Un cri dans les ténèbres
Il faisait sombre... Si sombre... Mais il faisait jour... Alors je ne comprenais pas. Il devrait y avoir le soleil dans le ciel... Mais où était le ciel ?
Non, je ne comprenais pas ce qu'il se passait, parce qu'il ne faisait pas seulement sombre, il faisait noir. Un noir d'encre dans lequel je ne pouvais rien percevoir.
Le silence était assourdissant, parce qu'en plus de l'absence de vue, je ne percevais pas le moindre son, pas le moindre murmure de discussion, pas un seul grondement de moteur... Rien.
Quand je voulus appeler quelqu'un, à l'aide, pour me sortir de cette situation sans aucun sens, je réalisais que ma voix était bloquée.
J'essayais de bouger, mais j'avais l'impression que mon corps n'avait plus de force, que je n'avais pas le contrôle dessus, ou du moins pas assez pour le bouger.
Que se passait-il ?
J'étais incapable de réunir mes derniers souvenirs, pour me rappeler de comment j'avais pu me retrouver dans cet endroit, où qu'il soit.
Et c'est à ce moment qu'un cri retentit. Un cri déchirant et déchiré. Un hurlement d'agonie pure, reflétant une peine immense. Puis il y eut des éclats de voix.
– Essaie de comprendre !
– NON ! Tu... JE TE HAIS ! Ma Lady... Réveille-toi... Ma Lady, ma Princesse, ma Marinette... Allez... Réveille-toi...
J'avais l'impression de reconnaître les voix, sans savoir à qui les attribuer. Les sons devenaient de plus en plus nets au fil des secondes, alors je finis par réaliser de dans sanglots résonnaient.
– Je t'en prie... Je ne ferais plus de jeux de mots... Eh, Ma Lady...
– Adrien... Je ne voulais pas-
– Tu ne voulais pas ? Alors il ne fallait pas !
Adrien ?
C'était... La voix d'Adrien...
Il avait l'air d'aller mal... Il fallait que j'aille le voir... Mais je ne parvenais toujours pas à bouger... Ah, si, peut-être le bout des doigts.
– C'était pour ton bonheur !
– NON ! C'était pour le tien ! Je... Je vous hais, père. Alors partez. Vous devriez être heureux, maintenant, non ?
Père... ?
L'autre était donc... Gabriel ?
– Alors allez être heureux loin de moi... Vous avez tué ma meilleure amie ! Celle que j'aime... Elle était tout pour moi, et vous l'avez tuée pour un souhait égoïste !
Il était énervé... Sa voix était dévastée... Et je voulais l'aider, le réconforter, son père n'avait pas l'air de pouvoir le faire, alors c'était mon rôle, n'est-ce pas ?
Mais comment, avec mon corps à bout de force, je pouvais lui apporter mon soutien ?
Je finis par avoir une idée, qui devrait marcher.
Je levais un doigt pour taper sur le sol où ma main reposait. Un léger bruit résonna, sans avoir l'air d'être perçu. Je recommençais, plusieurs fois, jusqu'à entendre les sanglots diminuer, sûrement Adrien prêtait-il attention au son, maintenant. Alors je commençais.
Un coup. Un un peu plus long.
Un long, deux courts.
Un court, un long, un court.
Deux courts.
Un court.
Un long, un court.
Adrien...
Une pause.
Deux longs.
Trois longs.
Un long, un court.
Une autre pause.
Un long, un court, un long, un court.
Quatre courts.
Un court, un long.
Un long.
Mon Chat...
Aucun bruit ne résonna pendant un moment, avant que j'entende des bruits de pas s'approcher de moi, et la voix d'Adrien résonner.
– Maman... ?
Et en coups sur le sol, je répondis.
Je suis là.
'-'
Vous aviez cramé que c'était Emilie ?
Moi non...
Wait what ?
Non, en vrai j'ai écrit le début de cet OS sans trop savoir de qui j'écrivais le point de vue, ni ce qu'il se passait, en attendant d'avoir mon idée...
ET PAF !
(Faites moi arrêter... J'ai trop d'OS en cours d'écriture ;-;)
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- 17 janvier 2021
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