Aveux
Gabriel était occupé dans son bureau lorsque quelqu'un toqua à la porte. Il leva la tête, puis répondît d'entrer, se demandant ce qui se passait.
En voyant son fils, il couvrit d'instinct l'écran où il travaillait, se disant qu'il ne fallait pas qu'Adrien aperçoive son projet.
« Bonjour Père, comment allez-vous ?
— Je vais bien... Même si je suis extrêmement inquiet pour Nathalie. Je... Je voudrais tant pouvoir la guérir simplement. Et toi ?
— Ça va. Je suis un peu nerveux à propos de quelque chose, mais ça va...
— Viens, sourît Gabriel en tendant la main à son fils. »
Un immense sourire illumina les lèvres du jeune homme, qui saisît la main tendue avec bonheur.
Le styliste entraîna le garçon vers le salon, l'invita à s'asseoir près de lui sur un canapé. Devant les yeux écarquillés d'Adrien, il sentît son cœur se serrer.
Il baissa les yeux, murmurant qu'il était désolé, il avait extrêmement mal agi ces deux dernières années, qu'il avait rompu leur fragile lien de vie. Il n'aurait jamais dû agir ainsi, et... Était-il possible de retisser ce lien ? Ou était-il bien trop tard ?
« C'est toujours possible, Père, sourît Adrien en serrant Gabriel dans ses bras, je ne vous en veux pas. Je comprends. Et si vous êtes prêt pour que nous ayons une meilleure relation, j'y suis prêt aussi !
— Merci, Adrien. Merci infiniment. Pourrais-tu me dire ce qui te rend nerveux ? Je pourrais peut-être t'aider...
— Je ne pense pas, sourît le garçon, mais enfin... Vous vous rappelez de Marinette ?
— Ton amie qui remporte tous mes concours ? Oui, bien sûr.
— Eh bien... Je... Je suis amoureux d'elle. Mais je ne suis pas persuadé qu'elle me considère comme plus qu'un ami, et j'ai peur qu'elle ne veuille pas me croire si je le lui dis...
— Est-ce que tu saurais quoi lui faire comme cadeau ? Ça peut toujours mettre plus de poids dans les mots.
— Je... Je ne sais pas quoi lui offrir, mais c'est une belle idée...
— Quel bijou serait-elle le plus susceptible de porter ? Tu sais, la conception de bijoux fait aussi partie de mon métier, je pourrais t'aider à concevoir quelque chose.
— Oh, merci ! Elle a des boucles d'oreilles, mais je crois que sa paire a une énorme valeur sentimentale et qu'elle ne voudrait pas en changer. Peut-être un collier...
— D'accord. Tu voulais lui dire aujourd'hui ?
— J'aurais aimé, mais...
— Tss, tss, fît Gabriel d'un air désapprobateur, ne te défile pas, Adrien. Si tu repousses, tu vas mettre des mois et des mois avant de te décider à nouveau. Je le sais, j'ai fait pareil avec ta mère. »
Il adressa un clin d'œil à son interlocuteur, puis déclara qu'il devait encore avoir de quoi faire un collier dans son atelier, et que ses anciennes capacités d'orfèvre n'étaient pas si rouillées que ça.
Il se releva, entraînant Adrien à sa suite. Ils passèrent dans le bureau, et alors que Gabriel s'avançait vers une porte dissimulée dans la paroi, son fils s'arrêta devant l'écran sur lequel travaillait son père précédemment. On y voyait une magnifique robe, noire et rouge, fendue sur le côté, qui rappela immédiatement à Adrien la tenue de Mayura. Elle était assortie d'un magnifique collier de diamants roses, scintillants.
« Père, c'est magnifique !
— Merci, Adrien. C'est pour Nathalie...
— Vous croyez qu'elle acceptera de porter une robe ?
— Je l'espère, répondit Gabriel en haussant les épaules. »
Adrien le rejoignît dans l'atelier, un sourire aux lèvres. Son père était amoureux de Nathalie, ça expliquait tout.
Comme s'il avait lu les pensées de son fils, l'adulte hocha la tête, déclarant qu'il était effectivement amoureux de son assistante, même s'il avait mis longtemps à le reconnaître, et encore plus à l'accepter.
