I like you a lot lot. Think you're really hot hot.
Larry.
Harry:
J'ai su très jeune que les études n'étaient pas faites pour moi. A l'âge de 12ans, quelques choses comme ça. Ce n'est pas parce que je n'étais pas bon à l'école, c'était parce que je m'ennuyais dans chaque chose qu'on nous faisait faire. Rien ne m'intéressait, et je faisais vraiment le minimum. La seule chose bien à l'école, c'est avoir des copains. Ouais, à 12ans ce n'est pas des amies qu'on a, c'est des copains. Certains restent, d'autres partent. Niall est resté, Alyssa aussi. Liam est parti faire l'armée à ses 18ans, mais on a quelques nouvelles de lui. A l'âge de 15ans j'ai réalisé que ce que j'aimais le plus faire, c'était cuisiner. Pâtisser plutôt. J'en ai parlé à mes parents et ils ont été d'accord pour me payer une formation. La plus part des gens que je connaissais mon tournée le dos, parce que ce n'est pas masculin la pâtisserie et la cuisine. Je suppose qu'ils ont gardé les mentalités d'avant-guerre. Je me suis posé des questions, sur moi quand même. Je n'ai jamais douté de ma sexualité. Je suis attiré par les femmes, et par les hommes, et je suis à l'aise avec ça. Maintenant. Je ne l'étais pas avant. Un homme, gay, qui fait des gâteaux, c'était trop cliché pour moi. Puis j'ai réalisé que j'avais le droit d'être qui je voulais. Que les personnes qui partageront ma vie qu'importe mes choix, seront toujours dans celle-ci. Et que c'était le principal. Alors oui, j'aime les hommes, j'aime les femmes, et je suis boulanger-pâtissier. Je crois que c'est ça qui a fait rester Niall, le fait qu'il puisse goûter toute mes créations. Mon petit goûteur personnel. Et je peux vraiment lui faire confiance, sur son jugement. Donc, j'ai fait ma formation, j'ai obtenu mon diplôme à 18ans, puis j'ai travaillé quelques années afin de récolter quelques économies. Et me voilà, 4ans avec ma propre petit boulangerie-pâtisserie, et salon de thé.
Les procédures ont été longues. La demande d'un prêt, l'accord du prêt, trouver un local vide, trouver le décor, faire les travaux, trouver des employés compétents, faire une carte, avoir tous les accords, trouver un nom. 8 mois plus tard, on ouvrait enfin, au sud de Londres, à Greenwich. Le décor est plutôt simple, chaleureux, et moderne. C'est Alyssa qui m'a aidée avec toute la déco. Niall m'a aidé avec la carte et les travaux, mais aussi avec le nom. Stylish' Tea. En référence à mon nom de famille, et au thé. Un bon compromis, je trouve que ça résume bien ma vie. On est ouvert depuis 3mois, et on tourne plutôt bien. Le quartier est assez bourgeois, mais calme, sympa et chaleureux. J'habite au-dessus du salon de thé, ce qui est bien pratique pour moi. On est ouvert de 7h du matin, à 20h le soir, alors je peux me reposer entre deux services, puisque moi je me lève à 4heure du matin, pour pâtisser. J'ai trouvé un bon rythme, et la fatigue n'est pas trop présente pour le moment. Je dois dire que Jane, qui travaille avec moi aux fourneaux, est une très très bonne pâtissière et qu'elle m'aide beaucoup. Puis Alyssa, Kilian, et Judith, forment une bonne équipe. Le plus part du temps, je suis en cuisine ou dans mon appartement, pour me reposer, et je suis heureux d'avoir formé une bonne équipe, avec une confiance comme celle qu'on a.
Seulement, depuis 1mois je suis toujours en salle, ou en cuisine puisque Chris, mon quatrième employé – ex employé – nous a planté du jour au lendemain. Donc en attendant de lui trouver un remplaçant, je travaille en salle. Enfin, je suis plus en caisse, ou à la vente à emporter. Et depuis un mois, il y a cet homme, qui vient à la même heure, et aux mêmes jours. A 17h10 les mardis, mercredi et vendredis. Et à 10heure le dimanche. Je crois qu'il est étudiant à l'école d'art, plus haut dans la rue. Il vient rarement accompagné, et les seules fois où il vient accompagner, c'est avec ce même garçon aux cheveux ébène et aux noisettes. Le plus drôle c'est qu'il prend toujours la même chose, et qu'il s'installe toujours à la même table. Une table de deux, près de la fenêtre et le plus proche possible de l'entrée. Je me suis souvent interrogé sur lui, me demandant s'il avait des toques, puis je me suis dit qu'il aimait simplement beaucoup notre thé à la framboise, et mon cheesecake aux chocolats blancs et aux fraises. Et mes viennoiseries aussi, puisque chaque dimanches il prend 5 pains aux chocolats, et deux pains aux raisins. J'ai un peu l'impression d'être un psychopathe, mais je crois qu'il m'intrigue.
