Hors du bureau
Avertissement ->
Bien, ceci étant fait :
Bonne lecture (c'est pas joyeux mais avec l'avertissement fallait s'y attendre)
J'ai beaucoup entendu dire que j'avais de la chance. Personnellement, je ne pense pas que ce soit ça. Enfin, cela dépend des points, mais en règle générale, on me dit ça quand je parle de mon stage dans la compagnie Gabriel.
Et si j'en ai décroché un, c'est parce que j'ai travaillé dur. D'accord, je veux bien admettre que la chance d'avoir pu participer à un de ses concours a dû jouer, mais ce n'est pas la raison même de mon stage.
En vérité, il s'agit de mon deuxième, j'avais dû faire un travail apprécié durant le premier, étant donné que j'ai pu revenir pour le deuxième. Tous les élèves n'ont pas été acceptés à nouveau par les entreprises dans lesquelles ils ont fait leur apprentissage la première fois.
Cette opportunité était la meilleure que je n'avais jamais eue, en plus de travailler dans un domaine que j'aimais, avec mon... Ancienne idole, depuis que j'avais appris comment il se comportait avec Adrien, et puis... En parlant de lui... Je pouvais le voir de temps en temps. Parce qu'étonnamment, si j'avais fait mon premier stage dans un des locaux où travaillaient ses employés, je faisais le deuxième directement chez lui. Je pouvais donc suivre son processus de création de bout en bout, jusqu'à la création physique du vêtement. Enfin, en quelque sorte, étant donné que je suivais ça à travers Nathalie. Monsieur Agreste ne supportait apparemment pas d'avoir quelqu'un d'autre dans son bureau lorsqu'il créait, ce que je pouvais comprendre.
Évidemment, je savais que mon stage attirait la jalousie de certains, je le remarquais quand on devait se rendre au lycée pour voir des professeurs. C'était rare, mais ça arrivait. Dans ces moments-là, j'entendais qu'on parlait dans mon dos, j'avais cru même relever qu'on m'accusait de « passer sous le bureau »... Ce qui était assez... Ridicule.
Mon année de seconde m'avait montré qu'il n'y avait pas que des personnes sympas dans ma classe, alors j'ignorais les remarques négatives et me concentrais sur les personnes avec qui je m'entendais.
Alors le jour où Gabriel Agreste m'a demandé de venir travailler avec lui dans son bureau, pour un projet, à la surprise d'Adrien, et même de Nathalie, j'étais extatique !
Cela voulait dire qu'il reconnaissait mon travail ! Et je n'avais beau plus admirer la personne qu'il était, j'étais toujours impressionnée par ses créations.
J'étais aussi très nerveuse, je veux dire... Et si je faisais quelque chose de mal ? Et si il me virait à cause de ça ? Et si...
– Marinette, ça va aller.
Je sursautais en entendant la voix de Tikki. Elle avait dû voir que je paniquais. Je pris alors une grande inspiration, et toquais à la grande porte.
– Entrez.
Avant d'abaisser la poignée, et de me plier à sa demande.
----Ce qu'il se passe dans le bureau reste dans le bureau.----
En ressortant, j'étais un peu perdue. La porte venait de claquer derrière moi, je ne comprenais pas trop pourquoi. Mais peu importe, je devais...
Ah, oui, je devais parler à Nathalie.
C'est donc ce que je fis, en faisant taire Tikki, qui essayait d'attirer mon attention, d'un simple regard. Il ne fallait pas qu'elle se fasse repérer après tout, à quoi elle pensait ?
Le reste de la journée se passa dans un brouillard étrange. Je ne parvenais pas à faire quoi que ce soit correctement, si bien que je me fis réprimander par Nathalie.
– Désolée, je crois que je suis un peu fatiguée.
Je me mis deux bonnes claques sur les joues pour me réveiller un peu, et je me remis en route. Nathalie me regarda étrangement pendant quelques secondes, avant de demander.
– Il s'est passé quelque chose dans le bureau ?
Je me tournais vers elle, surprise de sa question, elle avait l'air inquiète. Passé quelque chose... ? Dans le bureau... ?
...
– Non, pourquoi ?
– Je me demandais simplement.
Je hochais alors la tête et me détournais de Nathalie pour me reconcentrer sur mon travail. Qu'est-ce qu'elle pensait qu'il ait pu se passer ?
Je terminais ma journée tant bien que mal avant de rentrer chez moi. J'étais épuisée.
– Bonjour Marinette, ta journée s'est bien passée ?
Je me tournais vers mon père et lui sourit.
– Oui, et de ton côté ?
– Parfaitement, on fait des bonnes ventes aujourd'hui. Bon, je dois y retourner.
Je hochais la tête et me rendis dans ma chambre, avant d'ouvrir ma pochette pour laisser sortir Tikki, puis de retirer mes chaussures et de ranger ma pochette.
– Marinette.
– Hm ?
