Zoro x Sanji (UA)

Alors- de base le début de cet OS était écrit sérieusement, mais faut savoir que je l'ai écrit à 4h du mat', donc forcément fallait que mes trois neurones complètement pétés y mettent leurs grain de sel et foutent en l'air la fin.

C'est un truc totalement random que j'ai écrit et qui est même pas développé comme il faut mais vous savez quoi ? J'me suis dit osef, j'vais le poster quand même. Qui peut me stopper même ?

Yui-chanOP : *lit l'OS qu'elle a écrit à 4h du mat*
Yui-chanOP : *se rend compte que c'est de la merde et qu'elle a bâclé la fin en mettant n'importe quoi*
Yui-chanOP : Parfait. On publie.
Kzlzlzlz qu'est ce qui va pas chez moi ? :(

PS : oui je sais, je suis aussi censé poster le Penguin x Killer Partie 2 mais je suis une auteure irresponsable en ce moment. Vivement qu'on m'opère le cerveau pour sortir toutes ces conneries qui inondent mes neurones et mon bon sens.

— TOUS À POIL ! cria Luffy.

— Tous à poil ! répétèrent les autres.

En quelques secondes, une tripotée de petits cul nus courirent sur le sable froid avant de rejoindre la mer. Les rires et les pleurs – à cause de la température assez basse de l'eau – se mélangèrent aux vagues alors que le petit groupe composé uniquement de garçon s'amusait ensemble : Luffy, Zoro, Sanji, Usopp, Chopper, Franky, Brook et Jimbei.

— Wouaaah on se les caille ! grelotta Usopp.

— Shishishi, les bains de minuit sont les meilleurs ! dit Luffy d'un air satisfait.

En effet, quoi de mieux qu'un bain de minuit avant leur dernier jour de vacance au Portugal ? Voilà maintenant depuis une semaine que leur joyeuse petite bande avait mis les voiles pour un voyage entre amis. Entre les visites, les baignades dans la mer et la piscine, la restauration à l'hôtel et en dehors, le shopping dans les magasins etc, leur séjour avait été rempli.

Malheureusement, le moment de partir était arrivé à grand pas. Demain matin, ils devront plier bagage et retourner à leurs petites vies quotidiennes, notamment étudiantes pour certains. Mais avant de quitter définitivement ces terres, Luffy avait eu la terrible idée de proposer un bain de minuit pour boucler ce départ. Et ses amis avaient eu la terrible idée d'accepter.

Bien évidemment, Luffy, Zoro et Franky avaient insisté pour faire ça dans les règles de l'art. Un bain de minuit n'en était plus un s'il n'était pas minuit et s'ils décidaient de garder leurs habits. Gare à ceux qui renoncaient au défi et étaient donc automatiquement qualifiés de poule mouillée par les trois autres écervelés. Tout le monde avait donc fini par accepter, fierté y obligeait, donc tous à poil !

Voilà comment ils s'étaient retrouvés dans cette situation à l'heure actuelle, pendant que Nami et Robin flânaient au bord de la piscine de l'hôtel équipée de lumière multicolore sous l'eau. Les garçons s'étaient aventurés assez loin dans l'eau, de sorte à ce qu'elle leur arrive à peu près tous à la taille.

— Oi Usopp, attrape !

Alors que le jeune homme à la peau bronzée tournait la tête en direction de Luffy, il reçut une algue bien gluante sur la figure, ce qui entraîna directement une bataille violente entre les deux sales gosses.

— Je vais te le faire bouffer ton algue, moi !

— AAAAAAAH APPELEZ LA POLICE, J'ME FAIS AGRESSER !

— Tu viens de me faire boire la tasse enfoiré ! Se plaignit Chopper en remontant à la surface, après que Franky l'ait enfoncé dans l'eau en posant son coude sur sa petite tête.

— Je suis suuuper désolé ! Je voulais juste t'utiliser comme accoudoir, t'étais pas censé couler.

— C'EST PARCE QUE TU SAIS PAS CONTROLER TA FORCE ABRUTI !

Chopper commença à attaquer Franky en le mordant et en essayant de le noyer à son tour.

— JE ME FAIS SUUUPER AGRESSÉ ICI AUSSI !

Alors qu'ils se foutaient joyeusement sur la gueule, Sanji observa la scène qui se déroulait sous ses yeux avec un faible sourire. Mais son moment de calme ne dura pas bien longtemps, puisqu'il reçut une quantité d'eau énorme sur la tronche, ce qui le fit grimacer et passer ses mains sur son visage. Il jeta un regard noir au coupable et tomba sans surprise sur une petite tête verte familière.

— Je vais te noyer, Marimo.