On est mardi, il est 17h08 donc ce garçon devrait venir dans quelques petites minutes. Je suis à la caisse, et je ne peux pas m'empêcher de regarder la porte d'entrée toute les minutes. 17h10 s'affiche sur ma montre et la cloche de la porte sonne, me faisant rapidement relevé la tête. Il est là. Avec sa frange parfaite sur le côté, son sac posé négligemment sur son épaule, son carnet dans entre les mains, ses vans noir et bordeaux, et son éternel casquette. Il s'approche doucement de la caisse, et un sourire s'empare de mon visage.
- Bonjour, qu'est ce que vous désirez ? demande ai-je en lui souriant de toute mes dents
- Bonjour, je vais prendre un thé à la framboise et un cheesecake au chocolat blanc et aux fraises, répond-t-il avec sa petite voix, en regardant partout sauf en ma direction
- Sur place ou à emporter ?
- Sur place, s'il vous plait.
- Bien, je vous laisse vous installez et je vous apporte ça.
- Merci.
Son merci était presque un murmure. Il est vraiment timide. Il ne m'a pas regardé une seule fois. Je prépare sa commande, et lui sort l'addition. Je pose tout sur un plateau, et note un petit mot au dos de l'addition avant de lui apporter. « Offert par la maison, pour notre plus fidèle client x. H.Styles » Il me souffle un merci quand je dépose tout sur sa table, et je repars à la caisse avant qu'il ne voit l'addition. Il regarde le papier, et d'où je suis, je le vois rougir fortement. Mais je ne manque pas le léger sourire dessiné sur ses lèvres alors qu'il prend une gorgé de son thé, avant de replongé dans son univers. Le dessin.
Le service continue mais je ne peux m'empêcher de jeter quelques coups d'œil à l'homme au cheesecake. Je crois que je vais l'appeler comme ça. Il est tellement passionné par ce qu'il fait que j'aimerais parler art avec lui, même si je n'y connais rien. J'aimerais apprendre son monde, et entrer dans celui-ci. Je ne suis même pas sûr qu'il soit majeur, et j'ai un méga crush sur lui. Harry Styles, 22ans, à un crush. Mais sans rire, l'homme au cheesecake à l'air parfait. Il est plus petit que moi, il n'est pas parfaitement musclé, il a même un petit ventre, mais ça le rend adorable. Il ne sourit pas beaucoup, mais son sourire est à tomber par terre. J'aimerais voir ses yeux un jour. J'ai vraiment envie de le découvrir. Amicalement. Amoureusement. C'est comme un besoin viscérale qui broie mon ventre à chaque fois qu'il quitte le salon. D'ailleurs, il quitte le salon, à 18h30. Il regarde ses pieds en marchant, et il sort rapidement. Je n'ai jamais osé lui parler. J'ai peur, ouais à 22ans j'ai peur d'engager la conversation avec quelqu'un. Je souffle d'agacement, et m'insulte mentalement avant d'aller débarrasser sa table. Une feuille cartonnée est posé sur la table, bloquée par la soucoupe de la tasse. « Merci, H. Styles. –W » est écrit dessus. Je souris. Son écriture est douce, légèrement féminine. Je le retourne doucement, et mon souffle se bloque lorsque je découvre le dessin (multi). C'est moi. Mon portrait. En noir et blanc. Il est vraiment parfait. Je souris comme un imbécile en plein milieu de la pièce. C'est Alyssa qui me bouge, parce que « tu fais peur à rester là à sourire comme ça ». Je lui tire la langue très maturément, et range le dessin de W, puisque c'est comme ça qu'il a signé, avant de débarrassé d'autre table.
Le lendemain, j'ai dû faire plusieurs course, courir un peu partout en ville, alors je l'ai raté. W, je l'ai raté. J'étais de parler à des fournisseurs à 17heure, alors je ne l'ai pas vu. Je suis carrément accro à lui, en fait. Sans même le connaitre. Et il ne reviendra pas avant vendredi. Alyssa c'est moqué de moi, parce que déjà j'ai accroché le dessin de W dans un cadre, au-dessus de la caisse, et aussi parce qu'apparemment je ne parle que de lui. N'importe quoi, vraiment. Ma vie ne tourne pas autour d'un étudiant en art, qui prends toujours là même chose et qui me dessine.
