(Pourquoi je ne me rappelle que maintenant que je voulais écrire un OS sur la fête des mères ? Urg, c'est trop tard maintenant...)

Mais pas grave, je vous présente un concentré de mignonnitude !

(Give me Alyanette. Please)

– Marinette !

Je sentis un sourire se dessiner sur mon visage en me retournant après avoir entendu la voix. Alya arrivait en courant avec moi, un tas de feuilles entre les bras avec une expression signifiant sans aucun doute qu'elle avait à nouveau trouvé quelque chose.

– Hey, Alya.

– Je crois que j'ai enfin trouvé l'ingrédient que tu cherchais. Enfin, il faudra que tu essaies, mais... Je suis sûre à quatre-vingt-dix pourcents que ça ne va pas exploser cette fois !

Elle se mit à fouiller dans ses feuilles, avant de m'en tendre une.

– Tiens !

Je l'attrapais et répondis.

– Je regarderais ça, mais... C'est quoi toutes ces feuilles ? Tu as trouvé autre chose ?

– Non, ça c'est mes cours de maths. Tu sais, pour le contrôle d'aujourd'hui.

Le... contrôle ?

Elle dut remarquer mon expression désemparée, vu qu'elle se mit à rire en attrapant ma main, tenant les feuilles dans l'autre.

– Je rigole, c'est juste que j'ai fait les exos à la dernière minute, je me suis penché sur ton truc jusqu'à m'endormir dessus.

Les... exos... ? Est-ce que je les avais ? Je quittais mon sac pour fouiller dedans.

Cette fois son sourire s'affaissa en voyant mon expression quand je regardais dans toutes les poches, avant qu'il ne revienne et qu'elle ne soupire.

– Marinette, Marinette, Marinette... Qu'est-ce qu'on va faire de toi ?

– Non, mais je t'assure ! Je les ai faits ! Je les ai mis dans mon sac hier soir.

Elle leva les yeux au ciel, toujours un sourire aux lèvres.

– Ah oui, et où ils sont ?

Je continuais à ouvrir tous mes cahiers.

– Je... ben je sais pas.

Elle me lança un regard moqueur, avant d'avoir l'air de réaliser.

– Dis-moi... Trixx ne t'avait pas déjà fait le coup une fois ?

Un silence s'installa entre nous deux. Si. Iel l'avait déjà fait, mais je m'en étais rendu compte. Elle lâcha ma main pour la poser sur mon épaule, je voyais bien qu'elle se retenait de sourire pour ne pas me vexer.

– Bon, je suis sûr que le prof t'en voudra pas. On va être en retard, et pour une fois que tu es à l'heure... Ce serait dommage...

Et juste comme ça, nous partîmes en courant vers la salle, arrivant juste avant que le cours ne commence.

Je soupirais en sortant mes affaires, voyant bien que le professeur de maths passait dans les rangs pour vérifier si les exercices avaient été faits. C'était bien ma chance, tiens...

– Mademoiselle Dupain-Cheng, puis-je voir vos exercices ?

Son ton indiquait clairement qu'il se doutait que je ne les avais pas. Pour sa défense, il se pouvait que je n'aie pas le meilleur historique concernant les devoirs à faire. Pour ma défense, il fallait dire que le Papillombre redoublait d'ardeur dans ses attaques récemment, et que même avec l'aide d'Alya, tout gérer était plutôt compliqué. Et d'ailleurs, ce n'était pas ma faute cette fois-ci.

– Je... Je ne les ai pas, Monsieur... Désolée.

Cependant, il n'avait pas l'air de vouloir me lâcher.

– Et pourquoi ça ?

Mon cerveau s'apprêta à répondre « je les ai oubliés »... Mais mon corps en décida autrement.

– Mon renard les a cachés...

Je vis Alya se tendre à côté de moi, signe qu'elle était indubitablement en train de se retenir de rire.

– Votre renard ?

Je sentis mes joues s'enflammer.

