Bon, cet OS est mon tout premier. Genre, je l'avais jamais terminé et il était censé être beaucoup plus long, mais vu que je me doutais qu'il serait jamais fini... J'ai réussi à bricoler une fin et puis... à voir ce que vous en pensez ;) !

Une journée comme une autre se déroulait à Paris, il était huit heures dix et Marinette, comme à son habitude, rentra dans sa classe d'anglais, exténuée d'avoir trop couru.

– Va t'asseoir, Marinette. Soupira son professeur, n'étant même pas étonné du retard de la demoiselle.

Cette dernière se rendit à sa place, à côté d'Alya, sa meilleure amie, et derrière Adrien, le beau jeune-homme se cachant derrière le masque de Chat Noir, bien que personne, même pas celle qui connaissait son emploi du temps du bout des doigts, autrement appelée la retardataire en série, ou Ladybug, pour ceux qui savaient...donc au final, personne.

– Alors c'est quoi ton excuse cette fois ? La questionna Alya en riant.

– Mon réveil n'a pas sonné !

En réalité, il avait sonné, mais la jeune fille ne l'avait pas entendu, exténuée de sa nuit de deux heures ; mais elle ne pouvait pas dire qu'elle avait passé la nuit à affronter l'échangeur, un jeune garçon capable d'échanger les âmes des personnes, qui d'ailleurs, avait donné bien du fil à retordre aux deux super-héros de Paris. Si celle-ci connaissait l'identité de celui qui la nommait « ma lady », elle se serait sûrement demandé comment il faisait pour être constamment à l'heure et avec la fraîcheur de quelqu'un qui aurait passé deux heures à se préparer. Enfin tout ceci après être tombée dans les pommes.

La journée se termina, tout du moins pour les collégiens, parce qu'autre part en ville, un bijoutier réputé faisait affaire à une bien odieuse personne, qu'on reconnaissait aisément comme tel lorsqu'on prononçait son nom : Audrey Bourgeois, mère de Chloé Bourgeois, camarade de classe de Marinette, dont elle se passerait avec plaisir, et amie d'enfance d'Adrien, qui l'était toujours par ailleurs, à se demander pourquoi. Enfin, revenons-en à notre bijoutier,

– Hideux, ignoble, oh, celui-ci n'a même pas d'adjectif pour qualifier sa laideur. Et que portez-vous au poignet ?

– U-un bracelet madame...Répondit le bijoutier à madame Bourgeois, intimidé par la présence d'une star de la mode dans sa boutique, mais excédé par les remarques de cette dernière.

– Vous appelez ça un bracelet ? J'appelle ça un déchet moi Monsieur. Je ne comprends pas comment vous pouvez porter une horreur pareille.

– C'est un cadeau de ma mère, et je me fiche de votre avis ! L'homme s'emportait peu à peu.

– Vous vous en fichez Monsieur ? Savez-vous au moins qui je suis ? Enfin, que dis-je, bien évidemment que vous savez, qui ne le sait pas après tout. Enfin, je ne vois pas comment un bouseux de votre espèce peut se permettre de faire fit de mon avis !

Sur ces mots, la femme partit, hautaine comme à son habitude, ne laissant qu'un pauvre homme ruminant sa rage, qui fut par ailleurs rapidement rejoint par un beau papillon violet, ou plutôt, un bel et maléfique Akuma, qui se fondit dans son bracelet.

– Bonjour, Bijoutier, je suis le Papillon. Pour que tu puisses de venger de celle qui a refusé de reconnaître ton talent, je t'offre le droit de prendre le contrôle de toute personne possédant un bijou, qu'il soit de ta confection ou non, tant que tu as eu le bijou en visuel, en échange tu dois me rapporter les Miraculous de Chat Noir et de Ladybug.

– D'accord Papillon, je les asservirais tous.

Alors, le Bijoutier fut peu à peu recouvert de ténèbres, remodelant son corps pour ne former qu'un être humanoïde, mais à la peau en or et sertie de cristaux en tout genre.

– Vous allez regretter d'avoir critiqué mon travail.

Après avoir dit ces mots, qui n'avaient qu'une utilité assez remise en cause, vu que personne ne l'avait entendu, il sortit de sa boutique à son tour et commença à plier les amateurs de bijoux à ses ordres.

– Trouvez Audrey Bourgeois ! Et apportez-la-moi !

Ses esclaves partirent, et commencèrent à semer la panique en ville, ce qui fut rapidement remarqué par les journaux, qui transmirent les informations jusqu'aux oreilles des super-héros, les appareils électroniques, quelle belle invention. Enfin, cette fois-ci, pas d'excuse à inventer des deux côtés, et, Adrien et Marinette prononcèrent respectivement les mots magiques, qui ne sont pas « s'il te plaît », merci d'éviter la confusion : « Transforme-moi ». Ladybug et Chat Noir se retrouvèrent vite sur place, à la tour Eiffel, à croire que tout se passait là-bas, enfin, avec le Louvre.