Je crois que j'ai trouvé un plan. On est vendredi, et donc, il va venir aujourd'hui. Mon plan est, que je vais mettre un mot sur chaque facture. Pour d'abord trouver son prénom, puis pour essayer de le connaître un peu plus. En espérant qu'il me réponde avec un dessin. Donc quand j'ai dû lui apporter sa commande, j'ai écrit « William ? » sur la facture. Je l'ai vu sourire, et rougir un peu. Il a pris une petite feuille, et il a écrit quelques choses, avant de secoué sa tête de gauche à droite en souriant. Je me suis empressé de débarrasser sa table, lorsqu'il est parti. « Raté » c'est ce qu'il y avait d'écrit sur le papier, avec un petit dessin d'un oiseau en origami. Il est vraiment talentueux. J'ai souris, et j'ai réfléchis. Tout y est passé, Wilfried, Walter, Wallace, Winston, Wilson, Wesley, Wolfgang. Puis j'ai abandonné, au bout de deux semaines. "J'abandonne" c'est ce que j'ai écrit. Puis, j'ai eu un dessin d'un lion super original avec écrit « Louis, je m'appelle Louis. »
Louis. Ce prénom résonne dans ma tête. On a continué à échanger des mots, des dessins. J'ai voulu dessiné quelques choses une fois, un chat. Louis a explosé de rire en le voyant. C'était la première fois que j'entendais son rire, mais ça a remplis mon cœur. Et je n'ai pas été vexé. Maintenant, j'ai une pile de dessin dans mon bureau, et une dizaine de livre sur l'art. Comment dessiner ? Tout ce que vous devez savoir sur l'art. L'art de la pop culture. L'histoire du dessin. Apprenez à être critique artistique. Perdu pendant une visite au musée ? Et des tas d'autres. Je passe mes jours, et mes nuits, à lire des choses sur l'art. Je ne sais même pas pourquoi. Je crois qu'il s'en moque, Louis, que je n'y connaisse rien en art. Mais j'ai envie de le surprendre. Seulement, avec mon métier, ne pas dormir c'est pas recommander. Avec aucun métier, d'ailleurs. Mais c'est ce que j'ai fait. Je dormais plus tellement. J'ai cherchais une exposition d'art ou inviter Louis pendant des nuits entières. J'en ai enfin trouvé une. J'ai acheté deux places. Une pour moi, une pour lui. Je ne sais pas pourquoi. On ne s'était jamais vu en vrai. On n'avait jamais parlais de vive voix. Je ne connaissais pas grand-chose sur lui, et lui rien sur moi. Mais j'ai essayé. Qui ne tente rien n'a rien, pas vrai ? Quand Louis à découvert les places, et « Est-ce que tu accepterais de m'accompagner ? » il s'est enfoui. Littéralement. Il n'a pas payé, il a pris son carnet, son sac, et sa casquette et il est parti. Je l'ai mal pris. Vraiment. Je me suis dit que j'avais été trop brusque aussi. Mais il a pris la place, alors j'avais un espoir. Mais il n'est jamais venu. Son ami, aux cheveux ébène, est venu lui par contre. Et j'ai vraiment été en colère. Parce que merde, j'ai foiré. Alors je suis rentré chez moi, triste, seul, et énervé. J'ai bu. Une tequila, deux. Puis trois. Puis sept. J'ai envoyé un sms à Niall en lui disant de passé, parce que je me sentais mal. La fatigue, la honte, la frustration, et l'alcool. Mauvais mélange.
Je me suis réveillé dans mon lit, sans aucun souvenir d'y être allé. Je me lève doucement, ma tête tambourinant à un rythme infernale. Mon réveil affiche 7heure du matin, et merde. Je me lève rapidement –trop rapidement- et commence à m'habiller avec ce que je trouve à porter de main. Des pas dans le couloir, puis la porte s'ouvre. Niall.
- Je peux savoir ce que tu fais ? me demande-t-il alors que j'enfile un jean
- Je vais travailler.
- Ah ça, non tu ne vas pas travailler, Harry. Tu es fatigué, ça fait des mois que tu ne dors presque pas, et hier je t'ai retrouvé en boule sur le tapis de ton salon à côté d'une bouteille de vodka donc j'en ai conclu qu'il n'est pas venu à la galerie.
- Oui, grogne-ai-je. Il n'est pas venu mais j'ai besoin de le voir aujourd'hui, j'ai le droit à une explication !
- Tu es livide, blanc, et t'empeste l'alcool. Tu veux le faire fuir un peu plus ? Ecoute, Jane s'occupe de tout, et Alyssa et moi on gère la semaine. Tu as besoin de repos Harry, ça te monte à la tête. C'est un garçon parmi d'autre, t'en trouvera un autre.
- Et ton job ? Et ça ne me monte pas à la tête.
- Mon job ? Harry ma mère t'aime comme son propre fils alors me donner ma semaine pour que je m'occupe de toi, ça la dérange pas vraiment. Puis, elle m'a donné des plats pour toi, pour la semaine.
- Je dois vraiment aller voir ta mère, ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu. Merci Ni, t'es vraiment le meilleur.
