ATTENDEZ DEUX SECONDES.

Voilà, j'ai votre attention. Cet OS n'est pas indépendant. En effet, il s'agit d'une suite... Mais pas d'un de mes OS. En effet, il se déroule après Les merveilles du bonheur, écrit par notre chère Aletheia2112 (Encore et toujours, je vous dirais x) (Sorry, c'était pas la dernière mention en fait x))) et disponible dans son "Recueil d'OS Miraculous".

Bon, je vous invite à aller le lire avant de lire ça, au risque d'être un peu perdu-e. Et puis je trouve que c'est un OS génial qui mérite d'être lu, donc... !

Et sinon, cet OS va spoil sévère Les merveilles du Bonheur, je vous préviens.

Enfin, ceci étant dit... Bonne lecture !

Je regardais Adrien dormir paisiblement à côté de moi, comme si tout était définitivement rentré dans l'ordre.

C'était dur de se dire que tout le monde pensait que c'était véritablement le cas. Je me levais, n'arrivant définitivement pas à m'endormir, même après trois heures à essayer, puis me rendis sur mon balcon.

Il faisait nuit noire, quelques étoiles, bien que rares à cause de la pollution lumineuse, apparaissaient dans le ciel. La lune était pleine et éclairait péniblement les rues où il n'y avait pas de lampadaires. Le silence n'était pas total, il n'était qu'une heure du matin, et les bars étaient toujours remplis, si bien que des faibles musiques atteignaient mes oreilles. Il y avait également des voitures qui roulaient, passant devant chez moi, oui, tout était calme.

Je penchais la tête en arrière, profitant des courants d'air frais soufflant sur ma peau, tout en pensant au garçon qui se reposait dans ma chambre. Ça avait été une longue journée, même deux longues journées. Ça l'avait été pour tout le monde, tous avaient pensé que je n'étais qu'une illusion, et j'avais été ignorée. Bien évidemment, j'avais conscience de ne pas en être une, et je me demandais comment Alya n'avait pas pu remarquer que je ne disparaissais pas au contact des gens.

Non, je n'étais pas une illusion. J'avais une existence, j'étais matérielle, j'avais un corps. Je savais que j'étais réelle...Mais...Quand bien même je m'obstinais à me dire ça, je savais qu'une des choses qu'on disait sur moi était fausse.

Je n'étais pas Marinette. Ni Ladybug à vrai dire. Chloé avait raison, je n'étais pas la vraie...Même si tout dans mon être me criait le contraire, j'en étais sûre. Après tout, le Miraculous du Paon n'était pas dans la boîte...Et tout ce qu'on m'avait expliqué était trop flou pour que ce soit réel.

Je m'assis sur la rambarde de mon balcon, laissant pendre mes jambes dans le vide, et pouvant tomber à tout moment. Mais je n'étais pas Marinette, je n'avais pas la maladresse qui la caractérisait tant. Non, je n'avais que ses traits psychologiques, certains de ses souvenirs, et les émotions qui les accompagnaient.

J'avais indéniablement de forts sentiments pour Adrien, au point d'en rougir et perdre mes mots, même si la situation ne s'y était pas prêtée depuis mon arrivée, Alya était pour moi ma meilleure amie, et j'avais l'impression de connaître Nino depuis toujours. J'avais l'impression que Tom et Sabine étaient ceux qui m'avaient mise au monde, alors qu'il s'agissait probablement de Lila, pour qui je n'éprouvais qu'un ressentiment et une haine terrible.

Mais en plus de cela, je me sentais vide, une tristesse sans nom était logée au fond de mon cœur, parce que je savais que je n'étais pas vraiment celle que je pensais, que je n'étais qu'un piège humain (Pouvais-je au moins me définir ainsi ?) destiné à accomplir je ne sais quel plan.

Je sentis des larmes couler sur mon visage, silencieusement, alors que ces pensées ne cessaient de tourner dans ma tête.

– Marinette ? Tu ne dors pas ?

Je me tournais vers Adrien, qui était arrivé derrière moi sans que je ne l'entende. Il avait une mine fatiguée et les yeux ébouriffés. Je secouais la tête.

– Non, je n'y arrive pas...J'ai beaucoup trop de choses en tête.

– Par rapport à ce que tu as oublié ? À ces deux derniers mois ?

Je me replaçais face à la ville, pour éviter son regard, avant de dire.

– En quelque sorte. C'est...Assez dur d'admettre tout ça d'un coup...Je ne sais plus qui je suis...

– Eh, Princesse, ce n'est que deux mois...Et si tu veux, je peux te les rappeler, il n'y a pas de souci.

Je retins un léger soupir, ne voulant pas trahir la vérité sous toute cette affaire, avant de regarder le blond aux yeux verts. Il me souriait tendrement, le regard pétillant d'amour, ce qui me fit rougir légèrement.

– Et comment veux-tu me rappeler tout ça... ?

Il se pencha légèrement vers moi, au point que je sente son souffle sur mes lèvres, avant de murmurer.

– Je pourrais d'abord commencer par te rappeler chacune des fois où on s'est embrassés ?

– Hm...Il est vrai que je n'en ai qu'une en tête, et celle-là, c'est toi qui ne t'en souviens pas.

Je n'avais pu m'empêcher de lâcher ça, même si je n'étais pas vraiment Marinette, j'avais ses souvenirs en tête, et cette réplique avait été tellement tentante à lâcher. Le petit rire que ça lui arracha me conforta dans ma prise d'initiative...Certes, c'était dur pour moi de garder le secret de ma réalité, mais si cela permettait de donner le sourire à celui que j'aime, alors j'endurerais cela sans hésiter.