Zoro prit un air innocent en haussant les épaules, comme s'il ne venait pas juste de chercher la merde.

— T'auras tout le loisir de faire ça plus tard. Il faut qu'on parle, Shittycook.

— C'est nouveau ça. Parler de quoi ?

Le vert laissa échapper un long et profond soupir. Il prit un air beaucoup plus sérieux alors que ses yeux s'étaient plongés dans les iris bleutées de son interlocuteur.

— Tu sais très bien de quoi.

À cette réponse, Sanji devint silencieux et se contenta de le fixer en retour avec une expression neutre. Les autres ne faisaient même plus attention à eux, trop occupés à s'entretuer ou à se balancer de l'eau dessus. Le blond finit par soupirer lui aussi puis dévia son regard sur l'eau, tout en se grattant l'arrière du crâne avec un air presque embarrassé.

— Ah, tu veux parler de ça, conclut le jeune homme aux sourcils torsadés.

— Oui. De ça.

— De la fois où...

— Où on s'est soudainement embrassé à l'hôtel il y a dix minutes de cela, oui.

— Et qu'on...

— S'est arrêté quand Franky nous a appelé pour partir, et qu'on s'est séparé sans se regarder comme si de rien n'était.

— Exact...

Un nouveau silence assez gênant prit place. Bien sûr, ce qui s'était passé à l'hôtel avant leur arrivée ici n'était pas un sujet qu'ils auraient voulu aborder de sitôt. Mais Zoro savait que plus ils retarderaient le moment, plus la gêne prendrait de la place dans leur relation, et ils seraient incapables d'agir normalement en la présence de l'un et l'autre s'ils ne dissipaient pas le malentendu rapidement. Alors il avait décidé de passer outre son malaise et de se jeter à l'eau, sans mauvais jeu de mot.

Après tout, quand deux personnes supposément "ennemis" qui ne discutaient qu'avec leurs poings cédaient soudainement à la tentation de s'embrasser, il y avait de quoi retourner un cerveau. Surtout celui des concernés. Les voilà maintenant dans une situation gênante qu'aucun des deux n'avaient anticipé. Durant ce voyage, ils s'attendaient à passer la majeure partie du temps à se chamailler — ce qu'ils avaient fait — pas à faire un partage de salive sorti de nul part entre deux engueulades.

Sanji fut le premier à reprendre la parole.

— Il faut vraiment qu'on ait cette discussion pendant qu'on est à poil dans l'eau ? Tu pouvais pas choisir un autre moment ? Dans nos chambres, par exemple ?

Bien qu'il parlait calmement à la surface, en réalité, il paniquait et souhaitait qu'un kraken ou un mégalodon géant vienne l'emporter sur-le-champ.

— C'est pour être sûr que tu ne fuis pas. Je te vois mal sortir de l'eau maintenant alors que t'es à poil. Ça serait plus embarrassant que de supporter la discussion qu'on va avoir.

— Tch, j'arrive pas à croire que les trois petits pois qui te servent de neurones ont élaborés ce plan pour me piéger.

— Je piège personne, je veux juste avoir une discussion sérieuse pour dissiper tous malentendus, dit-il sans chercher à riposter devant son insulte.

Sanji poussa un gros soupir et passa nerveusement une main dans ses cheveux.

— OK, alors je vais en finir très vite, commença-t-il. Ce qui s'est passé n'était rien du tout. Pour ma part, j'ai agi impulsivement. Je devais être sexuellement frustré, c'est tout.

Zoro arqua un sourcil devant sa réponse.

— Ok. Je te crois pas.

— Quoi ?

— Je te crois pas.

— Comment ça tu me crois pas, stupide terrain de foot ?

— Genre, tu vas me faire avaler que t'es tellement frustré sexuellement que tu serais prêt à m'embrasser moi, la personne qu'apparemment tu détestes le plus au monde, parmi toutes les personnes ici présentes ? Pourquoi t'es pas allé manger la bouche de Luffy ? Ou d'Usopp ? D'une portugaise trouvée je sais pas où ? C'est sur mes foutues lèvres que t'es allé picorer, abruti de cuistot du dimanche.

— Tais-toi, c'est pas comme si t'étais innocent dans cette affaire ! il essaya de se défendre maladroitement tandis qu'il sentait ses joues se chauffer. Tu t'es aussi jeté sur moi j'te signale !

— Je ne vais pas le nier. Je sais très bien ce que j'ai fait.

— Et donc ?!

— Et donc quoi ?

— Bah explique-toi, toi aussi !

— Pas tant que tu m'auras pas donné une réponse valable.

— Je t'ai déjà donné ma réponse valable !