Il me sourit avant de ressortir de la chambre, surement pour se rendre au salon de thé. Je m'écroule dans mon lit, et m'endors instantanément. Et je dors toute la journée. Je me réveille pour manger les lasagnes de la mère de Niall, excellentes en passant, et retourne me couché. Je ne sais pas tellement ce que j'ai. Je suis fatigué oui, mais ce n'est pas tout. J'ai l'impression qu'il y a quelque chose d'autre. Du chagrin. De la peine. Je crois que j'en veux un peu à Louis. Parce qu'ok, mon idée c'était quitte ou double. Et je sais que Louis a l'air terriblement timide. Mais il aurait pu m'écrire un non, ou un désolé. Pas simplement sortir en courant presque et donnait la place à son ami.
Je ne suis pas sorti de chez moi pendant toute la semaine. Juste le matin tôt, pour voir si Jane s'en sortait et aller courir. Ça aide à se vider la tête. J'ai été rendre visite à Maura au restaurant aussi. Niall y travaille habituellement, puisque c'est un restaurant familial, et qu'il appartenait à l'arrière-grand-père de Niall. On a bu un thé et on a parlé, elle m'a même conseillé de persévéré avec Louis. Et elle m'a donné quelque conseil. Maura c'est un peu ma deuxième maman. Je veux dire, même si ma mère est très ouverte d'esprit, que je l'aime et que je peux tout lui dire, il a des choses avec nos mères dont on ne peut pas parler.
C'est dimanche que Niall est revenu me voir. Il m'a fait un résumé de la semaine ; puis il a fini par me dire que Louis est venu chaque jour, et demander toujours si j'allais venir ou si j'allais bien. Ça m'a fait plaisir mais en même temps j'étais un peu énervé contre Niall, de ne rien m'avoir dit.
- Tu serais descendu si je t'en avais parlé et tu devais te reposer ! Mais tiens, il est venu ce matin et il m'a donné ça pour toi, promis je n'ai pas regardé, avoue-t-il en me tendant une enveloppe et une feuille roulé maintenu par un flot rouge
- Merci Niall. Pas que pour ça, mais pour toute la semaine. J'avais vraiment besoin d'une semaine à moi. Si t'as besoin d'une semaine, j'irais travailler à ta place ok ?
- Ouaip, on fera ça ! Bon, je te laisse. On va au cinéma avec Jane.
- Ça avance vous deux, alors ?
- On verra ça après le film, je vais lui demander de devenir ma copine, répond-t-il en rougissant. Prie pour moi ! crie-t-il en sortant de mon appartement
Je ris de sa bêtise et mon regard se repose sur l'enveloppe. H. Styles. C'est ce qu'il y est écrit sur celle-ci. J'ouvre d'abord la feuille roulé, et tombé sur un dessin de moi. Encore. Il est parfait, comme tout ce que dessine Louis, je crois. J'ouvre délicatement l'enveloppe et sort ce qu'il y a de dedans avant de commencer à lire.
« Cher H. Styles,
Je te dois des explications.
Je suis vraiment désolé, de ne pas être venu. J'en avais vraiment envie, de cette exposition et d'un rendez-vous avec toi. Et je suis vraiment désolé de t'écrire tout ça dans une lettre, mais je n'aurais jamais eu le courage de le faire en te regardant dans les yeux. Je n'arrive pas à commander un thé en te regardant dans les yeux.
Tu as du remarqué que depuis que le salon de thé à ouvert, j'y vais régulièrement. Au début j'étais juste curieux. Puis je suis tombé amoureux de ce thé à la framboise, et de ce cheesecake. Puis, quelque chose d'autre à attirer mon regard. Toi. Seulement, tu as pu constater que j'étais terriblement timide et solitaire. Alors je venais, je m'asseyais à la même table (et oui, j'ai choisi celle-là parce qu'elle était la plus proche de toi), et je te dessinais. J'ai commencé par te dessiner dans la pièce, donc très vaguement, puis j'ai commencé à dessiner tes portraits. Parce que je t'aime beaucoup, et je pense que tu es vraiment sexy. Je dois sonner comme un psychopathe mais tu m'inspire, H. Styles. Oh, je suis en écolé d'art, celle au bout de la rue. C'est moins bizarre maintenant, non ?
Je dois t'avouer que j'ai rêvé, mainte et mainte fois que tu m'invites à sortir. Et la seule fois où tu l'as fait j'ai fui. Je suis idiot. J'aurais dû le précisé dès le début. Ce n'est pas contre toi, et c'est cliché mais sincèrement, c'est moi le problème. Zayn est venu à l'exposition, il devait te donner une lettre de ma part, pour tout t'expliquer. Mais il ne t'a jamais trouvé, alors j'en ai réécrit une nouvelle. Celle-là, en fait.
Je suis passé à la boutique, chaque jour de cette semaine. Et je suis tombé sur un homme blond, surement un de tes amis proche parce que je crois qu'il me déteste. Il m'a expliqué que tu étais fatigué, et que t'avais besoin de repose. Il m'a dit que tu étais un peu triste, que je ne sois pas venu. Je suis désolé, encore. Mais je suis venu chaque jour avec l'intention de te voir. Je crois que c'est toi qui m'évitais. Je te comprends, j'aurais fait la même chose.
