Got a secret, can you keep it?

Larry.

Les camions de déménagements qui me réveillent le samedi matin à 8heure, je ne suis pas trop fan. Je me lève en caleçon et en grognant, et me dirige vers la fenêtre. Un grands camion est garé devant la maison en face de chez moi. L'ancien propriétaire est parti il y a quelques mois maintenant, et apparemment une famille s'installe. Je reste à la fenêtre quelques minutes, le temps d'apercevoir une femme aux cheveux long bouclés brun, et un homme grand grisonnant. Tous les deux dans la quarantaine. J'espère au moins qu'ils ont un fils de mon âge, c'est la mort ici pendant les vacances. Niall est parti faire un road trip avec son frère, ils font la route 66 en moto. Zayn est parti en France. Et Liam est en Australie chez son cousin. Et moi, Louis, seul ici, à Milford. Et New York est à 120km. New Haven est à quelques kilomètres, mais je connais par cœur ce qu'il y a là-bas. Et Boston aussi, puisque c'est à 64km. Je ne suis pas dans le besoin ou pauvre. Si je ne pars pas en vacances cette année c'est jusque ma sœur, Charlotte, n'a rien trouvé de mieux que de se fracturé le pied. Du coup, pas de vacances pour nous, et plâtre pendant 4mois pour elle. Super.

J'enfile un bas de jogging avant de descendre dans la cuisine. Ma mère est déjà réveillée et elle prépare je ne sais quoi. Elle cuisine toujours, de toute façon. Je m'installe devant la table bien garnie qu'elle a préparée et je commence à déjeuner. Ma mère remarque enfin ma présence, et embrasse mon front avant de retourner à ce que je crois être un soufflé au chocolat.

- Tu as bien dormi Boo ? me demande-t-elle

- Les nouveaux voisins emménagent, ils m'ont réveillés avec le camion, grogne ai-je

- Eh bien t'en profitera pour tondre la pelouse, nettoyer la piscine, et emmener tes sœurs au zoo, comme ça, dit-elle en me souriant

- Je les déteste déjà, dis-je tandis qu'elle rigole

- Après ton déjeuner tu pourras aller réveiller tes sœurs, on va leur rapporter quelques petits trucs que j'ai fait, pour nous présenter, d'accord ?

J'hoche la tête et continue de petit déjeuner avant d'aller réveiller tout le monde. Charlotte m'insulte, mais je suis habitué, Félicité grogne dans son coussin avant de mettre la musique à fond, comme tous les matins, Phoebe et Daisy sont déjà réveillé et joue dans leur chambre. Tout le monde descend petit déjeuner et moi je me prépare tranquillement, avant que toutes les salles de bain ne soit assaillit. Je m'habille simplement, un débardeur blanc, et un short en jean. Je descends aider ma mère avec Ernest et Doris, les derniers de la famille. Dan est déjà au travail. Ma mère est toujours en cuisine, et je sais déjà qu'elle prépare mille et une choses pour les voisins. Les filles sont enfin prêtes et on se dirige vers la maison des voisins. Ma mère sonne et la femme que j'ai vu ce matin ouvre la porte.

- Oh bonjour, commence-t-elle en souriant

- Bonjour ! Je suis Johannah, votre voisine. Et voici mes enfants, Louis, Charlotte, Félicité, Daisy et Phoebe, et les derniers Doris et Ernest, déclare ma mère en nous pointant du doigt au fur et à mesure

- Je suis enchantée de vous rencontrer, je suis Julie Ground, et voici mon mari, James, dit-elle lorsqu'arrive l'homme que j'ai vu ce matin.

- Tenez c'est pour vous, dis ma mère en lui tendant un panier. Vous n'avez pas d'enfants ?

