Aujourd'hui

Ah, ah. Le running gag est devenu vrai. Après Hier et Demain , je vous présente Aujourd'hui

...

Qui se passe AVANT Hier

Logique, je sais, je sais.

Enfin...

AVERTISSEMENT -> Pensées suicidaires et tentative de suicide.

Ouais, je le met pas en commentaire, parce que... J'avoue avoir hésité à publier cet OS. Au contraire des autres où je parle de suicide... On a directement le point de vue de la personne.

Alors oui, j'avais aussi fait ça dans "Tout ira forcément mieux" mais c'était beaucoup plus chaotique, et plus émotif que factuel.

Sérieusement, si vous avez ce genre de pensées, il existe des numéros que vous pouvez trouver facilement sur internet.

Sur ce, si vous continuez, bonne lecture.



– Hm... Hmm...

Je fredonnai la mélodie que j'avais laissée en fond, sur mon ordinateur, tout en relisant mon dernier article du Ladyblog. Il datait d'il y a deux semaines, des tas de commentaires et de remarques s'étalaient en dessous, mais je n'y prêtai pas trop attention.

Il parlait d'une des attaques que j'avais filmée comme d'habitude.

Je soupirai avant de faire rouler ma chaise un peu plus loin de mon bureau avec une simple pression contre celui-ci.

C'était le genre de moment où on avait peur, pas vrai ?

Moi j'avais peur, en tout cas.

Mais j'avais déjà décidé, aujourd'hui serait le jour.

Parce que j'étais fatiguée de tout ça, d'être un poids, je savais que mes parents et mes amis seraient mieux sans moi. Sans tous les problèmes que je causai.

Mes mains tremblaient un peu...

Est-ce que ça allait faire mal ? Sûrement moins que certains des coups que j'avais pris pendant les attaques, en mettant tout le monde en danger avec ma simple envie de filmer ce qu'il se passait.

Je fixai la feuille sur mon bureau et le stylo posé dessus. Je n'avais rien écrit... je n'avais pas trop su quoi mettre, à vrai dire.

Ce n'est pas comme si ça allait vraiment leur importer...

Je finis par me lever pour attraper la boîte que j'avais laissée dans ma table de chevet. Parfois c'était facile, bien trop facile, d'avoir accès à des choses dangereuses.

Pas que je m'en plaigne...

Est-ce que ça allait être long ?

Je n'avais pas poussé mes recherches jusqu'à là... Dès mes premières questions tapées sur Google, j'avais eu droit au site de prévention contre le suicide du gouvernement.

Ce n'était pas très étonnant...

Mais bon...

...

Je me demandais comment ils allaient réagir...

Un verre d'eau à la main, j'ouvris la boîte et sortis une plaquette.

Ça avait l'air innocent comme ça.

Après tout c'était tellement facile...

...

– A... Alya ?

Je sursautai en entendant la voix, manquant de lâcher mon verre d'eau. Mon premier réflexe fut de me tourner vers ma porte, mais je l'avais fermée à clef.

Je regardai alors ma fenêtre, et vis Ladybug dans l'encadrement, une expression d'inquiétude sur le visage.

Je cachai la boîte dans mon dos, même si j'étais plutôt sûre qu'elle l'avait vue, et posai mon verre d'eau sur ma table de chevet.

– La-Ladybug ! Qu'est-ce que tu fais là ?

Elle descendit de la fenêtre, ses pieds tapant doucement contre le sol, avant d'approcher.

– Je... Venais voir comment tu allais...

Je sentis un rire nerveux monter dans ma gorge.

– Oh ? V-Vraiment ? Pourquoi ?

Elle resta silencieuse en me fixant, avant de poser sa main sur ma joue et de l'essuyer avec son pouce. C'est à ce moment que je réalisai que je pleurai... Enfin, plutôt qu'elle pouvait voir que c'était le cas...

– Je vais bien ! Ne t'en fais pas ! C'est juste... euh... Un... Un truc que je lisais... Qui était triste.

Elle pinça les lèvres avant de souffler.

– Je m'inquiétai. Ça fait deux semaines que je ne t'avais pas vue sur le lieu des attaques...

Je pris un moment avant de comprendre qu'elle répondait au pourquoi elle était venue.

– Ah... ça... Ne t'en fais pas ! C'est juste que... J'ai beaucoup de travail à mon lycée en ce moment, et... Aussi je... Je ne voulais pas trop me mettre en travers de votre chemin pendant les combats ! Je... Je sais que je suis un peu un poids mort, parfois... à toujours être au mauvais endroit au mauvais moment.

