Liées (Alyabug/Alyanette)

Cet OS est spoilerfreeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

Et même que c'est un autre Soulmate AU :3

Enfin Lait's go !



Quatorze ans. L'âge où j'ai rencontré mon âme-sœur...

L'âge où la phrase sur mon bras a été prononcée.

« Alya, ouvre le robinet. »

...

J'aurais préféré mieux, oui, mais bon, on a pas trop le choix... Certains ont des insultes, alors il y a pire.

Toujours était-il que ça n'avait été ni une journée banale, ni dit par une fille comme les autres.

Mais bon, commencer du début, c'est mieux.

Alors voilà, c'était le jour de ma rentrée de troisième, dans un nouveau collège, une nouvelle ville, et vu la durée de mon déménagement, ça aurait pu être un nouveau pays. Mais non, vive les Dom-Tom.

J'étais arrivée deux semaines plus tôt, mes parents avaient déménagé pour le travail de ma mère, et évidemment, mes sœurs et moi, on avait suivi. Ma phrase avec un robinet aussi.

Je pensais que ce serait une journée normale au-delà de ça... Mais non. Premier jour au collège, j'ai vu une fille se faire harceler par une autre, alors je suis intervenue, évidemment. J'ai appris plus tard que la harceleuse était la fille du maire, mais pour ce que j'en avais à faire.

C'est comme ça que j'ai rencontré ma meilleure amie, avec une jolie chute et une discussion en suivant.

Elle avait trébuché avec ses macarons, avant de s'excuser profusément.

– C'est bon, relax, c'est pas grave.

– Ah... Je suis nulle... J'aimerais pourquoi tenir tête à Chloé comme toi...

Elle avait bredouillé ça, avant de s'arrêter brusquement et de baisser la tête, les joues rouges, sûrement après avoir réalisé être tombée devant toute la classe.

Et...

Comme la fan de super-héros que j'étais...

Je lui avais parlé de Majestia.

Mais bon, la journée ne faisait que commencer. Parce qu'en parlant de super-héros, il y a eu un super-vilain. Oui, oui, vraiment ! Un super-vilain !

Et...

Toujours comme la fan de super-héros que j'étais...

J'ai foncé sur les lieux.

Enfin j'y étais déjà à moitié parce que le super-vilain était un de mes nouveaux camarades de classe. Mood.

Et voilà, parfois on fait des trucs en espérant que ça change notre vie (comme filmer en exclusivité un combat entre des supers-héros et un vilain de pierre.)

Parfois ça marche.

Et parfois ça marche trop bien.

– ALYA ! Ouvre le robinet !

Cette phrase. Dans la bouche d'un des héros. Une fille coccinelle aux cheveux d'un noir de jais, et aux yeux d'un bleu ciel magnifique.

– Alya ?

Ah, oui.

J'avais fini par ouvrir le robinet...

Puis par foncer vers elle une fois qu'elle avait battu le vilain.

– Incroyable ! Hallucinant ! Fabuleux ! Est-ce que c'est toi qui vas protéger Paris maintenant ? D'où tu tiens tes pouvoirs ? Est-ce que tu t'es fait piquée par une coccinelle radioactive ? Oh j'ai tellement de questions à te poser, Mademoiselle... euh...

Au début, elle était restée à me fixer, les joues légèrement rouges, avant de rire, sûrement amusée par mon enthousiasme (ou en train de réaliser qu'elle était mon âme-sœur ?).

– Ladybug. Appelle-moi comme ça. Enfin, je dois y aller, au revoir !

Et avec un petit signe pour la caméra... ou pour moi ? Elle s'était envolée hors de ma vue.

Définitivement, ce jour-là était le meilleur de ma vie. Ceci dit, j'ai préféré garder la découverte de l'identité de mon âme-sœur sous couvert. Enfin, pas de tout le monde, j'avais besoin de pouvoir en parler à quelqu'un.

Alors je l'ai dit à Marinette – peut-être que ce n'était pas la meilleure idée du monde, je ne la connaissais que depuis quelques heures, mais... je suis quelqu'un d'impulsif.

Au départ, elle m'a fixée sans un mot, avant de prendre la parole.

– Tu es sûre ?

Alors je lui ai montré ma marque, ainsi que la petite partie coupée de l'enregistrement que j'avais envoyé à la télé.