Je rangeais mes affaires avant de monter dans mon lit pour m'allonger.
– Il faut qu'on parle de ce qu'il s'est passé tout à l'heure.
Je lui jetais un regard avant de froncer les sourcils.
– Ce qu'il s'est passé ?
Elle eut l'air surprise, avant de souffler, et de murmurer un léger,
– Je vois...
Je clignais plusieurs fois des yeux.
– Qu'est-ce qu'il y a ?
– Tu... On en parlera une prochaine fois, d'accord ?
Je hochais alors la tête avant de m'étirer et de fixer le plafond.
Ce qu'il s'était passé... ?
...
– J'espère qu'il n'y aura pas d'attaque ce soir... Je suis crevée...
Tikki ne répondit rien, elle semblait perdue dans ses pensées. Quant à moi, je fermais simplement les yeux en réfléchissant à mon rapport de stage. Il fallait que je le continue, mais je pouvais faire ça demain.
Alors je me laissais sombrer dans un sommeil sans rêve.
Le lendemain fut une journée classique. Me lever, me préparer, aller à mon stage, travailler avec Nathalie pour gérer l'emploi du temps de Monsieur Agreste, avancer sur les tâches qu'on m'avait données, puis rentrer chez moi.
Puis à nouveau la même journée, avec en point bonus, ma présence à un shooting photo avec Adrien comme modèle. Le premier auquel j'assistais officiellement !
– Marinette ! C'est cool que tu sois ici, je vais me sentir moins seul comme ça.
– A-Adrien ! Tu es cool aussi. Euh, non ! C'est super que tu sois là ! Même si c'est normal, pourquoi tu ne serais pas là...
Il sourit en m'entendant bégayer, et je sentis mes joues chauffer encore plus.
– Bon, je dois aller me changer, on se revoit dans quelques minutes !
– O-Ok !
Je n'avais aucune idée de ce qu'il allait porter, mais j'étais impatiente. Et puis de toute manière, quoi qu'il porte, il sera magnifique.
– Tikki, qu'est-ce que je vais faire ? Et si j'abîme un des vêtements, ou que je fais tomber Adrien ! Je vais être virée, Adrien me détestera, et son père m'empêchera de l'épouser et d'avoir trois enfants, une maison, et un hamster du nom de-
Je vis alors Adrien sortir de la loge et m'arrêtais dans ma phrase, la bouche ouverte. Il était splendide.
– Marinette, ça va ?
Je clignais des yeux en regardant Adrien, avant de bredouiller.
– Tu me charmes... AH ! Non ! Comme un charme ! Parce que tu es charmant. Enfin, non ! Si ! Ta tenue l'est par contre !
Il rigola un peu en répondant.
– C'est vrai, mon père a fait du bon boulot sur cette ligne. Même si du coup il est encore moins sorti de son bureau que d'habitude.
– J'imagine. C'était pas trop compliqué de ne pas le voir ?
Il haussa les épaules.
– Disons que j'ai l'habitude. Mais il ne sortait presque pas de son bureau... Et vu que je n'ai pas le droit d'y entrer. La seule qui a le droit, c'est Nathalie. Oh, et toi du coup. Il doit vraiment aimer ton travail pour t'avoir proposé.
...
– Sûrement.
– Adrien ! Viens par là, il faut qu'on vérifie quelque chose.
– J'arrive ! On se reparle plus tard, Marinette !
Et sur ces mots il s'en alla, je partis rejoindre Nathalie, avec qui je devais rester durant le shooting. Cependant, ne serait-ce qu'une dizaine de minutes plus tard, un fort vent fit s'envoler une partie du matériel... Un vent un peu trop fort pour être naturel.
– Pas encore...
J'avais entendu Nathalie soupirer ça, d'un air agacé. C'était rare d'entendre des émotions dans sa voix.
– Je vais chercher Adrien. Tu peux rentrer chez toi le temps de l'attaque, je sais que tu habites à côté.
Je hochais la tête avant de partir en courant pour me cacher.
– On doit y aller. Tikki, transforme-moi !
Elle avait eu l'air de vouloir dire quelque chose, mais je m'étais transformée avant qu'elle ne puisse le faire... Peu importe, je lui demanderais plus tard.
Je partis rejoindre Chat Noir dès que je l'eus repéré, et il me salua alors.
– Bonsoir ma Lady ! Je suis au regret de t'annoncer qu'avec tout ce vent, il risque d'être difficile d'a-vent-cer jusqu'au vilain.
Je levais les yeux au ciel avec un sourire en coin.
– Garde les blagues pour plus tard, Chaton. On y va ?
– C'est parti !
Le combat fut guidé par l'habitude, mon corps dirigé plus par mon instinct que mon esprit. C'était agréable de ne pas avoir à réfléchir, de ne penser à rien, ne serait-ce que pendant un temps. De se laisser porter au gré du vent...