— Foutaise.

— Tu m'agaces.

— Je sais que c'est beaucoup plus que ce que tu laisses paraître. Tu sais quoi ? Je vais même te dire un truc. Tu te souviens du sweat vert que j'arrivais plus à trouver et que je pensais avoir perdu quelque part à l'hôtel ?

Sanji souffla en croisant ses bras sur son torse.

— Oui bah quoi ?

— Peut-être que c'est ma vue qui me fait défaut, on sait jamais hein, mais j'aurais juré l'avoir vu sur toi hier matin quand t'as rapidement traversé le couloir pour retourner dans ta chambre.

— Définitivement ta vue qui te fait défaut.

— Oh, vraiment ? Tu vois pas d'inconvénient à ce que j'aille tout de suite vérifier dans les placards de ta chambre alors ?

Zoro prononça ces paroles en faisant mine de commencer à nager pour sortir de l'eau.

— TU RESTES ICI ABRUTI DE MARIMO.

Sanji le rattrapa précipitamment par les épaules alors que Zoro étirait un sourire victorieux. Le blond détourna le regard en posant ses yeux de partout sauf sur le visage de son interlocuteur.

— E-Et puis qu'est ce que ça fait si t'as raison ?! Tu crois que je t'ai pas entendu prononcer mon prénom cette nuit alors que tu dormais ?!

Ce fut au tour de Zoro de pâlir.

— Comment ça tu m'as entendu ?!

Pourvu que ça soit pas le moment où je faisais un rêve érotique, Pensa-t-il pendant que son visage auparavant pâle commençait doucement à rougir alors qu'il prenait conscience de la situation.

Sanji le regarda d'un air condescendant, un sourire fourbe sur les lèvres.

— Quoi, tu croyais que j'avais pas remarqué ? Qui est-ce qui a des comptes à rendre maintenant, hein ? Je t'en prie Zoro, j'écoute ton explication.

— J'ai rien à expliquer !

— J'attends une réponse valable, tu sais.

— Ta réponse valable tu peux te la foutre où je pense !

— Et tu oses me partir après parce que je ne veux pas répondre à tes questions ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité là !

— Pourquoi tu m'as embrassé, la question est pas compliqué, si ?! T'as juste à répondre en disant la vérité !

Toi, dis moi pourquoi tu m'as embrassé en disant la vérité !

— J'ai posé la question en premier !

— Je m'en tape, tu vas répondre et tout de suite !

— C'est parce que j'ai un foutu crush sur toi, abruti de cuistot sans cervelle !

— Très bien, figure toi que moi aussi triple andouille !

— Ah ouais ?!

— Bah ouais !

— Sache que j'étais pas du tout en train de faire un rêve érotique sur toi cette nuit !

— Ah ouais ?!

— Bah ouais !

— Et bien sache que j'ai pas du tout volé ton sweat vert pour le porter chaque matin pendant que t'étais pas encore levé !

— Et sache que c'est pas du tout moi qui ai secrètement demandé à ce qu'on partage la même chambre tout le long du séjour !

— Bah c'est pas du tout moi qui ai discrètement pris des photos de toi pendant que t'étais en maillot de bain dans la piscine !

— Ok !

— Très bien !

— Super !

— Génial !

— ...

— ...

— ...

— ...

— ...

— ... Je m'en vais ! J'en ai marre de voir ta sale tête ! finit par dire Sanji en nageant jusqu'au bord de l'eau, très loin du groupe.

— Ouais c'est ça, casse-toi, moi aussi je supporte plus ton visage ! Tes sourcils me donnent le tournis !

— ...

— Parce que tu y vas vraiment en plus ?! Je croyais que t'étais trop embarrassé pour sortir cul nu !

— Je préfère ça plutôt que de te supporter !

Tant pis, c'était juste un moment gênant à passer. À ce stade-là, il n'en avait plus rien à faire. C'est pourquoi il finit par sortir de l'eau une fois arrivé.

— OI, COOK, T'AS UN BEAU P'TIT CUL ! cria le vert en mettant ses mains en haut parleur pour qu'il l'entende de là où il était.

— J'M'EN FOUS, CHOPE UNE CRAMPE ET COULE AU FOND DE L'EAU SALE PARASITE.

Sanji enfila rageusement son caleçon, les joues en feu et une expression agacée sur le visage. Il quitta la plage en grommelant des choses incompréhensibles sous les rires de l'autre débile.

— Euh quoi ? se questionna Usopp tandis que les autres, ayant aussi témoignés de la scène, étaient dans l'incompréhension la plus totale.

— Zoro aime les fesses de Sanji ?

— LUFFY, NON.

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