– Tu vois ? Je suis trop contente !

Mais... Elle n'avait pas l'air aussi enthousiaste.

– Tu ne te fais pas des idées... ? Peut-être que ce n'est qu'une coïncidence...

Ses réactions me blessaient un peu, je me demandais si j'avais bien fait de lui en parler.

– Tu ne me crois pas... ?

Ses yeux s'étaient écarquillés.

– Ah, si ! C'est juste... Je m'inquiète un peu... Tu as poursuivi un vilain à vélo sans savoir ça hier, alors... J'ai peur que tu prennes des risques inconsidérés... Une super-héroïne... ce n'est pas n'importe qui.

Mais au final elle était simplement inquiète. Alors je l'ai rassurée, je crois que ça a marché...

Et je suis partie à la chasse à l'identité secrète !

En parallèle, des rumeurs naissaient. Ladybug et Chat Noir étaient-ils des âmes-sœurs ? Moi je savais que non... à moins que ma marque ne soit pas réciproque, mais... Ladybug avait eu l'air de réagir à mes mots, donc j'avais confiance.

Marinette essayait de me dissuader au début, mais elle a vite fini par abandonner, me donnant même des coups de main de temps en temps.

Ma vie à partir de ce jour, ça a été ça. Des super-héros, des super-vilains, une journaliste sans peur (moi), et sa meilleure amie qui l'aidait avec tout (sauf le journalisme sur les super-héros).

J'étais heureuse.

Je le serais plus si je pouvais dire à Ladybug que j'étais son âme-sœur, mais... On ne pouvait pas tout avoir.

Quand je trouvais des nouvelles pistes, j'allais toujours voir Marinette, à chaque fois, elle me donnait un coup de main, mais toujours en semblant gênée. Quand je lui demandais, elle me disait que les secrets devaient en rester... Mais que si c'était pour moi, alors elle aiderait.

Cette nouvelle journée n'a pas fait exception, je suis arrivée chez elle, à dix heures pour qu'elle soit réveillée. Ses parents m'ont dit de monter, donc je l'ai fait.

Je suis entrée dans sa chambre, sa trappe était entre ouverte, laissant rentrer de l'air frais dans la pièce. Puis je l'ai vue, endormie sur son bureau, sa tête entre ses bras, et en pyjama. Ce n'était pas celui qu'elle portait que je venais dormir chez elle, non... C'était un débardeur, qui laissait entre-voir ses omoplates...

Et des mots, écrits là.

« C'est bon, relax, c'est pas grave. »

Ils m'étaient familiers, et ce n'était pas parce qu'elle m'avait déjà montré sa marque. Non, ils me disaient quelque chose, sans que je n'arrive à savoir quoi.

Jusqu'à ce que je réalise.

C'était mes mots.

Les premiers que je lui avais dis, ce jour-là.

Alors j'ai approché ma main, passant un doigt sur l'écriture, captivée.

Marinette... était mon âme-sœur ?

Du moins... J'étais la sienne ?

Elle était...

Mon cœur s'est emballé dans ma poitrine, alors que je réalisais. J'étais son âme-sœur. Ce qui faisait d'elle la mienne. De toutes les personnes, il avait fallu que ce soit elle.

Si j'avais pensé être heureuse avant... C'était sans comparaison.

Marinette était mon âme-sœur.

Je sentis un sourire se dessiner sur mon visage, sans pouvoir le retenir. Certes, je m'en voulais d'avoir vu sa marque sans son accord, mais je n'avais pas fait exprès...

– Alya... ?

C'était sa voix qui avait dit ça, dans un bâillement. Elle avait fait tourner sa chaise pour être face à moi.

– Qu'est-ce que tu fais là ?

Mais je ne savais pas trop quoi répondre.

Elle se mit alors à me fixer en silence en retour, avant de froncer les sourcils.

– Qu'est-ce qui t'arrive ?

– Je... Ta... Ta marque.

Et son sang quitta son visage, ses yeux s'écarquillant au passage, alors qu'elle réalisait.

– T-Tu... l'as vue ?!

– Je suis désolée, j'étais juste passée te voir, et tu dormais... elle était visible et je l'ai lue sans y penser. Mais... C'est génial, Marinette ! Je suis heureuse que ce soit toi Ladybug.

Je l'avais prise dans mes bras, mais elle ne me rendit pas mon étreinte.