Je lâchais un petit rire à cette pensée, alors que l'Akuma se trouvait déjà dans mon yo-yo, prêt à être purifié.
– Qu'est-ce qui te fait rire, Ma Lady ?
Je jetais un regard à mon partenaire, avant de lui tendre mon poing.
– Je me disais juste que ce combat était passé en coup de vent.
Il cligna plusieurs fois des yeux, tapa dans mon poing en soufflant « bien joué », avant de répondre.
– Je ne suis pas sûr que l'expression puisse s'utiliser dans ce contexte, mais je suis heureux de voir que tu te mets à l'humour. Par contre j'ai trouvé ce combat relativement long.
Il jeta un regard à son bâton.
– Ça fait une heure et demie qu'on y est...
– Aussi longtemps ? À croire que je me suis amusée.
– Ladybug qui s'amuse dans un combat ? Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de ma Lady ?
Il me regardait avec une lueur moqueuse dans le regard.
– Eh bien je crois que je vais devoir y aller pour que tu ne le découvres pas ! Bye !
J'avais lancé ça en entendant mes boucles d'oreilles sonner, avant de m'en aller.
Une fois dé-transformée, je retournai au lieu du shooting photo, sans le moindre mot de la part de Tikki. Elle agissait étrangement depuis les deux derniers jours.
Je voyais que les installations étaient à nouveau en place, œuvre de mon Miraculous Ladybug, cependant, Adrien n'était pas encore ici. Ce qui était bizarre, parce que Nathalie y était.
Il finit par arriver un peu plus tard en s'excusant du retard, et la journée reprit comme si rien ne s'était passé. J'imagine que les attaques avaient souvent dérangé des séances photo, au point que ça devienne habituel.
Un jour de plus.
Et puis... Un autre. Accompagné d'une autre demande d'aller dans le bureau. Que j'acceptai évidemment.
...
Après tout, je ne pouvais pas refuser une proposition pareille, pas vrai ?
Ma main tremblait devant la porte, je n'osais pas toquer. Pourquoi ? Je devais le faire dans tous les cas, alors pourquoi je n'osais pas ?
– Marinette... Tu n'es pas obli-
Je donnais deux coups, coupant Tikki dans sa phrase.
– Entrez.
Puis j'entrais. À nouveau.
----Ce qu'il se passe dans le bureau reste dans le bureau----
J'avais à peu près la même sensation en sortant que lors de la première fois. Mais peu importait... Il fallait que je retourne avec Nathalie.
Je passais une main sur mon visage, y découvrant des larmes.
...
J'avais pleuré ?
...
Apparemment.
...
Je finis par rejoindre Nathalie pour terminer ma journée. Je devais voir Alya aujourd'hui, donc j'étais plutôt impatiente !
Je rentrai alors chez moi pour ne pas arriver après elle.
Je ne passais pas longtemps dans ma chambre avant qu'elle n'arrive.
– Hey, Mari !
Je me tournais vers elle, la saluant d'un geste de la main, ma brosse à dents toujours dans ma bouche. J'étais heureuse de pouvoir la voir, ça faisait un moment que je n'avais pas pu le faire, même si elle ne pouvait pas rester trop longtemps, juste jusqu'à demain matin.
– T'es... Au courant qu'on va manger dans deux heures ?
Je haussais les épaules et retournais à ma salle de bain pour me rincer la bouche et poser ma brosse à dents avant de répondre.
– J'ai oublié de me les brosser ce midi.
– Tu vas regretter d'avoir fait ça maintenant, pendant le repas. Mais peu importe, on a plein de trucs à se raconter. Comment se passe ton stage ?
– Super bien, j'ai pu apprendre plein de trucs ! Même si j'avoue que je trouve toujours perturbant le fait de tout suivre sur une tablette...
Ma réponse lui arracha un léger rire.
– Ça ressemble bien au portrait de ton boss... Tu ne vas jamais dans son bureau ?
...
– Mari ?
– Jamais. Il passe par Nathalie pour les rapports.
Je sentais ma voix trembler légèrement, c'était... désagréable.
– Mari... ? Ça va ?
Je clignais plusieurs fois des yeux pour me reconcentrer sur ce qu'il se passait autour de moi.
– Oui, c'est juste que je suis un peu déçue. En apprenant que j'allais faire mon stage directement là-bas, je m'étais un peu monté la tête.
– Si tu le dis... Tu m'en parlerais s'il se passait quelque chose ?
Je lui souris et hochais la tête.
– Bien sûr !
– Okay... Enfin, tu as croisé Adrien ?
Je sentis mon sang monter dans mon visage avant de hocher la tête.
– Oui, je peux même lui parler parfois ! Enfin... Essayer...
Elle rigola.
– Marinette, Marinette, Marinette... Qu'est-ce qu'on va faire de toi ?
– Eh, c'est pas cool, j'essaie au moins !
J'avais protesté en gonflant les joues, et elle me tapota l'épaule.
