Attendre encore (Alyanette)

Bon, c'était aujourd'hui, ahah.

Cet OS est le pdv d'Alya sur "Des retards et absences". J'avais jamais pensé à le faire, mais j'étais en train d'écouter le cover FR de Poucet sur Karakuri Pierrot, et... Ben je trouvais que ça collait bien ! Donc j'ai eu l'inspi.

(J'suis pas contant. (Non, je suis Misty...voilà, blague de merde (J'avais écrit merde de blague... je suis fatiguéééé !) passée) c'est fou. Mais je suis toujours fan de Alyanette.)

Enfin, assez blablaté, bonne lecture.

Pourquoi je pleurais encore ? Je m'y étais préparée pourtant. À ce qu'elle ne vienne pas... ou soit suffisamment en retard pour que je doute de sa venue. C'était peut-être que, cette fois, j'avais eu l'espoir qu'elle soit là. C'était aujourd'hui qu'on fêtait nos deux ans ensemble, après tout. Mais non, elle n'était pas là, comme à chacun de nos rendez-vous.

Alors voilà, je pleurais encore. Je devais avoir l'air ridicule, à pleurer seule sur un banc, à attendre quelqu'un qui ne viendrait pas. Je sortis alors mon téléphone de ma poche, et envoyais un message à Nino pour vérifier quelque chose.

Alya : Adrien est chez vous ?

Ils étaient en collocation, et à cette heure-là, il était généralement rentré.

Nino : Oui. Enfin, il m'a dit qu'il allait prendre une douche il y a...ça fait déjà plus d'une heure ? Je vais vérifier, attends.

Mais je me doutais de ce que serait la réponse. Parce que c'était toujours comme ça, et ça l'avait toujours été. Quand Marinette ne venait pas, Adrien disparaissait étrangement.

Nino : Il a dû sortir... Marinette n'est pas venue, c'est ça ?

Alya : Non...

– Alya !

Au final, si, elle était venue. Je me tournais vers elle, elle avait une expression coupable sur le visage, qui s'accentua quand elle vit le mien.

– Ça fait une heure que je t'attends.

Oui, une heure que j'étais là, à espérer qu'elle viendrait, tout en sachant très bien que ce ne serait pas le cas.

– Je suis désolée... J'étais-

– Occupée. Comme toujours.

Je n'avais même pas envie d'écouter une excuse montée de toutes pièces. Je n'en avais pas la force. Et j'en avais marre, marre qu'elle me prenne pour une idiote.

– Et comme toujours, tu vas inventer un mensonge sur où tu étais en espérant que je te croie. Je n'en peux plus, Marinette. Je n'en peux plus de ne pas savoir où tu es et ce que tu fais, de ne cesser de t'imaginer avec quelqu'un d'autre, en train de te foutre de ma gueule.

En fait, je ne savais même pas ce qui était le pire entre le moment où je ne savais pas où elle était, et maintenant, où j'avais fini par réaliser qu'Adrien n'était jamais là non plus.

– C'est fini entre nous.

Parce que je n'en pouvais plus, je ne pouvais plus l'attendre, sinon, je finirais par me briser. Et je ne voulais pas que ça arrive. Alors je me retournais, et commençais à rentrer chez moi, ignorant sa voix tremblante alors qu'elle appelait mon nom. Parce que je savais que si je me retournais et que je voyais son expression, je lui pardonnerais une nouvelle fois. Avant de me refaire avoir.

Mon arrivée chez moi interpella ma mère, qui ne s'attendait pas à me voir rentrer si tôt. Ni me voir dans cet état, d'ailleurs.

– Alya... Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

– Une heure de retard. Je... Adrien n'était pas chez lui non plus. Depuis plus d'une heure... Comme toujours... Je l'ai quittée.

– Tu veux en parler avec moi ?

Je secouais la tête.

– Je veux juste être seule un moment...

Et sur ces mots, je partis m'enfermer dans ma chambre. J'avais arrêté de pleurer, j'avais le cœur en miettes, mais je n'arrivais pas à pleurer. Je décidais alors de m'occuper l'esprit, pour essayer d'atténuer le vide dans ma poitrine. Je me rendis donc sur le Ladyblog, et vis qu'un utilisateur m'avait envoyé une photo de Ladybug et Chat Noir, dans les bras l'un de l'autre. Au moins, la vie sentimentale de quelqu'un était en bon état.

J'écrivis alors un petit article là-dessus, mais cela ne m'occupa qu'une dizaine de minutes. Alors je finis par me perdre dans mes pensées.

