ATTENTION SPOILERS !

Voilà, donc, j'ai vu l'épisode spécial NY ce matin, eeeeeeeeeeet

Du coup j'ai écrit un OS dessus.

Donc euh, avant de continuer, assurez-vous de l'avoir vu, ou de vous en foutre royalement des spoilers.

Je donnerais mon avis plus en détail en bas... Bonne lecture !

« Il a pris sa décision...Alors que voulais-tu que je fasse ? »

Je sais qu'il était plutôt question de ce que je désirais moi.

Qu'il reste ? Qu'il s'en aille ?

Je voulais juste...Qu'il reste auprès de moi. C'est cette envie-là qui m'a fait courir après la voiture d'Adrien, en criant son nom...

Cependant...Dans mon esprit, ce n'était pas son prénom qui résonnait. Parce que, en me laissant une nouvelle fois submerger par mes émotions, je lui avais fait entendre que je ne voulais plus de lui.

Parce que c'est à lui que je pensais, alors qu'Adrien me regardait, les yeux emplis d'espoir que je lui dise de rester à mes côtés. C'était de lui que je parlais.

« Il a pris sa décision...Alors que voulais-tu que je fasse ? »

Je sais que tout est réglé, qu'il a récupéré son Miraculous, et que tout est revenu à la normale. Mais mon cœur se fissure à chaque fois que je pense à ça.

Je me demande ce qu'il se serait passé si j'avais choisi de le suivre. De ne pas respecter son choix, parce qu'évidemment, il faisait ce qu'il pensait le mieux pour moi.

Ce se serait sûrement soldé par un échec, comme lorsque j'avais tenté de poursuivre Adrien alors qu'il partait au loin.

C'était un jour comme aujourd'hui, un jour de pluie. J'étais dehors, sans parapluie, quand je l'ai suivi. Je sais qu'il ne m'a pas entendue crier son nom, ni rajouter un « je t'aime ».

– Ma Lady ? Qu'est-ce que tu fais ici ?

Parce que tout est revenu à la normale. Il vient me voir, m'appelle ainsi, et me sourit.

– J'avais envie de prendre l'air.

– Mais...Il fait un temps à ne pas mettre un chat dehors ! Tu devrais au moins te mettre à l'abri !

C'est vrai que, de là où je suis, je peux sentir chacune des gouttes de pluie s'écrasant sur mon visage. Effaçant les quelques larmes s'y trouvant au passage.

– Hm...Je suis bien, ici.

– Dans ce cas, je reste avec toi. Tu n'es pas contre un peu de compagnie ?

Je secouais la tête.

– Non, reste.

Alors le silence perdure, même si je sens maintenant sa présence à mes côtés. Ni lui ni moi n'osons briser la douce mélodie de l'eau qui tombe. Et pourtant, je me sens obligée de le faire, pour lui poser la question qui parcourt mon esprit.

– Eh, Chaton...Tu aurais voulu que je te suive ?

– Hm ? Quand ça ?

– Quand tu t'es enfui en laissant ton Miraculous. À New York. Tu aurais voulu que je te suive ?

Il ne répondit rien, si bien que l'idée qu'il m'ait laissée sans dire un mot me traversa l'esprit. Puis sa voix résonna.

– Je ne sais pas. Une part égoïste de moi a envie de répondre que oui, mais...Je sais à quel point les identités secrètes comptent pour toi...Et puis c'était ma décision, après tout. Je ne peux pas t'en vouloir de l'avoir respectée.

« Il a pris sa décision... »

– Il y a ce garçon...Je l'ai laissé partir. Je ne sais pas si c'était une bonne idée. J'ai juste...Abandonné l'idée d'être avec lui. Mais une part de moi veut continuer à l'aimer.

– Pourquoi ne pas le faire, alors ?

Je laissais mon regard se perdre dans l'horizon.

– J'ai peur que ce soit déjà trop tard. Qu'il soit trop tard pour rattraper la distance qui s'est créée depuis que j'ai abandonné. Que même si je crie son nom, lui avoue ce que je ressens...La pluie couvrira le son de ma voix. Et j'ai peur que si j'essaie de faire ça...Je tombe, et me retrouve seule. Avec seulement mes larmes comme compagnie.

