C'est parce que je t'aime (Alyabug/Alyanette)
Pas assez de Alyanette dans ce monde. Donc j'en écris ! On part sur une petite réécriture du Gang des secrets, proposée par Baya-chan sur mon serveur.
(Je t'avais dit que je l'écrirais dans la journée ! AHAH !)
– J'ai une confiance absolue en toi Alya, j'ai besoin de toi Alya, j'ai besoin de Rena Rouge !
Et en disant ces mots, j'avais relâché Lady Wifi... Non, Alya. Pour lui prouver mes propos. Elle allait réussir. Elle le devait.
Je la vis résister, des grognements d'effort, ou de douleur, mais je me refusais d'envisager cette possibilité, s'échappant d'entre ses lèvres... Jusqu'à ce que le masque ne se brise, que son costume ne s'envole dans une brume noire, et qu'elle ne tombe à genoux.
– Woah...
Elle avait... Vraiment réussi. Simplement grâce à ma confiance en elle... Et sûrement à sa confiance en moi... Elle avait réussi à résister au Papillombre. À battre son emprise...
Je m'approchais d'elle et attrapais sa main pour l'aider à se relever.
– Personne n'avait réussi ça avant toi ! Tu es incroyable !
Je vis un léger sourire se dessiner sur ses lèvres, alors que son regard s'adoucissait en se plongeant dans le mien.
– C'est parce que je t'aime, Ladybug.
Un silence s'installa après ses paroles, avant que ses yeux ne s'écarquillent, et que ses joues ne virent à l'écarlate.
– Enfin, je...
Et c'est alors qu'elle s'était reculée, posant une main sur sa bouche, et avec de l'appréhension dans le regard, que je réalisais.
– Je ne voulais pas ! Je... Juste... T-Tu es u-une amie incroyable... Et...
Elle n'avait pas du tout dit ça de façon platonique.
Et si j'en doutais encore, ses bégaiements avaient fini de me convaincre.
– Je...
Je ne savais pas que répondre à ça.
Vraiment pas.
Je l'entendis s'éclaircir la gorge avant de demander.
– T-Tu ne devrais pas aller aider Chat Noir ?
Sa question me fit reprendre contact avec la réalité, entendre à nouveau les voitures qui roulaient dans la rue d'à côté, sentir la chaleur de sa main dans la mienne, et celle de sa déclaration dans mes joues.
– J-Je... Oui !
Je lâchais brusquement sa main, essayant d'éloigner mon esprit de toute distraction, tout en essayant de reprendre mon sang froid.
– Tu... Tu sais o-où es l'Akuma ?
Elle hocha la tête.
– Dans le bracelet que porte Chronogirl... Mais... Vous n'y arriverez pas juste Chat Noir et toi ! Elles sont quatre !
Je hochais la tête en signe de réponse, ne faisant pas confiance à ma voix pour ne pas trahir l'état dans lequel sa déclaration m'avait mise. Ce serait une réflexion pour plus tard.
À la place, j'attrapais mon yo-yo et sortis le Miraculous du Renard, sous les yeux ébahis d'Alya.
– Pas d-de temps à perdre. Chat a besoin d'aide !
Elle attrapa le collier et l'enfila, avant de se transformer sans plus attendre.
Le combat se passa de façon plutôt efficace, même si je m'étais reprise plusieurs fois pour ne pas laisser mes pensées dériver sur les évènements de plus tôt.
Une fois l'Akuma purifié, la ville réparée, et Chat Noir en allé, je partis me poser dans une ruelle avec Alya, pour récupérer son Miraculous. À ce moment-là, je ne pus m'empêcher de l'observer différemment, d'une manière que je n'avais auparavant réservée qu'à des garçons...
Je ne pouvais nier que son costume accentuait sa beauté, et que le regard qu'elle me lançait en ce moment même, même si rempli d'inquiétude, était tout bonnement adorable.
– L-Ladybug ?
J'entendis sa voix, puis un nouveau bip, avant qu'une lumière orange n'illumine les lieux, laissant ma meilleure amie face à moi.