D'aussi loin que je me souvienne, j'avais aimé Marinette, et elle Adrien. Ils disparaissaient souvent au même moment, mais sur le moment, j'avais pensé que ce n'était qu'une coïncidence, étant donné que Marinette ne pouvait pas articuler le moindre mot devant lui, et qu'Adrien ne cessait de répéter qu'elle n'était qu'une amie. Sûrement étaient-ils déjà ensemble à ce moment-là.

Et au fil du temps, elle avait fini par être plus à l'aise avec Adrien, et rougissait parfois en ma présence. J'avais donc eu l'impression d'avoir une chance, et j'avais tenté le coup... Vraiment, comment aurais-je pu penser qu'elle me tromperait tout le long de notre relation au vu de la manière dont son regard s'était illuminé à ce moment ? Comment aurais-je pu l'envisager alors que ma seule présence semblait lui faire apprécier sa journée ?

Mais j'avais fini par remarquer les problèmes. Je n'étais pas étonnée de la voir arriver en retard, ou alors oublier certains rendez-vous, c'était Marinette après tout. Pourtant, quand les retards s'étaient accentués, et que les absences s'étaient faites plus fréquentes, ses excuses étaient devenues ridicules. Et j'avais fini par me poser des questions...

Des questions auxquelles je ne suis pas sûre d'aimer avoir les réponses. Cependant, l'une d'entre elle, celle dont je désirais le plus avoir la réponse, était la seule où je n'avais rien trouvé.

Pourquoi avait-elle accepté de sortir avec moi ?

Si c'était pour agir ainsi, pour me blesser, alors pourquoi ne pas juste rester amies ? Je l'aurais supporté, du moins plus que la situation actuelle.

De légers coups résonnèrent sur la porte, me sortant de mes pensées.

– Laisse-moi, Maman.

Parce que je ne voulais parler à personne pour le moment. Je voulais juste que tout se termine, ou alors que tout ne soit jamais arrivé. Cependant, la voix qui me répondit n'était pas cette de ma mère.

– A-Alya ? C'est Marinette...

Elle osait réellement revenir ? Alors que j'avais décidé de mettre fin à tout ça ? Pourquoi mes parents l'avaient laissée entrer, d'ailleurs ?

– Dans ce cas... Laisse-moi, Marinette.

– S'il te plaît... Je... Je vais te dire la vérité. Mais... Laisse-moi rentrer. Je vais tout t'expliquer.

Parce qu'elle pensait vraiment que je n'avais pas déjà compris ?

– Quoi ? M'expliquer en détails que tu me trompes avec Adrien ? Merci, mais non merci.

– Hein ? Mais pourquoi tu dis ça ? Je ne te trompe pas avec-

Elle semblait réellement surprise en disant ça, mais c'était la seule explication logique, après tout.

– Vous avez toujours disparu au même moment. Et tu étais folle de lui en troisième. Ne me prends pas pour une conne.

Elle ne répondit rien pendant un moment, mais finit par reprendre.

– Ah ? Je t'assure Alya, mes disparitions n'ont rien à voir avec Adrien.

Pourtant j'entendais une légère panique dans sa voix, sûrement celle de savoir que j'avais trouvé la vérité. Espérait-elle vraiment qu'un nouveau mensonge me convaincrait ?

– T'as eu assez de temps pour inventer une excuse crédible, c'est ça ?

Je l'entendis grogner légèrement, avant de répondre.

– Non. Parce que j'étais en train de remettre toute ma vie en cause, réalisant que je vivrais jamais correctement à cause du truc dont je veux te parler. Et j'étais réconfortée par un ami.

Dans ce cas, peut-être n'était-ce pas Adrien, mais...

– Un ami ou-

– Bordel, Alya !

Elle m'avait coupé d'un ton sec, presque énervé, avant de dire d'une voix un peu plus calme.

– Si tu veux des preuves, t'as qu'à demander à la personne qui t'a envoyé la photo pour ton blog.

Qu'est-ce que cela avait avoir avec ça ?

– Comment ça ?

J'entendis un soupir, avant qu'elle ne reprenne.

– Tu ne veux pas ouvrir la porte, qu'on s'explique en face à face ? C'est ridicule de parler à une porte.

J'hésitais, le regard fixé sur la porte. Je ne savais pas si je pourrais résister à l'envie de la pardonner si je la voyais. Cependant... Peut-être avais-je juste raté la bonne explication ? Je déverrouillais la porte, avant de souffler.

– Allez, entre. Mais ne prends rien pour acquis.

Elle entra dans la pièce, et se posa sur mon lit, silencieuse.

– Alors ?

J'avais dit ça tout en fermant la porte. Elle hésita un moment, avant de commencer.