Elle m'observa sans un mot. Elle doutait de mes paroles, je le voyais.

– C'est vrai que tu es souvent prise entre deux feux, mais... Tu es souvent la première à nous prévenir qu'il y a une attaque... Alors tu n'es pas un poids mort. Ce serait juste bien que tu fasses un peu plus attention à toi... Je n'aimerais pas qu'il... t'arrive quelque chose...

Elle avait fait une pause sur la fin de sa phrase, son regard passant de mon visage à derrière moi. Je savais qu'elle cherchait ce que j'avais eu dans ma main plus tôt.

– Ne t'en fais pas, il ne m'arrivera rien !

J'espérai que ma nervosité ne transparaisse pas. Ceci dit, au vu de son expression, c'était sûrement raté.

Elle s'assit à côté de moi.

– Alya... Pourquoi tu pleurais ? Vraiment.

Elle avait vu que c'était un mensonge... Pas vrai ?

– Je...

Je ne savais pas quoi dire.

– Je réfléchissais à certaines choses...

Elle glissa sa main derrière moi, et avant que je ne réalise la raison, elle avait attrapé la boîte.

– Je... C'est... C'est pour quand j'ai mes règles. Elles sont très douloureuses, donc...

– Alya...

– Donc je prends ça quand j'en ai besoin et...

– Alya.

– Vraiment, c'est simplement ça...

– Alya !

Je finis par me taire. Je n'osais pas la regarder.

Puis je sentis ses bras m'entourer. Elle me serra contre elle, et je ne pus empêcher d'autres larmes de couler.

– Ce n'est pas pour ça, pas vrai ?

J'avais l'impression que sa voix tremblait.

Je ne répondis pas.

Donc elle resserra son étreinte.

– Tu veux bien me dire ce qui ne va pas ?

– T-Tout va bien...

Elle resta silencieuse un moment.

– Je vais rester avec toi, ok ?

Elle avait soufflé ça d'une voix douce, mais je sentis simplement mon cœur se serrer.

– Je ne veux pas t'embêter...

Je la sentis secouer la tête.

– Ça ne m'embête pas... Comme je te l'ai dit tout à l'heure... Je n'aimerais pas qu'il arrive quelque chose à ma journaliste préférée...

Je ne sus que répondre, alors je restai simplement dans ses bras, sans un mot.

Je ne parvenais pas trop à m'endormir, alors je la sentis bouger pour m'installer dans mon lit, sous les couvertures, et retirer mes lunettes. Et alors que je pensai qu'elle allait s'en aller, elle glissa une de ses mains dans les miennes et resta là.

J'eus la vague impression d'entendre des reniflements, mais je n'étais pas sûre qu'ils ne viennent pas de moi ou de mon imagination.

Au final...

Sans trop que je ne le réalise...

J'avais dû finir par m'endormir, parce que je me réveillai plus tard, la lumière du jour passant par ma fenêtre ouverte, et la sonnerie de mon réveil résonnant dans la pièce.

Ladybug était partie...

Je coupai le son de mon téléphone avant de me lever.

J'avais du mal à me souvenir de la veille, mais je savais que c'était arrivé...

Alors que j'entendais mes parents et ma grande sœur s'agiter dans les couloirs et le salon, je soupirai. De toute évidence, Ladybug avait emporté la boîte avec elle, ce qui n'était pas surprenant du tout.

J'attrapai alors mon téléphone et fixai ma porte...

J'imagine que j'allais aller en cours encore aujourd'hui...


Alors.

Joyeux, déjà.

Ahah (*récupère ses propres larmes*)

Qu'en avez-vous pensé ?

Ensuite...

Faut savoir que j'avais fait des recherches pour être plus précis dans cet OS (avant de me dire que c'était une très très mauvaise idée.

Je vais pas donner de mauvaises idées aux gens qui me lisent.)

Et euh...

Au-delà d'avoir rendu mon historique flippant-

Je suis assez rassuré de savoir que les premiers résultats quand on cherche des doses mortelles de médocs, c'est de la prévention suicide.

Voilà.


(Si quelqu'un se demande, oui, j'ai une idée pour un OS qui s'appellerait "Après-demain" et qui pour le coup se passe vraiment après "Demain"...

...

ça devient compliqué cette histoire-)


- 1 novembre 2021

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