Le blond répondit que c'était compréhensible, après l'épreuve qu'il avait eu à traverser. Mais c'était bien qu'il ait su accepter de tourner la page.
Puis Adrien entra dans l'atelier. Il écarquilla les yeux. Il y avait des rouleaux de tissu de toutes sortes et de toutes couleurs disposés sur des étagères ou contre les murs, des tiroirs transparents où l'on apercevait de nombreuses variétés de pierres précieuses, une quantité d'aiguilles différentes inimaginables, des supports de bagues, de colliers, de bracelets, de toutes les formes possibles, différentes machines à coudre sur une table, accompagnées de mètres de couturiers roulés. C'était purement extraordinaire.
S'approchant de tiroirs contenant des bagues, il ouvrît de grands yeux. Elles étaient brillantes, si brillantes, dorées comme il n'en avait jamais vues...
« Père ? C'est de l'or ?
— Pur. Oui, c'en est, Adrien.
— C'est... Je ne savais pas que vous étiez aussi riche...
— Je ne l'exhibe pas. Mais si ça peut te rassurer, il n'y a pas de platine et je n'ai pas accessible de quoi t'offrir régulièrement du caviar, lança-t-il sur le ton de la blague.
— Pardon ? Vous avez plaisanté ou...?
— Adrien ? Je dois sans doute apprendre à être plus naturel avec toi, je sais. Mais sache que ça m'arrive. Très peu devant les autres, mon père n'aimait pas ce trait de caractère alors je l'ai gommé un maximum... À l'origine, j'étais différent...
— Vous savez... Vous avez le droit de faire des choses que votre père désapprouvait, ce n'est pas...
— Je n'avais pas ce droit. Pas à ton âge, pas avant mes dix-huit ans et l'indépendance officielle. J'ai quasiment fugué le lendemain de mon anniversaire...
— Pardon ? »
Gabriel ferma les yeux, s'appuyant contre sa table de travail. Repenser à cette période de sa vie était pour le moins douloureux. Il y avait la présence d'Émilie pour le rassurer, déjà, mais elle ne cicatrisait pas la plaie à vif de la mort de Laure, ses mots n'apaisaient pas la brûlure du cuir de la ceinture de son père sur son dos, sa douceur n'effaçait pas les larmes de sa mère.
Émilie savait, bien sûr, mais il ne le lui avait jamais expliqué la violence de son père à son plus haut point. Il ne l'avait confiée qu'à Laure, puis, par sous-entendus, à Nathalie.
Aujourd'hui, il devait l'expliquer à Adrien, et ça le déchirait.
« Je ne suis certainement pas un bon père, Adrien. Mais je n'ai jamais pu apprendre ce que c'est qu'un bon père. Je sais ce qu'il ne faut pas faire, mais pour ce qu'il faut faire... Ce n'est pas instinctif. Pas pour moi, et ceux à qui leur père vole réellement leur enfance. Ce n'est pas pour me chercher des excuses, il n'y en a pas, j'aurais dû faire mieux. Mais il y a toujours l'enfant en moi qui crie à l'aide, et qui oublie la vie dans l'art. Je... Ce que j'ai vécu ne se dit pas, Adrien. La vie avec sans cesse la menace de la mort ne se dit pas. Quand on ne peut pas éviter les coups, on essaye de les limiter. J'étais comme il voulait que je sois, je m'efforçais de l'être, mais ça ne m'a jamais vraiment protégé...
— Je... Père, je... »
Adrien ne savait pas quoi dire, comment réagir. Son père était un enfant battu. Et c'était si violent à entendre, le jeune homme ne savait pas comment réagir.
Il s'approcha de son père, le prît maladroitement dans ses bras, tentant de retenir ses larmes. Il s'en voulait d'en avoir voulu à Gabriel. Après tout... C'était déjà mieux que de reproduire... Et dire qu'il s'était senti oppressé !
