Juste un baiser

Alors... Avant de commencer, j'ai deux petites précisions : (Dont une que je vais virer parce qu'on s'en fiche en fait).

Donc, cet OS se déroule dans un Univers Alternatif, que je développerais peut-être quand j'aurais fini d'écrire et publier le tome deux de Nouvelle Génération (Comment ça je l'ai fini en décembre 2019 et ça fait presque un an ? C'est toujours prévu ! Bien que... Ce sera pas avec les mêmes Miraculous... C'est avec Fenrir et Sekmeth). Donc pas de Ladybug ni de Chat Noir, juste deux autres (Adorables) personnages !

C'était tout, sur ce, bonne lecture !


Allen soupira en jouant avec son pendentif noir en forme de queue de renard, les cours étaient d'un ennui...Il pensait à sa copine, qui devait probablement être en mathématiques, en contrôle. Il prenait quelques notes de ce que disait le prof de géographie en espérant qu'une seule chose : La fin de l'heure. Après une demi-heure, qui avait semblé en durer plusieurs, il sortit finalement de la salle en discutant avec sa meilleure amie. Il était neuf heures cinquante.

– Enfin la pause ! J'en peux plus de l'Histoire...Soupira-t-il.

– C'était de la géo...Et l'Histoire c'est bien !

Il grogna comme seule réponse et chercha sa petite amie du regard, il la vit rapidement arriver, elle était avec son meilleur ami.

– Hey Lou, hey p'tit con !

Il avait embrassé Louanne pour la saluer et avait adressé un simple signe de la main accompagné d'un sourire amusé à son meilleur ami.

– Salut crevure.

Allen prit un air outré avant de rigoler.

– Alors, ce contrôle ?

– C'était dur ! Sérieux, c'était quoi l'idée de nous mettre des maths niveau terminale S en première ? Réforme de merde...Pesta la jeune fille.

– Moi j'y ai échappé, t'avais qu'à sauter une classe mon cœur !

Elle grommela quelques mots incompréhensibles puis se blottit contre son copain.

– Uno ?

Allen accepta, mais resta contre Louanne en jouant avec ses cheveux noirs. Alors que la partie battait son plein, Pierre, le meilleur ami d'Allen et Louanne se prit douze cartes.

– C'était petit ça...

Allen rigola mais se retint d'ajouter quoi que ce soit, par peur de subir les foudres de la fille aux cheveux noirs.

– Je t'entends rire, JE NE SUIS PAS PETITE !

– Ah ! J'ai rien dit pour une fois...

– T'as pensé trop fort ! Rétorqua Lucia, sa meilleure amie.

Ils continuèrent alors la partie, lorsqu'Allen reçut une notification et se leva.

– J'vais aux toilettes ! J're, continuez sans moi.

Il ne se dirigea pas vers les toilettes, il y avait BEAUCOUP trop de monde pour ça, fichu lycée trop rempli. À la place, il trouva un couloir désert et laissa son Kwami sortir de sa poche.

– Allez Trixx, c'est le temps d'y aller. Trixx, transforme-moi !

Son corps se recouvrit d'une combinaison, semblable à un pyjama, orange avec quelques parties blanches, sur le haut se trouvait une tête de renard, et son visage était couvert d'un masque partiel de la même couleur que la majorité de son équipement. Des oreilles de renard couvertes de poils apparurent dans ses cheveux courts et bruns tandis qu'une flûte prenait place dans sa main.

Une alarme « alerte Akuma » se déclencha dans le bâtiment, le vilain avait probablement dû s'en rapprocher. Le héros sortit alors par une fenêtre pour se rendre sur le toit et observer les alentours, lorsqu'il aperçut son ennemi, il se rendit sur les lieux.

– T'es en retard, le renard.

Il se tourna vers la voix et vit sa partenaire, sa corde à sauter à la main et un sourire amusé sur le visage.

– Oh, salut ! Désolé, j'ai eu un p'tit souci pour trouver un endroit où me transformer.

– Vulpes, Musca, donnez-moi vos Miraculous !

– Ça sent un peu le roussi pour nous...

– Tu l'as déjà fait quinze fois celle-là !

– Et elle ne perd pas de sa splendeur...Comme moi en fait !

– Dixit le gars qui se trimballe en pyjama...

Vulpes rigola et regarda son ennemi.

– Bon, plus sérieusement, il est capable de faire quoi celui-là ?

– À en voir sa tête et les gens autour j'aurais tendance à dire...transformer les gens en peinture ?

– Ah ! Okay, tâche de pas te faire toucher, ça ferait tache dans notre carrière, et-

– Tais-toi. Enfin, une idée de plan ?

L'alter-ego d'Allen grommela avant de répondre.

