Libre à tout prix

Et oui, je suis toujours en vie (Non, j'ai vu la taille de la note d'auteur de fin de chapitre, tuez-moi x) ) ! J'ai juste... Ni temps, ni inspi ces derniers temps. Donc je me concentrais principalement sur Tu es normale, que je viens de finir d'écrire. Et maintenant que c'est fait... Ben j'écris des OS quand j'ai des idées !

Enfin, bonne lecture !


C'était quelque chose à prévoir. Qui devait inévitablement finir par arriver, au vu des circonstances. Adrien avait craqué. Le seul temps libre qu'il lui était accordé était pris par des attaques. Oh, il aimait être avec sa Lady, mais... Ce n'était plus comme avant. Il était fatigué, épuisé même. Alors il ne parvenait plus à apprécier le moindre moment avec elle.

Il était excédé par tout ça, les cours, les shootings photo, les séances d'escrimes, les interdictions. Et cela commençait à se voir grandement. Combien de fois Nino, Alya, ou Marinette lui avaient demandé s'il se reposait assez ? Était-ce à cause de ces cernes ? De son regard éteint ? Ou peut-être d'autre chose qu'il n'avait même pas remarqué ?

Toujours était-il qu'il était actuellement dans une de ses rares heures sans rien : Celles de la nuit. Non, malgré son épuisement, il ne dormait pas. Plagg le faisait, cependant. Adrien était assis sur son lit, son regard rivé sur sa bague, et des pensées qu'il réfrénait en temps normal dans l'esprit.

« Et si je le confrontais ? »

C'était à son père qu'il faisait référence, mais aussi au Papillon. Parce que les hypothèses de Ladybug n'étaient jamais sorties de son esprit, plus le temps passait, plus l'idée que le Papillon et Gabriel Agreste soient la même personne semblait logique. Et puis, même s'il se trompait... Son père n'était pas une bonne personne, il en était maintenant certain.

– Plagg...

Il se souvenait de ce que son kwami lui avait un jour dit, au détour d'une discussion. « Tu m'utilises pour le bien, c'est une bonne chose. Tous ne l'ont pas fait... Enfin, de toute manière, tu ne connais pas la formule pour ça... Bon, tu me donnes du camembert ? »

Après ça, la curiosité l'avait poussé à en savoir plus, que voulait-il dire par « tu ne connais pas la formule pour ça » ? Il avait fini par trouver. Dans une version traduite du grimoire. Possédée par son père. Parce qu'en réalité, cela ne semblait pas juste logique, c'était vrai : son père était le Papillon. Mais il n'avait pas pu se résoudre à en parler à qui que ce soit, ou à le confronter.

Toujours était-il qu'il avait trouvé quelque chose... Sur la page dédiée à Chat Noir, et sur celles de toutes les autres d'ailleurs, il y avait deux formules de transformation...

Pour lui, l'une était « Sors les griffes », celle qu'il utilisait toujours... mais il y en avait une seconde... Une que Plagg ne lui avait pas donné.

– Griffes de la destruction.

Le kwami ouvrit les yeux en entendant cela, son regard était paniqué alors qu'il entrait dans la bague, mais cela n'empêcha pas Adrien de se transformer. Mais son costume était différent. Déjà, des crocs étaient apparus dans sa bouche, mais c'était la modification la moins visible. Ses yeux, même s'ils étaient toujours verts, avaient une lueur écarlate à l'intérieur, et les griffes au bout de ses doigts étaient argentées, ainsi que bien plus aiguisées. L'un des bouts de son bâton était aiguisé, prêt à transpercer tout sur son passage. Le grelot avait disparu, ainsi que le col, son cou n'étant maintenant recouvert que par un collier, duquel pendait une très courte chaîne, paraissant brisée. Sa ceinture, elle, avait pris la même couleur que les griffes, et semblait plus dure.

Une fois sa transformation achevée, Adrien ouvrit les yeux, un sourire satisfait sur le visage : Il serait libre, quel qu'en soit le prix. Et pour cela... Il devait vaincre son père. Évidemment, à cette heure de la nuit, il se doutait bien que celui-ci dormait, cependant, le souffle d'une explosion fit trembler les murs. Non, il était réveillé, et transformé.

