Idéal (OS de Nouvelle Année)
Marinette poussa un soupir. Elle avait l'impression qu'elle n'y arriverait jamais. C'était infernal. Elle avait en tête une image magnifique, des vêtements accordés, un ensemble de fête pour chacun des Agreste et pour elle-même, mais elle n'arrivait pas à les reproduire, à capturer leurs formes et leurs couleurs sur le papier.
Les Agreste... Bon, c'était légèrement s'avancer que de parler ainsi, puisque Nathalie n'était pas encore officiellement la femme de Gabriel. Mais, pour Adrien, Marinette, Gabriel et Nathalie, c'était tout comme. Depuis quelques mois, le styliste et son assistante avaient officialisé leur relation amoureuse, provoquant au passage un scandale dans les magazines people qui avait fait largement sourire les concernés.
Marinette, elle, avait été sincèrement heureuse pour les deux adultes en l'apprenant, même si cette joie avait été teintée d'amertume à l'idée qu'elle n'arrivait toujours pas à se déclarer à Adrien. Jusqu'à ce que, quelques jours après, il vienne lui-même la voir, lui demandant de devenir son amoureuse. Bouche bée, la jeune fille n'avait pu que bafouiller précipitamment un oui teintée de bonheur et d'incrédulité, déclarant à Adrien qu'elle l'aimait, profondément. Et, depuis, ils sortaient ensemble avec bonheur.
Revenant à ses croquis, l'apprentie styliste poussa un soupir. C'était vraiment difficile. Les couleurs, les tissus, ce qu'elle avait en tête et ce qu'elle savait faire ne s'accordait pas. Ça faisait une semaine qu'elle y travaillait, et elle n'y arrivait pas.
Secouant la tête, elle se résigna à demander de l'aide. Gabriel l'avait certes chargée de leurs tenues pour les fêtes de fin d'année, mais il n'avait pas précisé qu'elle ne pouvait pas lui demander de l'aide. Et après tout, c'était son métier à lui, elle n'était qu'une adolescente apprentie.
Rangeant ses carnets dans son sac, elle descendit les escaliers, en direction de la boulangerie.
« Bonjour, Marinette, lança sa mère en l'apercevant, où vas-tu ? Ça fait une semaine qu'on ne te voit plus en-dehors des repas, qu'est-ce qu'il se passe ?
– Je me bats avec l'inspiration, Maman, répondit la jeune fille en déposant une bise sur la tempe de sa mère, j'ai des conseils à demander, et je sens que si je traîne, je vais perdre mes idées...
– Alors file, sourît Sabine, je ne voudrais pas déranger mon apprentie créatrice ! »
Marinette sourît et sortit de la boulangerie rapidement, filant vers le manoir. En sonnant, la jeune fille prit une profonde inspiration, sentant une sorte de trac à l'idée de montrer ses griffonnages au styliste qu'elle admirait le plus.
Mais, en étant accueillie d'un sourire par Nathalie, elle sentit la tension se dissiper légèrement. Nathalie et ses sourires accueillants avaient ce don presque magique de faire disparaître les craintes en une seconde.
L'adulte guida l'adolescente jusqu'au bureau, ayant deviné sa demande au regard embarrassé de la bleutée.
En la saluant, Gabriel demanda à Marinette ce qui l'amenait ainsi au manoir.
« Eh bien... C'est... Ce que vous m'avez demandé de faire... Je n'y arrive pas. J'ai des idées, des images, mais je ne sais pas comment les réaliser...
– Ça, ça arrive très souvent. Montre-moi ce que tu as fait, on va trouver un moyen de résoudre ton problème.
– Merci, Monsieur...
– Je croyais t'avoir déjà dit de m'appeler par mon prénom ? Tu sais, Marinette, tu n'as pas besoin d'être distante.
– Je ne sais pas si j'y arriverai un jour... Vous êtes une sorte de monument pour moi, un modèle...
– Malgré ce que je t'ai dit ?