– Je sais, je sais, et tu vas y arriver ! Fais tomber Agreste à tes pieds.
...
...
...
– Ahah... Je... J'y compte bien !
...
Pourquoi ?
...
– Marinette ?
– Hm ?
– Tu as eu l'air bizarre pendant un instant... Tu es sûre que ça va ?
Je haussais les épaules.
– Pas sûre d'arriver à faire tomber Adrien amoureux de moi.
– Mais si, mais si ! Tu es adorable et incroyable, aucune raison qu'il résiste à ton charme très longtemps.
Je me sentis rougir.
– Ça c'est toi qui le dis, je suis juste une amie pour lui.
– Pour l'instant... Et puis je suis sûre que son père t'apprécie déjà, c'est un point bonus !
...
Bonus ?
...
– Mouais... Peu importe.
La soirée continua alors, la conversation passant sur de nombreux sujets, c'était une soirée agréable.
-
Il se passa une nouvelle semaine avant que je sois invitée pour la troisième fois dans son bureau. J'avais donc pris mon carnet d'idées, plus les travaux que j'avais réalisés, avant de m'y rendre. Une nouvelle fois, Tikki avait l'air de vouloir m'empêcher d'y aller. Elle avait aussi essayé de me parler de « ce qu'il s'était passé », plusieurs fois.
...
----Ce qu'il se passe dans le bureau reste dans le bureau----
J'entendis la porte se fermer derrière moi, et remarquais Adrien juste en face de moi, ce qui me fit sursauter.
– Marinette... ? Ça va ?
Je lui souris légèrement en hochant la tête.
– Oui, pourquoi ?
– Ça faisait un moment que je t'appelais, et tu ne réagissais pas du tout.
Je rigolais d'un air gêné avant de répondre.
– Désolée, j'étais perdue dans mes pensées... Ton père m'a engueulée pour une erreur, donc...
Il eut l'air de comprendre et sourit d'un air rassurant.
– Oh, je vois, je sais qu'il peut être dur parfois. Courage.
...
– Marinette... ?
– Ah ! Oui, pardon, tu... Hm, merci.
Une soirée avec Chat Noir et deux jours plus tard, il y eut une nouvelle attaque.
Je me sentais plutôt heureuse qu'il y ait des attaques, ça ne me ressemblait pas, mais...
J'aimais bien, me concentrer sur le combat, éviter les coups, faire des plans... C'était agréable.
– Ma Lady ! Occupe-toi de sauver l'homme qui est accroché à la Tour Eiffel, je distrais l'akumatisée !
J'attrapais mon yo-yo à ma taille en répondant.
– Ok !
Avant de m'approcher en vitesse de la Tour Eiffel, pour sauver l'homme... Et de me figer. Parce que, la personne accrochée...
C'était monsieur Agreste.
Il tenait, à bout de bras, semblant lutter pour ne pas lâcher prise.
Je laissais retomber mon bras le long de mon corps, mon yo-yo toujours dans ma main, et le regard fixé sur lui. Pourquoi... ?
Pourquoi est-ce qu'il faisait aussi irruption dans ma vie en tant que Ladybug ?
...
Et puis, une pensée me traversa l'esprit, une pensée toute simple. Et si...
Et si... Je ne le rattrapais pas ?
Et que je ne réparais rien après ça...
Ce serait fini...
Pas vrai ?
Plus besoin de faire comme si...
Je serais mon poing sur mon yo-yo. Je ne pouvais pas faire ça... Même si... Même si je le voulais. Parce que... Ce n'était pas digne de moi, et puis...
Adrien perdrait son autre parent.
Je jetais un regard à Alya, qui filmait la scène, un air perplexe sur le visage. Elle devait se demander pourquoi je ne faisais rien.
Mais même si j'avais pris la décision de le sauver... Comment le faire ? Je ne pouvais juste... pas le sauver comme je faisais d'habitude. Je ne savais pas comment je réagirais si je devais le toucher. Ladybug était ma porte de sortie, ma liberté, mon échappatoire à la situation.
Alors pourquoi était-il face à moi ?
– Lucky Charm !
Parce que c'était la seule chose que je pouvais faire pour le sauver. Étonnamment, cette fois, le Lucky Charm n'aurait pas pu être plus explicite. Une bâche de secours, pour permettre aux personnes de sortir d'un bâtiment par une fenêtre.
– Alya, viens m'aider !
Elle avait l'air surprise de mes actions, et je me doutais que, au loin, Chat Noir l'était aussi. Mais ce n'était pas le moment d'y penser.
C'est comme ça que je secourus Gabriel Agreste, qui semblait également perplexe quant à ma façon d'agir. Et j'espérais de tout mon être qu'il ne comprenne pas.
– Merci, Ladybug.
Il fit un pas en avant, sans trop que je ne sache pourquoi. Son geste me fit avoir un mouvement de recul, parce qu'à cet instant précis, je n'avais pas l'impression d'être Ladybug, juste Marinette.