– Désolée... Je... Réfléchissais...
Elle baissa les yeux en retirant son Miraculous, avant de souffler d'une petite voix.
– Je... C'est par rapport à ce que j'ai dit tout à l'heure, pas vrai ? Je... Je ne comptais pas te le dire à la base... Mais... Ce n'est pas grave si ce n'est pas réciproque. Je comprends.
Je détournais le regard. En toute honnêteté, je n'étais pas prête à donner une réponse. Et avec notre dispute de plus tôt... Qu'allait-il se passer ?
Un léger bruit me sortit à nouveau de mes pensées.
– Tu devrais y aller... je... Je vais voir comment va Marinette.
Je hochais la tête avant d'attraper mon yo-yo pour disparaître sur les toits, laissant mes pensées tourner.
Avant de réaliser qu'elle allait venir me voir. Et que par conséquent, je devais me rendre chez moi. Et la voir. Face à moi. Sans mon masque pour cacher quoi que ce soit.
J'atterris vite sur mon lit, me dé-transformant dans les airs, et manquant de me cogner la tête contre le rebord de ma trappe au passage. J'avais bien fait de la laisser ouverte en partant... Mais je devrais éviter de laisser le temps passer aussi longtemps, j'allais finir par me blesser à ce rythme.
– Marinette ? Ça va ?
Je secouais la tête en attrapant un coussin pour le serrer dans mes bras.
– Je... Je ne sais pas, Tikki... Je ne sais pas que penser de tout ça... Et puis de toute manière, ça n'a aucune importance, pas vrai ? Quoi qu'il advienne, même si je venais à être amoureuse d'elle, sortir avec elle en tant que Ladybug est impossible, et elle ne connaît pas mon identité... Alors à quoi bon...
– Il vaut mieux que tu mettes des mots sur tes sentiments... Sinon ça va te ronger de l'intérieur.
Je sentis un rire amer s'échapper de mes lèvres.
– Un sentiment de plus ou de moins, qu'est-ce que ça peut changer ! C'est déjà le bordel dans ma vie... Et maintenant plus seulement en tant que Marinette... Je... Je suis fatiguée, Tikki...
Et alors qu'elle s'apprêtait à répondre, j'entendis quelques coups résonner sur ma trappe. Je m'attendais à ce que ce soit mes parents, avant de me rappeler qu'Alya avait dit vouloir venir me voir.
– Marinette... ? On peut rentrer ?
On ?
Oh, elle n'était pas toute seule... Peut-être que ça aiderait à mon sang froid. Ou pas.
En effet, toutes les filles étaient là... Me demandant des explications.
Alors je les donnais, du moins celles que je pouvais... Je parlais de mon impossibilité de me déclarer à Adrien, de ma rupture avec Luka... Et je mis de côté mon rôle de Ladybug, et la déclaration d'Alya.
– On sera toujours là pour toi, Marinette...
Et cette dernière avait dit ça en me prenant dans ses bras... J'avais senti mon cœur s'emballer un peu... était-ce à cause de ce qu'elle m'avait avoué ? Ou parce que je n'avais tout simplement jamais fait attention à ce genre de détails avant ?
– Quand tu seras prête, préviens-nous, et on trouvera un nouveau plan génial pour t'aider à dire à Adrien, Luka, ou qui tu veux que tu l'aimes.
Et à cette phrase d'Alix fit rire les autres. Je me joignis à elles, en essayant d'ignorer la pensée que le « qui tu veux » puisse être Alya...
– Les filles... C'est vous que j'aime.
Et je les avais à nouveau serrées dans mes bras... Après tout, elles n'étaient pas obligées de savoir qu'il se puisse que l'une d'entre elles ait une place plus que platonique dans mon cœur...
De toute manière, c'était tout ce qu'il y avait de plus incertain.
Et de plus impossible...
Je fixais le bracelet qu'elles m'avaient offert en pensant à cela, alors qu'elles s'en allaient.
