London Boy (OS Musical)
Mai 2017.
Kagami salua Félix alors qu'il s'éloignait par les toits, un sourire flottant encore sur ses lèvres. Ils avaient passé la journée à Londres ensemble, et chaque seconde était comme un rêve. Et dans la musique qui l'entourait elle rejouait les souvenirs avec joie.
I love my hometown, as much as Motown, I love SoCal...
Les yeux fermés, elle se rappelait comme il était arrivé le matin, lui proposant une excursion jusqu'à Londres, ou simplement dans Paris si elle préférait sa ville, comme il avait dû argumenter pour qu'elle accepte de laisser tomber sa peur des réprimandes, revenant même à sa langue maternelle par instants, ce qu'elle trouvait adorable. Elle avait fini par accepter de venir avec lui dans sa ville, un sourire aux lèvres.
But that's not where mine lives... You know I love a London Boy, I enjoy, walkin' Camden Market in the afternoon...
Ils s'étaient promenés toute la journée, il l'avait guidée, l'avait emmenée dans les lieux touristiques, Camden Market et ses boutiques sur un bâtiment ressemblant à une ancienne usine, le London Eye, Harrods dont elle avait demandé à sortir rapidement parce que la foule lui donnait l'impression d'étouffer, et même Hamley's, un immense magasin de jouets sur sept étages, lui permettant de devenir une enfant pendant tout le temps qu'ils y avaient passé, et lui achetant un ours en peluche géant avec un ruban violet autour du cou. Ça avait été fantastique.
Quand ils étaient ressortis du magasin de jouets, il était seize heures trente, il l'avait pratiquement traînée dans un restaurant pour le « tea time », insistant que c'était important alors qu'elle riait qu'il était aussi à cheval sur ses principes que sa mère, mais en mieux.
Show me a grey sky, a rainy cab ride, babe don't threaten me with a good time...
Après le thé, il s'était assis sur le toit de la demeure de Félix, sous le ciel gris, discutant, jusqu'à ce qu'il se mette à pleuvoir mais même la pluie n'aurait pas pu gâcher leur bonheur, leur plaisir de simplement être assis ensemble à discuter, blottis l'un contre l'autre, après avoir passé une journée entière à explorer et profiter d'une liberté inédite.
Il lui avait raconté des histoires, comment il avait appris à subtiliser des objets et faire de l'illusionnisme pour simplement obtenir une vague approbation de son père, dont l'ego était tel qu'il était impressionné d'être dupé.
Elle lui avait expliqué comme elle avait appris à dessiner parce que c'était le plus facile d'ignorer les critiques de sa mère sur quelque chose où elles ne pouvaient pas être légitimes, malgré l'impact persistant.
Ils avaient blagué, ris, s'étaient embrassés sous la pluie, heureux.
Up on Bond Street, just wanna be with you, wanna be with you.... Stick with me, I'm your queen...
Quand la pluie s'était calmée, il l'avait guidée dans les plus petites rues, dans ses endroits secrets, ses passages, elle lui avait dit qu'elle n'avait pas besoin des grands endroits si elle pouvait simplement être avec lui, il avait répondu qu'il était à ses ordres, elle était sa reine.
Et se faufiler ensemble leur plaisait, guérissait leurs cœurs perdus. C'était agréable.
Drinkin' in the afternoon, he likes my American smile, like a child, when our eyes meet, darling I fancy you...
Oui, ils avaient juste envie de l'autre, de leur présence, de leurs sourires, de leurs jeux d'enfants, et ils tourbillonnaient ensemble dans les rues, ils dansaient sur leur propre musique de vie et d'amour, fredonnant des paroles improvisées.
Vers dix-neuf heures - il disait sept heures du soir uniquement, à l'Anglaise bien sûr, et elle le taquinait dessus depuis des mois - il l'avait ramené vers la gare, faisant apparaître comme par magie deux billets vers Paris, lui souriant alors qu'il l'accompagnait dans le train, avec cet air qui signifiait « tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça ».
I fancy you...
Lui dire au revoir quand il l'avait redéposée sur son balcon avait été difficile. Elle ne voulait pas le quitter, et elle savait que cette journée brillerait éternellement dans ses souvenirs. Elle l'aimait. Il l'aimait. Tout allait bien.
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687 Mots.
Voilà, juste un petit musical que je voulais écrire depuis un moment. Parce que le Féligami me donne la possibilité d'écrire sur cette chanson, et la vibe est fantastique. En plus aujourd'hui, mon tél me l'a mise, j'ai fait "ok je l'écris".
Aussi, il risque d'y avoir plusieurs musicaux d'ici la fin d'année, parce que :
1) Mon plan (si j'arrive à le faire) est de faire un musical pour le spécial fin d'année.
2) Pour réussir le plan, il faut écrire encore six OS. Ce qui est beaucoup en un mois.
Voilà. Mais bon, ça va le faireeee.. Tout va bien, je crois en moi, j'écris le spécial Noël, puis l'idée que j'ai, puis je regarde le mur, encore un musical... On va trouver.
Aussi, le passage à Hamley's c'était obligé, parce que... J'ai un souvenir complètement ébloui de ce magasin de quand j'y étais allée, quand on était à Londres avec ma famille, en quatrième. Et pareil, la foule à Harrod's, c'est des souvenirs. Ce truc est gigantesque et y avait beaucoup, beaucoup de monde.
Enfin bref.
J'espère que ça vous a plu, que un peu de positivité vous fait du bien,
Bises,
Jeanne
(04/12/2024, 23h44)
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