Je détournais le regard, incapable de croiser le sien, en soufflant.
– De rien.
Je sentais mes mains trembler et espérais que ça ne se voie pas. J'étais terrifiée, une fois de plus, mais cette fois en costume.
Je secouais la tête pour essayer de regagner un peu de sang froid, avant de dire.
– Je... j'y vais.
Et de rejoindre Chat Noir.
Ce dernier me lança d'ailleurs un regard interrogatif quand j'arrivais, mais je fis mine de ne pas le voir. Bien heureusement, nous parvînmes à battre l'akumatisée sans mon Lucky Charm.
– Ma Lady... ? Qu'est-ce qu'il s'est passé tout à l'heure ?
Je regardais ailleurs.
– Rien...
Avant de m'enfuir, sous prétexte de ma dé-transformation.
...
Non, je pouvais toujours... Ignorer.
C'était plus simple ainsi.
Je pris une grande inspiration avant de retourner chez moi.
Cependant je croisais Alya en route.
Peu étonnant, l'attaque ne s'était pas passée bien loin.
– Ah, Marinette !
Elle me fit signe de la main pour que j'approche. Ce que je fis donc.
– Hey, Alya !
Elle me parla de l'attaque, avec enthousiasme comme toujours.
– D'ailleurs, il s'est passé un truc bizarre...
– Hm ?
Je me doutais d'à quoi elle faisait allusion.
– Tu sais si...
Elle s'arrêta dans sa phrase.
– Mademoiselle Dupain-Cheng ?
Et je sentis mon corps se tendre brutalement. L'avantage qu'il ne sorte jamais de son bureau était que je ne pouvais jamais le croiser.
Alors pourquoi ?
Je pris une petite inspiration, avant de forcer un sourire sur mon visage et de me retourner.
– Monsieur Agreste ? Qu'est-ce... Qu'est-ce que vous faites ici ?
Pourtant, je n'avais pas pu m'empêcher de buter sur mes mots... Mais Alya ne prendrait sûrement ça que pour de l'intimidation.
Je voyais que les gens s'arrêtaient dans la rue, surpris de voir Gabriel Agreste à l'extérieur en personne, en train de parler avec une personne inconnue du public. Soit moi.
– J'ai été impliqué dans l'attaque, et le pouvoir de Ladybug ne m'a pas ramené chez moi. Mais cela tombe bien, je voulais m'entretenir avec vous sur notre projet.
...
Est-ce qu'il... Se doutait que j'étais... Ladybug ?
Je hochais légèrement la tête.
– D'accord...
Et c'est ainsi que je me retrouvais chez moi.
Avec lui.
C'était.
Dérangeant.
Mais je savais que.
Rien n'arriverait.
Nous étions hors du bureau, après tout.
– Avez-vous parlé du projet à Ladybug ?
Je sentis le soulagement se répandre en moi à cette question. Au moins il ne se doutait pas qu'il s'agissait de moi. Je secouais la tête.
– Pourquoi je l'aurais fait... ? Nous avons un accord...
Il me fixa longuement.
– Je vois. Je voulais m'en assurer. Elle a eu un comportement étrange à mon égard, je me demandais si vous n'aviez rien fait savoir.
Je secouais la tête.
– Non...
Étonnement, il n'eut pas spécialement l'air rassuré de ma réponse. Mais il finit par repartir.
Heureusement.
Je sentis la tension dans mon corps se relâcher, et je me rendis dans ma chambre.
– Marinette, il faut qu'on parle.
... Bien évidemment...
– Il n'y a rien à dire...
– Je pensais que tu ne t'en souvenais pas !
Je haussais les épaules.
– Qu'est-ce que ça aurait changé ? Je ne veux pas en parler ni y penser. Dans tous les cas, je suis coincée, ok ? Alors peu importe.
Elle commença alors à m'expliquer quelque chose, mais je ne l'écoutais pas. Je n'avais pas envie d'y penser.
Je n'y penserais donc pas.
– Marinette !
J'avais d'abord pensé que c'était encore elle, mais non, c'était Alya, qui était entrée dans ma chambre brusquement.
– Oh... Hey Alya, qu'est-ce que tu fais-
– J'ai écouté ta discussion avec Monsieur Agreste.
...
Elle n'aurait rien pu y comprendre, pas vrai ?
– Le truc dont vous parliez... Marinette... Tu ne devrais pas le couvrir pour ça !
...
– Qu'est-ce que tu as entendu ?
– Suffisamment pour comprendre. Je n'étais pas sûre au début... Je veux dire, je voyais mal comment tu pourrais le couvrir pour ça, mais une information à donner à Ladybug... ça ne pouvait pas être cinquante choses, alors je l'ai suivi et... Je l'ai vu parler à son Kwami. Marinette, pourquoi tu caches ça ?
...