Il s'approcha ensuite encore plus, puis ses lèvres se posèrent sur les miennes. Je sentais mon cœur s'emballer dans ma poitrine, j'avais l'impression d'attendre ce moment depuis si longtemps, alors que ce ne devait probablement faire que quelques jours. Je glissais ma main dans ses cheveux, tandis que les siennes passaient dans mon dos.

Puis nous nous sommes écartés, les joues rouges et le souffle court. Il attrapa doucement la main, avant de me tirer vers l'intérieur tout en disant.

– Tu devrais aller te reposer, ces deux jours ont dû être difficiles pour toi.

Je soupirais légèrement, puis hochais la tête avant de le rejoindre. Alors que j'étais blottie dans ses bras, et que lui commençait à rejoindre ceux de Morphée, je me mis à réfléchir. Est-ce que j'avais vraiment besoin de sommeil ? J'étais certes, construite comme un être humain, mais je ne savais pas si j'avais véritablement besoin de dormir.

Enfin, il fallait que je le fasse quand même, sinon ces pensées allaient me consumer entièrement.

Je parvins étonnamment à sombrer dans l'inconscience, du moins, je me rendis compte de cela quand j'ouvris les yeux, et que des rayons de soleil pénétraient dans ma chambre, réchauffant légèrement ma peau.

Adrien n'était pas avec moi, ce qui me fit douter que ma journée précédente ne fut pas un rêve...Ce que je n'espérais pas. Enfin...Qu'est-ce qui était le mieux entre être réellement Marinette, mais être ignorée par tout le monde sans raison, ou être un sentimonstre, mais que tout se passe bien ?

Je finis par faire taire ces pensées quand j'entendis la voix de Tikki, si elle était là, c'est que les évènements de la veille s'étaient bels et bien déroulés.

– Marinette, Adrien est en bas avec tes parents.

Je hochais la tête et lui proposais de venir avec moi tout en me questionnant. Est-ce que Tikki était au courant de ma véritable nature ? C'était quelque chose que j'aurais à creuser une fois que mon... petit-ami...serait parti.

Prendre mon petit-déjeuner avec Tom et Sabine fut comme dans « mes » souvenirs. Ce n'était plus seulement moi, avec un bol de céréales et eux qui m'ignorent. Bon, je devais admettre que la présence d'Adrien et de Tikki détonait pas mal avec l'habitude.

– Hey Princesse. Lança le garçon aux yeux verts avant de s'approcher pour m'embrasser.

– Hey...
Ma voix était un peu enrouée par la fatigue.

Je finis par discuter de tout et de rien avec tout le monde, ayant bien vite fait comprendre que je ne souhaitais pas parler de ces derniers jours pour le moment.

Adrien n'avait évidemment pas d'obligations, ce qui fit qu'il put rester la journée entière, cependant, une fois le soir venu, il rentra chez lui, expliquant qu'il ne voulait pas s'imposer plus longtemps, surtout qu'il y avait cours le lendemain. Les parents de Marinette essayèrent bien de le convaincre de rester, mais ce fut vain.

De mon côté, je me rendis à ma chambre, déterminée à parler à Tikki de ma théorie, cependant, je voulais vérifier une chose avant. Une fois dans la pièce, j'attrapais la boîte, et ouvrit la case réservée à la broche du Paon, pour vérifier qu'elle était belle et bien absente.

Cependant, elle était là.

Je sentis mon cœur s'arrêter de battre pendant une fraction de seconde, avant de réaliser ce que cela signifiait. J'avais simplement dû ne pas faire attention dans le feu de l'action.

Je refermais le tiroir, et des larmes de soulagement coulèrent sur mon visage.

– Marinette ? Ça va ? Questionna ma Kwami.

Je hochais la tête.

– Oui. J'ai juste...Je n'avais pas vu le Miraculous du Paon en vérifiant la dernière fois...Et j'ai cru...Je pensais que...Avec tout ça...Je n'étais pas vraiment Marinette. Que je n'étais qu'un sentimonstre fait à son image...Après tout, je n'ai aucun souvenir de ces deux mois et...Ce n'est rien. De toute manière, c'est forcément faux, personne n'est rentré dans ma chambre, alors personne n'a pu le ramener ! C'était juste une idée bizarre liée à toute la confusion de ces derniers temps.

La déesse coccinelle prit quelques secondes, l'air hésitante, avant de répondre.

– Je vois...Tu devrais aller dormir, il se fait tard, et tu risques d'avoir une longue journée, demain.

Je hochais la tête, avant de me rendre dans mon lit et de dormir, apaisée.

J'étais bel et bien Marinette...

Y voalaaa ! J'espère que cette suite te convient, Aletheia x) (Sinon, je foutrais du Alyanette dedans.)

Et qu'elle vous plaît à vous aussi !

Votre avis ?

Enfin, brefouille, je profite d'être là pour dire un truc (Qui tient toujours.).

LE PREMIER QUI ME SPOIL SUR LE FILM SPECIAL SHANGAI OU LA SAISON 4, JE LUI FAIS LA PEAU. Sans retenue.

Cette consigne sera valable jusqu'à la sortie desdits film et saison 4.

(En vrai, vous risquez plus d'être bloqués temporairement que dépecés... Mais bon x) )

- 7 juillet 2020