Je viens de relire tout ce que je viens d'écrire, mais ça n'a aucun sens, et en plus, rien de tout ce que j'ai écrit est une explication. Et je t'en dois vraiment une. Même si on ne se connait pas depuis bien longtemps. Parce que j'ai vraiment envie d'apprendre à te connaître, tu sais ? Je n'ai pas passé trois mois dans ce salon de thé, à t'observer, pour rien. Oh, et je suis désolé si tu n'es pas gay. Parce que je ne le sais pas vraiment, si tu l'es ou non. Mais moi je le suis, et j'espère que t'avais compris que tu me plaisais un peu plus qu'un simple ami.
C'est mon frère. Le garçon, celui qui vient parfois avec moi. C'est mon frère. Mes parents m'ont adopté lorsque j'avais 2ans. Mes parents (biologiques) sont morts dans un accident de voiture. Ne sois pas désolé pour moi, je ne me rappelle pas d'eux. Et mes parents (je n'aime pas dire adoptive, parce que ça ne veut rien dire pour moi, ce sont mes parents, le sang ne fait pas une famille, et j'ai toujours ressenti de l'amour parental de leur part) se sont bien occupés de moi. Je n'ai jamais manqué de rien, et j'ai eu une belle enfance, avec Zayn (mon frère).
Je n'ai pas vraiment d'amis. J'ai Zayn, et Lucas. En plus d'être hyper timide, moi et les relations (de n'importe quel type) ; ce n'est pas génial. Je suis socialement gênant. Je deviens maladroit, je transpire, je bégaie et je ne suis vraiment pas intéressant, beau, populaire ou marrant. On dit que c'est parce que les enfants adoptés sont solitaire, et qu'ils avancent seul. Peut-être que c'est ça. Ou peut-être que je suis impotent socialement. Peut-être que personne ne vaut la peine que je me préoccupe de lui. Peut-être que je n'ai pas de cœur. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai refusé de venir à ce rendez-vous. J'avais tellement envie de la voir cette expo, en plus.
Je ne sais pas très bien si tu as compris ce que j'ai voulu te dire. J'espère sincèrement que tu comprendras, et que tu ne m'abandonneras pas. Je suis désolé. J'ai besoin de temps. J'ai besoin que tu rentres dans ma vie doucement. Je ne sais pas vraiment comme ça se fait, mais je suis attaché à toi.
Je vais te redire encore une fois que je suis désolé Harry. Vraiment, du plus profond de mon cœur. Niall m'a dit que tu lisais beaucoup des bouquins sur l'art pour m'impressionner. Et qu'à cause de ça, tu ne dormais plus. C'est à cause de moi, et je suis désolé. J'ai l'impression que ça ne veut rien dire ce mot. Désolé. Je l'ai écrit tellement de fois, qu'il en perd son sens. Bref. Je m'en fou tu sais. Que tu n'y connaisses rien en art, que tu ne visite pas de musée, d'exposition, que tu ne saches pas qui est Picasso, Magritt ou Banksy. Tu m'impressionnes rien qu'en étant toi.
S'il te plait, n'abandonne pas. Je n'ai pas envie de te perdre alors que je ne t'ai pas trouvé pour commencer. Je mets ma fierté de côté ici, et ma timidité. C'est plus facile sur papier.
Je crois que je t'ai tout dis. J'espère te voir mardi, à 17h10. J'aimerais vraiment que tu viennes t'asseoir avec moi. Mais je t'aurais prévenu : ça sera silencieux, je vais rougir, bégayais si tu me parles, et surement me mettre dans l'embarras quatre ou cinq fois.
Repose-toi bien. Tu m'as beaucoup manqué cette semaine. Personne ne me laisser de mot sur l'addition.
Reviens vite. Je t'attendrais, mardi.
Tout l'amour, Louis T. Malik.
PS : William. C'est mon deuxième prénom.
PS* : T c'est pour Tomlinson, c'est mon nom de naissance. »
Moquez-vous de moi mais, j'ai versé quelques larmes. Beaucoup de larme, en fait. Chaque mot qu'il a écrit a touché mon âme et mon cœur. Et je ne peux m'empêcher d'être désolé pour ses parents. Mais je n'abandonnerais pas Louis. Je ne t'abandonnerais pas. Jamais.
Lundi a été le plus long jour de ma vie. Et mardi aussi. 17heure c'est bien fait attendre, et bien sûr Alyssa c'est moqué de moi. Le pire je crois c'est que j'ai râté Louis. Enfin je veux dire que c'est pas moi qui l'ai servie. Quand je suis retourné dans la salle, il était déjà installé avec son thé et en train de dessiner. Je me suis demandé si il me dessinait moi, et j'ai souris en me rappelant ce qu'il a dit dans sa lettre. Tu m'inspires. Je prends alors mon courage à deux mains et m'approche de sa table. Je tire doucement la chaise et m'assois, alors que Louis ne relève pas son visage. Je sais qu'il sait que c'est moi.