– Pardon ?
J'avais dû mal entendre ?
– Pourquoi tu caches qu'il est le Papillon ?
...
– Il... Tu... Enfin je... Je ne comprends pas, Alya... De quoi tu parles ?
Il était... ?
– Vous parliez forcément de ça... Je ne sais pas pourquoi tu-
– Non, non, Alya. Je ne savais pas... Il... Attends... Tu es sûre ? Tu es certaine que c'est lui ?
Parce que si c'était le cas...
– Je l'ai vu parler à son Kwami. Enfin, si tu sais ce qu'est un Kwami... C'est une sorte de mini-dieu attaché aux Miraculous...
S'il était le Papillon alors...
– Je ne savais pas, Alya.
Mais maintenant je le faisais.
Et je savais.
J'avais une solution.
Une porte de sortie.
– Tu devrais... On devrait... En parler aux héros... Tu peux... Tu peux essayer de voir si tu croises Chat Noir ou Ladybug ? Et moi je vais... prévenir... prévenir Adrien... !
Mes pensées étaient chaotiques, mais je savais.
Il était le Papillon.
Et moi j'étais Ladybug.
Alors je pouvais tout arrêter.
– D'accord, mais... Si ce n'était pas ça... Marinette... De quoi vous parliez ?
J'ignorais sa question avant de me ruer à l'extérieur en attrapant ma pochette. Il fallait que j'aille au Manoir Agreste. Je savais que Nathalie me laisserait rentrer si c'était important.
Il fallait que je fasse ça... puis que je rejoigne Alya. En tant que Ladybug.
Oui, c'était ça la solution.
J'allais tout arrêter...
J'étais l'employée du Papillon... Ah l'ironie. Enfin, je ne comptais pas le rester longtemps.
Après une discussion avec Nathalie, je parvins à rentrer. Puis je toquais à la porte du bureau.
– Entrez.
Et je mis en route mon plan.
----Ce qu'il se passe dans le bureau reste dans le bureau----
Je tremblais en sortant, je ne pouvais pas me contrôler. Mais c'est bon, c'était en marche.
J'allais enfin...
En finir avec cette situation.
Arrêter de travailler pour le Papillon.
Même si je n'avais pas prévu que ça se passe exactement comme ça.
J'allais le faire.
Un coup d'œil à mon téléphone me fit remarquer qu'Alya avait lancé une demande sur le Ladyblog, pour Ladybug et Chat Noir de la rejoindre.
Je le fis donc.
Je savais déjà ce qu'elle allait dire, mais de toute manière, il fallait que j'y aille.
Chat Noir était déjà présent quand j'arrivais.
– Désolée du retard, j'ai pris du temps à voir ton alerte.
– Donc... Qu'est-ce qu'il se passe, Alya ?
Elle prit une grande inspiration, avant de déclarer.
– J'ai découvert l'identité du Papillon. Je l'ai vu parler avec son Kwami, Nooroo.
Je vis Chat Noir se tendre, toute son attention concentrée sur les paroles d'Alya.
– Qui... ?
– Gabriel Agreste.
Puis ses yeux s'écarquillèrent sous la surprise et son corps se tendit en entier.
– Quoi... ?
Sa voix avait tremblé, de mon côté, je hochais la tête.
– Je vois...
– Mais ce n'est pas possible, il a été akumatisé ! Et... Et... On l'avait déjà rayé de la liste des suspects !
Je ne comprenais pas pourquoi il réagissait de façon si virulente.
– Il s'est peut-être akumatisé lui-même ?
Alya avait proposé cela, et Chat Noir pinça les lèvres, je pouvais voir ses yeux briller, je ne comprenais pas pourquoi.
– Bien. Donc qu'est-ce qu'on fait ?
Sa voix était... vide, quand il avait dit ça. Mais je ne comprenais pas pourquoi.
De toute manière.
Peu importait.
L'important était que tout s'arrête, la suite serait pour plus tard.
...
Même si ça me faisait mal de l'entendre comme ça...
J'attrapais sa main pour essayer de le réconforter.
– Chat... Qu'est-ce qu'il y a ?
Il secoua la tête.
– Je t'en parlerais plus tard... Il... Il faut qu'on fasse quelque chose ! On peut... Prévoir une attaque ? Je sais qu'il est chez lui demain matin... On peut se retrouver ici puis attaquer, si on le prend par surprise, ça devrait le faire !
Je hochais la tête.
– C'est vrai...
...
Nous passâmes alors une longue heure à prévoir comment attaquer, Chat Noir connaissait étonnamment l'intégralité des systèmes de sécurité du manoir...
Mais je ne préférais pas réfléchir aux implications, pas alors que j'allais mettre fin à tout ça.
La soirée passa.
Tikki me parla.
Je fixais mon téléphone. Au final je n'avais rien dit à Adrien.
Je ne dormis pas cette nuit.
