Ça devrait aller.
JE SUIS VIVANT ! (Neuf jour sans écrire c'est beaucoup trop long.)
BREF. Avant de commencer j'ai deux petits trucs à dire.
Premièrement, ça fait un an que j'ai publié mes... Quatre premiers OS (Non, ça fait 25 jours. :) pardon x) )
Et donc deuxièmement, pour fêter ça... Ben j'explique tout dans la partie de juste après cet OS, que je vous invite à aller voir. Mais vous pouvez lire avant bien sûr.
– Marinette, tu veux venir manger avec nous ?
J'avais demandé ça, sans trop d'espoir. Évidemment, et comme depuis maintenant plus de deux mois, elle se contenta de secouer la tête et de s'éloigner.
Je soupirais, et retournais avec Nino et Adrien. Aucun de nous trois ne savait ce qu'il se passait, ce pourquoi son état s'était si violemment dégradé. Un jour, elle n'était pas venue en cours, le lendemain, elle ne nous parlait même plus.
Elle s'était recluse au fond de la salle, ne parlant que quand c'était nécessaire. À ceci s'ajoutait la dégradation de son état plus que flagrante, mais personne ne savait quoi faire. Même ses parents n'avaient pas la moindre idée de ce qu'il se passait.
– Alors ?
– Elle a refusé... Je... Je m'inquiète vraiment, mais si elle ne veut pas en parler, on y peut un peu rien.
Mon copain pinça les lèvres l'air tout aussi inquiet que moi, tandis qu'Adrien passa sa main dans ses cheveux, l'air pensif.
– J'espère qu'elle a au moins quelqu'un a qui parler de ce qu'il se passe... Un confident ou quelque chose comme ça...
Je jetais un regard à... ma meilleure amie ? Elle était toujours installée au même endroit, l'air de ne pas prêter attention à notre discussion.
– Hm... J'espère aussi. Mais au vu de comment elle s'est renfermée, tu voudrais qu'elle parle à qui ?
Il eut un sourire amusé avant de répondre.
– Un dieu-animal miniature qui donne des pouvoirs de magical girl ?
Puis il secoua la tête en perdant son sourire.
– Non, je t'avoue que je ne sais pas trop. Vu qu'elle refuse de nous parler.
Alors que j'allais répondre, je vis que Marinette avait tourné la tête vers nous, et avait son regard braqué sur Adrien. Elle le scrutait avec un air presque indéchiffrable. Puis elle se leva et approcha, attirant l'attention des deux garçons avec moi.
– Marinette ? Ça va ? Demanda Nino.
Mais elle l'ignora, se plaça face au blond, et lui asséna une claque, qui résonna dans tout le hall, attirant évidemment l'attention de tout le monde. Ses yeux étaient ancrés dans ceux d'Adrien, et des larmes y brillaient. Et sans un mot de plus, elle se retourna.
Le blond passa sa main sur sa joue rouge, où on pouvait voir la marque de la bague de Marinette. Après ça, il attrapa le poignet de cette dernière pour l'empêcher de partir.
– Eh ! Tu peux pas juste venir me mettre une claque et repartir sans explication !
Elle se retourna alors, ne prêtant aucunement attention à qui que ce soit d'autre qu'Adrien, puis répondit.
– Et tu ne peux pas disparaître sans explication. Pourtant tu l'as fait.
Je ne comprenais pas de quoi elle parlait, Adrien n'avait jamais disparu, pourtant. D'ailleurs, le principal concerné n'avait pas l'air d'en savoir plus que moi.
– De quoi tu parles... ?
Cette fois, des larmes coulèrent sur les joues de Marinette, alors qu'elle plantait son doigt rageusement sur le torse d'Adrien.
– De quoi je parle ? Je parle du fait que tu te sois barré ! Sans aucune explication ! Du jour au lendemain, et en interdisant à la seule personne qui savait de me dire pourquoi. Je parle du fait que tu as l'air de te foutre royalement que je passe mes nuits à te chercher !
Elle essuya ses larmes d'un geste du bras, et l'expression d'Adrien commença à changer, mais sans qu'il ne puisse ajouter quoi que ce soit, Marinette reprit.
– Je... Je parle du fait que... Que tu n'aies m-même pas essayé de... De me réconforter... De venir me voir... Q-Quand j'ai perdu la seule personne qui pouvait m'aider pour ça...
Sa voix tremblait, se brisait à des moments, je ne comprenais toujours pas de quoi elle parlait, mais il semblait qu'Adrien l'ait fait.
– Marinette, je suis déso-
– Désolé ? Tu es juste désolé ? Je...
Elle prit une grande inspiration avant de souffler, d'une voix lasse.
– Je te croyais mort.
Elle renifla.
– Je te croyais mort et... Tu étais juste à côté de moi... Tu n'as même pas pris la peine de me dire pourquoi tu m'avais laissé Plagg. Pourquoi tu l'avais empêché de m'en parler... Il s'en veut. Parce que je suis la seule qui lui reste depuis que...
Elle fit une pause en nous jetant un rapide regard, à Nino et moi.
