Tout avouer (Alyanette)

Parce qu'apparemment on peut pas avoir de Alyanette dans ce fandom sans suivre Misty...

Et que, well, vu que JE SUIS MISTY... je dois l'écrire :(

(ça me rend malade !

Non en vrai j'ai juste choppé un truc, c'est inssuportable, j'arrête pas de tousser (si ça s'trouve c'est le covid *rit* (en vrai j'pense pas)))

Breeeeeeeeeeeeeeeeeeeef bonne lecture

Avertissement : C'est mignon

Oh et l'idée de base vient de _Electy_ , je lui ai adoptée !

(comme si j'avais pas déjà trop d'idées)



 Comment peut-on se retrouver dans ce genre de moments ?

Avec nos plus gros secrets au bout de la langue...

Avec la vérité qui ne demande qu'à être exprimée.

Criée.

Dévoilée.

Que les mensonges cessent, avec les centaines, les milliers, de complications qu'ils entraînent.

Je sais.

Ce serait simple.

Trois simples mots à prononcer.

Mais tant de choses à avouer.

Si je m'écoutais, j'enverrais les interdits au feu, ignorerais ma peur, parce que je sais qu'elle n'a aucune raison d'être... Sur l'un des points...

Mais...

Après tant de temps à se plier aux règles, à les suivre scrupuleusement, comment ne plus y penser ? Comment faire comme si elles n'avaient jamais existé ?

– Tu ne veux vraiment pas en parler ?

Elle s'inquiète. Ce n'est pas étonnant. La pièce est plongée dans un silence absolu, où je n'avais nul doute que mes battements de cœurs pouvaient se percevoir, depuis une longue minute.

Longue minute durant laquelle j'essaie.

Mais pourquoi est-ce si difficile ?

Ces trois mots, je les ai déjà prononcés tant de fois...

Même s'ils n'ont jamais eu l'implication qu'ils auraient si je les disais maintenant.

Comment le pourraient-ils ?

Ils n'ont jamais quitté ma bouche dans un contexte pareil.

Un qui pourrait faire exploser le monde du peu que j'en savais.

Mais si je ne risquais pas le monde...

C'était mon esprit qui allait se détruire.

Peu à peu.

À petit feu.

Comme il a déjà commencé.

– Je...

Ma voix tremble, beaucoup trop pour une seule syllabe prononcée, un premier mot avoué.

Un mot qui, seul, n'a pas plus d'implication que n'importe quel autre, si ce n'est moins.

– Je suis...

Le deuxième est rajouté.

Un début de phrase commun, qui pourrait se terminer de milliards de manières différentes.

Et pourtant une seule m'intéresse.

Celle qui ne demande qu'un mot de plus.

Une syllabe.

Mais des millions d'explications, de questions, de réalisations, d'implications.

Mes poumons me brûlent.

J'ai des larmes dans les yeux.

J'ai peur.

Voire plus, c'est de la terreur qui parcourt mon corps.

Qui bloque ma respiration.

Parce que je sais que la prochaine fois que je la relâcherais, ce sera pour prononcer le dernier mot.

Après ça, plus de retour en arrière possible...

Du moins pas au prix d'une certification que parler m'est encore interdit.

...

J'ai toujours le temps de changer d'avis.

De dire autre chose.

Ou qu'une partie.

De ne pas tout dévoiler d'un coup.

Mais...

Si je recule maintenant, je sais que jamais je ne réunirais le courage de lui dire.

– Bug.

En un souffle, je l'ai dit.

Pourtant, je ne reprends pas une inspiration.

J'en suis incapable, le corps figé de terreur.

En une phrase, j'ai tellement avoué...

Trop.

Je n'aurais pas dû.

J'aurais dû...

Attendre.

...

Ne rien dire.

Me taire.

Ne rien dire.

Pas même l'une des trois choses individuellement.

Continuer de cacher la vérité.

Les vérités.

Les larmes ont commencé à couler, Alya ne réagit pas, je sens que je manque d'air, mais ne parvins qu'à en inhaler qu'un peu, mon corps entier brûle, de la surabondance de dioxyde de carbone, de la terreur...

De questionnements...

Sur quelle va être sa réaction.

– Tu...