- Oh si. Marcy ? Tu peux venir s'il te plait ? crie James

- Pourquoi tu m'appelles Mar ... Oh hm bonjour, je suis Marcel, déclare t'il

Ma mère nous représente tous et moi, j'essaye de ne pas rigoler devant lui. Il s'appelle Marcel, et je ne sais pas comment je me suis retenu de rire. Et puis, son look... Je ne pourrais même pas le décrire. J'ai jamais, mais alors jamais vu quelqu'un s'habiller comme ça. Je ne suis pas quelqu'un qui juge sur le physique d'habite mais là, je ne peux pas faire autrement. Je ne dis pas qu'il est moche, loin de là, il est mignon à sa manière. Mais ses habilles, sa coupe et ses lunettes, ce n'est pas possible. Ma mère leur dit que je peux les aider à emménager et je n'ai pas le temps de dire non que je me retrouve pousser dans leur maison par ma mère. Je souffle et suis Marcel. On ne discute pas vraiment, et on range ses cartons dans sa chambre, avant qu'on aille installer le mobilier de jardin. Il n'a pas l'air super fun ce gars, et du coup eh bien, je vais me faire chier tout l'été. Il n'est pas loin de 19heure lorsque je rentre chez moi. Marcel me raccompagne à la porte, et c'est plus fort que moi, je craque. J'ai l'impression qu'il ne m'aime pas alors qu'on ne se connaît pas et qu'on a jamais parlé. Je n'ai pas fait d'effort non plus, à vrai dire. Mais je n'aime pas quand il y a quelques choses de tendu entre moi et les autres :

- Est-ce j'ai fait quelque chose de mal ? demande ai-je

- Tu crois que tu as été discret lorsque j'ai dit mon prénom ?

- Oh hm désolé pour ça.

- J'ai l'habitude, dit-il froidement

- Je ne veux pas que tu crois que je suis comme ça.

- C'est l'impression que tu donnes.

- Je ne le suis pas. Je ne m'arrête pas sur des trucs aussi superficiels qu'un prénom ou qu'un look. Encore désolé, c'était juste... Tu t'appelles Marcel, je ne savais pas que c'était encore possible.

- Tu vois, tu te moques encore.

- Pardon. C'est choquant, quand même. Tu as quel âge, au fait ?

- J'ai 21ans.

- Moi aussi. Donc, tu vas à la fac à la rentrée ?

- Oui. En options économie et sociologie. Et toi ?

- Littérature moderne.

- Oh c'est cool.

- Ouais. Donc hm, on peut repartir sur de bonne base ?

- Pas de problème.

- Si tu ne fais rien demain, je vais au zoo avec mes sœurs. On devait y aller aujourd'hui mais du coup, je vous ai aidé. Donc, si tu veux venir, on part à 14heure, dis-je en lui souriant.

Je repars chez moi, et au final, je suis heureux qu'il y ait quelqu'un de mon âge dans le quartier. Même si son look laisse à désirer, qu'il a l'air coincé, je peux lui laisser une chance.

Il est venu au zoo, avec nous. Et on a passé notre été ensemble. Il est pas du tout ce qu'il dégage au fond, et heureusement qu'il était là, pendant tout l'été. On s'est vraiment rapproché et on est devenu amis. On a fait des tonnes de trucs tous les deux, et j'ai aimé faire tout ça avec lui. Le découvrir, lui et son monde. On a même été à New York, pendant 4jours. Mon dieu, m'éloigner de Milford c'était tellement bon. J'adore New York, et Marcel adore New York. On a passé du bon temps, là-bas. On n'a pas passé une journée l'un sans l'autre et... Et je ne sais pas tellement ce qu'il m'arrive. Je crois que d'être avec lui, tous les jours, a développé quelque chose en moi. Je ne me suis jamais questionné sur ma sexualité, parce que je n'en ai pas. Enfin je veux dire que ça m'est égal, le sexe de la personne. Je suis sorti avec des filles, je suis sorti avec des garçons, mais je ne suis jamais tombé amoureux. Je crois que c'est ce qu'il m'arrive, et c'est effrayant. C'est effrayant parce que je ne sais pas si Marcel m'aime bien, s'il est célibataire, s'il est gay ou quoi que ce soit. C'est effrayant parce que demain c'est la reprise, et qu'on va se retrouvé dans la même fac, et que je sais que certaines personnes vont l'emmerder sur son prénom ou son look, et je n'ai pas envie de voir ça. Zayn, Niall et Liam l'aime plutôt bien, et ils ne l'ont pas jugé sur son physique. J'ai des meilleurs amis super. Plus, Marcel sera avec Liam en économie et socio, donc ça me rassure un peu, je sais que Liam le défendra. Zayn est le seul qui sait mes sentiments. Enfin ce que je pense être des sentiments.

La reprise a été normale, je dois dire. Personne n'a trop emmerdé Marcel, et les cours sont intéressants. Le midi, on a mangé tous ensemble, et même si il y avait des murmures sur Marcel, je n'y prêtais pas attention, et j'essayais de le faire sourire parce que je voyais bien que ça le blesser. Mais il n'y avait pas que ça dans son regard, à chaque fois. Il était blesser mais d'un autre côté il était... Je ne sais pas, il semblait dire quelques choses comme « faites attention à vous ».