– Euh... O-Oui ? Je les avais mis dans mon sac, et ils n'y sont plus...

Ce n'était pas plus bizarre que mes excuses habituelles à vrai dire... Au détail près que cette fois, c'était vrai.

Le prof soupira, avant de regarder le travail d'Alya, puis de se tourner vers moi.

– Tu pourras venir me voir à la fin du cours ?

Je hochais timidement la tête, et alors qu'il partait voir les autres élèves, je vis Alya cacher sa tête entre ses bras, et entendis son rire étouffé.

– Eh, ne te moque pas !

Mais ma réflexion la fit seulement, rire encore plus. Elle se redressa, ses yeux brillants de larmes, un sourire aux lèvres, et les joues légèrement rougies, avant de passer sa main dans mon dos. Elle était vraiment mignonne comme ça...

– J'arrive pas à croire que tu aies vraiment répondu ça.

Je ne sus pas que répondre à ça. Ce n'était pas forcément la phrase en elle-même qui m'avait bloquée. Mais quelque chose d'autre, qui me fit un pincement dans la poitrine et coinça mes mots dans ma gorge alors que j'avais entrouvert les lèvres pour parler. Quelque chose chez Alya.

– Marinette ?

J'avais dû rester à la fixer en silence pendant trop longtemps pour que ça ne paraisse pas bizarre. Je sentis mes joues s'enflammer brusquement avant de me concentrer sur mes feuilles de cours, en bredouillant une réponse que je ne retins même pas.

Qu'est-ce qu'il venait de se passer au juste ? Pourquoi j'avais réagi comme ça ? On aurait dit...

Oh...

Oh !

Oh merde...

Je sentis mes joues se mettre à brûler encore plus alors que j'essayais de me concentrer, sans trop de succès sur les paroles du professeur. Génial. Il fallait bien que ça m'arrive ! Je venais à peine d'arriver à oublier Adrien... Alors pourquoi ?

Je sentis une main se poser sur la mienne, et sursautais brusquement.

– Marinette ? Ça va ?

Je tournais la tête vers Alya, priant de tout mon être que mes joues ne soient pas rouges, même si je n'avais que peu d'espoir pour cela.

– O-Oui ? P-Pourquoi ça n'irait pas ?

Et voilà. Je me mettais à bégayer... J'étais fichue...

Elle fronça les sourcils.

– Tu fixes ta feuille comme si elle détenait le sens de la vie depuis tout à l'heure... Tu as dormi cette nuit ?

Je hochais rapidement la tête, détournant le regard au plus vite, il fallait que je me concentre au moins sur ces deux heures. Déjà que je ratais beaucoup de cours, je ne pouvais pas me permettre de ne pas écouter ceux où j'assistais.

Étonnamment, je parvins à rester concentrée, enfin relativement, pendant les deux heures, malgré la présence d'Alya à mes côtés, et la toute récente réalisation que, oh, peut-être, même sûrement, je ressentais plus que de l'amitié pour elle.

Je me dirigeais vers la sortie, toujours dans mes pensées.

– Mademoiselle Dupain-Cheng ?

Je me tournais vers le professeur.

– Oui ?

– Vous deviez venir me voir.

Ah. Oui. Il y avait ça.

– P-Pardon, j'avais oublié.

Je fis un signe de la main à Alya pour lui dire d'y aller sans moi, et me rendis à son bureau.

– Oui ?

– J'ai remarqué qu'en plus de ne pas faire votre travail, il vous arrive régulièrement d'être absente ou distraite durant mes cours. Vous vous en sortez bien, et je vois que ce n'est pas de la mauvaise volonté de votre part... Est-ce que vous avez des problèmes dans votre vie personnelle ?

Des problèmes ? Dans ma vie personnelle ?

Comme le moment où j'ai craqué psychologiquement il y a deux mois à cause de mon nouveau rôle de Gardienne, de ma rupture avec mon petit-copain, de la perte de mon mentor, et du trop plein de responsabilités parce que le Papillombre devenait plus fort ?