Elle ne finit pas sa phrase, comme je n'ai pas fini la mienne plus tôt.

Mon regard est ailleurs, jamais posé sur elle.

Pas depuis que la discussion a commencé.

Sa main se pose sur la mienne, la serre un peu.

Je sais qu'elle veut que je la regarde. Mais ce n'est pas faute d'essayer, mon corps est comme paralysé, pourtant il tremble incontrôlablement par lui-même.

Sûrement l'a-t-elle remarqué, que je ne parvenais pas à bouger.

Parce que c'est elle qui l'a fait.

Elle m'a pris dans ses bras.

Et j'ai pris une inspiration, qui s'est noyée dans des sanglots. La pression qui redescendait, le soulagement qui m'envahissait, mais mon épuisement était toujours présent.

Alors j'ai fait la seule chose que je pouvais.

J'ai pleuré dans ses bras, les miens accrochés à elle de toutes mes forces, alors que je sentais sa main passer dans mon dos.

Je me doutais qu'elle retenait bon nombre de questions.

Même si elle me les poserait plus tard.

Probablement... Des questions sur mon rôle.

J'espérais de tout mon cœur qu'elle ne m'en veuille pas de lui avoir caché la vérité.

De lui avoir tu qui j'étais.

– Je suis là... Respire. Essaie de te calmer... ça va aller...

Mais était-ce vraiment la vérité ? Est-ce que je n'avais pas tout détruit, tout gâché ?

Comment pouvais-je avoir la certitude que j'avais fait le bon choix ? Que d'ici quelques mois, je serais encore là ?

– Eh... Mari... ça va aller... Je suis là, et je ne vais pas partir. On va parler de tout ça, et je te promets que tout ira bien.

Comment pouvait-elle l'affirmer avec certitude ?

Cependant, malgré cette pensée, je sentais ma respiration se faire un peu moins erratique alors que sa main continuait à caresser mon dos.

Après ce que j'estimai être une dizaine de minutes, mais qui pouvait être bien plus ou bien moins, je la relâchai. Mes larmes avaient cessé, et j'arrivai à ne pas paniquer...

J'étais simplement... fatigué.

– Tu veux en parler maintenant ou te reposer et on en discute demain ?

C'était le week-end, alors je savais que je pouvais la revoir demain... Et l'idée de dormir me plaisait bien, mais...

– Tu peux rester... ?

J'avais demandé ça d'une petite voix, et elle m'a simplement souri.

– Je vais envoyer un message à mes parents et demander aux tiens... Il ne devrait pas y avoir de problème. Ça te va ?

Je hochai la tête, et elle attrapa son téléphone avant d'envoyer un message puis de se lever.

En la voyant commencer à s'éloigner vers la sortie de ma chambre, je ne pus m'empêcher d'attraper sa main une nouvelle fois pour la journée.

Je ne voulais pas qu'elle parte...

Elle se tourna vers moi, une expression surprise sur le visage, avant de poser son autre main sur la mienne.

– Je reviens, je vais juste demander à tes parents si je peux rester... Sinon, tu veux venir aussi ? C'est tes parents après tout.

J'aurais bien accepté, mais je savais que mes yeux devaient toujours être rouges d'avoir trop pleuré, et je ne me sentais pas d'encaisser les questions sans m'effondrer une nouvelle fois.

Je secouai la tête, et elle me lâcha ma main.

– Je ne prendrai pas longtemps... Et puis c'est plutôt sûr qu'ils vont dire oui, ne t'en fait pas !

Puis elle s'en alla, me laissant avec seulement le silence de ma chambre et mes pensées.

Elle allait revenir, pas vrai ?

Oui, elle me l'avait dit...

Mais...

Et si... Et si elle prenait ça mal ?

Le fait que je sois Bug.

Le fait que je ne sois pas une fille.

Le fait que...

Non... Elle ne le prendrait pas mal... C'était Alya après tout ! Elle... Ne le prendrait pas mal. Tout se passerait bien. Elle m'avait dit que tout se passerait bien...

– Mari ? Tu recommences à paniquer ?

Je sentis d'abord sa main sur mon épaule avant de comprendre les mots qu'elle avait dits.

– Pardon...

Elle reprit place à côté de moi.

