Oh du carré amoureux.

Booooooooooooonne lecture.

C'était calme...

Une première pensée plutôt étrange, après tout, la ville était calme parfois, quand je me réveillai dans la nuit. Mais quelque chose était différent cette fois... Aucun bruit ne résonnait...

Aucun ?

Non...

Une petite mélodie résonnait tout bas... Dans ma chambre... Comme une berceuse...

Aucunes paroles, mais un air que je connaissais déjà.

J'ouvris les yeux pour voir d'où il provenait... C'était de ma fenêtre... Oui, là, sur l'encadrement de celle-ci, les jambes se balançant dans le vide, il y avait quelqu'un fredonnant une musique sans mots.

Sa silhouette ressortait bien dans la pénombre, car elle était blanche comme la neige, peut-être même un peu plus.

Je me redressai sans un bruit, sans comprendre, aussi. Et je m'approchai doucement de là, pour voir mieux qui se trouvait dans ma chambre.

– C'est magnifique, tu ne penses pas ?

Le fredonnement s'était arrêté, remplacé par quelques mots. Je regardai dehors, tout était blanc, comme couvert par une épaisse couche de neige. Je crois même qu'il s'agissait de cela.

Paris recouvert de blanc...

Paris silencieux...

Mais aussi Paris désert.

Peut-être le dernier point était-il normal au vu de la position de la lune dans le ciel...

Non, Paris n'était jamais vide, de nuit comme de jour, des voitures circulaient, des gens passaient, même dans mon quartier.

– Oui... C'est joli...

Cependant j'avais répondu.

– Tu veux faire un tour ?

La silhouette s'était tournée vers moi, une main tendue. Je pouvais voir une rose écarlate dans son autre main, dont la couleur détonait avec le blanc immaculé du paysage et de la tenue de la personne avec moi.

Mais elle s'accordait bien avec ses yeux, qui eux aussi brillaient d'un rouge éclatant. C'était presque inquiétant, mais le sourire qui m'était adressé était rassurant...

J'attrapai sa main, avec un peu d'hésitation.

– Accroche-toi bien.

Un bras fut glissé autour de ma taille, et nous fûmes projetés dans les airs... Le vent soufflait contre mes cheveux, les décoiffant au passage, et il faisait froid. À l'atterrissage, j'eus confirmation que ce qui nous entourait était bel et bien de la neige quand une sensation glacée entoura mes pieds nus.

– Pardon... J'aurais dû y penser.

Il ne fallut pas longtemps avant que mes pieds ne quittent à nouveau le sol, et que je ne voie notre nouvelle destination.

Cette fois, pas de neige au sol... Il y avait des chaises longues aussi, avec de grosses couvertures posées à côté.

– Tu peux t'installer là, tu ne devrais pas avoir froid.

Je fis comme demandé, et la silhouette se posa à côté de moi, les yeux levés vers le ciel. Je regardai la même direction, des étoiles brillaient, plus que jamais...

Parce que maintenant que j'y pensais, la ville lumière était également éteinte.

– Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

C'était la première question que je posais.

– Je me disais que tu aimerais sûrement que tout soit en blanc.

Je ne comprenais pas vraiment...

– Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

– Quoi que je fasse, quand on se met ensemble, tout devient blanc. Alors je me suis dit que c'était peut-être ça, l'avenir de notre relation...

Ça ne m'avançait pas trop. Je sentis sa main couverte de blanc attraper la mienne.

– Qui es-tu ?

– Tu ne me reconnais pas ?

En réalité, si, je le faisais... Malgré l'absence du rouge si caractéristique, ou plutôt de son déplacement vers ses seuls iris, je la reconnaissais.

– Ladybug...

Elle hocha la tête.

– Miss fortune, plutôt. C'est le nom que Papillombre m'a donné.

– Oh...

Je ne savais pas trop qu'en penser... J'avais l'impression que tout n'était pas réel. Ma Lady akumatisée ? Connaissant mon identité ? La ville en blanc et personne pour troubler le calme... ?

Tout ça étouffait toute sensation d'une possible réalité.

– Comment ça, tout devenait blanc ?

– Ça commençait par toi, à chaque fois. De noir tu passais à blanc... Et puis tu emmenais la ville avec toi, peut-être même le monde entier...

J'imagine que je me faisais akumatiser... C'était ce qu'elle disait ?

– Et cette fois c'est toi ?

Elle hocha la tête.