– Alya...

– Hm ?

À la place elle me repoussa doucement, en regardant ailleurs.

– Je ne suis pas Ladybug.

– Eh, je le dirais à personne. Ne t'en fais pas.

Elle secoua la tête avant de me regarder dans les yeux.

– Je ne le suis pas. Je ne l'ai jamais été... Je ne porte même pas de boucles d'oreilles, j'ai dû parler à Chat Noir une fois dans ma vie, et je... Je ne suis pas ton âme-sœur.

Sa voix tremblait en disant ça, et des larmes étaient apparues dans ses yeux.

Et je réalisais.

C'était vrai.

Elle n'avait jamais porté de boucles d'oreilles.

Ses cheveux étaient un peu plus clairs, et avaient quelques reflets bleutés au soleil.

Ses yeux étaient un peu plus sombres aussi.

Sa façon d'agir, ses sourires, beaucoup de choses étaient différentes.

– Marinette... Je...

– Je suis désolée de te l'avoir caché. Et pour le faux espoir...

Cette fois ses larmes coulaient, et je ne savais quoi faire.

– Est-ce que tu peux partir, s'il te plaît ? J'ai envie de rester seule.

Alors j'ai juste hoché la tête, et je suis sortie.

Et une fois dehors, j'ai juste marché sans but, cherchant Ladybug du regard.

Je lui dirais. Qu'elle était mon âme-sœur. Et puis je verrais.

Elle devait patrouiller ce matin, c'était le cas tous les dimanche.

Alors je l'ai cherchée, jusqu'à la trouver... Loin de chez Marinette, l'air heureuse.

Je remarquais toutes les différences maintenant, et je sentais mon cœur se serrer.

– Ladybug !

Je l'ai interpellée, elle m'a remarquée, et s'est approchée.

– Hey Alya. Qu'est-ce qu'il se passe ?

Elle me connaissait bien, après tout, j'étais là à presque toutes les attaques. Mais j'avais pensé que ce pouvait être parce qu'elle me connaissait sans le masque.

– Je... voulais te poser une question ?

Elle me lança un sourire.

– Tu veux une interview, c'est ça ?

Mais je secouais la tête.

– Non... c'est une question plus personnelle... Juste pour moi. Je ne le dirais à personne.

Elle dut remarquer mon ton vu qu'elle hocha la tête avant de m'emmener dans un coin tranquille.

– Donc, chère Ladybloggeuse, que voulais-tu me demander ?

J'hésitais un instant.

– Je sais qu'on vous pose souvent la question... Mais... Est-ce que Chat Noir et toi êtes âmes-sœurs ?

Elle eut l'air surprise.

– Pourquoi tu veux savoir ? Je préfère ne pas trop en dire là-dessus.

Un silence s'installa quelques secondes.

– Tu es la mienne.

– Pardon ?

– D'âme-sœur. La phrase sur ma peau, c'est toi qui l'a dite. Et je... Je suis perdue... Je voulais savoir...

J'avais dit ça en lui montrant la phrase. Elle n'a rien dit pendant un moment, avant de soupirer.

– Alya... Je suis désolée... Mais... Bon... Tu as promis, alors je vais te faire confiance, mais... Oui, Chat Noir et moi sommes âmes-sœurs.

J'étais déçue.

Mais moins que je l'aurais pensé.

– Je vois...

Un autre silence s'est installé, et j'ai fini par dire.

– Tu sais, je crois qu'inconsciemment, j'ai toujours pensé que je te connaissais sans le masque.

– Ah oui ? Pourquoi ça ?

– Parce que... Dans ta première phrase... Tu as dit mon prénom.

Elle eut l'air surprise.

– Oh, ça. J'ai juste entendu une de tes amies t'appeler, en venant au stade. Elle n'osait pas venir trop près, mais... Je peux comprendre qu'elle se soit inquiétée, tu as quand même poursuivi un vilain à vélo...

– Une de mes amies ?

– J'ai assumé, vu qu'elle connaissait ton prénom. Cheveux noirs, avec des couettes, yeux bleus ? Je l'ai croisée quelques fois, je sais que Chat Noir la connaît, mais je n'ai pas son prénom...

Marinette...

Évidemment...

Je ne pus retenir un grognement de frustration, et Ladybug afficha un air coupable.

– Je suis désolée pour ça, vraiment.