« Père... Vous n'êtes pas un mauvais père, vous êtes extraordinaire. Vous êtes quelqu'un de très fort, d'avoir su vous construire avec cela. Merci de me l'avoir dit. De m'avoir fait confiance. Je ne suis pas sûr de mériter cette confiance...
— Bien sûr que tu la mérites, Adrien. Malgré toutes nos erreurs et nos disputes, même si nous ne sommes pas toujours francs l'un avec l'autre... Tu es mon fils. Malgré tout. »
Adrien hésita un instant, puis écarta le pan gauche de sa veste, obligeant Plagg à se montrer.
Gabriel baissa les yeux. Et il ôta son foulard, dévoilant les Miraculous.
Cette fois, tout était dit. Des dizaines d'émotions se télescopèrent dans leurs cœurs, tristesse, désolation, culpabilité, douleur, colère, effroi, soulagement. Mais, se faisant plus forte que toutes les autres, la compréhension.
Blottis l'un contre l'autre, adossés à la table de travail, le père et le fils dévoilèrent tous les secrets, les mots se bousculant, se chassant les uns les autres, mais arrivant toujours droit au cœur.
La vraie nature d'Adrien, la mort d'Émilie, les combats de chaque point de vue, le sacrifice de Nathalie, l'enchaînement monstrueux du Papillombre, les colères et les serments de vengeance de Chat Noir, les secrets. Le fossé entre eux, si profondément creusé en deux ans, comblés par ces minutes d'aveu, de confiance, de réparation.
Quand les mots se turent, les deux Agreste étaient complets et s'entendaient.
Gabriel retira l'anneau qu'il portait à la main gauche et le donna à Adrien.
« Ton amok. Je ne peux pas le garder.
— Merci, Père.
— Je ne veux pas déranger, lança Plagg, mais où sont Nooroo et Duusu ? Ça fait un siècle que je ne les ai pas vus, ils me manquent un peu...
— Oui, bien sûr, excuse-moi. Nooroo, Duusu, votre ami voudrait vous parler. »
Aussitôt, les deux kwamis jaillirent de la poche de Gabriel, s'envolant dans les airs pour rejoindre leur compère, qui les accueillit d'un immense sourire. Alors que les trois créatures commençaient à discuter, avec entrain mais comme bloqués, paralysés par une barrière invisible.
Dans un murmure, Gabriel régla le problème, déclarant qu'il libérait les deux kwamis de toutes leurs contraintes.
Nooroo et Duusu le remercièrent, puis s'élancèrent à travers les murs. Avant de les suivre, Plagg rappela aux humains qu'ils avaient des colliers à faire.
Adrien retînt un éclat de rire en voyant son kwami faire une pirouette puis disparaître.
« Il est toujours comme ça ?
— Vous n'imaginez même pas.
— N'empêche qu'il a raison, sourit Gabriel, il ne faut pas que nous oubliions pourquoi je t'ai amené ici. Qu'est-ce que tu voudrais pour Marinette ? »
Adrien rougit légèrement. Alors que ses yeux s'attardaient sur les bagues, son père lui posa la main sur l'épaule, un sourire aux lèvres.
« Quelques petits conseils. D'abord, réfléchis à ce qui lui irait. Ensuite, demande-toi si elle acceptera de le porter. Et évites les bagues, pour un premier cadeau. »
Le jeune homme hocha la tête, obligé de reconnaître que son père avait raison.
Il détourna le regard des bagues, se reportant sur les chaînes à pendentifs, et les bracelets légers. La situation lui paraissait étrangement absurde,mais il avait confiance en son père dévoilé.
Marinette n'était pas du genre à porter des bijoux imposants, il fallait quelque chose de discret. Et pas des boucles d'oreilles, elle n'enlèverait jamais les siennes, pas pour tout l'or du monde.
Ouvrant un tiroir, il regarda les différents modèles de bracelets. Au fond du tiroir, il trouva un léger cercle d'argent, illuminé sur la moitié supérieure d'un tissage blanc cassé, bleu azur et rose tendre. C'était parfaitement ce qu'il fallait, il le voyait déjà au poignet de celle qu'il aimait.