– Depuis qu'il m'a pris... Tu... Tu sais de quoi je parle.
Alors qu'Adrien allait répondre, Nino posa ses mains sur les épaules des deux et dit.
– Ce n'est pas le genre de discussion que vous devriez avoir ici.
Je ne sais même pas pourquoi c'est sa phrase à lui qui m'a fait tout réaliser. Mais j'ai finalement compris que la raison de la colère de Marinette était liée à la disparition de Chat Noir. À la défaite de Ladybug, vite remplacée par Lady Noire. L'héroïne qui ne cessait de parcourir la ville la nuit.
– Je maintiens. Il y a beaucoup d'oreilles indiscrètes ici. Je propose donc que nous allions nous poser dans un coin tranquille...
Marinette regarda Nino, puis moi, avant de souffler.
– Merde.
Elle avait dû réaliser que nous avions compris. Elle ne protesta cependant pas durant le trajet jusqu'à chez elle. Elle était celle qui vivait le plus près après tout.
Ses parents furent surpris de nous voir ici, mais également soulagés.
Une fois posés dans sa chambre, ce fut Nino qui commença, les deux autres refusant de s'adresser la parole, l'une par rancune et l'autre par culpabilité.
– Bon. Si j'ai bien compris la situation... Il va falloir éclairer tout ça. Adrien... Pourquoi tu es parti sans rien expliquer à Marinette ?
Il détourna le regard, tandis que Marinette avait le sien braqué sur lui, faisant tourner sa bague, le Miraculous du Chat Noir, autour de son doigt. Il y eut un long silence, avant qu'il n'avoue.
– J'ai découvert qui est le Papillon.
– Et ? C'était une raison suffisante pour-
– Marinette. Stop. Laisse-le s'expliquer sinon on va pas avancer.
Elle soupira bruyamment avant de rétorquer d'une voix cassante.
– Quoi ? Parce que j'ai pas le droit de lui en vouloir de m'avoir abandonnée alors que j'étais déjà au bord du gouffre ? Je suis sûr qu'il serait heureux d'apprendre que depuis que j'ai perdu Tikki, la seule raison pour laquelle je survis, c'est parce que sinon, la ville serait détruite !
Un autre silence s'installa après cette réplique, j'attrapais la main de ma meilleure amie pour la réconforter, mais elle semblait trop énervée pour que ça ne marche. L'expression d'Adrien était devenue encore plus coupable.
– Marinette... Adrien a sûrement une raison...
J'avais ajouté ça pour essayer de la calmer, mais ça eut l'effet inverse.
– Comme quoi ? Pouvoir enfin mettre fin à tout-
– C'est mon père.
Il l'avait coupée dans sa réplique, avec à peine un murmure, mais elle l'avait entendu.
– Et j'ai eu peur. Je ne savais pas quoi faire... Ma Lady... Il veut juste ramener ma mère... Et j'avais peur que... Que si j'avais toujours mon Miraculous... Je lui aurais donné... Mais je ne pouvais pas juste te dire qui il était... Il... Il reste mon père... Alors... Je n'ai pas su quoi faire. Si je t'avais dit quoi que ce soit... Tu m'aurais posé des questions... Et je ne voulais pas te mentir.
Je sentis la main de ma meilleure amie serrer la mienne, alors qu'elle pinçait les lèvres et que son expression s'adoucissait légèrement.
– J'ai... J'ai vraiment cru que tu étais mort. J'ai passé des nuits à te pleurer... Plagg le voyait bien, mais il ne pouvait pas me dire que tu étais en vie... Alors j'ai pris son silence pour une confirmation...
Adrien se leva, hésitant, puis s'approcha de Marinette et la prit dans ses bras. Je m'éloignais un peu pour ne pas les déranger.
– Je vais bien, Princesse...
Et à ces mots, Marinette éclata en sanglots, le serrant contre elle et enfouissant son visage dans son cou. Je jetais un regard à mon copain, et il hocha la tête, l'air de comprendre, avant que nous ne sortions de la chambre de ma meilleure amie.
Une fois en bas, ses parents nous regardèrent, l'air de vouloir savoir comment ça c'était passé.
– Adrien est resté avec elle... Ils ont beaucoup de choses à ce dire, mais...
Je souris légèrement, rassurée pour Marinette pour la première fois depuis un long moment.
– Ça devrait aller.
Bon, bon, bon.
J'préférais comment ça rendait dans ma tête.
Vous avez aimé, vous ?
Sinon, ce recueil a un an *essuie une larme d'émotion*, on dirait pas, il fait à peine vingt-cinq jour (Non. J'arrêterais JAMAIS cette vanne.). Plus sérieusement, j'ai fait un petit bout de chemin (Oui, pour moi, 173 OS (Je compte pas l'annonce de TEN) c'est un petit bout).
Je sais qu'il y a certaines personnes ici qui sont là depuis le début... Des gens qui commentent, et votent, ou des gens qui lisent sans rien dire...
Et ça me fait plaisir... C'est pour ça que j'organise, ben...
Ce qu'il y a dans la partie qui suit !
- 27 novembre 2020.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top