– Je vous rejoins plus tard, j'ai un dernier truc à dire à Marinette.
C'était la voix d'Alya.
Je relevais la tête pour la voir fermer la trappe et s'approcher de moi.
– En fait, tu ne nous as pas tout dit. Une journaliste et une meilleure amie sentent ce genre de choses.
Évidemment qu'elle l'avait remarqué.
Je me laissais tomber sur la chaise en soupirant, ne sachant trop comment réagir.
– Je ne vais pas mener l'enquête ou te forcer à m'en parler, tu sais... Si tu veux pas me dire ce qu'il y a, c'est ton droit.
– On sera toujours amies ?
J'avais demandé ça en l'observant.
Peut-être que j'aurais dû mieux choisir mes mots.
Lui faire comprendre que je pourrais vouloir plus.
Si je me laissais le droit d'y réfléchir.
– Marinette, je suis ta meilleure amie, et je le serais pour toujours. C'est pour ça que ça me fait de la peine de ne pas pouvoir t'aider à te sentir moins seule...
Je ne sus que répondre à ça, et je l'entendis soupirer avant qu'elle ne se lève pour partir.
Et dans cette fraction de seconde, je pris ma décision. Et j'attrapais sa main.
– Alya, attends. Reste.
Elle s'était arrêtée, puis tournée vers moi.
Je ne savais pas que dire.
Comment le dire.
Comment l'expliquer.
Est-ce que je devais commencer par le début ?
Tout lui avouer ?
Est-ce que je le pouvais ?
Avais-je ne serait-ce que toutes les réponses ?
– Je...
Ma voix se bloqua dans ma gorge, et elle s'installa à côté de moi, prenant ma main dans la sienne. Et je sentis mon cœur s'emballer une nouvelle fois.
Avait-ce toujours été le cas ?
Peut-être n'avais-je simplement jamais remarqué. Parce que je ne me laissais pas le faire...
Des sentiments pour Adrien étaient tellement plus simples après tout. Il y avait moins à réfléchir, moins à fuir, moins à cacher.
Aimer Alya, c'était ouvrir la porte à des dangers qui n'étaient pas si j'aimais un garçon...
– Marinette ?
Son autre main se posa sur mon épaule, peut-être voyait-elle que je paniquais ?
Bien sûr qu'elle le voyait, elle me connaissait presque par cœur...
– Je... Alya, je...
Mais comment continuer ?
Est-ce que je devais lui avouer ?
Et jusqu'à où ?
À ses yeux je n'étais pas Ladybug après tout...
Je n'étais que sa meilleure amie.
– Eh, Marinette, ne pleure pas, ça va aller, je suis là...
Et elle me prit dans ses bras.
Je pleurais ?
Sûrement...
Je ne savais pas quoi faire... Trop de questionnements supplémentaires. Trop de possibilités de dangers supplémentaires, là où ma vie n'était déjà qu'un amas de ceux-ci...
...
Mais...
Un de plus ou un de moins...
– Je crois que...
Je déglutis péniblement, tout en sentant sa main passer dans mes cheveux pour me calmer.
– Je crois que j'ai aussi des sentiments pour toi...
Avant qu'elle ne s'arrête, et que j'entendis sa respiration se bloquer sous la surprise.
– Marinette... Il ne faut pas que ça te mette dans cet état...
Elle se recula, mais je me refusais à lever mon regard vers elle.
Je sentis sa main dégager des mèches de cheveux s'étant échappées de mes couettes de devant mon visage, frôlant délicatement ma joue, avant qu'elle ne glisse ses doigts sous mon menton pour relever ma tête.
– Eh, regarde-moi, Mari...
Mais je persistais à détourner le regard. J'avais tout gâché... Elle ne m'aimait pas sans savoir que j'étais Ladybug. Et je ne pouvais pas lui dire.
Même si je le voulais désespérément...
Désespérément le dire à quelqu'un...
– Marinette, s'il te plaît... Regarde-moi...