Gabriel sourît en voyant ce que son fils avait choisi, ce petit bracelet qu'il n'avait su terminer de tisser, mais qui manifestement lui plaisait ainsi. Et il fit une suggestion, dans un murmure.
« Voudrais-tu y ajouter quelque chose ?
— C'est possible ?
— Oui. On peut rajouter des pierres, enrichir le tissage... »
Un immense sourire éclaira le visage d'Adrien, dans l'esprit duquel se traçait des mots déposés sur le bracelet. Après quelques minutes il avait décidé de ce qu'il allait faire. Il le communiqua à l'adulte qui hocha la tête, se dirigea vers le fond de l'atelier. D'un tiroir, il extirpa de petits éclats de saphir, des chutes de la taille de pierres plus grosses qu'il avait gardées au cas où.
Il saisît un outil étrange sur une des étagères, le passa sur les éclats, qui se retrouvèrent lissés à l'arrière, et garnis d'un trou dans lequel il fît passer un fil transparent extrêmement solide.
Gabriel montra à Adrien comment disposer les pierres sur le bracelet et les faire tenir sur le bracelet.
Le jeune homme s'appliqua avec attention, se battant avec la difficulté de précision, pensant avec tendresse à celle pour qui il le faisait.
Gabriel regarda son fils faire pendant quelques minutes, puis se mît lui-même au travail, commençant à créer le collier d'améthystes qu'il avait pensé pour sa secrétaire, enchaînant les pierres les unes aux autres avec dextérité, autour d'un léger fil doré.
Au bout d'une demi-heure, les deux Agreste avaient fini leurs tâches, les bijoux créés pour leurs aimées. Ils échangèrent un regard, se souhaitant bon courage et bonne chance d'une seule voix.
Gabriel tendit un écrin blanc, décoré de tracés d'or, à son fils.
« Tiens. Je sais que tu avais prévu une sortie avec tes amis, profites-en pour offrir son bracelet à Marinette.
— Merci, Père !
— Ce n'est rien. »
************
Quelques minutes plus tard, près du Canal Saint-Martin.
Adrien avait rejoint ses amis, ils n'avaient pas de programme et voulaient juste explorer Paris. Mais Marinette était en retard, ils devaient l'attendre. Adrien faisait claquer le couvercle de l'écrin, nerveux.
Quand la jeune fille arriva enfin, il sentît son cœur exploser. Elle était belle, sans le sembler.
Alya et Nino aperçurent le regard énamouré d'Adrien, et se sourirent. Enfin ! Ils allaient enfin être débarrassés des plans abracadabrantesques de Marinette, de ses peurs et de ses échecs permanents !
Le blond s'approcha de la bleutée, comme pour réduire la distance qu'elle aurait à parcourir. Et, en l'apercevant, la jeune fille se prit les pieds dans une aspérité du sol.
Il la rattrapa, avec douceur. Leurs regards se croisèrent, et s'illuminèrent, juste confiants l'un en l'autre.
Alors qu'elle se redressait, Marinette bafouilla un « merci » et un « désolée » qui se mélangèrent pitoyablement, mais Adrien n'y fît pas attention, bafouillant que ce n'était rien. Il la serra dans ses bras, lui murmurant qu'il était heureux qu'elle soit enfin arrivée.
« Que... Quoi, pourquoi ?
— Je voulais te voir, et être avec toi. Je t'aime Marinette... Je suis amoureux de toi. »
Elle écarquilla les yeux, murmurant que c'était impossible, il ne pouvait pas l'aimer, elle, la pauvre maladroite et idiote qu'elle était...
« Je ne sais pas si ça peut t'aider à me croire, répondit-il en sortant le bracelet de sa poche, mais je l'ai fait pour toi...
— Adrien, murmura-t-elle en ouvrant l'écrin, c'est magnifique... Merci infiniment... Je... Je t'aime tellement... Je n'arrive pas à y croire... Je ne pensais pas qu'un jour...
— Chut... »
Il la serra dans ses bras, se pencha vers elle, et unît leurs lèvres, dans un baiser de pur bonheur qui unifiait enfin leurs vies et leurs cœurs divisés.