– Je ne sais pas vraiment pourquoi... Je n'ai jamais vraiment su à vrai dire... Si ce n'est qu'à chaque fois... Toi et la fille sous le masque étiez ensemble... Alors quand j'ai compris qui tu étais... Que si je voulais pouvoir t'aimer, il fallait que je condamne cette réalité... Je me suis sentie un peu vide... Puis Papillombre m'a proposé un marché. C'était une erreur de sa part, de toute évidence.

– C'est parce qu'on ne pouvait pas être ensemble... ?

Pourtant elle m'avait repoussé tant de fois... Elle m'avait même dit en avoir assez de devoir le faire, alors j'avais fini par arrêter.

– Oui...

– Oh...

Le silence perdura, devenant presque assourdissant. Avais-je ne serait-ce qu'une fois dans ma vie entendu le silence total ?

– Mais maintenant on est ensemble, tu ne trouves pas ça bien ?

– Tu ne penses pas qu'on va se sentir seuls ?

– Pas si je t'ai avec moi, Chaton.

Personnellement, quel que soit le point auquel je l'aimais, la seule pensée de ne plus jamais revoir mes amis me serait le cœur.

– Je vais me sentir un peu seul, moi ?

– Je ne te suffis pas ?

D'un coup, sa voix était devenue aussi glaciale que tout ce qui était autour de nous.

– Si... Si ! Mais... Qu'est-ce qu'on se racontera si on passe tous nos moments ensemble ?

Elle ne répondit pas. J'avais un peu peur de l'avoir énervée...

– Tu as raison. Ceci dit c'est déjà un peu trop tard.

– Tu ne peux pas tout faire redevenir comme avant ?

Elle secoua la tête.

– Non, tu finirais akumatisé.

– Oh...

– Tu sais, Chat Noir... Je suis vraiment désolée de comment j'ai agi avec toi, ces derniers temps. De tout te cacher, de te repousser, de te mentir... D'avoir divulgué mon identité à quelqu'un d'autre...

– Je comprends, ne t'en fais pas...

– Non, non... C'est juste... J'avais peur...

Je réalisai à ce moment.

– De Chat Blanc...

Elle hocha la tête. Je pouvais voir ses yeux briller légèrement. Je ne la pris pas dans mes bras, cependant.

– Comment ça s'est terminé, à chaque fois ?

Je vis un sourire triste se dessiner sur son visage.

– Un peu comme ça.

Son bras était tendu dans une direction, et en y regardant de plus près, je pouvais voir une silhouette bleu clair et une autre rouge apparaître.

– Tu comptes résister ?

– Non...

– Pourquoi ?

Elle me regarda sans un mot pendant quelques secondes, avant de souffler.

– Parce que je vois bien que tu ne veux pas être là. Je veux juste que tu sois heureux... Même si l'idée que ce soit sans moi me déchire le cœur... Je ferai avec s'il le faut...

Je serrai sa main pour la réconforter en voyant ses yeux briller encore plus.

– J'ai peur, Adrien...

Elle ne m'appelait plus Chat Noir. Peut-être à cause de la présence de l'autre Ladybug.

– Je ne me suis jamais demandé ce qui arrivait... Quand je réparai une timeline... Est-ce qu'on va juste disparaître ? Est-ce qu'on va être coincés ici pour toujours ? Ou... Est-ce que tu penses... Est-ce que tu penses qu'on a une petite chance d'être heureux ensemble ?

Je ne savais pas à vrai dire.

L'idée de disparaître ne me faisait pas si peur... sans trop que je ne comprenne pourquoi...

– J'espère qu'on pourra l'être. Heureux ensemble.

Mais même si j'espérai...

Peut-être que notre futur était destiné à être recouvert de blanc...

Bordel

c'est mon tout premier Ladrien

Vous faites ce que vous voulez avec ça.

Bref, j'ai eu l'idée, parce que Mindow m'a dit "Hey, vous pensez pas que Miss Fortune rendrait mieux en noir et blanc comme les coccinelles albinos?"

Alors

Ouais, bon, du blanc sur une page blanche-

bref

voilà, j'ai dessiné ça, paf, idée idée

OS OS

Ladrien Ladrien

et

euh

...flemme de donner mon avis sur l'ep 15

Donc je vais juste dire trois trucs

Marinette, ta gueule (déso, un peu cash, mais elle m'a saoulé à engueuler Chat Noir quand il essayait de l'aider pour sa déclaration)

Chat Noir, merci d'écouter Ladybug, cool de ta part ;p

Kagami : iufebeiucbefeozn elle était adorable

Vraiment vous allez avoir un paragaphe dédié à Kagami quand je donnerai mon avis

PArce qu'elle était mims dans cet ep

(*Marigami intensifies*

moins que le Alyanette, déconnez pas-)

- 24 octobre 2021

Heure de dormir.