– Non, tout va bien.

Oui, tout était réglé, je n'étais plus toute seule, et malgré mon léger manque de sommeil, j'allais mieux. Et en plus, plus de souci d'ex-petit-copain.

Seulement des soucis de « oh mon dieu je suis amoureuse de ma meilleure amie qui ne me voit que comme son amie. »

Ah.

Pour changer.

– Enfin, je veux dire, je suis un peu occupée par mes projets personnels, mais au-delà de ça, je vais bien.

Un léger silence s'installa, et je voyais bien qu'il voulait demander quelque chose.

– Et... Pourquoi cette excuse ? Je me doute bien que vous n'avez pas vraiment de renard.

...

C'est vrai. J'avais un renard magique volant capable de créer des illusions, de faire danser la Tour Eiffel, et accessoirement de transformer en super-héros.

– J'ai dit la première chose qui me passait par la tête... En vérité... Je les ai oubliés sur mon bureau. Ou mon lit... Ou le sol de ma chambre...

Mon dieu.

J'espérais que Trixx ait fait ses bêtises après mes expériences de la soirée ! Et si j'avais fait exploser mes devoirs ? J'y avais passé deux heures !

– Je vois. Je peux m'attendre à les voir demain dans ce cas ?

Je hochais la tête.

– Promis !

Si... Trixx ne les a pas détruits...

– D'accord, tu peux y aller dans ce cas.

– Au revoir !

Et sur ces mots, je sortis de la salle. Alya m'attendait, et je sentis immédiatement mes mains se mettre à trembler en la voyant.

Non, il fallait que je garde mon sang froid. D'accord, peut-être que j'avais un crush sur elle. Ou plus. Mais ce n'était pas une raison de paniquer, elle restait Alya, ma meilleure amie.

– Du coup, tu vas bien ? Tu as vraiment l'air ailleurs aujourd'hui. Et tu es un peu rouge... Tu es peut-être tombée malade après hier aprèm ?

Hier aprèm ou : Une nouvelle attaque sous la pluie. Elle posa sa main sur mon front pour vérifier, et...

Bon, ok, il y avait une raison de paniquer. Plusieurs raisons de paniquer ! Elle n'était pas stupide ! Elle allait comprendre... Ou alors je pouvais faire semblant d'être malade. Je suis sûre que je n'aurais pas besoin de faire beaucoup d'efforts pour tomber dans les pommes au vu de mon état de stress actuel.

Et de mon léger manque de sommeil.

Elle me regardait avec une expression indéchiffrable, sa main étant passée de sur mon front à sur ma joue, et ses yeux ancrés dans les miens, comme si elle cherchait à y lire quelque chose.

– Marinette... Il s'est passé quelque chose ? Tu agis bizarrement depuis le début du cours...

Je n'allais pas tenir la journée sans qu'elle ne comprenne, à ce rythme. Mais... Il n'y avait aucune chance qu'elle ne soit amoureuse de moi, pas vrai ? Elle n'était certes plus avec Nino, mais... Je n'avais aucune raison de penser que sa façon de me voir n'ait changé.

– N-Non... Je suis juste fatiguée... Mon manque de sommeil doit sûrement me rattraper.

Je lâchais un petit rire forcé, et elle eut l'air d'accepter mon excuse. Ou du moins de voir que ce n'était pas le moment d'insister. Elle soupira légèrement, avant de retirer sa main pour attraper son portable, me laissant me reculer un peu.

– Je t'aurais bien proposé de te reposer, mais on va bientôt reprendre. Vraiment, tu as l'air épuisée, essaie de te poser à la pause de midi. Ok ?

Je hochais la tête, ne sachant pas trop que répondre. En soit, même si ma façon d'agir n'avait rien à voir avec ma fatigue, me reposer un peu pouvait être une excellente idée.

-

Ok.

Non.

Mauvaise idée.