Mais le lendemain, je rejoignis Chat Noir et Alya. Elle n'allait pas venir avec nous, cependant, c'était trop risqué.
...
Puis l'opération « Arrêter le Papillon » commença.
Nous étions attendus. Sitôt que nous avions mis les pieds dans le manoir, le système de sécurité s'était déclenché, et le Papillon était face à nous, transformé.
– Je vois que mon identité a été divulguée...
– Comment est-ce que vous saviez qu'on allait venir ?
Chat Noir avait posé la question, et le regard du Papillon se dirigea vers lui.
– J'ai remarqué que j'avais été suivi trop tard. Je savais que cette fille était au courant, alors je me suis dit que je vous attendrais.
– On va vous vaincre.
Chat Noir avait dit ça.
Tout allait bien se passer.
J'allais en finir.
Enfin.
...
Il anticipait nos coups, j'avais été projetée contre le mur à plusieurs reprises, et c'était aussi le cas de Chat Noir.
Ça faisait mal.
Mais c'était nécessaire.
Pour en finir.
– Lucky Charm !
Un miroir me tomba dans la main.
Mais je ne comprenais pas comment il pouvait me servir.
– Chat, essaie de le distraire le temps que je trouve !
Il hocha la tête, avant de foncer sur le Papillon. Je sentais le regard de ce dernier sur moi, et détournais le regard. Je ne savais pas où était Nathalie, Mayura. Mais après tout, son Miraculous était endommagé...
Puis...
J'eus une idée.
– Chat !
Il se tourna vers moi et compris immédiatement ce que je voulais. Il se rapprocha de moi.
– Alors, quel est le plan ?
Je lui tendis ma main gauche.
– Attrape-la.
Il m'écouta.
J'avais sa main droite dans la mienne.
Mon cœur qui battait dans ma poitrine.
L'appréhension qui parcourait mon corps...
Et mes doigts sur son Miraculous.
...
Je tirais d'un coup sec.
Je vis ses yeux s'écarquiller sous la surprise, alors que son costume s'envolait peu à peu. Puis je détournais le regard, pour ne pas voir son identité.
Je ne voulais pas...
Le trahir deux fois...
...
– Ma... Lady ?
Sa voix tremblait d'incompréhension.
Et ma main de culpabilité.
Je me dirigeais vers le Papillon.
Pour lui donner.
Pour remplir ma part du marché.
– Adrien ?
Pourtant ce n'était pas moi qu'il regardait.
Mais Chat Noir.
...
Je me tournais à mon tour.
Adrien.
– Tu n'es pas vraiment Ladybug ! Où est-elle ? Tu es un sentimonstre, c'est ça ?
...
Il avait vraiment une foi absolue en moi, hein ?
...
Je détournais le regard, sans répondre, avant de me tourner vers le Papillon à nouveau, et de lui tendre la bague.
– Vous la voulez toujours ?
Mais son regard était toujours rivé vers son fils.
– Pourquoi... ? Je voulais juste ramener ta mère ! Pour te rendre heureux.
Ou plutôt pour se rendre heureux.
...
– Mais j'ai fait mon deuil ! Maintenant, dis-moi où est Ladybug ! Et rends-moi mon Miraculous !
Un silence s'installa.
Puis le Papillon se dé-transforma.
– Je voulais te rendre heureux... Rends-lui son Miraculous, Ladybug...
Je le fixais longuement, hésitante.
– Notre accord tient toujours ?
Je voulais m'en assurer.
Que je n'ai pas fait tout ça pour rien.
Même si au vu de la finalité, j'avais l'impression que c'était le cas.
– Oui.
Alors je me rendis vers Adrien. Chat Noir.
Je lui tendis sa bague.
– Tiens.
Il la récupéra et planta son regard dans le mien.
– Où est la vraie Ladybug ?
Je baissais les yeux.
– Je suis désolée... Chat...
Je ne pouvais pas voir son expression. Mais je me doutais de ce qu'elle affichait.
– C'est... Tu... Tu es vraiment... Ladybug ?
– Je suis vraiment désolée...
Je vis tout son corps se tendre, et j'osais lever le regard vers lui. Il avait l'air dévasté. Trahi. Énervé.
Plus que la veille quand il avait appris que son père était celui derrière le masque du Papillon.
– N'ose plus jamais apparaître en face de moi.
Je hochais la tête.
– D'accord... Je... Je vais... Je t'enverrais Tikki. Avec mon Miraculous. Tu... Le rendras au Gardien... ? Je n'en aurais plus besoin, après tout...
Il ne me répondit pas.
Et je sortis de chez lui.
Je finis par me rendre dans une ruelle déserte.
Par me dé-transformer.
Tikki m'observait sans un mot.
– Tu pourras lui expliquer, maintenant, s'il demande.
Je levais une interdiction posée au préalable avec cette phrase.
Elle ne dit rien à nouveau.
– Je suis désolée, Tikki...