– Eh, c'est pas grave. Tes parents sont ok si les miens le sont aussi.

– Et ils le sont ?

– Ils devraient l'être, j'ai fini mes devoirs vendredi soir, parce que je suis une fille modèle.

Je ne pus retenir un petit rire, et au vu du sourire sur son visage, ce devait être son but.

– Dis plutôt que c'est parce que tu voulais être sûre de pouvoir filmer les attaques s'il y en avait.

– Ah, je suis blessée ! Tu ne me fais pas confiance ?

Elle avait dit ça en blaguant, mais je ne pus que répondre de manière sérieuse.

– Bien sûr que si... Plus que tout.

Je vis ses joues s'obscurcir légèrement avant qu'elle ne détourne le regard.

– Tu devrais te mettre en pyjama, si tu comptes dormir.

Elle... N'avait pas tort. Et je comptai bien me reposer. Arrêter de réfléchir à tout ça, surtout...

– D'accord... Si jamais tu veux m'en emprunter un, tu peux.

– Je sais.

Au final, il n'y avait que moi en pyjama, elle avait préféré rester dans sa tenue, ses chaussures et chaussettes retirées à l'entrée de ma chambre alors qu'elle s'était posée sur mon lit pour que je la rejoigne.

Je m'assis à côté d'elle, ne sachant trop comment m'installer. À quel point elle accepterait. Cependant, elle me prit dans ses bras comme plus tôt, laissant ma tête reposer sur son épaule.

– Tu es bien là ? À moins que tu veuilles t'allonger, ce sera plus pratique...

Elle me relâcha alors, et je sentis la chaleur de sa peau me quitter là où elle entrait en contact avec la mienne. Même si elle ne comptait pas dormir, elle s'allongea avec moi, son coude posé sur le matelas, et sa tête sur sa main. Elle m'observait sans un mot où un geste. J'imagine qu'elle réfléchissait à ce que j'avais dit...

J'hésitai un instant avant de me blottir contre elle, ma tête posée sur sa clavicule. Je sentis son corps se tendre et eus peur d'avoir fait une erreur, mais bien vite ses bras m'entourèrent et elle souffla.

– Tu devrais détacher tes cheveux...

– Hm...

Je n'avais pas trop envie de bouger, maintenant. Elle eut l'air de le comprendre, puisque je sentis ses mains passer dans mes cheveux pour retirer les élastiques de mes couettes.

– Donc... Tu veux parler maintenant ou plus tard ?

Il était vrai que l'idée de dormir était tentante, alors que j'étais ainsi contre elle, mais... Si je cédais au sommeil maintenant, je n'avais pas l'assurance que demain, j'aurais toujours le courage d'en parler.

– Maintenant...

J'avais soufflé ça tout bas, mais elle l'avait perçu. Je sentais son corps un peu plus tendu... Elle appréhendait ? Peut-être...

– Tu veux commencer par quoi ? Il y a beaucoup à dire...

...

Par quoi commencer ?

Le plus logique serait sûrement...

– Je ne suis pas une fille.

Ça avait été étonnamment facile à dire. Alors, bien sûr, elle le savait déjà, étant donné que je lui avais divulgué mon identité en tant que Bug, et que tout le monde savait pour Bug.

Cependant, elle réagit comme si elle ne le savait pas, peut-être pour me donner la sensation que je n'avais pas tout divulgué d'un coup.

– Ah oui ? Et donc tu es... ?

– Je... Je suis agenre. Et... Enfin... Je... Je préfère quand on parle de moi au neutre...

– Hm... Tu veux garder Marinette ? Comme prénom ?

C'était quelque chose à laquelle j'avais beaucoup réfléchi. En soi, mon prénom ne me dérangeait pas... Il restait une part de moi, une part choisie par mes parents... Et peut-être qu'il était connoté féminin, mais... N'était-ce pas à moi de décider comment le considérer ?

– Oui... Je l'aime bien.

– D'accord, Marinette.

Je sentis ses lèvres se poser sur mon front, puis son souffle contre ma peau alors qu'elle murmurait.

– Tu veux me dire autre chose ?

Oui... C'était ça... Elle voulait me laisser le temps d'assimiler le fait que je lui disais...