J'aurais dû trouver une autre excuse. Par exemple qu'une des potions m'avait rendue malade. Ou alors que j'étais victime d'un akumatisé. Ou alors je ne sais pas quoi, qui n'impliquait pas moi, dans les bras d'Alya qui s'attendait clairement à ce que je me repose.

Alors oui, je ne pouvais pas nier que j'étais bien là, avec ses doigts passant dans mes cheveux qu'elle avait détachés... Mais je ne pouvais pas m'endormir avec mon esprit en ébullition, et mon corps prêt à entrer en combustion spontanée.

Je n'étais pas dramatique.

Alya semblait concentrée en je ne sais quoi sur son portable, mais qui me sauvait, ô combien, la vie.

Du moins tant que ça occupait son attention.

Et qu'elle ne remarque pas que j'avais simplement les yeux fermés parce que je faisais semblant de dormir, et non pas parce que je dormais effectivement.

Je la sentis bouger un peu, avant d'entendre sa voix.

– Bon, Marinette... Je te sens bouger depuis tout à l'heure, et je sais pertinemment que tu es réveillée. Tu ne veux pas juste me dire ce qu'il se passe ?

Ah je bougeais ?

Possible.

En tout cas je ne bougeais plus maintenant. Les coccinelles faisaient les mortes quand elles étaient en danger de mort ? Eh bien j'allais faire la même chose.

Même si ce n'était pas vraiment un danger de mort.

J'entendis Alya rire légèrement.

– Vraiment, Marinette ? Tu sais que tu n'es pas une vraie coccinelle ?

À ajouter sur la liste de « Pourquoi dormir c'est important ? » : Je me mets à penser à voix haute quand je suis fatiguée. Des informations compromettantes pourraient être dévoilées. Comme mon identité secrète. Ou pire : Mon nouveau crush sur Alya.

...

Je n'étais pas en train de penser à voix haute, là ?

J'ouvris les yeux pour vérifier, et vis qu'Alya me regardait, l'air de toujours attendre une réponse.

C'était ok.

Je n'avais pas pensé à voix haute.

– Donc... ? Tu veux bien me dire ? Je ne veux pas te forcer, mais je vois bien que ça te travaille... Tu sais que tu peux tout me dire...

Bien sûr que oui, je le savais. Après tout, elle était la seule personne au courant de mon plus grand secret. Elle était ma meilleure amie, ma confidente, aux côtés de Tikki. Mais... J'avais le droit de paniquer, non ?

Et si ça tournait mal ?

Et si elle ne m'aimait pas ?

Et que j'étais akumatisée à cause de ça ?!

– Marinette ? Eh, calme-toi.

Je sentis sa main passer de mes cheveux à ma joue, alors qu'elle relevait ma tête vers elle pour que je puisse la regarder dans les yeux.

Oh, j'avais commencé à paniquer.

Fichue anxiété.

– Quoi que tu me dises... Je suis ta meilleure amie.

C'était un sacré coup bas d'utiliser cette phrase. Et elle le savait ! C'était à cette phrase qu'avait suivi l'aveu le plus important de ma vie...

Cependant... Cette fois, ça ne marchait pas comme ça. Parce que je ne voulais pas qu'elle reste simplement ma meilleure amie.

– Je... Je suis désolée...

J'avais soufflé ça en détournant le regard, et elle soupira.

– Bon. Dans ce cas, est-ce que j'ai le droit à un essai ?

– Un... Un essai ?

Elle passa une main dans ses cheveux, détourna légèrement le regard, avant de replacer ses lunettes, alors qu'elles tenaient parfaitement sur son nez.

– Pour deviner ce qu'il se passe.

Oh.

Je hochais légèrement la tête. De toute manière, ce n'est pas comme si elle allait trouver.

...

Ok, peut-être. Mais pas du premier coup.

...

Quoi que, je n'étais pas très discrète quand il s'agissait de mes sentiments, et après m'avoir coachée pendant près d'un an pour que je finisse avec Adrien... Elle devait avoir compris comment je marchais.