– Pourquoi j'ai l'impression que la famille Bourgeois est à l'origine de la moitié des akumatisation de la ville ? Bougonna Ladybug, en observant la scène de loin.

– Ne sois pas si méchante envers eux, ma Lady.

– Enfin, peu importe, tu sais comment il les contrôle ?

– Je crois qu'il peut prendre le contrôle de ceux qui portent des bijoux...enfin, tant qu'il les a vus une fois.

– Attends...tu comprends ce que ça implique ?

– Qu'il peut nous contrôler s'il voit nos Miraculous...

– Oui ! Donc autant en finir vite !

La coccinelle lança son yo-yo, quelle arme ridicule..., en l'air en criant :

– LUCKY CHARM.

Une paire de gants et un bonnet tombèrent alors, laissant Ladybug perplexe.

– Tu aurais peut-être dû regarder où était son Akuma avant de faire ça, non ?

– Peut-être mais...j'ai compris comment nous servir de ça.

Elle tendit la paire de gants à son acolyte avant d'enfiler le bonnet, le posant bien sur ses oreilles pour cacher ses boucles d'oreilles.

– Oh, tu as toujours de la suite dans les idées, ma Lady, mais maintenant, il nous faut trouver où est caché son Akuma.

Ladybug acquiesça et ils se rendirent là où s'était posté le Bijoutier, qui était, à n'en surprendre personne, sur la tour Eiffel, ces « vilains » sont d'un redondant.

– Libère tous ces gens, Bijoutier !

Comme s'il allait accepter, y en a-t-il déjà eu ne serait-ce qu'un seul qui l'ait fait ? Non. Il partit d'un rire cruel.

– Jamais, tu m'entends, jamais ! Je dois me venger d'Audrey Bourgeois et récupérer vos Miraculous. Alors...Commencez !

Une musique forte se déclencha, assez forte pour déstabiliser les héros quelques secondes, mais sans plus, enfin, ils n'arrivaient plus à communiquer, mais la manœuvre était surprenante. Chat Noir et Ladybug ne cherchèrent pas à l'éteindre, étant plutôt concentrés sur ceux l'ayant lancée, Nino, portant ses habituels bracelets en ficelle, et Alya, en portant un en argent, probablement offert par Nino, son copain, mais le mauvais jour malheureusement. Ils s'attelèrent vite à les libérer de l'emprise du Bijoutier pour les mettre en sécurité, ce qui fut étonnement chose facile, le vilain semblant concentré sur autre chose. Les deux collégiens furent déstabilisés mais se mirent en retrait pour laisser le champ libre au combat, enfin, Alya filmait la scène, mais c'était assez récurrent pour qu'on puisse ne pas le mentionner.

Avez-vous déjà eu une révélation trop tard ? Quelque chose qui vous était sorti de la tête et qui revient brusquement, mais au moment où rien n'est réparable. Ladybug avait totalement oublié une chose, qui fut remarqué par Alya en premier, la faisant arrêter son live sur le champ. Elle essaya de prévenir l'héroïne mais en vain, la musique était trop forte, et les collégiens ne se souvenaient plus d'où était l'interrupteur pour tout éteindre, et Ladybug et Chat Noir semblaient ignorer ce problème, pris par le combat.

Le constat fut cependant vite fait, deux heures de sommeil par nuit n'étaient pas suffisantes pour sauver Paris sans oublier des choses, comme une durée de temps limite. Un chrono qu'on ne voit pas et qu'on entend pas non plus est facile à oublier durant le feu de l'action pas vrai ? Eh bien ça, Marinette ne l'a compris que trop tard, quand il ne restait de sa tenue que son masque et son yo-yo. Chat Noir le remarqua aussi, et pris d'un élan d'adrénaline, il arriva à lancer un cataclysme sur le bracelet de l'homme, qu'il avait précédemment identifié comme porteur de l'Akuma, en enlevant son gant à la dernière seconde. Il éloigna l'homme de la scène et avant d'avoir pu faire de même avec Alya et Nino, l'identité de Ladybug fut révélée au grand jour.

– Marinette ?!

C'était une surprise pour tout le monde, même pour elle d'ailleurs, qui n'avait pas entendu, ni vu son Miraculous finir son décompte, c'était un plan ingénieux, et heureusement, il n'y avait ici que des personnes qu'elle connaissait.

Elle rigola nerveusement, puis paniqua grandement, Tikki essaya de la calmer, en vain.

