va se revoir demain vu que tu vas de nouveau passer commande ?"

"-Comme si je le voulais ! C'est juste pour mes recettes de cuisine !"

"-Mais oui allez."

Il s'en va après m'avoir lancé un autre de ses sourires en coin qui m'énervent énormément.

Ce Marimo est sexy, mais il est chiant !

Je crois que je l'ai déjà dit ? Pas grave ! Je vais le répéter autant de fois qu'il le faut !

Le soir-même, je ne commande même pas. Ça n'avance pas, je ne sais pas comment m'y prendre avec ce foutu Marimo. Il ne me rend pas la tâche facile.

Ça ne va pas marcher comme ça, il faut que je trouve une autre stratégie. Toute la soirée, j'ai ruminé dans mon coin en réfléchissant.

Finalement, j'ai fini par arrêter mes réflexions. La nuit porte conseil comme on dit.

Le lendemain matin, je me réveille et baille à m'en faire décrocher les amygdales. "La nuit porte conseil" mon cul ouais. Ça ne m'a pas donné plus d'idées que ça.

Je crois qu'aujourd'hui je suis vraiment de mauvaise humeur. Pourquoi je me torture l'esprit avec cette pelouse ? Il faut vraiment que j'arrête.

Dans l'après-midi, je pars de chez moi pour me rendre chez le boucher. J'achète des ingrédients nécessaires pour ma prochaine recette puis je sors, mes sacs en main.

Au loin, je crois reconnaître une chevelure verte.

C'est bel et bien Zoro.

Il regarde partout autour de lui et il semble chercher quelque-chose. Je m'approche de lui.

"-Bah alors Marimo, on retrouve plus son chemin ?" dis-je d'un ton moqueur.

Il se tourne vers moi.

"-Sourcil ? Qu'est-ce que tu fais là ? Et arrête de te foutre de moi !"

"-J'y crois pas, t'as réussi à te perdre dans ta propre rue ? C'est quel genre d'orientation ça ? T'es sûr que c'est pas une maladie ?"

"-La ferme crétin de Cook !"

"-Allez va, donne-moi la main. Je vais t'aider à retrouver ta maison."

"-Tu veux mourir ou quoi ?"

Je rigole alors qu'il continue à ronchonner dans son coin. Étant un être débordant de gentillesse, je l'aide à retrouver son chez-soi avant qu'il me propose de monter. J'accepte sans hésiter et voilà que je me retrouve dans son salon.

Pendant qu'il se dirige dans la cuisine pour sortir quelque-chose pour moi, je l'observe discrètement du coin de l'œil. Quand je vois qu'il s'apprête à revenir vers moi, je m'empare du premier livre qui se trouve à côté de moi pour faire semblant.

"-Tu arrives à lire comme ça ?"

"-Quoi ?" dis-je.

"-Je te demande si tu arrives à lire."

"-Bah oui pourquoi ?"

"-Je ne connais pas beaucoup de personne qui lisent un livre à l'envers."

Effectivement, je tiens le livre à l'envers.

Je me gratte la nuque gêné avant de reposer le livre.

"-Oui, en fait c'est une pratique très courante chez moi." dis-je.

"-Oh c'est vrai ?" dit-il avec curiosité.

"-Oui !"

Oh, peut-être qu'il est con et qu'il va tomber dans le piège.

"-Tu te fous de ma gueule ou quoi ? Tu as vraiment cru que j'allais gober tes conneries ?" 

Ah bah merde.

"-Oui, bon, de toute façon on s'en fiche."

Il hausse les épaules.

"-Tu n'as rien commandé hier soir. Je t'ai vexé ? " dit-il avec un sourire moqueur.

"-Qu'est-ce qui te fais penser ça saleté de cactus ?"

"-Le fait que tu ais rougis quand j'ai découvert que tu cherchais à me revoir ?"

"-Tu dis n'importe quoi enfoiré de Marimo. Ça tourne pas rond si tu veux mon avis. Je vais me chercher à boire." dis-je en me dirigeant vers la cuisine.

"-Mais oui c'est ça, fuis."

Je serre les dents puis lui envoie un magnifique doigt.

Alors que j'attrape un verre dans le placard, deux bras m'emprisonnent entre le plan de travail et...ZORO ???

"-Si tu veux mon avis Cook, je dirais que tu te mens à toi-même."

Il me mordille la lobe de l'oreille alors que la chaleur monte d'un coup.

"-Mais qu'est-ce que tu fais idiot de Marimo ?! Re-recule !"

"-Je ne crois pas que t'en ais bien envie." dit-il en laissant quelques baisers sur mon cou." Tu sais Cook, t'as pas besoin de faire tout ça pour que je te remarque. Si c'est pas toi qui serais venu, c'est moi qui t'aurais fait du rentre -dedans, mais j'étais amusé de voir comment t'allais t'y prendre."

"-Enfoiré, tu le savais depuis le début ? J'ai envie de te faire manger le mur."

Il sourit avant de m'embrasser fougueusement. Il force l'accès avant de faire rencontrer nos langues.

OK c'est sûr, j'aime les hommes.

Il est sexy mais il est chiant.
Cet enfoiré.