– Malgré ça, oui, répondit-elle en portant par réflexe les mains à ses oreilles, et je crois que je vous admire même pour ça...
– Définitivement, tu n'as pas démérité tes pouvoirs, Ladybug. »
Marinette sourît. Gabriel lui avait déjà fait ce compliment sur sa capacité à pardonner et à rééstimer les personnes malgré tout, même en connaissant leurs pires défauts.
Elle sortit ses cahiers de croquis de dessin de son sac, et s'approcha de l'adulte, lui montrant les dessins. Elle expliqua que les formes ne voulaient pas correspondre à ce qu'elle avait en tête, malgré ses efforts, et qu'elle ne savait même pas comment elle réussirait à sortir ces créations de l'état d'esquisse, n'ayant aucune idée d'un tissu qui correspondrait...
Gabriel sourît. Le problème de Marinette, ce n'était pas l'inspiration. Ça, elle en avait manifestement, ça se voyait à la façon dont elle parlait de ces « satanées idées qui ne veulent pas obéir ». Mais elle n'arrivait pas à trier les idées, à les mettre en ordre pour pouvoir les réaliser.
Il l'entraîna vers son atelier, dont la porte était dissimulée dans un mur du bureau. En entrant dans la pièce, la jeune fille sentit sa mâchoire se décrocher. Elle n'avait jamais vu une telle quantité ni une telle variété de tissus. Dans les étagères, les modèles de bijoux l'éblouissaient. D'instinct, elle se mit à redessiner les vêtements sur son carnet. Elle les voyait beaucoup mieux d'un coup.
D'une démarche tremblante, elle s'approcha des tissus, posa les doigts dessus avec émerveillement, touchant les textures, imaginant des designs différents...
« Sers-toi, Marinette. Tu peux tout utiliser.
– C'est... Monsieur, c'est magnifique, juste magnifique. C'est magique... Et je crois bien que je n'ai jamais eu autant d'idées à la fois. Je crois que je sais exactement ce qu'il faut que je fasse, maintenant, oh c'est magique, c'est... Est-ce que je pourrais revenir, si j'ai besoin d'inspiration ? Votre pièce est magique, je ne sais même pas comment l'exprimer...
– C'est juste un atelier, Marinette, mais oui, tu pourras revenir, autant que tu veux. Je suis content de voir que ça t'inspire autant. Ton problème est réglé ?
– Je crois que oui... Je... Je peux les utiliser, demanda-t-elle en pointant les tissus.
– Bien sûr. Tout ce qui est dans cette pièce est à ta disposition. »
La jeune fille écarquilla les yeux, osant à peine y croire, ça ressemblait purement à un rêve. S'appuyant sur la table de l'atelier, elle sortit ses crayons, ses carnets, corrigeant rapidement quelques tracés, réussissant enfin à fixer ses idées.
Gabriel laissa Marinette dans l'atelier, sachant qu'il ne fallait plus la déranger avant un moment, la laissant travailler seule à présent qu'elle avait résolu sa dispute avec l'inspiration.
En repassant dans le bureau, il sourit à sa chère Nathalie, qui l'attendait. Il déposa un baiser sur son front, puis lui demanda ce qui se passait, elle avait l'air inquiète.
« Oh, ce n'est rien. Je réfléchissais juste... Tu es sûr de ce que tu veux faire pour le Nouvel An ?
– Oui, mon ange. Je suis sûr.
– Vraiment ? Ça n'est pas exactement...
– Je veux revivre, Nathalie. J'ai déjà retrouvé des parts de vie en t'ayant avec moi, en renouant avec Adrien, en conseillant Marinette. Mais je veux montrer que je vis à nouveau, je veux leur faire plaisir, et je sais qu'ils apprécieront. Et puis, ce sera très agréable aussi, d'avoir une vraie fête.
– D'accord...
– Tu ne vas pas faire de la phobie sociale, quand même ?!