– Non, c'est bon... Je... C'est juste qu'il s'est passé beaucoup de trucs ce matin...

– Oh... Tu veux en parler ? Enfin, je ne dois pas être la meilleure personne pour le faire si ça me concerne, mais s'il y a d'autres choses, je peux t'écouter. Ce serait dommage que tu sois akumatisée, personne ne pourrait filmer.

Je ne pus retenir un léger rire, avant de dire.

– Si je t'ai dit... pour le lien... C'est parce que... J'ai appris que j'étais l'âme-sœur de ma meilleure amie, Marinette, aujourd'hui. Et... J'ai pensé que c'était toi... Elle a vite fait de démentir, et... Maintenant je ne sais pas quoi faire.

Ladybug ne répondit pas immédiatement, semblant réfléchir à ses mots.

– C'est vrai que ça doit être compliqué... Mais... Tu sais, il n'y a pas que les âmes-sœurs dans la vie. La plupart ne se rencontrent jamais, certaines ne sont qu'à sens unique... L'important ce n'est pas ta marque, mais ce que tu ressens toi. Mes parents ne sont pas des âmes-sœurs par exemple, et ils sont heureux ensemble.

Je considérais ses mots pendant un moment.

– Ce que je ressens...

Mais justement... Je ne savais pas trop.

– Faisons comme ça... Souviens-toi de ce que tu as ressenti quand tu pensais qu'elle était moi.

– Eh bien... J'étais heureuse. Vraiment. Je me suis dit... De toutes les personnes... C'était celle que je voulais le plus voir sous le masque...

Elle me sourit alors.

– Si j'étais Marinette, tu sortirais avec moi ?

La réponse me vint directement.

– Oui. Enfin. Avec ton accord.

– Et si j'étais qui que ce soit d'autre, tu voudrais être avec moi ? Au... delà du fait que je devrais te mettre un râteau cela va sans dire...

J'y pensais un moment.

Est-ce que je voudrais sortir avec Ladybug si elle n'était pas Marinette ?

Je ne la connaissais pas tant que ça... En tant que personne du moins.

– Je ne sais pas... Je... Je ne crois pas...

– Alors tu as ta réponse. Prends-le temps pour y penser, ce serait dommage de la blesser.

Je hochais la tête, je me sentais un peu mieux après avoir discuté.

– Merci, Ladybug.

Elle me donna une tape dans l'épaule.

– De rien, si j'ai pu t'aider... Bon... Je te redescends de là ? Que tu n'essaies pas de descendre en t'accrochant aux balcons comme la dernière fois ?

– Eh ! C'était une fois ! Mais je veux bien.

Elle rigola légèrement et me fit descendre.

– Pas un mot du lien, par contre.

Je hochais la tête.

– Promis.

– Bonne chance, du coup.

Et sur ces mots, elle s'envola pour continuer à patrouiller, me laissant avec mes pensées.

Je ne traînais pas dehors, devant rejoindre ma famille pour manger.

Aller voir Marinette demain serait compliqué, étant donné que nous avions cours toute la journée, et que l'ambiance serait bizarre...

Alors je me décidais à me poser maintenant, pour pouvoir être claire avec moi-même ce soir.

À dix-huit heures, le soleil était pas loin de commencer à se coucher, et j'étais décidée. Alors je prévins mes parents que j'allais chez Marinette, avant de le faire. J'hésitais à envoyer un message, mais me doutais qu'elle allait se barricader chez elle si je le faisais.

Le trajet n'était pas long, il ne l'avait jamais été. Ses parents me laissèrent monter sans protester, étonnement. J'aurais pensé que Marinette leur aurait demandé de m'interdire l'accès, mais au final, j'étais arrivée juste devant sa chambre en peu de temps.

Je donnais un coup sur la trappe.

– J'ai pas faim, maman...

Sa voix était légèrement éraillée, et je sentis mon cœur se serrer, avant de soulever la trappe pour entrer. Je vis précisément le moment où Marinette me repéra, étant donné qu'elle se tendit brusquement.

– A-Alya !

– Hey, Marinette... Je voulais te parler avant demain... Je peux ?

Elle eut l'air d'hésiter, avant de soupirer.

– C'est par rapport à tout à l'heure, hein ?