Le soir, j'ai ramené Marcel, puisque je l'emmène le matin aussi, et on a été chez lui. Ses parents n'étaient pas là, alors on en a profité pour regarder un film, au lieu de bosser. Parce que oui, à la fac, dès le premier jour, on a du boulot. Le film se termine et je dois rentrer chez moi.

- Ce weekend je dois aller à New Haven, pour acheter quelques livres et tout ça, tu veux bien m'accompagner ? lui demande ai-je devant sa porte

- Bien sûr, j'en serais ravi, Lou.

- Bien d'accord, merci. Donc hm, à demain, ouais ?

- Oui, à demain, répond-il en souriant

- Ne m'en veux pas je t'en prie, dis-je avant de l'embrasser doucement.

Il est surpris, je le sens parce que son corps est tendu, mais il sourit un peu et se détends, avant de me rendre mon baiser. On se sépare tout en restant proche :

- Pourquoi je t'en voudrais ? murmure-t-il

- Je ne sais pas, dis-je en souriant

- Est-ce qu'on peut juste, tu sais, garder ça entre nous pour l'instant ?

- Tout ce que tu veux, dis-je en déposant un baiser sur ses lèvres et en partant.

Bien sûr, ma mère m'harcèle pour que je lui dise pourquoi je suis si heureux, Charlotte n'arrête pas de me poser des questions, Zayn hurle littéralement quand je lui dis, et moi je souris. Parce que j'ai enfin fait se premier pas. Et que j'ai un copain. De qui je suis amoureux.

On a filé une parfaite relation secrète. Pendant 2mois. Marcel s'est révélé un peu, il est pas du tout timide quand on est tous les deux, il est à l'aise avec moi, et ça me plaît, ça veut dire qu'il me fait confiance. Puis un soir, ses parents sont rentrés, et nous ont trouvés sur son canapé, moi à califourchon sur lui, en train de s'embrassé. Je ne crois pas qu'ils soient homophobe ou quoi que ce soit, mais ils n'avaient pas l'air heureux. J'ai quitté leur maison, et j'ai entendu quelques haussements de voix. J'ai vraiment eu peur que ce soit fini entre moi et Marcel. Et j'avais raison. Il a passé deux semaines à m'éviter, après ça. Tous les jours. Je ne l'emmenais plus, il ne me parlait plus, il venait même plus chez moi, quand ses parents venaient dîner. Pour tout vous dire, je l'ai super mal vécu. J'ai réussi à lui parler, à la fac. Il m'a simplement dis « ne cherche plus à me contacter ». Aucune autres explication, aucunes autres paroles depuis bientôt 4mois. J'ai beaucoup pleuré à vrai dire. J'ai été vraiment blessé. Puis au final j'ai pensé « la vie continue Louis, passa a autres choses. » Alors j'essaye de passé à autre chose. Marcel est toujours amis avec les gars, mais on ne se parle pas, je ne reste pas avec eux lorsqu'il est là, et je ne le défends plus lorsqu'il est embêté. Je dois arrêter de le contacter, alors j'en ai déduis que je devais arrêter tout le reste aussi.

C'est les sirènes de police qui m'ont réveillé cette nuit-là. J'ai regardé mon réveil qui affichait 4h18, et j'ai soufflais. Je me suis levé, et j'ai été à ma fenêtre. Des tonnes de voitures de police sont devant chez les Ground, devant chez Marcel. Je sors en trombe de ma chambre pour rejoindre dehors. Ma mère est déjà là, et elle me retient de traverser la rue. Elle me dit qu'elle ne sait rien, qu'elle ne sait pas ce qu'il se passe. Après quelques minutes d'attende, on voit Julie et James sortir, suivi d'un homme que je ne connais pas. Enfin, que je ne croyais pas connaître. Mais plus il se rapproche plus je reconnais Marcel. Mon Marcel. Il a les cheveux bouclés qui tombent en cascade sur ses épaules, et il n'a pas de lunettes mais il porte les même habilles. Il se tient derrière un autre homme, qu'il pousse dans une voiture de police. Julie lui tends une veste et il la met, et de loin j'arrive à lire FBI. Je ne sais pas vraiment le genre de réaction que je dois avoir. J'ai envie de pleuré parce que presque tout s'assemble dans ma tête, j'ai envie de sourire parce qu'il est beau, j'ai envie de le frapper parce qu'il m'a menti. Je ressens trop de chose et lorsqu'il pose ses yeux dans les miens, je craque. Ma mère me prend dans ses bras, et Marcel s'approche de nous. Ma mère s'éloigne pour me laisser avec lui, et je n'arrive même pas à le regarder dans les yeux.