Je me sentis sourire légèrement en prononçant.

– Je suis Bug.

Je sentis son corps trembler légèrement alors qu'elle rigolait.

– Et je ne l'ai jamais remarqué... Quelle piètre journaliste je fais.

– J'ai fait de mon mieux pour le cacher...

– Oui, enfin, quand on voit ton mieux pour mentir...

Je relevai la tête vers elle en faisant la moue.

– T'es pas sympa.

– Je sais, mais tu m'aimes quand même.

Elle avait répondu ça en rigolant et en appuyant sur mon nez... Avant de s'arrêter, semblant se rappeler que...

Oui...

Au final...

Il y avait ça, aussi...

Cette fois, je ne parlai pas, me contentant de hocher la tête. Elle ne prononça pas un mot pendant un moment, avant de questionner.

– Tu le pensais vraiment ? Tout ce que tu m'as dit ce jour-là ?

Tout ce que je lui avais dit...

Je lui avais fait savoir à quel point je l'aimais... Qu'elle n'était pas juste une fan, une amie, ou même une partenaire... Non... Que pour moi, elle était bien plus, oui, plus que tout ça...

Je lui avais dévoilé tout ça après l'avoir embrassée, dans un contexte qui m'échappait encore... C'était simplement... Elle s'était rapprochée – ou peut-être que je l'avais fait – et en une fraction de seconde, la situation nous avait échappé...

J'avais ses lèvres sur les miennes, et c'était ce que je voulais, alors je n'avais pas arrêté, me contentant d'agripper son T-shirt pour la faire venir plus proche de moi...

Puis la réalité était revenue... la réalisation que je n'avais pas le droit, que tout ça m'était interdit...

Je lui avais demandé pardon, tout en lui dévoilant mes sentiments.

Je lui avais dit que si elle savait qui j'étais sous le masque, ce serait plus facile, ce serait même possible... Mais qu'ainsi, en costume, je ne pouvais pas me le permettre...

Et surtout, je ne le voulais pas, pas au prix de sa sécurité...

C'était il y a un mois... Mais je n'avais pas cessé d'y penser lorsque je la voyais, regrettant de ne rien pouvoir avouer...

Mais maintenant que c'était fait...

Je hochai la tête, sentant mon visage s'enflammer.

Et si elle avait changé d'avis ?

Si ses sentiments pour moi n'étaient plus ?

Parce que le temps avait changé les choses, ou même simplement mon identité.

Mais elle sourit et resserra son étreinte.

– Je vois... Je le pensais aussi, tu sais ?

J'entendais son cœur battre plus vite, battre plus vite pour moi. Je ne pus m'empêcher de sourire également, et de me blottir un peu plus contre elle.

– Je sais.

Son cœur se remit à battre normalement au bout d'un certain temps, et je fermai les yeux, le sommeil attiré par le calme de ce son...

Et alors que je commençai à sombrer dans l'inconscience, j'entendis sa voix me souffler.

– Je t'aime, Marinette...


Je vous jure

C'est passé à un poil de petit-lait de finir en bad ending.

Parce qu'en écrivant cette phrase, là 

"Cependant, elle réagit comme si elle ne le savait pas, peut-être pour me donner la sensation que je n'avais pas tout divulgué d'un coup."

Je me suis dit : Au pire, c'était un piège depuis qu'Alya est revenue muhahaha

Avec Alya sentimonstre, vous connaissez les bails...

Wait, du coup, en soit, est-ce qu'on peut dire que ça aurait fini en Happy ending ?

... j'ai trop envie de vous faire le coup un jour, mais maintenant que je l'ai dit vous le saurez

"Hey, cet OS fini en Happy ending

La fin : ALYA IS A SENTIMONSTER

I told you muhahaha"

*tousse*

ça me fait penser qu'il faudraiiiit que je continue Happyn't ding...

One day.

Maybe.


Enfin, vous en avez pensé quoi ? :3


(J'ai ce truc qui traîne dans mon PC depuis... le 13 juin. 'Fin, c'est la date d'adoption x) )

Sur ce, je vais dodo, demain est un autre jour, et cet autre jour contient la sortie fr de l'ep 19 sur RTS.


- 15 octobre 2021

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