Je clignais plusieurs fois des yeux pour me reconcentrer sur la situation, et sur ce qu'Alya allait dire.

Est-ce qu'elle était en train de rougir ?

Oh mon dieu, elle avait deviné.

C'était sûr.

Est-ce que je pouvais toujours faire la morte ou ça passerait autant que dire au prof de maths que mon renard avait volé mon devoir ?

– Je... Je me trompe sûrement... Mais... Tu... Enfin...

Elle cherchait ses mots. C'était bizarre. Alya ne cherchait jamais ses mots. Est-ce qu'il y avait une chance que mes sentiments soient réciproques d'ailleurs ?

Non parce qu'au point où j'en étais, j'étais sûre à quatre-vingt-dix-neuf pourcents qu'elle avait deviné ce qu'il se passait. Et si ce n'était pas encore le cas, elle allait finir par le faire.

Dans la journée.

Ou la semaine si j'avais de la chance.

– Est-ce que... Tu es amoureuse de moi ?

Ah.

Voilà.

Je l'avais dit.

Quatre-vingt-dix-neuf pourcents.

Je sentis un rire nerveux monter dans ma gorge.

– Enfin, j'ai juste eu l'impression, à cause de comment tu agissais. Ça ressemblait beaucoup à... Tu sais, avec Adrien. Mais, si je me trompe...

Est-ce qu'elle était en train de... paniquer ?

Ah oui.

Sûrement.

On aurait dit moi quand je devais parler à Adrien.

Ou sûrement quand je me mettrais à parler dans les prochaines minutes.

Ou secondes...

Parce que je devais parler. Vu qu'elle paniquait.

Il fallait que je réponde.

...

En fait pas forcément.

Mon corps avait une sale tendance à agir avant mon esprit aujourd'hui... Sûrement la fatigue. Il fallait vraiment que je mette ma liste à jour...

Enfin.

J'avais fait taire Alya.

C'était un point positif.

Par contre j'étais en train de brûler de l'intérieur.

Je venais d'embrasser Alya.

Bon juste un peu. De quoi la couper dans sa phrase.

Mais j'avais pas demandé avant, et c'était pas forcément cool... Surtout que jusqu'à preuve du contraire, je ne savais pas si elle était amoureuse de moi.

Certes, le fait qu'elle ait agi comme elle l'ait fait pourrait indiquer ça. Mais ça pourrait aussi être lié à autre chose !

Comme...

Autre chose.

La peur de me rejeter par exemple.

Ou...

Bon, d'accord...

Au vu de son expression, de la couleur qu'avaient pris ses joues, et de son regard et sa main posés sur mon visage.

Il y avait des chances que ce soit réciproque.

Des chances.

Mais ce n'était pas certain.

– Désolée ! J'ai paniqué ! J'aurais pas dû t'embrasser ! Enfin je crois... Je... Je n'aurais pas dû ?

Elle cligna plusieurs fois des yeux, avant que ses lèvres, à l'origine entrouvertes à cause de la surprise, ne s'étirent en un sourire.

– Non, tout va bien.

Et qu'elle ne se penche vers moi en soufflant.

– Je peux ?

Et je ne pris pas la peine de répondre, me contentant de poser mes lèvres sur les siennes.

Elle était amoureuse de moi...

Ou du moins avait un crush...

...

Depuis combien de temps d'ailleurs ? Non parce que je m'en étais rendu compte ce matin pour moi, mais... C'était peu probable que ce soit la même chose pour elle, pas vrai ?

Je m'écartais alors, le souffle légèrement court, et un sourire aux lèvres, je n'étais pas sûre de quand je m'étais mise à sourire, mais peu importe.

– Alya... ?

– Hm ?

Oh mon dieu, je n'allais pas tenir la journée si elle continuait à me regarder comme ça. Avec... Tellement... de... de... bon, je sais pas, mais c'était mignon.

Non, adorable !

– Tu... Tu m'aimes ?

Elle lâcha un léger rire, un peu essoufflé, avant de poser son doigt sur mon nez pour me faire m'éloigner un peu de son visage.