- Si il le faut, commence-ai-je doucement, je viendrais m'asseoir ici tous les jours jusqu'à ce que tu me dises oui. Parce que tous les jours je vais t'inviter à sortir, Louis. On peut devenir ami, d'abord. Si tu le souhaites. Je suis prêt à tout pour avoir ma chance avec toi. Et en passant, tu es beau, je suis sûr que tu es drôle et intelligent. Ne te dénigre jamais, Louis, s'il te plait. Donc, je n'abandonnerais pas. Alors, est ce que tu veux bien retourner à l'exposition avec moi ? s'il te plait ? Oh, et je sais très bien qui est Picasso, merci bien.
- D'accord, dit-il très doucement avant de rire un peu et en devenant rouge. Merci.
- Vendredi soir ? 18heure ?
Il hoche la tête pour me dire oui, et je souris. Même si je n'ai toujours pas vu ses yeux. Et ça m'embête un peu parce que les yeux sont le reflet de l'âme non ?
Il est venu. A la galerie. Et même si c'était calme, j'ai apprécié y aller avec lui. On échangeait nos points de vue sur certains tableaux, et c'était agréable de parler avec lui. On a parlé d'autre chose aussi, bien sûr. Après l'exposition, on est allés manger ensemble. Rien de bien classe ou romantique. Un restaurant américain typique, avec les banquettes, les hamburgers et Elvis qui chanter. Je crois que Louis a apprécié. En tout cas moi oui.
On a eu des tonnes de rendez-vous depuis ce jour. Il y a 2mois. J'ai compris comment fonctionné Louis, j'ai compris de quoi je devais parler, ce que je devais éviter. Je l'ai compris. Il avait raison, cependant. Il est complétement maladroit avec moi. Il dit des choses vexante parfois, mais s'excuse toujours, il devient froid parfois aussi, mais s'excuse. Je crois qu'il a peur d'être abandonné encore une fois. Même si il refuse de l'admettre, je suis sûr que la mort de ses parents, il le vit comme un abandon. Et je le comprends parfaitement. Mais je me suis adapté à lui. A son comportement. Et je dois dire qu'on avance bien ensemble. J'ai rencontré ses parents, et Zayn. Il m'apprécie bien, je crois. J'espère, parce qu'il me voit très souvent. La plus part du temps le weekend, puisque je voyais Louis au salon, la semaine. Et du coup, je sais qu'il est à l'aise avec moi parce qu'il fait comme chez lui, chez moi et au salon. J'apprécie ça, parce qu'au moins je sais qu'il me fait confiance. Niall l'aime bien, mais il ne le montre pas trop. Je joue mon rôle de meilleur ami protecteur, c'est ce qu'il m'a dit.
On est vendredi soir, et avec Louis on est chez moi. Comme tous les vendredis depuis 2mois. J'ai laissé Louis dans le salon, pour prendre une douche rapide avant notre « rendez-vous ». C'est plus une soirée film, qu'un rendez-vous. Mais j'aime l'avoir auprès de moi. Quand je retourne dans le salon, propre, Louis est assis en tailleur sur mon sofa, et il dessine. Je me penche par derrière le canapé, et je l'observe dessiné. Il dessine une plage, avec deux personnes qui marchent main dans la main. Je souris et m'installe à côté de Louis, et il arrête de dessiner.
- Tu n'es pas obliger d'arrêter, Lou.
- Je sais, je préfère passer du temps avec toi, que tu temps avec toi à dessiner, avoue-t-il en rougissant
- J'espère qu'au bout de 10ans je te ferais toujours rougir.
- 10ans ? Tu te vois encore avec moi dans 10ans ?
- Largement, oui.
Il sourit et ses yeux bleus rencontrent les miens. Il n'y a pas, comme dans tous les films d'amour à l'eau de rose, un silence ou l'on se regarde, perdu dans le regard de l'autre. Non. Mes lèvres s'accrochent rapidement aux siennes, et ma langue rencontre la sienne dans un mouvement brusque, envieux, et amoureux. Ce n'est pas un baiser sauvage, ce n'est pas un baiser doux. C'est passionnel. Les mains de Louis s'accrochent timidement à mon cou, et je souris dans le baiser avant de rapprocher Louis encore plus de moi. On se sépare, à la recherche d'un second souffle. Les joues de Louis sont rougies, et ses yeux brillent. Je dois être dans le même état. Louis relève sa tête et me souris, avant de se blottir contre moi. Je suis un peu surpris, mais il murmure contre mon torse : merci de pas avoir abandonné. J'embrasse le haut de son crâne, et m'installe plus confortablement, Louis toujours collé à moi. J'attrape la télécommande de la télé et lance l'application Netflix, avant de mettre une quelconque série qui nous plaisait.