– Non, non... Et puis, ce n'est pas non plus une foule. Mais, par pitié... Pas Audrey. Épargne-nous ses crises.
– Tout ce que tu veux, Nath chérie. Et, honnêtement, je ne comptais pas vraiment l'inviter... Même si je sens qu'elle va débarquer en se prenant pour la fée Carabosse.
– Oh, Gabriel ! »
Nathalie retenait difficilement le rire qui lui montait aux lèvres. La comparaison était extraordinaire de justesse. Audrey Bourgeois trouvait toujours le moyen de s'incruster à des événements auxquels elle n'était pas invitée sous prétexte qu'il était légitime qu'elle soit invitée. Et elle gâchait les événement, bien sûr. Chloé était une peste, certes, mais elle apparaissait comme un ange quand on la comparait à sa mère.
Gabriel sourît, vola un léger baiser à son amour, puis se dirigea vers la cuisine. Il savait très bien que Nathalie n'avait pas expliqué le fond de sa pensée et la véritable raison pour laquelle l'idée d'inviter tant de gens pour le Réveillon du Nouvel An l'angoissait, mais il ne voulait pas la forcer. Elle parlerait quand elle voudrait.
************
Quelques jours plus tard, le 31 décembre au soir.
Marinette poussa timidement la porte du manoir. Elle était impressionnée, sans qu'elle puisse rien y faire. Sa mère lui posa la main sur l'épaule, rassurante, l'encourageant à avancer. La jeune fille hocha la tête, replaça une mèche échappée de son chignon derrière son oreille, lissa sa robe bleue sombre et s'avança dans le hall.
En croisant le regard d'Alya dans un coin, elle poussa un soupir de soulagement. La présence de sa meilleure amie la rassurait. Non loin, elle aperçut Nino, puis Juleka et Luka, Rose, Mylène et Ivan, Max, Kim, Alix, Marc et Nathaniel, Zoé. Tous leurs amis étaient là, accompagnés de leurs parents.
Avançant dans la pièce bondée, Marinette souriait, saluant ses amis, les gens qu'elle connaissait, sentant la tension s'évaporer.
Et, à l'instant où elle croisa enfin le regard tendre de son amoureux, d'Adrien qui lui souriait avec amour, vêtu du costume qu'elle lui avait confectionné, d'un bleu tendre mais foncé, parfaitement ajusté, la veste tombant avec grâce sur le pantalon, elle se sentit parfaitement à sa place. Elle regardait son amour briller dans les vêtements confectionnés par ses mains. Des diamants brillaient en bouton de manchettes, au coin du col, et en ceinture, comme des étoiles arrachées aux cieux.
La jeune fille courût presque vers le blond, qui la réceptionna dans ses bras, la faisant tourbillonner joyeusement. En la reposant à terre, Adrien déposa un baiser à la commissure des lèvres de Marinette, souriant.
« Encore en retard, ma Lady ! J'ai même cru que tu te défilerais...
– Quoi ? Moi, me défiler ? Non mais tu sais à qui tu parles, là, mon Chat, rétorqua-t-elle en lui saisissant le visage, faussement outragée.
» Tu sais, Adrien, il n'y a pas un seul événement que je louperais si je sais que tu y seras... Je t'aime tellement. Et le jour où j'ai manqué de te perdre dans un combat, j'ai cru mourir. Rien ne nous séparera jamais, je te le promets. »
Se dressant sur la pointe des pieds, elle plongea son regard dans les prunelles vertes du garçon et unît leurs lèvres dans un baiser passionné, puissant, aussi magique qu'un premier baiser, aussi puissant qu'une promesse éternelle.
Un peu plus loin, Gabriel et Nathalie les observait avec bonheur. Voir les deux jeunes s'être enfin trouvés les remplissaient toujours de joie, même s'ils ignoraient à quel point leur dernier combat avait été fatidique dans ces retrouvailles.
