Les feux d'artifices
C'est le 14 juillet, il y a des feux d'artifices, Misty en regarde un...
Et si... JE FAISAIS DU ANGST (des histoires pas la joie en somme)
Ainsi cet OS naquit dans mon imagination
Et donc je l'ai écrit.
D'ailleurs, ceux qui s'amusent à chercher les narrateurs, j'ai pas voulu donner de voix en particulier à celui-ci.
Ca peut être un peu tout le monde et n'importe qui dans le niveau de classe d'Adrien et Marinette.
(bon je l'ai un peu écrit avec Alya en tête parce qu'à la base c'était censé être du ALyanette, maiiiis-
Officiellement c'est personne)
BREF.
Bonne lecture et lait's go
Des flashs verts et rouges dans le ciel noir. Des sons assourdissants dans la foule. Il y a quelques jours à peine, ç'aurait pu être une attaque d'Akuma.
Mais plus maintenant, non. Monarque n'est plus, et c'est ce qui est fêté aujourd'hui. La défaite du vilain, la victoire des héros.
La paix sur la ville.
Mais qu'est-ce que la paix peut faire mal, parfois.
Le prix pour l'avoir, plutôt.
En même temps que la disparition de Monarque, il y a eu celle de Ladybug et Chat Noir. Celle de ceux qui l'ont combattu corps et âme pendant plus d'un an.
Ladybug et Chat Noir ne sont jamais réapparus. Il y a ceux qui théorisent sur une possible retraite, ou qu'ils n'aient jamais vraiment fait partie de ce monde. Il y a ceux qui pensent qu'ils ont perdu la vie.
Et ceux qui savent qu'ils l'ont perdue.
Que la mort de Marinette Dupain-Cheng et la disparition d'Adrien Agreste sont liés à tout ça.
Que même si le corps de Marinette a été retrouvé loin, et qu'aucune trace d'Adrien n'existe encore... Ils ont été là.
À combattre Monarque.
À se dire que c'était la dernière bataille.
Qu'ils gagneraient coûte que coûte.
Que ce coût était leur vie.
Alors ces feux d'artifices à leurs couleurs ne me paraissent que tristes. Peut-être les auraient-ils aimés, s'ils avaient été là pour les voir.
Mais ils ne l'étaient pas.
Ne le seraient pas.
Jamais.
Alors pourquoi fêter ça. Pourquoi fêter leur mort ? Même si je sais que ce n'est pas l'intention derrière, j'ai l'impression que leur disparition est tout aussi appréciée.
Que tout le monde va mettre derrière cette année de magie et de guerre.
Ne s'en rappelant que chaque vingt-trois juillet.
Pour lancer des feux d'artifices, des discours creux de personnes n'ayant jamais vraiment connus les héros.
Et chaque vingt-trois juillet, je penserai à tout ça aussi. À ma rencontre avec Marinette.
Celle avec Adrien.
À chaque moment passé avec eux. Aux rires, aux anecdotes, aux discussions, aux moments d'ennuis, les compétitions, les cris, les larmes.
Les coquilles vides d'eux-mêmes qu'ils étaient sur la fin.
Et celles encore plus vides qu'ils étaient à leur mort.
Je sentais mon cœur se serrer en pensant ça, parce qu'Adrien n'était même pas un corps à enterrer. Juste une plume blanche sur le sol que j'avais ignorée en trouvant Marinette.
Avant d'apprendre de quoi il s'agissait.
De voir la bague juste à côté.
D'avoir eu Plagg et Tikki pour m'expliquer. La barrière présente pour les empêcher de dévoiler les identités de leur porteur envolée avec leur vie.
Est-ce que protéger la ville comptaient à ce point pour eux ? Au point d'accepter de devoir mourir pour le faire ?
Au point de tous nous laisser derrière.
De laisser tout le monde penser que ce n'était qu'un accident, quelque chose sans aucun lien.
De partir sans un au revoir.
Juste un sourire après une sortie, quelque chose de classique. Quelque chose qui voulait dire « on se revoit bientôt ». Quelque chose d'éphémère ! Pas d'éternel.
Comment j'aurais pu penser que cette fois serait la dernière ?
Les blagues qu'on a échangés, les petites histoires, l'espoir d'être dans la même classe au lycée, la joie d'avoir notre brevet.
C'était une sortie comme une autre.
Une sortie dont je n'avais pas assez profité.
Parce que maintenant je donnerai tout pour pouvoir en refaire une. Leur dire ce que j'ai sur le cœur. Les remercier proprement.
Les remercier d'avoir été mes amis. D'avoir été aussi incroyables.
Les engueuler d'avoir été si gentils.
Pleurer avec eux, pour eux.
...
Mais dans tous les cas, même tout donner ne serait pas assez pour réécrire la réalité...
Alors ? Qu'en avez vous pensé ?
C'est le seul truc que j'ai réussi à écrire depuis 3 semaines
J'avoue que j'ai la motivation de rien, et ça me frustre...
Mais bon !
Sur ce, je redisparais
- 23 juillet 2022
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