– Bon... Déjà, ce que je vais dire doit rester entre nous, ok ? Pas un mot à quiconque.

Qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir dire pour que je veuille en parler à quiconque ?

– Je... Je suis Ladybug.

Un silence s'installa après qu'elle eut dit ça. Je gardais mon regard sur elle, elle ne semblait pas mentir, mais... Ce ne pouvait pas être ça. Parce que... Ce n'était pas logique. C'était juste... Impossible.

– Tu n'as réussi qu'à inventer ça en vingt minutes ? Je t'ai connue plus inventive.

J'avais dit ça d'un ton froid, espérant que les tremblements de ma voix ne se montrent pas. C'était forcément un mensonge, pour que je lui pardonne. Mais il fallait que je tienne, je ne voulais pas être blessée à nouveau. J'ouvris la porte et pointais la sortie du doigt.

– Mais...Alya...

Il fallait juste qu'elle sorte, pour que j'aie l'esprit au clair.

– J'en ai assez de tes mensonges.

Comment pouvais-je lui faire confiance après tant de mensonges, après tout ?

– Mais c'est la réalité !

Pourtant, elle insistait. Je finis par soupirer et fermer la porte. De toute manière, j'avais des moyens d'être fixée sur si elle disait la vérité.

– Ah oui ? Et pourquoi tu m'en parles alors ? C'est pas censé être un secret ?

Ladybug ne dévoilerait jamais cela, pas vrai ? Elle protégeait son identité avec acharnement, si bien que même Chat Noir n'en savait rien.

– Parce que je ne veux pas te perdre ! Que... Que la simple idée que tu partes a manqué de me faire akumatiser et que si ça arrivait...

Je sentis mon cœur s'emballer légèrement quand elle dit cela. Mais peut-être n'était-ce encore qu'un moyen de me retenir... Pas vrai ?

– Eh bien... ça finirait pas bien pour nous. Tikki n'a accepté que je te le dise que pour ça !

Cependant...

– Tikki ?

Si c'était la vérité... Alors... Ce serait logique...

– Ma Kwami. Comme Trixx.

À ce moment, une créature, semblable à Trixx, sortit de sa pochette. Et je savais qu'elle disait vrai... Que... Que j'avais juste été têtue, et que j'avais refusé d'écouter la vérité.

– Mari...

Je fis un pas en avant, avant d'hésiter... Avais-je encore le droit après avoir douté d'elle ? Elle ouvrit les bras, et je finis donc par la serrer dans les miens, tout en disant.

– Je suis désolée... J'aurais dû te croire mais... Mais... Tu m'as menti tellement de fois...

Ce n'était peut-être même pas une excuse...

– Je sais que c'était pour la bonne cause, hein... Mais...

Je sentis mes larmes se mettre à couler, et ne sut qu'ajouter. J'avais été stupide.

– Ne t'en fais pas. Je comprends, j'aurais sûrement réagi de la même manière, tu sais ?

Je m'écartais alors et la regardais dans les yeux, elle était au bord des larmes. Je posais ma main sur sa joue et l'embrassais, je la sentis sourire contre mes lèvres. Quand je reculais enfin, à bout de souffle, je murmurais.

– Je t'aime, Mari...

Et j'avais de la chance de toujours pouvoir le dire.

– Je t'aime aussi, Alya.

Et d'entendre cette réponse. Je me blottis alors contre elle et fermait les yeux.

Oui, tout avait une bonne explication au final...

Bonus :

J'ouvris brusquement les yeux en plein milieu de la nuit, une réalisation me heurtant de plein fouet.

– Oh mon dieu. Adrien est Chat Noir !

Mon exclamation fit bouger un peu Marinette, qui se blottit encore plus contre moi.

– Et je sors avec Ladybug...

Ce n'était pas une bonne explication, au final. C'en était une géniale !

*A une pensée pour Marinette, qui risque de crouler sous les questions le lendemain matin."

Bordel... Il n'y a pas assez de fics Alyanette dans ce monde... J'ai fini toutes les histoires Alyanette terminées d'Ao3 (En français (...Il n'y a que les miennes, j'avoue tout x) ) et en anglais (Et en russe. Bon, il y en avait deux... et google trad a pas mal fait son job. D'ailleurs, je me suis attaqué aux pas terminées. AU PAS TERMINEES !) ainsi que celles de Wattpad (Si on retire les miennes... Il n'y en a pas beaucoup).

DONNEZ-MOI DU ALYANETTE.

(Aletheia l'a fait. Je lui en veux toujours... J'avais espéré du mignon bordel...)

Sinon, vous en avez pensé quoi ?

- 18 octobre 2020

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top