- Louis s'il te plait, regarde-moi, me demande t'il

Je relève la tête, et mes yeux plongent dans les siens, et merde, je suis toujours amoureux de lui.

- Je peux avoir une putain d'explication, murmure ai-je

- Tu veux bien qu'on aille chez toi ?

J'hoche la tête et me dirige chez moi. Ma mère a préparé du thé alors on s'installe au salon, moi face à Marcel. Ma mère nous laisse tous les deux et Marcel commence son récit :

- Je ne suis pas Marcel Ground. Je suis Harry Styles, j'ai 24ans et je suis un agent du FBI. J'ai été recruté à l'âge de 18ans, et j'ai tout appris que le terrain. On était ici sous couverture, avec l'agent Klan et l'agent Thiebault. On était à la recherche d'un criminel, et on savait qu'il se cachait dans ce quartier. On l'a attrapé ce soir. Je suis désolé d'avoir du te mentir, Lou, vraiment. C'est mon métier, je devais le faire.

- Tu devais le faire ? répète ai-je en riant nerveusement. Me faire croire que tu étais amoureux de moi, tu devais le faire aussi ? Me lâcher comme ça, aussi ? Donc, ce n'est pas tes parents, et tu n'es pas qui tu disais être.

- Je suis la même personne, sous un autre nom, et avec d'autres parents. Mais c'est toujours moi, et je n'ai jamais fait semblant.

- Je suis censé te croire ?

- Je suis vraiment désolé. Je le suis sincèrement.

- Tu habites ou ?

- Hm... A New York ?

- A New York ? crie ai-je. Sors de chez moi, Marcel, Harry, qui que tu sois, sors d'ici. Je ne veux plus te voir.

- C'était ma mission Louis, je suis désolé mais j'ai jamais menti sur ce que je ressentais ou...

- Sors.

Il a finis par sortir, et j'ai fini par éclaté en sanglot sur mon canapé. Je crois que j'ai réveillé mes sœurs. Au final, on s'est tous retrouvé dans mon lit. A dormir les uns sur les autres. J'ai vraiment de la chance de les avoirs. J'ai toujours mal, à cause d'Harry. Mais ma famille est là pour moi, Zayn, Niall et Liam aussi. Harry habite toujours en face, et tous les jours il essaye de me parler, de se faire pardonner. Je n'y arrive pas. Je veux dire, je croyais le connaitre, mais il m'a mentit sur son identité, et il m'a fait du mal en me laissant seul. Je sais qu'il devait le faire, mais je n'arrive pas à passer outre.

Je rentre d'un énième jour de cours. Il n'y a pas de voiture chez moi, et tout est éteint. Ma mère, Dan et mes sœurs, et Ernest, devraient être là. A vraie dire, je panique un peu. Je ne sais pas où ils sont. Je me dépêche d'ouvrir la porte et la maison est plongée dans le noir. J'avance dans le salon, et des bougies sont allumées, avec un air de jazz qui passe derrière. Harry est là, plus beau que la dernière fois que je l'ai vu, c'est-à-dire hier. Il me sourit, mais moi je n'y arrive pas.

- Qu'est-ce que tu fais là ? demande ai-je froidement

- Arrête de me parler comme ça, Lou.

- Ne m'appelle pas comme ça. Pour toi c'est Louis.

- Ok tu m'en veux, je l'ai saisi. Mais tu as quel âge putain ? Tu devrais comprendre les choses que j'ai faites, t'as 21ans ! s'emporte-t-il

- Comprendre que tu m'as pris pour un con ? m'emporte ai-je à mon tour

- Je ne t'ai jamais pris pour un con ! Tu m'écoute parfois ?

- Mais comment je peux encore te croire et te faire confiance ? Comment tu veux que je fasse ça ? Comment tu veux que je croie à tes « sentiments » ? Il y a un temps je croyais que tu t'appelais Marcel Ground, que ta mère s'appelait Julie et ton père James, je croyais que tu t'habillais comme un grand père, que tu ne pouvais pas te défendre ! Et du jour au lendemain je te découvre que tu ressembles à un dieu, que tu t'appelles Harry, que tu es mieux foutu que Liam, et que tu es flic !

- Je pouvais ne pas t'en parler !

- Mais pourquoi ?