On a été se coucher, pas trop tard. Louis dormant chez moi, puisque c'est le weekend. Ce n'est pas la première fois qui reste, mais avant c'était étrange. Alors que là, je me suis mis en jogging et torse nu, alors que Louis à fait l'inverse, et on s'est couché, face à face. Louis est le premier à avoir tendu les lèvres, pour embrasser les miennes. Mes mains caressent tendrement son dos, et les siennes sont dans mes cheveux. On s'embrasse, on se regarde, nos doigts frôlent nos peaux, nos mains s'agrippent. Mes lèvres marquent légèrement Louis, et ça me rassure. Parce que même si Louis m'as dit qu'il n'était pas populaire, que personne ne le draguait ou quoi, moi je suis jaloux. Je ne sais pas ce qu'il se passe, la haut. Louis gémit légèrement et tends son cou encore plus vers ma bouche. Et je crois que Louis comprends que j'aime se sons parce qu'il recommence, en gloussant doucement. Je lui pince les hanches, et passe complétement sur son corps. Il se débat doucement, comme un chaton. Mais il rit, alors j'en conclu que ça ne le gêne pas. Je crois qu'en fait, on n'a pas besoin d'en parler. On sait tous les deux ce qu'il va se passer. Et ça se passe. Doucement, lentement, amoureusement, sensuelle, et j'en passe. On fait attention l'un à l'autre. Je comprends assez rapidement que ce n'est pas la première fois de Louis. Mais on est quand même doux, l'un pour l'autre. La chaleur envahit peu à peu la pièce, nos vêtements rejoignent le sol dans un bordel sans nom, nos corps se recouvrent de sueurs, nos langues se cherchent, mes mains sont partout à la foi, mon corps ondule sur celui de Louis, nos corps ne font plus qu'un. Nos bouches lâchent des gémissements, des jurons, des noms, des surnoms, des cris de plaisir, si fort, si puissant et si intense. Et l'orgasme nous consume comme une vague embarque tout sur son passage. Je m'écrase sur Louis quelques minutes, pour redescendre, avec de glisser à côté de lui. Il se colle à moi après une dizaine de minute. J'embrasse son front et il embrasse mon torse, et on s'endort, sans aucune parole inutile. On en a pas besoin, de la parole, moi et Louis. Je suis habitué maintenant, à mon Lou calme et silencieux, un peu enfermé sur lui-même et solitaire. Mais il fait des efforts, et je suis totalement amoureux de lui, alors ça m'importe peu. Je m'endors sur la pensée que, en journée, on pourra rien faire de sexuel chez moi. Tout le monde entendrait, Louis est bien trop bruyant. Et moi aussi. Peut-être un peu.
J'ai cru que tout aller bien aller. J'ai cru qu'on serait un couple, un nouveau couple, tout frais et nouveau, et amoureux et fougueux et fou. J'ai eu tort. Parce que le lendemain matin, personne n'était avec moi, dans mon lit. Personne n'était chez moi. Louis est parti, sans un mot, un message, une excuse. En me réveillant, j'ai pensé qu'il serait dans la cuisine, ou le salon. Peut-être la douche. Mais j'ai rapidement réalisé qu'il était juste parti. Et je me suis effondré. J'ai pleuré. Je ne pensais pas que, à 22ans, je pourrais pleurer autant. Puis j'ai soufflé un bon coup. J'ai essuyé mes larmes, en me disant qu'au final c'était lui qui devrait pleurer, pas moi. C'est lui, qui a choisi de partir. C'est lui, qui a gâché toute nos chances. Tant pis pour lui, si il ne veut pas de moi. Je n'ai rien à me reprocher, j'ai tout fait pour qu'il soit à l'aise, qu'il se sente aimé, protégé et voulu. Alors, d'un pas rageur, j'ai été travaillé. Encore et encore et encore.