– Marinette, calme-toi, tout va bien, on ne dira rien. Tenta de la rassurer Alya.

– Je sais, je sais, mais, mais, et si le vilain m'a vue, alors le Papillon le sait aussi et vous êtes en danger, vous deux, Adrien, et tous les autres !

Chat Noir fut surpris de la mention particulière que lui dédiait Marinette, mais ne laissa rien paraître.

– Tout va bien, je m'en suis débarrassé avant, tu veux que je te dise qui je suis ?

– NON ! Elle avait crié. C'est trop dangereux, il...il vaut mieux que je renonce à être Ladybug...

Un cri de surprise échappa à tout le monde.

– Mais tu ne peux pas faire ça ! Protesta Alya. Paris a besoin de toi.

– Mais...

Chat Noir la fit taire en l'embrassant, à la surprise de tout le monde.

– Qu'est-ce que...

– Eh bien...tu m'avais déclaré ton amour, tu te souviens ? Et je l'avais refusé, car j'aimais Ladybug alors...

Alya et Nino, fixèrent Marinette, l'air de demander des explications.

– Ah, ça c'est juste que, j'ai paniqué, je croyais que tu avais deviné que j'étais Ladybug et j'ai sorti la première chose qui m'est passée par la tête et, je suis désolée, tu es un très bon ami mais, j'aime, bon je peux le dire maintenant que tu sais qui je suis, Adrien.

Un long silence se fit entendre, qui fut seulement brisé par le « bip » de la bague de Chat Noir, qui battit alors en retraite, sans rien dire.

Tous prirent ça pour une peine de cœur, mais Chat Noir était plutôt perplexe, son histoire d'amour était digne d'un cliché, mais il s'en amusait, si Ladybug, ou plutôt Marinette, aimait Adrien, alors Adrien allait venir à elle, comme il était.

De son côté, Marinette s'était un peu calmée, rassurée par le fait qu'elle n'ait été vue que par ses amis, mais effrayée par une potentielle gaffe de Nino, et peinée par le fait d'avoir blessé Chat Noir, qui ne l'était pas, mais on s'en fiche, elle ne le savait pas.

– Bon, maintenant que Chat Noir est parti, je te l'avoue, j'avais deviné que tu étais Ladybug depuis bien longtemps. Avoua Alya.

– Hein ? Mais comment ?

– Je suis ta meilleure amie, Marinette, et je tiens le Ladyblog, je veux bien avoir l'air stupide, mais ça a ses limites. Enfin, j'ai gardé le secret depuis tout ce temps, et puis je surveillerais celui-là pour qu'il gaffe pas. Termina-t-elle en pointant Nino du doigt.

– Mais du coup, c'est qui Chat Noir ? Parce qu'il avait l'air de te connaître...Demanda ce dernier

– Oh ça, je pense que c'est parce qu'on s'est beaucoup croisés, enfin je veux dire, en tant que Marinette, vu qu'on ne s'éloigne jamais trop pour se dé-transformer, il a eu à me sauver la vie et des trucs comme ça. Mais aucune idée.

– Enfin, t'as eu l'air de le blesser avec tout ça...

Marinette eut un air triste.

– Si j'avais su que ça tournerait comme ça...

Sur ces paroles, les trois amis rentrèrent chez eux.

– Tikki...Qu'est-ce que je dois faire ?

Elle ne répondit pas, plongée dans une réflexion intense, et Marinette finit par s'endormir.

Le lendemain, quand elle entra en classe, elle entendit des cris de protestation de la part de Chloé, elle s'adressait à Adrien.

– Pourquoi TOUJOURS Marinette, à la limite, quand tu étais amoureux de Ladybug, c'était compréhensible, mais que tu préfères Du-Pain-Cheng à moi, et ce du jour au lendemain, c'est ridicule, totalement ridicule !

Et la, la connexion inespérée se fit dans le cerveau de Marinette, elle se tourna lentement vers Adrien, les yeux écarquillés et murmura pour elle-même.

– Chat...

Cependant, ces paroles n'échappèrent pas au blond, et il la regarda avec un rictus amusé.

– Ah bah...Je suppose que ça va régler quelques soucis.

Mais à sa grande surprise, au lieu de venir le voir, Marinette s'enfuit. Et ne revint pas de la journée.

Donc, voilà voilà ! Je remarque à quel point mon style d'écriture a bougé en peu de temps... J'en viens même à préférer cet OS à certains que j'ai écrit plus récemment, d'ailleurs '-'.

(En vrai, je me souviens que la bad end avec Marinette qui réagi mal au fait qu'Adrien soit Chat Noir était prévue quand j'avais commencé l'OS. En fait, j'ai toujours été atroce x) )