Wei Ying qu'as-tu encore fait ?


Petit OS écrit pour le Concours Wangxian Awards 2021 mit en place par Violette_Edward


Par un beau matin au cœur de Yunshen Buzhi, Lan Zhan s'éveilla paisiblement. Celui-ci se leva à cinq heures comme tous les jours, après un début de nuit torride avec son cher époux.
Mais, un sentiment étrange le saisit soudain, sa sensation dans son corps était complètement différente de ce qu'il ressentait en temps normal. Il posa ses yeux sur Wei Ying et il blêmit à cause de la surprise. Il venait de voir que son homme était devenu... une femme. Une femme avec une très avantageuse poitrine par ailleurs. Il ne put empêcher de se lécher les lèvres en le voyant ainsi.
Il rougit violemment à cette idée et il détourna les yeux pour ne pas craquer. Il soupira, réfléchissant au pourquoi du comment de cette situation saugrenue.
Il regarda Wuxian pour savoir si tout allait bien pour lui, malgré la situation étonnante et légèrement inquiétante.
Ils se retrouvaient tous deux dans des corps... étrangers et....surprenants en quelque sorte.
Au bout de plusieurs heures, enfermé dans la solitude et dans son questionnement sans réponse, il finit par essayer de réveiller le jeune homme, enfin la jeune femme, avant d'abandonner à cause du grognement plaintif de celle-ci. Il baissa les yeux et regarda ailleurs, penaud et triste.

L'ancien Yiling Laozu émergea des limbes du sommeil entre dix et onze heures, ses horaires normaux. Il bailla et s'étira, adorablement, avant de se glisser dans les bras de son dominant qui se rongeait les sangs depuis son réveil. Wei Ying bougea sa délicieuse poitrine contre le bras du Lan. Celui-ci grogna et détourna les yeux après avoir contemplé de longues minutes ce corps nu et sensuel.

Wuxian le vit et pouffa doucement avant de lui caresser la joue du bout des doigts. Avec un sourire, il se retourna pour se mettre dos contre sa poitrine et profiter d'un câlin, en se blottissant bien au chaud contre lui, sur ses genoux.

Tous deux profitèrent alors du silence et du calme du Jingshi, avant de se faire interrompre juste avant l'heure du déjeuner par des coups contre la porte.

Wangji gronda fort et resta muet. Il ne voulait pas que leur moment de détente ne soit interrompu par qui que ce soit, et malgré ses multiples questions qui restaient en suspens, le temps que son/sa mari ne soit entièrement sorti des méandres de sa nuit.
Ce fut le/la plus jeune du couple qui après un profond soupir de découragement face à la froideur de son époux qui invita le perturbateur à entrer. Il cacha en même temps son corps dans les draps, sans bouger de sa place si confortable qu'était le corps du grand Hanguang Jun.

Xichen entra alors et il s'approcha du lit se doutant bien que les deux étaient à cet endroit. Il venait vérifier que tout allait bien car, à sa plus grande surprise, son cadet ne s'était pas présenté comme à son habitude à son bureau pour récupérer le travail de la journée.

Quand il salua les hommes, il manqua de tomber au sol à cause de la surprise de cette vue transformée. Mais l'étonnement fut vite remplacé par un fou rire qu'il essaya de contrôler en pouffant, doucement, derrière sa manche. Cette situation était des plus cocasse et le petit sourire au coin du terrifiant Yiling Laozu voulait tout dire.

Xichen leva les yeux au ciel en voyant de l'amusement qu'éprouvait la jeune femme dangereusement désirable pour tout homme qui la regardait. Il avait clairement intercepté son clin d'œil pour lui faire comprendre que tout allait bien et qu'il était sous bonne garde. Il saisit alors que tout avait été manigancé par lui. Il ne dit rien mais ne pu s'empêcher de rire à nouveau.

Lan Zhan était de plus en plus rouge, au fur et à mesure qu'il sentait le regard de son aîné sur lui, enfin sur son corps de guniang.
Mais l'entendre rire fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase et il couina de façon assez plaintive avant de se cacher dans ses draps contre sa Wei.

Les deux soupirèrent et durent s'occuper de lui pour arriver à le calmer et le rassurer, que ce soit par de douces caresses dans son dos ou des murmures et propos tendres pour le mettre en confiance.

Il eut du mal à reprendre contenance et quand il sortit sa tête, ses cheveux encadraient son visage féminin et froid lui donnant un air de déesse descendue du ciel pour dispenser la bonne parole aux mortelles.

Wuxian glapi et posa sa main sur sa bouche, fondant sur cette vision divine.

-  A ZHANNNNNNNN, Non... non ... non ... pas ... ce regard ... pas cette mimique... T'as pas le droit.

Il sauta alors sur lui avant de l'embrasser goulûment à pleine bouche. Par son action, il dévoila sa délicate et imposante poitrine à son beau-frère, mais il n'en avait rien à faire et il dévora la bouche de son amant sans se soucier du regard de Lan Huan.