À l'arrière-plan, Rose se retenait de crier pour ne pas gâcher le moment, Juleka poussait un soupir de soulagement, Alya et Nino échangèrent un check, Kim donnait un porte-clés à Alix, Marc releva délicatement le visage de Nathaniel qui dessinait pour qu'il voit la scène, ce qui fit sourire le roux. Il posa la tête sur l'épaule de son amoureux, profitant du prétexte pour se rapprocher. Et le reste du groupe avait des sourires gigantesques sur le visage.
*************
Le lendemain, dans la chambre de Nathalie.
Nathalie regardait son patron avec curiosité. Il se tenait à l'entrée de la chambre, debout, un paquet à la main. Il semblait gêné, hésitant. Comme s'il craignait de faire quelque chose de mal. D'une voix douce, la brune lui enjoignît d'entrer, de s'approcher.
« Venez, Monsieur, je ne vais pas vous faire de mal. Vous n'avez pas à avoir peur de moi.
— Sans doute... Je n'ai peut-être pas à avoir peur, mais je doute, sachant qu'un seul de vos mots pourrait me tuer. »
Elle secoua la tête, murmurant qu'elle n'avait pas un tel pouvoir.
Dans un sourire, il répondît que si, bien sûr.
« Je vous aime, Nathalie. Toute ma vie est pour vous, vous en êtes le cœur battant. Je sais bien que vous ne me croirez pas, mais c'est la vérité.
» Et..., ajouta-t-il en lui tendant le paquet, j'ai fait cela pour vous. En espérant que ça vous plaira. »
Nathalie se leva, ouvrît le paquet, retînt un cri d'émerveillement en voyant la robe. En la dépliant sur le lit, elle sentît les larmes lui monter aux yeux. C'était une pure œuvre d'art. Et la découpe... Il avait reproduit celle de la robe de Mayura, sachant sans doute à quel point ses pouvoirs lui manquaient, lui montrant qu'elle lui manquait. Et ce que cette œuvre signifiait, surtout, il l'avait fait par amour...
Alors qu'elle la contemplait, elle sentît Gabriel lui passer un collier autour du cou, sans mots dire. Passant la main sur le bijou, elle sentît la découpe des pierres, si délicate et si précises. Et elle se retînt de gémir quand elle sentît que les deux pierres centrales avaient été taillées l'une en forme de paon et l'autre en papillon.
C'était si... Extraordinaire. Il avait dû passer tant de temps à le travailler. Des larmes de bonheur coulaient sur son visage, ses yeux brillaient d'émerveillement...
« Oh, Gabriel, murmura-t-elle, c'est splendide. Et la manière dont vous avez taillé nos pierres... Gabriel... Je ne suis même pas sûre d'y croire, malgré les preuves, parce que mon cœur rechigne au bonheur et votre amour est le plus grand des bonheurs. Je vous aime tant... »
Elle se tourna vers lui, lui montrant le sourire qui illuminait son visage. Il la serra dans ses bras, tendrement, murmurant que ce n'était pas nécessaire d'en pleurer. Et, essuyant ses larmes du bout des doigts, il se baissa vers elle et l'embrassa, dévoilant enfin leur bonheur si longtemps caché et nié.
************
2927 Mots.
Oh, mais je l'aime trop celui-là !! Le début entre Adrien et Gabriel, je me suis juste éclatée, l'Adrienette ça a été un petit moment de fun (surtout le dernier paragraphe xD )et le Papyra est magnifique !!
(Et l'inspi n'était pourtant pas garantie... L'idée vient d'une image Insta qui me sert actuellement de fond d'écran et sur laquelle on a Nathalie en mode hyper stylée avec un collier rose qui brille. Non, je n'irai pas la chercher... (j'ai essayé, je me suis perdue sur Insta...))
Un quart d'heure plus tard...
C'est bon je l'ai retrouvée ! Je mets le lien en commentaire ! (parce que c'est pas cliquable sinon)
Bref. C'est tout. Je l'aime trop.
Et vous ? Qu'en avez-vous pensé ?
Bises,
Jeanne.
(28/11/2021)
PS : Ca vous dirait que je fasse un calendrier de l'Avent Miraculous ?
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