– Je serais toujours là pour toi, tu sais ? Même...Même si j'ai failli te laisser.

Mais était-ce seulement vrai ? Parce que, dans mon esprit, l'asphalte froid et mouillé était toujours gravé. Celui qui se trouvait sous mon corps alors que je venais d'essayer de rattraper Adrien. Et à ce moment-là, il n'était pas avec moi.

– Et si tu ne l'es pas ? Je...J'ai peur. J'arrive toujours à me souvenir de la sensation de ton Miraculous dans ma main, alors que je pensais ne plus jamais te revoir.

Alors que la pluie imprégnait mes vêtements, et que je marchais jusqu'à l'hôtel. Alors que je remettais en question mon existence, ma façon d'être et d'agir.

Alors que je l'ai laissé partir, l'esprit toujours troublé par le départ de mon Chat Noir.

– Je suis désolé, Ma Lady...

La sensation de sa main dans la mienne, de son épaule sous ma tête, et de ses cheveux caressant mon visage, tout me faisait penser à ce que j'avais manqué de perdre.

– Je ne sais pas quoi faire, Chaton...Ma meilleure amie m'a dit...Que c'était moi de savoir ce que je voulais, mais...Si ce que je veux interfère avec sa décision...Qu'est-ce que je peux faire ?

Oui...Même s'il voulait que je lui dise de rester, et que je n'ai rien prononcé...Ne serait-ce pas renier sa décision que de continuer à vouloir l'aimer ?

– Je ne peux pas te conseiller sur ce coup-là, ma Lady. Je ne sais pas si ce que je vais te dire va t'aider, ou bien te perturber encore plus, mais...

Il resta silencieux un moment, les seuls sons résonnant étant ceux de la pluie qui tombe et des voitures qui roulent.

– C'est à toi de prendre cette décision. Écoute ton cœur.

– Hm...

C'est à moi de décider, hein ?

– Je crois que...Je vais continuer à l'aimer. Je préfère ne rien avoir à regretter.

– Dans ce cas...Je serais là pour t'épauler. Quoi qu'il advienne.

Oui...J'ai pris ma décision...Alors, c'était ce que tu voulais que je fasse, Alya ? Que je choisisse entre le laisser et lui dire de rester ?

...

Vous savez, dans la vie, il y a des choses qui me surprennent.

ET LE FAIT QUE J'AI SHIP LE LUKANETTE ET LE ADRIENETTE/LADYNOIR DANS CET EPISODE EN FAIT PARTIE. (En vrai, je suis mauvaise langue, j'ai rien contre ces ships... Même que j'aime bien le carré amoureux, éwé.)

(Et le fait que Mademoiselle Bustier soit enceinte, aussi. Mais passons. (Moi je parie le deuxième parent c'est Madame Mendeleïev (Mdr, j'suis en étude de chimie, et je sais pas écrire son nom, je me sens con). Vous pouvez pas me faire changer d'avis. Et. Toute personne essayant de relancer un débat sur "Maître Fû est l'autre parent", je supprime le commentaire. Non, je rigole, mais stop svp, ça a duré une centaine de commentaire la dernière fois.)

Genre, ça m'arrive de ship le carré amoureux, je suis pas (Nathalie) sans cœur. Mais là, j'avais genre VRAIMENT envie qu'ils arrivent à quelque chose.

Comme ouvrir ces portes automatiques.

Attendez, non, c'est pas le sujet.

(Je trouve toujours cette vanne très drôle.)

Voilà, donc si vous voyez arriver du Lukanette (Nope) ou du Carré amoureux qui finit bien (Yup) pendant un certain temps... Bah vous en étonnez pas ! (Iels l'ont fait.)

Mais euh... le passage dont je me sers ici m'a vraiment fait bobo au cœur ;-;

(J'en vois qui rigolent, au loin, OUI, J'AI UN COEUR !)

- 26 septembre 2020