Ce dernier détourna les yeux gêné par la scène et surtout qu'une montée de désir était si vite arrivée, car même s'il savait et respectait le couple, il ne pouvait pas dire que par moment il n'éprouvait rien pour le soumis, et là... avec ses formes encore plus sensuelles, il était tout simplement à croquer.

Hanguang Jun fut surpris par l'attaque de son épouse, mais ses bras se glissèrent rapidement autour de ses hanches qu'il enlaça et colla à sa propre poitrine bien en chair.
Il ne pouvait plus se séparer de sa bouche et il ferma les yeux pour mieux profiter de cet échange.
Le baiser dura assez longtemps et ils ne se séparèrent qu'une fois qu'ils eurent le souffle coupé.

Ils se regardèrent dans les yeux avec tendresse avant que Lan Zhan ne se penche et embrasse son front tendrement.

-  Hmm coquine mais ... adorable, elle murmura à l'oreille de sa belle.

Alors que celle-ci couinait et se jetait sur lui pour cacher son visage dans son épaule, la dominante passa ses bras autour de son dos pour la calmer.

Xichen toussa légèrement à leurs côtés pour leur rappeler sa présence.

Il était rouge à cause de la gêne de cette scène et il soupira en secouant la tête.

Puis, il leur proposa une solution pour qu'elles restent tranquilles durant la journée.

Zewu Jun leur conseilla donc de rester bien enfermées chez elles toute la journée pour que personne ne puisse savoir ce qu'il se passait en ces lieux et ne découvrent ainsi leurs transformations compromettantes et désavantageuses pour les deux.

Il leur promit de faire croire à Qiren et aux autres que Wuxian était malade et qu'à cause de cela, Wangji ne sortirait pas pour s'occuper de lui.

Cette idée était plausible et après une petite concertation dans le blanc des yeux, les deux femmes acquiescèrent trouvant l'idée bonne.

Lan Huan sourit alors et acquiesça, avant de prendre congés pour le repas, qui se passa dans le plus grand des silences dans le Jingshi.

Pour une fois Wei Ying ne fit pas une seule bêtise et elle mangea sagement son plat en contemplant sa femme, avec amour et admiration.

Son épouse gardait les yeux rivés sur son assiette, les oreilles de la même couleur que des tomates bien mûres. Elle ne pouvait pas regarder sa femme sans vouloir la caresser et la parcourir de ses mains soyeuses et douces.

Elle grogna légèrement de frustration, avant de lâcher un profond soupir.

La plus jeune leva les yeux vers elle et elle rit doucement, d'un son cristallin avant de lui caresser le visage.

-  Allons, allons Lan Zhan tout va bien, j'en suis sûr. Alors, arrête de faire la tête et regarde moi mon lapin.
Elle lui sourit avec amour.

L'autre rougit encore plus et elle baissa à nouveau les yeux avant de murmurer

-  Hmm... mange ... silencieux., avant de chuchoter, Magnifique...

Elle s'empourpra davantage et se cacha dans ses longues manches.

La Yiling Laozu pouffa doucement avant de lui caresser le visage du bout des doigts, une fois qu'elle eut réussi à détendre son amour et à lui faire baisser le bras pour qu'elle lui montre son doux minois.

-  Aiya, Lan Zhan calme-toi ce n'est rien, mange et fais le vide dans ton esprit et ça ira mieux.

Elle secoua la tête favorablement et essaya d'obéir à ses directives.

La jeune femme mit quelques temps pour réussir mais elle y arriva finalement et soupira rassurée.

Une fois le repas fini, les deux retournèrent au lit pour se câliner et se reposer, comme aucune n'avait d'obligation et de travail à accomplir.

Mais leur moment fut à nouveau coupé par le retour de l'aîné Lan.

Il revint cette fois avec une pile de livres, assez conséquentes, sur les transformations en tout genre.

Il leur expliqua rapidement ce qu'il avait trouvé et il partit vaquer à ses occupations de Zongzhu.

Le Second Jade se mit, dès l'instant où elle reçut les livres, au travail.

Elle s'installa à son bureau et commença ses lectures très attentive à la moindre information qu'elle pouvait y dénicher.

Son amante l'y rejoignit de mauvaise grâce. Elle s'installa face à elle dans une position provocatrice. Elle prit un ouvrage au hasard avant de le parcourir des yeux très rapidement, un peu trop même, mais Hanguang Jun n'y prêta guère attention dans l'immédiat, très concentrée dans son objectif.

Leurs recherches durèrent toute l'après-midi, sans qu'aucune des deux ne trouve quoi que ce soit.

Wangji commençait à s'énerver sur leurs quêtes infructueuses. Elle manqua de balancer les piles de livres entassés avant de lever un regard sur son épouse qui se retenait de rire.