Je hochais la tête, tout en la détaillant. Ses yeux étaient légèrement rouges et brillants, elle était toujours en pyjama, et emmitouflée sous sa couette. Je n'avais pas de mal à deviner comment elle avait passé sa journée.

– J'imagine que je ne vais pas pouvoir y échapper...

Elle tapota la place à côté d'elle, et je montais l'échelle pour la rejoindre.

– Non en effet tu n'y couperas pas.

Elle grogna en se redressant...

Et je réalisais...

Que je n'avais aucune idée de comment commencer.

Il y eut donc un long silence gênant, avant qu'elle ne demande.

– Donc... Ladybug est ton âme-sœur au final ?

Je clignais des yeux en la regardant.

– Il y a eu des photos de vous qui ont été prises.

– Oh.

C'était plutôt logique. Je secouais la tête.

– Non, elle a quelqu'un d'autre.

– C'est Chat Noir ? C'est sûr que c'est Chat Noir !

– C'est confidentiel, Mademoiselle !

Elle rigola un peu.

– Ça veut dire que j'ai raison !

Puis elle s'arrêta.

– Désolée... Tu... ça va, du coup ?

Je hochais la tête.

– J'ai été moins déçue que je le pensais... Et puis au final, je ne la connais pas bien, Ladybug. C'était plus... de l'admiration que de l'amour que j'avais. Si elle est heureuse avec son âme-sœur qui n'est pas Chat Noir, alors c'est tant mieux.

– Je vois...

Un autre silence s'installa.

– Ceci dit... J'ai discuté avec Ladybug...

– Ah ? Et ?

Je voyais bien qu'elle retenait des larmes, il fallait que j'en arrive à mon but, mais... J'avais du mal à tourner mes phrases.

– Elle m'a dit que ce n'était pas mon lien qui importait, mais ce que je ressentais.

Cette phrase eut l'air d'attirer l'attention de Marinette plus que les autres... J'avais même l'impression de voir une lueur d'espoir briller au fond de son regard alors qu'elle demandait.

– Et... Et qu'est-ce que tu ressens ?

Je pris une grande inspiration, déglutis, avant de souffler.

– Je t'aime. Pas parce que je suis ton âme-sœur, ou parce que j'ai pensé que tu es Ladybug... Non... J'ai juste... Quand j'ai cru que tu étais Ladybug, je n'étais pas heureuse que je sois l'âme-sœur de Ladybug, non... J'étais heureuse d'être ton âme-sœur. Celle de Marinette. Et mieux, je... Je voulais que tu sois mon âme-sœur...

Ses joues s'étaient recouvertes de rouge et ses yeux mis à briller un peu plus.

– Et même si ce n'est pas le cas... Ce n'est pas grave. Parce que... Ce n'est pas ça qui m'importe. Je veux juste que tu sois heureuse... avec moi de préférence. Je veux pouvoir te voir tous les jours, te prendre dans mes bras, t'embrasser, juste... être à tes côtés.

Des larmes avaient commencé à couler sur ses joues, alors j'avais l'impression d'avoir dit un truc de travers, jusqu'à ce qu'elle ne me prenne dans ses bras.

– Je t'aime aussi, Alya... Et... Et je veux être avec toi, et te prendre dans mes bras... Et t'embrasser aussi. Enfin si tu veux bien. Mais vu que tu l'as dit... C'est que tu veux bien ?

Je la relâchais un peu pour pouvoir placer ma main sur sa joue et lui lancer un clin d'œil.

– Je veux bien.

Alors elle s'approcha et déposa ses lèvres sur les miennes. Je fermais les yeux en me laissant aller au contact...

Définitivement, peu importe les liens... Je savais que j'avais fait le bon choix, et c'était ça l'important.


Comment ça c'est au début que j'aurais du préciser que Marinette n'est pas Ladybug ici ? Je l'ai dit voyons... !

"Toujours était-il que ça n'avait été ni une journée banale, ni dit par une fille comme les autres."

Ici.

Pas par une fille comme les autres.

Et puis j'ai fait la distinction des ships dans le titre...


Enfin, qu'avez-vous pensé de cet OS ?

Il vous a pluuuu?

Vous l'aviez senti venir ? Que Marinette n'était pas Ladybug ? Si oui quand ?

J'espère.

(Par contre je m'adoucis beaucoup trop, faut que je tue quelqu'un, vite ! MA REPUTATION !)


- 13 septembre 2021


Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top