– Bah, il a pas l'air très fut fut, alors je fais des faux nous pendant que tu vas récupérer l'objet où se trouve son Akuma...

– Et il est où son objet.

– Aucune idée...Le pinceau dans sa main ? Approche-le discrètement avec ton pouvoir et le tour sera joué.

– Oh merde...

– Quoi ?

– J'ai oublié mes bouchons d'oreille...

– Mais ! Je me suis amélioré depuis le début je te rappelle ! Je m'entraîne souvent à jouer de la flûte ! Et ils avaient qu'à mettre quelque chose de plus simple à jouer ! Surtout que c'est censé être une arme...M'enfin let's go !

– Multitude !

Musca devint de plus en plus petite au fur à et à mesure que de minuscules formes d'elle apparaissaient.

– Bonne chance ma p'tite souris !

– Je suis pas petite ! Quoi que...J'suis pitet pas en position de dire ça...

Et sur ces mots, elle partit. Allen commença à jouer quelques notes de flûte et comme d'habitude ce n'était pas fameux.

– Mirage !

Un clone de sa partenaire en taille réelle apparut et ils se dirigèrent au combat.

– Hey, Picasso, t'as fini de peinturlurer tout le monde ? Parce que tu nous en fais vraiment voir de toutes les couleurs !

Le vilain se tourna vers le renard et cria.

– Je ne suis pas Picasso ! JE SUIS L'ARTISTE !

– Oui, oui, c'est bien. M'enfin, j'ai pas eu histoire des arts au collège, vous savez, les réformes, ça va ça vient, et puis j'ai jamais été doué en arts plastiques. Mais tu m'as l'air vert de rage ! J'connaissais pas ton nom, m'en veut pas !

Le héros regardait sa partenaire arriver derrière lui sans se faire remarquer. Le vilain se mit à tirer des boules de peinture en visant le renard et le clone illusoire de sa partenaire.

– Wow, je sais que j'suis parfois tire au flanc, mais tu abuses un peu là ! En plus du jaune ? Vraiment ? Ça m'va pas le jaune !

Une boule de peinture finit par atteindre l'illusion de Musca et celle-ci disparut.

– Oups !

Vulpes avait un sourire victorieux sur son visage tandis que la porteuse du Miraculous de la souris reprenait une taille normale, le pinceau dans la main et le brisa. Un papillon violet en sortit et Vulpes le confina dans une boîte.

Il s'approcha ensuite de sa partenaire pour effectuer leur check secret (pas si secret que ça mais bon), avant de s'éloigner un peu.

– On a encore géré ! Lança Vulpes, adossé contre un mur.

Musca acquiesça, l'air pensive, et le renard ne put s'empêcher de la trouver mignonne, il savait que sa partenaire ne le laissait pas indifférent mais s'interdisait de faire quoi que ce soit, il avait une copine.

– À quoi tu penses, Musc' ?

Elle le regarda avec un air assez perdu avant de s'approcher de lui, près, beaucoup trop près.

– Je...

Et elle l'embrassa. Il fut surpris au départ mais se laissa aller, puis d'un coup, ils reculèrent d'un même mouvements, comme s'ils venaient de comprendre ce qu'ils faisaient.

– Je...J'aurais pas dû, désolé...Je t'ai même pas demandé et j'ai déjà quelqu'un...Je suis vraiment désolée...Je...Je vais aller aider l'homme qu'on a libéré...

Et elle s'enfuit à toute vitesse, comme si elle voulait se cacher dans un trou de souris, ironique.

Vulpes l'observa partir, le regard dans le vide, avant de secouer la tête. Il s'envola ensuite en direction d'une petite maison, s'arrêtant au passage dans une ruelle pour se dé-transformer.

– Entrez.

Allen n'avait même pas eut à toquer. Il ouvrit la porte et tomba sur la gardienne.

– Hey, Akuma pour toi !

– Vous vous en êtes bien sortis ? Je suis désolée de pas pouvoir vous aider, mais personne ne semble être capable de porter le Miraculous du Chat Noir pour combattre à mes côtés...

Le jeune homme lui tendit la boîte et partis directement, sachant qu'elle allait le purifier puis déclencher la réparation de la ville, voulant éviter de rater trop de cours. Il courut dans les couloirs jusqu'à atteindre sa salle et y entrer en trombe.

– Je...Je suis désolé pour le retard...

Le retard de quarante-cinq minutes.

– Quelle est ton excuse cette fois-ci ?

Il se mordit la lèvre en réfléchissant à une excuse.

– Un de mes amis à disparu pendant l'attaque, ça m'a inquiété et...Je suis parti le chercher, je ne l'ai pas trouvé au final...Mais le temps de revenir...