– Tu me demandes vraiment ça après qu'on se soit embrasées ? Deux fois ?

Je hochais la tête. On ne savait jamais après tout. Sur un malentendu.

– Oui, je t'aime, Mari... Par contre, ça me surprend un peu plus de ta part... Tu n'avais pas l'air... Spécialement intéressée. Enfin avant ce matin.

Je clignais plusieurs fois des yeux en la fixant.

– C'est que... Je l'ai... réalisé ce matin ? Enfin, je veux dire, quand tu t'es fichue de moi par rapport à Trixx, ce qui n'est pas cool d'ailleurs... C'était un peu bizarre. Je crois que mon cœur a loupé un battement d'ailleurs. Littéralement. C'est pas forcément agréable. Mais bref, et puis je me suis mise à rougir, et j'ai pas réussi à te répondre, donc bien sûr, je me suis demandé si je faisais pas un arrêt cardiaque. Ou quelque chose comme ça. Avec toutes les fumées de potions ce serait pas étonnant... Puis je me suis dit que tu étais quand même vachement mignonne, et je crois que j'ai fini par comprendre là. Parce que je veux bien ne pas remarquer les choses, mais... Voilà.

Elle me regarda, une expression surprise sur le visage, avant de rire à nouveau.

– En tout cas, tu n'es pas très douée pour le cacher... Je n'ai même pas pris une journée pour deviner. Au début, j'ai vraiment cru que c'était mon inconscient qui me jouait des tours... Tu n'avais jamais eu l'air intéressée... Mais j'imagine que vu qu'on a toujours été proches, ça n'a pas dû changer grand-chose... Du moins avant que tu le réalises.

Je gonflais les joues en entendant son ton moqueur, et elle m'embrassa rapidement sur la joue avant de se lever en me portant au passage, pour me remettre sur mes pieds.

– Allez, on va reprendre... Tu es prête pour cette fin de journée ? On a un TP de chimie, ça doit te connaître ça, à force.

Je rigolais légèrement à sa remarque, mais je gardais le regard fixé sur le sol, mes joues toujours brûlantes.

– Mari ?

Je relevais le regard vers elle, avant d'ouvrir la bouche, puis de la refermer... Et de demander.

– Du coup... On est ensemble ?

Elle eut l'air surprise un instant, avant qu'un sourire attendri ne prenne place sur son visage et qu'elle n'attrape une de mes mains en répondant.

– Si tu veux l'être, alors oui.

Je sentis les coins de mes lèvres s'étirer, et je hochais la tête avant de la tirer vers moi pour la prendre dans mes bras.

– Bien sûr !

Elle me rendit mon étreinte, et je sentais son sourire dans mon cou.

Ce n'était pas comme ça que je pensais que la journée allait se passer.

Mais bon... Je n'allais pas m'en plaindre.

Par contre, j'allais me plaindre de la sonnerie qui gâcha ce moment.

Surtout pour aller en cours de chimie. Bon, au moins je n'allais rien casser, cette fois.

Je pense que si on pouvait keysmasher (genre ça : ziuberivcbdizuc) dans nos pensées, Marinette l'aurait fait dans cette fic.

J'ai failli introduire cette même pensée dans ses pensées x)

BRef, cet OS est chaotique du début à la fin (et Trixx s'est fait taper sur les doigts quand Marinette est rentrée), mais il est mignon aussi.

Vous avez aimé ?

Moi oui.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

Je ship.

(PS : Sachez qu'il va y avoir une absence de contenu flagrant sur l'episode 6 parce qu'il m'inspire autant que... qu'un truc qui inspire pas. MAIS J'en profite pour vous dire que je vais regarder les épisodes selon leur ordre de sortie sur TF1 (sauf si je change d'avis à un moment). Pour cause de "Mdr, sinon je vais me faire spoiler l'épisode morceau par morceau.)

Voala.

(I still need Alyanette. Feed the Listy.)

- 30 mai 2021