Sa voix n'était qu'un souffle, une demande, une supplique... Alors je cédais, et je finis par croiser son regard.
Elle avait la même expression que plus tôt cette journée, avant qu'elle ne lâche les quelques mots qui avaient mis en branle mes pensées.
– Je t'aime, Marinette. Ok ?
...
Elle m'aimait ?
– Mais... E-Et... L-Ladybug... ?
Je vis la surprise s'immiscer dans son regard, avant de réaliser que je n'étais pas censée savoir.
– Je peux te répondre « et Adrien ? ». Je... Je l'admire vraiment. Voire plus... Du peu d'interactions que j'ai eues avec elle, je l'apprécie énormément... Mais... Toi aussi. Et de toute manière, je n'ai aucune chance avec elle.
– Tu n'as pas aucune chance !
Je la vis froncer les sourcils avant de rire légèrement.
– Ton jugement est biaisé, ma chère Marinette. Ce n'est pas grave, vraiment. Je n'ai jamais vraiment eu d'espoir d'en avoir... Même... Même avec toi, à vrai dire...
Je me sentis rougir avant de lever ma main vers son visage, et de poser mes mains sur sa joue. À la voir comme ça. À savoir qu'elle m'aimait en retour... Je voulais...
Je voulais nous laisser une chance de réussir.
D'être heureuses.
– Tu n'as pas aucune chance, Alya... Je... Après tout... Je...
Mais je ne pouvais pas juste l'avouer comme ça... ?
– Je suis...
Mais si je voulais pouvoir continuer avec elle...
– Alya, tu as même toujours eu tes chances... J'ai... Je n'avais jamais fait attention. Je n'avais jamais ne serait-ce qu'envisagé que ce puisse être une possibilité...
Je voyais son regard se teinter de curiosité.
– Jusqu'à ce que tu me dises que tu m'aimes.
Puis d'incompréhension.
– Je... Je suis Ladybug, Alya. C'est ça que je vous ai toujours caché.
Jusqu'à qu'il ne s'emplisse de réalisation.
– Marinette...
Et juste comme ça, elle se pencha vers moi, s'arrêtant à quelques centimètres de mon visage, demandant la permission sans dire un mot...
Et je comblais le vide pour lui accorder.
Je la sentis soupirer contre mes lèvres, les siennes s'étirant en un sourire, avant qu'elle ne s'éloigne pour me souffler.
– Et moi, je suis là pour toi...
Et je sentis mes larmes se remettre à couler, avant d'éclater en sanglots dans ses bras.
Oui.
Elle était là pour moi.
*Un cri résonne au loin, c'est Misty qui crie dans son coussin*
C'est beaucoup trop adorable bordel de merde !
Pardon-
(J'ai reshippé sévère en reregardant la scène de fin avec l'idée d'histoire en tête pour la réécrire ahah)
Bon, l'idée de Baya c'était "Et si au lieu de dire "C'est parce que tu es une amie formidable, Ladybug", Alya avait avoué ses sentiments".
Donc bien sûr j'ai sauté sur l'occasion !
Vous avez aimé ?
D'ailleurs, en parlant de Alyanette, j'ai envie de faire un petit coup de pub (sorry pour les mentions mdr) à ceux qui en écrivent sur Wattpad (et qui ont pas abandonné le truc) (...Que personne ne fasse de commentaire sur le fait que tous soient abonnés à moi. Je ne les ai pas tous convertis.
...
Il y en a une que j'ai juste motivée à commencer à en écrire. Mais elle shippait déjà-)
_Electy_ (Qui a écrit deux adorables Alyanette (et qui m'en doit deux))
DreamyNebulous dont j'ai trouvé le Alyanette après bien trop longtemps si vous voulez mon avis...
M1ndow Quoi ? Elle en écrit aussi x)
Cookie_Noir (Je l'ai pas encore lu, elle l'a publié pendant que j'écrivais cet OS... DONC J'Y VAIS D'AILLEURS ! *part en courant*)
(Ps : il me tarde dimanche :o)
- 4 juin 2021
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