Adrien soupira, il n'avait aucune idée d'où se trouvait son père dans ses moments là, alors sa seule solution était de vaincre l'akumatisé, puis de rentrer. Sans y réfléchir plus longtemps, il s'envola dans la nuit, en direction de la bataille.

Mais il n'avait pas pensé à un détail : Ladybug serait là, et verrait son costume.

– Salut Chat... Essayons d'en finir vite, je suis fati... Qui es-tu ?

Elle avait eu un mouvement de recul en remarquant les changements.

– Je n'ai pas réfléchi à un nom ? Catacly... Non...ça déclencherait mon pouvoir... Catastrophe, peut-être ? Est-ce que cela à la moindre importance ?

– Où est Chat Noir ?

Adrien soupira légèrement, avant de regarder l'akumatisé.

– C'est toujours moi. J'ai juste décidé d'en finir une bonne fois pour toutes, quel qu'en soit le prix.

Ladybug fronça évidemment les sourcils, méfiante.

– Et comment ?

– Je vais tuer le Papillon. Mais je ne sais pas où il se cache quand il est transformé. Je connais juste son identité.

– Tu ne peux pas faire ça ! On va l'arrêter ensemble, ok ? Mais tu ne peux pas le-

Cependant, elle fut coupée dans sa phrase par une attaque du vilain, qui lui avait lancé une pierre dessus.

– On en reparle après.

Le combat fut plus expéditif que jamais, après tout, si Chat Noir se retenait habituellement, ce n'était pas le cas de « Catastrophe ». Ladybug essaya bien de le rattraper alors qu'il s'enfuyait pour accomplir ce qu'il voulait, mais elle n'y parvint pas, et n'ayant aucune piste sur l'identité du Papillon, elle ne put rien faire d'autre.

Gabriel ne s'attendait à rien.

Il était mort dans son sommeil, poignardé en plein cœur par ce qui semblait être un objet pointu, d'après l'analyse de la blessure.

L'arme du crime n'avait pas été trouvée.

C'était Nathalie Sancoeur, l'assistante de Gabriel, qui avait trouvé le corps, alors qu'Adrien dormait, officiellement inconscient de tout ce qu'il s'était passé.

La mort du grand styliste avait vite parcouru les médias.

Adrien avait réussi à s'en isoler, s'enfermant dans sa chambre, avec dans ses mains deux broches, deux Miraculous. Il n'avait plus qu'à trouver Ladybug, et tout serait définitivement terminé. Il serait libre.

– Plagg, dis-moi qui est Ladybug.

Il savait que le kwami ne pouvait lui désobéir, c'est pour cela que jamais il n'avait donné d'ordre direct.

– Marinette...

Ainsi, quelle ne fut pas la surprise de celle-ci de voir Adrien, celui même qui venait de perdre son père, arriver au lycée, et se diriger vers elle avec un sourire aux lèvres, pour finalement lui dire.

– C'est fini.

Et de poser dans sa main les deux broches.

– Je suis enfin libre, Ma Lady...


'-'

C'est la deuxième fois que je tue Gabriel.

Les deux fois c'était de la main d'Adrien...

Bon, ça faisait un moment que j'avais tué personne, hein ? Sinon, Adrien a totalement craqué et... Voilà ce que ça a donné.

Pour le truc des formiles de transformation, c'est quelque chose dont Thomas Astruc a parlé après que quelqu'un ait fait remarquer, dans la VA du film NY, que... Bon, ça spoil un peu, je vous laisse partir...

Les formules de transformation pour le Miraculous de l'aigle étaient différentes selon si c'était le vilain ou Sparrow (j'ai oublié le nom de sa forme civile) qui se transformaient. Et apparemment, chaque kwami a une formule différente selon si on l'utilise pour le bien ou le mal... ça explique bien des choses pour Nooroo, hein ?

Donc j'ai pris la formule de transformation anglaise "Claws out", et j'ai improvisé pour l'autre (je suis curieux de savoir si on va l'entendre... Mais ça me paraît peu probable, vu qu'en français on a "transforme-moi" pour tous les Miraculous.

Bref, voilà. J'espère que je vous ai pas trop manqué !

Et que cet OS vous a plu (j'le préfère vachement au précédent, entre nous.)

Bye bye ! Et à la prochaine (qui peut être aussi bien dans la journée que dans une semaine '-')

- 18 octobre 2020

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