Je retirais mes boucles d'oreilles et les lui donnait.
– Je crois que nos chemins se séparent ici.
– Tu ne veux pas rester avec moi ?
Elle avait parlé.
Je secouais la tête.
– Je n'en suis pas digne...
– Je vois... Ne t'isole pas, s'il te plaît.
Je hochais la tête.
– Adieu, Tikki.
Parce que j'avais le sentiment que je ne la reverrais jamais.
– Au revoir, Marinette...
Et elle s'envola.
Vers le manoir Agreste.
Je fis ma route vers chez moi.
Mes parents furent surpris de me voir là.
– Tu n'es pas à ton stage ?
Je comptais sourire.
Dévier la question.
Faire comme si tout allait bien.
Mais je n'y parvins pas.
C'était fini.
Enfin fini.
Je finis par m'effondrer en sanglots, sous les regards perdus des clients.
C'était fini.
Tout était fini.
Même si des choses avaient changé selon le plan initial...
Je me demandais quelle issue était la meilleure.
J'étais libre. J'avais quitté mon stage, m'étais éloignée de Gabriel Agreste sans avoir à craindre les répercussions.
Mais j'avais trahi tout le monde. Chat Noir, Adrien, Tikki, Alya.
Je n'étais plus Ladybug.
Chat Noir ne voulait plus jamais me voir.
Alors...
Oui, j'étais libre, mais à quel prix ?
...
Le prix du vœu aurait peut-être été plus agréable, à vrai dire.
Mais ça avait été différent.
Alors j'avais juste tout perdu. D'un coup, en un jour.
...
J'étais libre.
...
Je vis l'écran de mon téléphone s'allumer du coin de l'œil.
Un message d'Adrien.
Il nous demandait, à Alya, Nino, et moi, de le rejoindre. Disant qu'il devait nous parler de quelque chose.
Je bloquais son numéro.
Je ne devais pas apparaître devant lui.
De toute manière, j'aurais trop souffert de le faire même sans son interdiction.
...
Alors...
C'était ça, ma liberté ?
Ma vie hors du bureau...
...
Qu'avez-vous pensé de cet OS ?
Vous aviez vu venir la fin, avec la trahison de Ladybug ?
Une idée... De ce qu'était le plan d'origine... Si tout s'était passé normalement ?
(Non je n'écrirais jamais "Dans le bureau" je me suis déjà auto-traumatisé avec "Retire le costume")
Ceci étant dit !
J'ai des anecdotes à la con sur cet OS (même s'il est atroce.)
1. Cet OS est la raison de mon amitié avec Mindow. Oui, on s'est parlé pour la première fois en mp par rapport à cet OS. C'était il y a sept mois et quatre jours. On a des bases saines pour cette amitié-
2. Déjà, comment m'est venue l'idée ? Parce que bon, j'ai déjà eu une idée en voyant une phrase sur le sweat d'un gars de ma classe... Alors, comment ? Bon, j'étais sur le serveur d'Octo Lady... Et là ! Quelqu'un envoie une vidéo en rigolant. Dans cette vidéo (de 48 000 000 de vues...) DU GABRINETTE. Non, mieux. Du Gabrinette et des sirènes. C'était chelou. Et donc moi, vous me connaissez bien, j'ai sorti un magnifique : "J'ai envie d'écrire un Gabrinette sérieux, avec tous les traumatismes qui suivraient, dus à la manipulation et tout.". Ce à quoi Mindow a répondu "C'est une bonne idée en fait" Et là est née l'idée.
3. Avant de choisir de faire une garde partagée avec Mindow (parce que oui, iel va faire sa propre version), on a tenté de faire adopter l'idée à des gens... Ils ont pas voulu... ;-;
4. Nathalie a failli être à la place de Gabriel dans notre idée.
5. On a cette idée depuis longtemps (vous le savez peut-être, vu qu'on parlait de "Pas Gabrienette" depuis un sacré bail dans les commentaires, et parfois en NDA...). Et faut savoir que ça nous arrivait d'en parler de manière random. Est là est arrivé le truc ! On en a parlé... Parlé d'écrire un Gabrinette, sans mentionner ce qu'on prévoyait... Et... Et quelqu'un a cru qu'on shippait... C'était à deux doigts de rester comme ça, mais la personne a fait la réflexion, donc on a pu arranger le malentendu... Dieu merci, j'ai pas besoin de gens qui pensent que je cautionne ça... Après ça, on a fait vachement plus attention à ce qu'on disait.
C'était les anecdotes con sur l'OS (pour décompresser un peu)
PS : Si quelqu'un se demande pour la vidéo... C'est celle-là-
https://youtu.be/of4H9F-Yui8
Et on est d'accord que ça fait penser à Mario, Bowser, et Peach.
Voilà x)
On se retrouve une prochaine fois !
(fallait vraiment que je finisse cet OS depuis le temps-)
- 4 août 2021
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