Le dernier combat... La raison pour laquelle Nathalie avait craint la foule des invités, pour laquelle elle préférerait toujours se retirer en arrière. Ce jour-là, Gabriel avait décidé de tout tenter, avait amokatisé presque la ville entière, noyant les héros, forçant Ladybug à faire appel à tous ses alliés, obligeant même Su-Han à venir les aider, manquant de tuer Chat Noir, s'épuisant dans un combat sans fin. Les héros avaient réussi à vaincre les super-vilains, l'un après l'autre, mais avec des difficultés immenses. En voyant cela, le Papillombre était sorti, avait combattu lui-même, récréant des sentimonstres dès qu'un était défait. Ça avait été l'Enfer sur terre. Le combat avait commencé à l'aurore, s'était terminé tard dans la nuit. Il était rentré blessé, détruit, refusant de parler. Nathalie l'avait soigné, guéri, attendu, écouté.
Adrien n'avait même pas remarqué ces difficultés, essayant désespérément de se remettre des blessures de Chat Noir, soigné par Ladybug, trouvant auprès de son amour enfin accepté le bonheur.
Quand ils avaient enfin été guéris, que le temps avait guéri et uni les cœurs, ils avaient trouvé la force de se dévoiler, provoquant un mois de froid total, jusqu'à ce qu'ils arrivent à essayer de pardonner. Quatre mois s'étaient écoulés entre le combat final et la paix finale. Puis deux mois avaient coulé dans le bonheur, toutes les identités dévoilées, le temps arrêté. Décembre était venu, Gabriel avait confié à Marinette la tâche de créer leurs tenues pour le Réveillon du Nouvel An.
Et elle s'était brillamment acquittée de sa mission, créant quatre tenues assorties ressemblant à des ciels nocturnes, une robe courte accompagnée d'un chignon orné d'une barrette bleue et argent pour elle, un costume léger bleu sombre pour Adrien, une longue robe de soie bleue foncée, parsemée de paillettes d'argent et enrichie d'un collier de diamants légers pour Nathalie. Et pour lui, Gabriel, elle avait créé un costume aussi noir que le ciel de minuit, décoré seulement d'une sombre ceinture à la boucle d'argent, et d'un foulard un ton plus clair, à l'arrière duquel elle avait brodé un « GA » délicat.
En recevant les vêtements, ils avaient tous été bouche bée par le talent dont elle avait fait preuve dans leur confection. Et tous les yeux émerveillés qui les détaillaient dans la soirée indiquaient bien à quel point elle était douée.
« Je crois que tu as une sérieuse concurrente, Gabriel, murmura Nathalie en se blottissant contre lui, n'abuse pas de développer ses talents...
– Elle ne sera jamais une concurrente, elle m'admire trop pour cela. Elle grandira, mais n'osera jamais venir à ma hauteur... Tant que je ne lui demande pas.
– Tu n'as pas tort, son cœur est de l'or pur. Nous avons de la chance d'être tombés sur elle pour adversaire...
– Et Adrien a de la chance d'avoir une telle partenaire... »
Nathalie hocha la tête, souriant à son amant avec tout l'amour que l'on peut donner et éprouver. Il se baissa vers elle, déposant un délicat baiser, doux comme une plume, léger comme les ailes d'un papillon, sur ses lèvres.
« Ne me regarde pas ainsi, Nathalie, je suis trop petit pour répondre correctement à l'amour dont tu me combles correctement...
– La manière dont tu y réponds est parfaite, mon ange... »
Il sourît simplement, se disant intérieurement qu'il pouvait faire encore mieux, et qu'il avait hâte d'être à minuit pour le lui prouver.
Mais pour l'instant, Nino avait mis de la musique, Max l'aidant à pirater les enceintes du manoir pour inviter les convives à danser ensemble.
Le styliste entraîna son amoureuse dans la danse, ouvrant le bal avec bonheur.
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Minuit moins cinq.
