~OS 30: Beast Jeanist/ Boku no hero academia~

Tu étais la jeune (T/nh), héroïne tout aussi respectée que nouvelle sur le terrain. Tu étais relativement forte, pour une petite nouvelle. Tu travaillais dans l'agence de Beast Jeanist, étant sa partenaire principale. Et aujourd'hui était le jour où il accueillait son stagiaire, le tempétueux Katsuki Bakugo.

Dès la première heure, le héros vint vers toi avec un air fatigué. Tu lui souris gentiment, comme tu le faisais toujours, et il s'installa à tes côtés, se reposant pour quelques courtes secondes. Tu lui tendis une tasse de caféine remplie à ras-bord, et il te sourit en voyant que tu lui avais préparé son café préféré. Tu étais parfaitement sereine, contrairement à lui.

-Même ses cheveux ne veulent pas tenir en place, c'est impressionnant, soupira-t-il après avoir bu quelques gorgées.

-Je vous avez prévenu Jeanist, vous avez un goût trop prononcé pour les jeunes garçons intenables, vous ne pourrez pas le changer, celui-là.

-Je dois faire une patrouille avec lui cette après-midi, tu veux bien m'accompagner?

-Si vous me l'ordonnez je vous suivrai, c'est vous le patron.

Il afficha un petit sourire, pour ton plus grand soulagement et quitta le fauteuil où il s'était installé, requinqué par ta bonne humeur.

-Merci (T/p).

Tu hochas la tête, ne relevant pas le fait qu'il t'avait appelée par ton prénom alors qu'il aurait dû utiliser ton nom de famille.

________________________________________________________________________________

L'après-midi était arrivée en un éclair, après une matinée passée dans la paperasse pour toi, et à tenter de calmer son stagiaire pour ton patron. Le soleil était au rendez-vous et il rendait l'air frais agréable, alors qu'en temps normal tu aurais frissonné. Les deux garçons étaient silencieux, aussi étrange que cela puisse paraître et tu les observais déambuler dans la rue, avec un petit sourire rieur. Tu ne savais pas pourquoi, mais quelque chose te disait qu'un élément perturbateur allait rapidement venir s'ajouter au tableau si paisible qui se dressait devant toi. Et ton intuition fut la bonne. Un petit groupe d'enfants vint à la rencontre de Katsuki, riant de lui en lui rappelant l'épisode de sa bataille avec le vilain, d'une manière peu glorieuse. Tu allais intervenir, sentant la moutarde lui monter au nez mais Beast Jeanist s'en chargea, calmement, lui rappelant quelques principes de bases. Principes que Katsuki appliqua... à sa manière. 

La ballade continua et Katsuki qui ne t'avais pas encore adressé la parole s'intéressa à toi, le regard curieux.

-Pourquoi tu n'as pas de jean sur toi?

Tu penchas la tête sur le côté, te demandant ce qu'il voulait savoir.

-Si les autres portent du jean, c'est parce que Beast Jeanist maîtrise mieux le jean, alors pourquoi toi tu n'en portes pas?

Un sourire se dessina sur ton visage, alors que tu lançais un regard en coin à Jeanist qui semblait surpris. Tu te doutais que le jeune homme était vif d'esprit, bien plus que ton employeur en tous cas, donc sa constatation ne t'avais pas surprise, contrairement à lui. Tu vis le héros te faire signe pour te dire que tu pouvais répondre et tu lanças joyeusement:

-Parce que je suis une privilégiée.

Beast Jeanist poussa un lourd soupir alors que Katsuki fronçait les sourcils, ce qui te fit rire. Tu avais laissé échapper la première réponse non-sérieuse qui t'étais venue et le résultat n'était pas pour te déplaire. Tu devais te l'avouer, ton passe-temps favoris était d'embêter Jeanist et il en prenait chaque jour de plus en plus conscience.

-Parce que je ne supporte pas de porter du jean, je ne me sens pas à l'aise dedans, alors Jeanist m'a autorisé à porter une autre matière. 

-Pourquoi prendre quelqu'un qui ne supportes pas le jean dans votre agence alors? questionna le lycéen, ne comprenant pas la logique du héros.

-Parce que (T/nh) possède un très bon alter et qu'elle sait très bien s'en servir, je lui fais suffisamment confiance pour savoir qu'elle sera en sécurité même si je ne peux pas aussi bien manipuler les tissus de ses vêtements pour la sauver en cas de problème qu'avec mes autres associés.

-C'est quoi ton alter?

Un sourire mesquin prit place sur ton visage alors que Beast Jeanist te regardait, désespéré, ne cherchant même pas à t'arrêter dans la torture que tu allais faire subir au pauvre garçon. En effet, en l'espace d'un court instant, tout l'air qu'il respirait quitta ses poumons et une bulle vide d'air se forma autour de lui, alors qu'il te regardait avec des yeux ébahis, paniquant légèrement. Tu lui rendis aussitôt son air, alors qu'il toussait.

-C'est un alter de vilain, ça, soupira-t-il finalement.

-Et le tien alors? ris-tu. L'important ce n'est pas l'alter, c'est la façon dont on s'en sert, ne l'oublie pas. Si un jour on te le reproches, je t'autorises à ressortir cette phrase. Cela marche aussi pour ton caractère. L'important n'est pas ce que tu dis mais ce que tu fais.

________________________________________________________________________________

La nuit était tombée à une vitesse folle et vous étiez rentrés tous les trois, le plus jeune vous quittant pour prendre le train pendant que vous retourniez finir deux ou trois affaires de paperasses tous les deux, puisque tu aidais généralement Jeanist avec ce genre de choses.

-Il a raison, tu ne devrais pas être avantagée comme cela, je devrais te forcer à porter du jean, déclara le héros en relevant la tête vers toi.

-Tu t'inquiètes, Hakamata? ris-tu.

-Tu pourrais te retrouver face à un vilain qui ne te laisse pas le temps d'utiliser ton alter contre lui, et courir de grave dangers.

-Je suis une grande fille, occupes-toi d'abord de te protéger de toi.

-Tu me tutoie maintenant? sourit-il.

-Pardon Monsieur, t'excusas-tu précipitamment.

Cela t'étais sincèrement venu tout naturellement, comme son nom de famille qui t'avais échappé, sûrement parce qu'il t'avait appelée par ton prénom plus tôt dans la journée, même si il l'avait fait par mégarde.

-Ne t'excuses pas, tu y as le droit toi, puisque tu es privilégiée.

-C'était une blague, t'excusas-tu à nouveau.

-Oh, pas vraiment, sourit-il.

Tu n'eu pas le temps de lui demander ce qu'il voulait dire par là qu'il posait délicatement ses lèvres sur les tiennes, après t'avoir adressé un sourire malicieux. Tu étais en effet privilégiée.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top