Elle fronça les sourcils et l'interrogea du regard avant de soupirer.

Celle-ci lui jeta un petit sourire en coin, avant de s'allonger sur le sol. Elle ne lâchait plus son aimée de ses yeux argentés, attendant qu'elle parle ou fasse quelque chose.

La plus âgée soupira à nouveau avant de poser son livre à plat et de questionner son homologue pour comprendre son attitude.

-  Wei Ying, que se passe-t-il ? Tu ne cherches pas ? A quoi penser ? Pourquoi sourire ainsi ? Trouvé quelque chose ?

Wei Ying s'esclaffa soudain. Elle croisa les bras en se tenant les côtes à cause de son hilarité.
La tête de sa conjointe était si drôle. La regarder chercher aussi longtemps était un tel divertissement et amusement qu'elle n'avait pu s'empêcher de se jouer d'elle aussi longtemps.

-  Aiya Lan Zhan, si mignon, si innocent. Que c'est plaisant de te voir et de te contempler quand tu fais cette tête, mon coeur. Mais tu pensais que j'allais vraiment t'aider alors que j'aime te voir en fille avec des seins aussi gros et un corps aussi beau. Ne rêve pas. Je suis capable de rester toute la fin de ma vie ainsi.

Elle lui fit un léger clin d'œil avant de lâcher un souffle de plaisir.

Sa partenaire ne comprit pas immédiatement où elle voulait en venir et grinça des dents avant de se lever pour se mettre juste à son côté. Mais c'était sans compter la malice de l'espiègle qui se leva d'un bond et fuit à travers toute la pièce, libérant son rire honnête et tendre.
Elle dut alors lui courir après pour l'attraper et lui faire avouer son acte. Elle avait, à présent, un petit doute sur son intégrité et son innocence dans cette affaire qui les touchait.

Wuxian réussissait, à chaque fois que son épouse s'approchait d'elle, à la fuir et l'esquiver de justesse, assez pour réussir à l'énerver et faire monter son excitation.
Elle avait un objectif clair et net, et elle savait que si elle se faisait attraper, elle aurait une punition sévère de sa part, même si au fond de lui, elle avait envie de la recevoir car ça finirait comme à chaque fois, au lit, en soumis.

Hanguang Jun gronda et finit par l'attraper après une longue course poursuite, de presque une heure entière. Elle la fit, alors, tomber sur le lit et se mit au-dessus d'elle, en position de dominante. Elle montra les dents et se rapprocha plus de la jeune femme pour la coincer entièrement.

Le cultivateur démoniaque pouffa à nouveau et passa ses bras autour de sa nuque pour la tenir contre lui, elle avait un splendide sourire au visage. Wei Ying fit rouler ses épaules et sa poitrine contre celle de son amante en pouffant tendrement.

-  Très mignon quand tu es en colère Gege.

Wangji gronda :

-  TOI !!!
-  Oui ? minauda-t-elle
-  Enlève.
-  A une seule condition
-  Hmm ?
-  Ne me fais pas trop mal en me baisant comme un lapin chéri ! S'il te plait.
Elle lui fit les yeux doux.
- Hmm.
Elle gronda rouge et la regarda de telle façon qu'elle comprenne qu'elle doive enlever le foutu talisman qu'elle avait dû leur coller durant la nuit pour prendre cette apparence féminine. Car elle avait fini par comprendre la ruse de son cher et tendre amant.

La plus jeune bouda et lança le talisman, qui se colla à leurs poitrines pour annuler les effets du sort précédent et ainsi pour qu'ils puissent récupérer leur forme normale : masculine.

Lan Zhan soupira se sentant enfin beaucoup mieux dans sa peau et il punit férocement son époux, trop coquin.
Il le déshabilla sans se préoccuper de son avis et le retourna pour le mettre sur le ventre. Il lui donna, alors, de grandes fessées assez fortes qui le firent couiner et gémir contre l'oreiller. Il banda d'excitation et murmura des paroles d'excuses pour essayer de se protéger de la dureté de son amour.
Wangji ne s'en soucia pas et il le remit sur le dos, une fois que ses belles pêches furent bien rouges. Il prit son bandeau et celui de son soumis avant d'attacher les bras de celui-ci au lit. Il se leva pour chercher deux autres ficelles et ainsi entraver ses jambes aux pieds du lit.
Wuxian couina de surprise et il essaya de se débattre en vain. Il était complètement soumis et dans l'incapacité de bouger le moindre muscle.
Son corps chauffa encore plus. Il le savait, son mari allait être bestial et il n'allait pas s'en sortir indemne.
Il essaya de le raisonner une dernière fois pendant que celui-ci se dévêtit mais ce fut sans espoir. L'autre ne l'écouta pas et se positionna entre ses jambes avant de le pénétrer brutalement, se vengeant ainsi de lui et de ses blagues douteuses et foireuses.

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