- Parce que ça t'aurais mis en danger Louis ! Tu aurais été exposé et je ne pouvais pas prendre ce risque parce que je tiens à toi !

Et il a réussi à me faire taire. Parce que ouais je n'avais pas pensé à ça. Et que ouais, j'ai l'impression d'être un enfant. Je baisse la tête, parce que je réalise qu'en fait, j'aurais pu lui demander ça dès le début et j'aurais mieux compris. Je suis nul. Harry s'approche de moi et relève ma tête avec ses doigts.

- Je suis désolé d'accord ? Mais maintenant que tu sais tout, on pourrait je ne sais pas, reprendre sur de bonne base ?

- Reprendre à partir d'où ? demande ai-je timidement

- Je ne sais pas ce que t'en penses, mais je meurs d'envie de t'embrasser. Alors de la période où je pouvais encore le faire non ?

Je ris discrètement et je sens les lèvres d'Harry se posait sur les miennes. Je soupire de bien être, et accroche mes mains dans ses cheveux. Il me soulève par en dessous de mes cuisses et je lui indique ma chambre tant bien que mal.

Je n'ai jamais rien vécu de comparable, avant Harry. J'ai déjà couché avec des gens, mais personnes ne m'avait encore fait l'amour. Aucun mot n'est assez fort, vrai, unique et amoureux, pour exprimer ce que j'ai ressenti pendant qu'Harry me faisait l'amour. C'était tellement plus que ce que je ne pourrais dire et décrire. Chaque seconde de ce moment est gravé dans ma mémoire, chaque touché est ancré sur ma peau, chaque mots qu'il m'a dit est gravé dans mon esprit. Je suis amoureux d'Harry et jamais rien ne pourra décrire tout ce qu'il me fait ressentir.

Ma tête repose sur son torse, tandis qu'il joue avec mes cheveux. On vient de passé un moment formidable mais quelques questions me trotte encore dans la tête.

- Pourquoi tu n'es pas reparti à New York ?

- Parce que je ne voulais pas partir tant que tu ne m'aurais pas pardonné.

- Donc tu vas repartir maintenant ?

- Non, encore moins qu'avant.

- Qu'est-ce que tu vas faire ?

- J'ai été muté ici. Jusqu'à ce que je retourne sur New York, je fais partie de la police de Milford.

- Ne fais pas ça pour moi.

- J'ai 24ans, Lou, et j'ai besoin de stabilité. Alors tant que tu finisses tes études et que je t'embarque à New York, je reste ici avec toi.

- Tu m'aimes à ce point ?

- Qui a dit que je t'aimais ? demande-t-il en souriant narquoisement

- Oh, oui.

- Je plaisante. Oui, je t'aime à ce point.

- Attends, tu dis que quand j'aurais fini la fac, on emménagera ensemble ?

- Ouais. Sauf si tu ne veux pas. J'aime travailler au FBI, et je ne pourrais pas vivre si loin de toi, donc ouais.

- Vous êtes fou, agent Styles, plaisante ai-je

- De vous, monsieur Tomlinson.

- Niaiserie.

Il rigole et je l'embrasse tendrement, avant de me rallonger sur son torse.

- Je veux bien, tu sais. Venir avec toi à New York, quand j'aurais finis mes études.

- Vraiment ?

- Ouais. J'ai hm.... Je n'ai jamais été amoureux avant, donc je n'ai jamais vraiment fait de folie. C'est l'occasion.

- Ne la laissons pas passer alors, ouais ?

Je rigole à mon tour et Harry roule sur moi pour m'embrasser. Je suis amoureux de lui, et il l'est de moi. Ça me va moi, si on est fou. Tant qu'on l'est à deux. C'est peut être tôt, c'est peut-être trop, mais c'est Harry. Et pour Harry je ferais tout. Qu'il soit Harry, Marcel, Brad, Kilian, Georges. C'est mon agent à moi. Ce n'est pas compliqué. Tout le monde dis toujours ça, mais quand on y réfléchis un peu, il n'y a rien de plus simple : y'a de l'amour, ou il n'y en a pas. Pas d'excuses, pas de justifications, pas de complication. *

*Ghost Whisperer

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Vous m'avez manquée ! Voilà un nouvelle OS. Je posterais plus demain, 1 ou 2. Un Nouis et un Larry surement. Merci de voter, de lire et de commenter tout ça tout ça. All the love, Camille. 

(PS: Je sais pas si vous regarder PLL, mais on sait enfin qui est -A, thanks Lord!) 

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