Ça a duré 4jours. Il n'est pas venu au salon, il n'est pas venu chez moi, il ne m'a pas appelé, il ne m'a pas envoyé de message. J'ai décidé de l'oublier. Enfin, non, de me changer les idées. J'ai été dans un bar, j'ai bu deux verres avec des inconnus, mais rien n'y a fait. Alors je suis rentré chez moi. En arrivant devant le salon, j'ai vu de la lumière dans mon appartement. J'ai eu peur, parce que je pensais être braqué ou quoi. Puis, je me suis dit que peut être c'était Niall, qui avait la clé, ou ma mère. Oui, un braqueur ça n'allume pas la lumière. Sauf que je ne m'attendais pas à le voir là. Louis. Il était debout, dans mon salon, entouré par des tonnes de tableaux. Enfin, des tonnes de dessins. Ils étaient accroché partout dans la pièce. C'était des scènes de la vie quotidienne, avec deux personnages. Deux hommes. Un aux cheveux bouclés et aux yeux verts, et l'autre aux yeux bleus. Louis, et moi. Parfois, ils étaient simplement sur un sofa, regardant la télé. Ou dans un parc, marchant, main dans la main. Ou au restaurant, se regardant amoureusement. Ou dans un lit. Sur une plage. Mais toujours heureux, amoureux. Louis a la tête baissé, et doucement il l'a relève en ouvrant le dernier. C'est moi, dans le salon de thé, derrière le comptoir, entouré de tous. Souriant. Avec une simple phrase, qui me fait oublier tout. « C'est ça que je veux. C'est toi, H. Styles. »
Je m'approche rapidement de lui, et le sert contre moi, dans un mouvement brusque. Mais ça n'a pas d'importance pour moi. Je l'embrasse de toutes mes forces. Je sens quelques choses d'humides contre mes lèvres, alors je m'écarte brutalement de Louis. Il pleure, et je comprends pas pourquoi. Il s'accroche à mon t-shirt encore plus, et je le garde contre moi.
- Pourquoi tu pleures Lou ?
- Je- j't'ai- tu
- Calme toi, ça va d'accord. Il n'y a que nous deux ici, rien que nous deux.
- Je t'ai fait du mal, dit-il rapidement, et je suis désolé.
- Ça va, tu es là maintenant.
- Je ne voulais pas. J'étais perdu. Je ne savais pas quoi faire. Je ne savais pas ce que je voulais.
- C'est rien.
- Je sais maintenant, ce que je veux. Je te veux toi, Harry.
- Et tant que tu veux de moi, je suis là.
- Je t'aime, avoue-t-il avant de sceller ses lèvres aux miennes
Je lui réponds rapidement que moi aussi, entre deux baisers. Mais on n'a jamais eu besoin de parler, pour se comprendre. Les actions valent bien mieux que les mots.
Deux ans plus tard.
Il n'est pas loin de 19heure quand je rentre chez moi. J'habite plus au-dessus du café, j'habite un peu plus bas, dans une petite maison. Avec Louis. Ça n'a pas été simple, d'emménager ensemble, mais après 7mois de couple, on a sauté le pas. Louis voulait prendre un peu d'indépendance, mais ne voulais pas vivre seul. On a essayé de vivre à l'appartement, mais c'était chaud. Ne pas faire l'amour en journée, à cause des clients. Le bruit le dimanche matin, alors qu'on devrait faire une grâce matinée. Alors, on a investi dans une maison. Louis finis l'école dans 1ans, et il veut devenir professeur d'art appliqué. Il s'est plus ouvert aux autres, maintenant. A notre grande surprise à tous, il s'est vachement rapproché de Liam, qui est revenu il y a quelques mois. Ils sont tellement différents que même Zayn n'a rien compris. Mais bon, on est très différent Louis et moi. Et pourtant.
Je suis rentrais calmement chez nous, Louis devrait déjà être là. Surement entrain de cuisiner, ou de dessiner. Je crois que je dois arrêter d'imaginer ce qu'il se passe chez moi. Comme il y a deux ans, des dessins sont affichés partout. Du couloir, au salon. Du premier jour où j'ai parlé à Louis, à aujourd'hui. Notre histoire, dessinée par Louis. Et le dernier c'est une allée, avec des bancs et nos amis et famille, et Louis tout au bout. Celle d'avant, c'est un genou à terre, avec une main dessus et un écrin. Je crois que je pleure déjà, sans avoir vu Louis. Je me retourne et Louis est là, un genou à terre.
- Je ne suis pas doué, Harry, pour dire mes sentiments, et tout ça. Je dessine pour ça, mais je dois parler maintenant, parce que ce n'est pas une décision qu'on prend à la légère. Je t'aime tellement, tu ne me croirais pas si je te disais à quel point je t'aime. Notre histoire est placardée dans toute cette maison maintenant, et il en reste des pages vierges. Mais ce soir, tu dois choisir de remplir celle-ci, dit-il en pointant celle de Louis seule devant l'autel, c'est à toi de choisir la suite de l'histoire. Moi, je l'ai déjà choisi, je t'attends. Je t'aime, c'est n'importe quoi ce que je dis, ça n'a pas de sens, mais c'est moins et tu m'aimes, alors ça va non ? Peu importe. H. Styles, acceptes-tu de m'épouser ?
- Oui, dis-je doucement. Oui, j'accepte de t'épouser ! dis-je en sautant dans les bras de Louis. On s'embrasse à en perdre haleine, et la température monte rapidement, mais Louis me coupe
- J'ai préparé un repas pour fêter ça ! avec du champagne et un gâteau et...
- Louis, j'ai envie de fêter ça dans notre lit et nu, le coupe ai-je tandis qu'il glousse avant de prendre ma main et de courir vers notre chambre.
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