Marinette arrêta de tourbillonner, essoufflée. Elle avait dansé toute la soirée avec Adrien, comme tous les autres couples avaient dansé. Lors de ses quelques pauses, elle avait reçu de nombreux compliments sur les tenues confectionnées par ses soins, ajoutant à la magie de cette soirée qui les menait vers la nouvelle année.
Levant les yeux au plafond, la jeune fille remarqua des guirlandes de houx faisant comme un toit de verdure sous le toit de pierre.
« Très jolie idée, le houx. C'est de Nathalie ?
– Non, c'est Père qui a insisté pour les avoir. Chat Noir en a suspendu quelques-unes, c'était plus facile. Pour les autres, il s'est auto-akumatisé, et les a placées lui-même, répondit Adrien avec un léger sourire au souvenir.
– Eh bien... Il y tenait réellement. Je crois que Nathalie va commencer l'année d'une très bonne manière !
– Qu'est-ce que tu veux dire ?
– Je te parie deux baisers qu'il va la demander en mariage à la fin du décompte.
– Oh, je ne serais pas déçu de perdre le pari, si je dois donner un tel prix. C'est d'accord. »
Ils fixèrent tous deux leurs yeux sur Gabriel et Nathalie, dansant gracieusement, sur la dernière danse de l'année, évoluant comme deux étoiles. Tous les autres avaient progressivement arrêté de danser, fatigués, mais ces deux-là ne manquaient pas une danse et gardaient les yeux fascinés fixés sur eux.
A minuit moins une, la chanson termina. Nino lança un décompte, criant les chiffres enregistrés sur un CD avec Alya, marquant les secondes qui s'écoulaient, sautant d'excitation à chaque mot.
Quand ils hurlèrent le zéro, tout le monde lança joyeusement le cri de bonne année, les couples s'embrassèrent, se serrèrent dans les bras, se souhaitant une joyeuse année, pleine de réussites, de progrès, de belles surprises, de belles rencontres, de découvertes, de santé.
Gabriel déposa un baiser léger sur les lèvres de Nathalie, un sourire délicat au visage. A l'oreille, il lui murmura tendrement :
« Bonne année, mon amour. J'espère que tu seras comblée. »
Puis il recula d'un pas, posa le genou gauche à terre, et, sortant un écrin or et blanc, il plongea son regard dans les yeux incrédules de son amoureuse.
« Nathalie, mon amour, acceptes-tu de m'épouser ?
– Oh, Gabriel, s'exclama-t-elle, les yeux humides de bonheur, un sourire troublé aux lèvres, les mains tremblantes alors qu'elle le relevait, oh Gabriel, mon ange... Bien sûr, bien sûr que j'accepte, je suis tellement heureuse...
– C'est tout ce que je veux, déclara-t-il en lui caressant le visage, chassant une larme de joie, je t'aime tellement Nathalie. »
Il se pencha vers elle, avec tendresse, et réunît leurs lèvres dans un serment de bonheur signé à l'encre des épreuves.
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2749 Mots.
Bonne année à tous ! Tous mes voeux de bonheur, de santé, de joie, de découvertes et faites de belles rencontres !
Sinon... Cet OS est à peine de l'impro, un peu en retard (il est 21h54 quand même), mais il se tient et je l'aime beaucoup !
J'avoue que j'étais effrayée à l'idée d'imaginer des tenues pour Gabriel et Adrien. Nathalie, aucun problème, je le fais tout le temps, et Marinette a une telle diversité de tenue que ça va (je pensais à sa robe dans Animaestro là.)
Mais les gars, c'est une autre histoire. Je sais pas si ça sent, si j'ai réussi à vous faire imaginer des belles choses ?
Aussi, le pari d'Adrienete, je trouvais ça beaucoup trop chou. J'ai eu l'idée après l'idée de la demande en mariage, et même si c'est plus le genre d'Alya et Nino, ça collait très bien dans ma tête.
Vous avez aimé ? Qu'en avez-vous pensé ? Dites-moi tout !
Bises et encore bonne année,
Jeanne.
(01/01/2022
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