La professeure d'anglais soupira et le laissa entrer.

– Tu passeras par la vie scolaire après.

– Oui, bien sûr...

Il partit alors à sa place et resta dans ses pensées tout le reste du cours : Il fallait qu'il s'explique avec Louanne.

Lorsque la pause de midi sonna, il sortit en vitesse et chercha sa copine partout.

– Ah, Louanne !

Elle se retourna et eut une expression bizarre pendant une fraction de seconde avant de s'approcher.

– Oh...A-Allen ?

Le garçon fronça les sourcils.

– Oui... ?

– Il...Il faut que je te parle d'un truc...

Elle semblait mal à l'aise. Allen envoya donc un message à ses amis pour leur dire de ne pas l'attendre pour manger et partit se poser dans un coin avec sa copine.

– Faudra que je te dise un truc aussi...Mais commence.

– Écoute je...Je ne t'en ai jamais parlé...J'avais peur que tu me quittes à cause de ça...Mais je crois que je suis tombée amoureuse de quelqu'un d'autre...

Il écarquilla les yeux.

– Tu...Tu me quittes ?

– Non ! Non, pas du tout...Je t'aime toujours mais...Je l'aime aussi lui...

– Oh. Tu sais, je te l'ai toujours dit, si tu tombes amoureuse de quelqu'un d'autre, si tu es honnête avec moi, je ne t'en voudrais pas. Ok, ça pourrait me faire un peu mal, mais je comprendrais...Et puis...

Elle le coupa.

– Je l'ai embrassé tout à l'heure.

Un léger silence s'installa.

– Tout à l'heure ?

– P-Pendant l'attaque, je suis partie me cacher et...Il était là aussi...Je sais pas trop comment ça s'est passé, mais on s'est embrassés...

Allen fronça les sourcils.

– C'est qui ce gars ?

Louanne parut surprise un moment avant de réfléchir pour répondre.

– Eh bah...Il te ressemble pas mal niveau comportement, un peu beauf, avec un humour douteux.

– Je retiens les critiques, hein !

Ils rigolèrent légèrement, l'ambiance semblait plus détendue.

– Il a des yeux marron et des cheveux bruns...Et une passion assez déplorable pour le orange.

La coïncidence aurait vraiment été trop grosse, alors il essaya.

– Il s'appelle comment ?

Il vit une lueur de panique poindre dans ses yeux.

– Victor ?

Cela ressemblait plus à une question, il en était quasi sûr maintenant.

– Tu sais, je voulais te dire un truc aussi...

– O-oui ?

– J'ai aussi embrassé une fille tout à l'heure.

– Oh...

Elle ne sembla pas faire le lien.

– Enfin...Tu m'en voudrais si je recommençais ? Parce que bon...ça ne m'a pas laissé indifférent...

Sa copine parut blessée et répondit.

– Non...C'est ta vie après tout, tu fais ce que tu veux...

Un sourire amusé prit place sur le visage d'Allen et il se pencha vers sa copine pour déposer ses lèvres sur les siennes, la laissant sous le choc.

– Mais...

– Je t'aime. Je t'aime même deux fois !

Elle fronça les sourcils.

– Deux fois ?

– Je t'aime, Louanne. Et je t'aime, Musca...

Louanne commença à paniquer violemment avant de s'arrêter d'un coup.

– Oh. Oh. OH ! C'est pas possible...Enfin, si c'est possible...Vous avez le même humour débile, la même manie de me charrier sur ma taille, tu serais tout à fait capable de venir au lycée en pyjama si on ne t'en empêchait pas...Vulpes ?

– En chair et en poils.

Elle lui lança un regard blasé.

– T'as pas de poils...

– C'est pas ma faute si ma mère m'a forcé à m'épiler ! JE VAINCRAIS UN JOUR ! Je crois...Enfin, bref. Surprise ?

– Plutôt, mais ça me rassure...Parce que je t'aime deux fois plus qu'avant.

Et ils s'embrassèrent.

[Bonus]

– N'empêche, ce pouvoir te va comme un gant, pouvoir rapetisser comme ça, j'aurais pas trouvé m-AIE ! Pourquoi tu me tapeuh ?

– Je ne suis pas petite !


L'absence de romantisme entre ces deux est tellement désespérant... Mais bon, qu'est-ce qu'on y peut ? Sinon, vous les aimez bien ?

(Bordel, j'ai une anecdote à raconter sur cet OS, je peux pas la taire. Allen est inspiré de moi, et Louanne de ma copine. Donc un jour, j'ai décidé de la lire avec elle, pour essayer... Et en lisant le bonus, elle m'a tapé avant la coupure de la phrase, sans avoir lu qu'elle devait le faire... J'ai bien réussi mon coup, ahah.)

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