/!\ ATTENTION /!\ Premièrement, je ferais une annonce en fin de chapitre! Ensuite, cet OS dans un univers alternatif au manga/anime, qui est fortement similaires au nôtre,voilà!
Cet OS est une commande de Shiroe-chan ^•^

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Tu te laissais doucement porter par les notes d'une musique que tu avais en tête, ayant le coeur lourd.
Avoir le coeur, cette expression convenait parfaitement à la situation dans laquelle tu te trouvais, tu aimais le fait que l'idée soit d'avoir le coeur tant rempli d'émotion qu'il soit sur le point de déborder, d'exploser et non pas que ce soit un néant total.
Car oui, tu avais un surplus d'émotions en ce jour si particulier, qui menaçait bien de réduire ton coeur en miettes. Dans ta magnifique robe plus blanche que la neige même, tu observais attentivement l'homme que tu aimais devant l'autel, prêt à dire oui pour partager sa vie avec une autre femme que toi. Et cette femme n'était autre que ta soeur.
Tu allais devoir faire un discours florrisant sur leur union, promettre que tu ne leur souhaitais que du bonheur et de la satisfaction alors que tu ne serais jamais satisfaite, toi.
Tu vis ta soeur avancer au bras de ton père, un immense sourire au visage et ton regard croisa celui de l'homme que tu aimais, te replongeant dans tes lourds souvenirs.
Je me souvenais parfaitement de cette nuit, que je regrettrerai probablement le reste de ma vie.
Les moindres détails avaient été gravés dans ma mémoire comme un fer rouge aurait marqué ma peau, de la lumière de la bougie dansante comme dans un rêve aux amies qui m'accompagnaient ce fameux soir, dont ma cadette. Nous discutions paisiblement lorsque notre regard avait croisé celui d'un groupe de jeunes hommes parfaitement normaux et pourtant... Son regard était intelligent entouré par une figure affamée, il me captivait. Et quand il m'avait salué, j'avais oublié mon fichu nom. Il avait enflammé mon coeur, il m'avait piégé dans ses filets. Je l'avais suivit dans une danse légère, je l'avais peut-être moi aussi attirée après tout, ou m'avait-il simplement reconnue.
-Vous ne semblez jamais avoir été satisfaite, mademoiselle, avait-il commencé si naturellement.
-Je vous demande pardon? Je ne vois pas de quoi vous parlez, avais-je aussitôt répondu, chamboulée par sa connaissance du français.
-Vous êtes comme moi, je n'ai jamais été satisfait, continua-t-il tout de même, un sourire au lèvres.
Intriguée, j'avais finalement finit par me présenter.
-Mon nom est (T/n) (T/p), enchantée.
-Aoyama Yuga.
-D'où viens donc votre famille?
-Aucune importance. J'ai un million de choses à faire. Attendez quelques secondes.
Et il s'en était allé rejoindre ses camarades, tandis que je restais pantoise, dans un coin de la salle du petit café où nous étions.
Alors c'était ceci, la sensation d'un coup de foudre?
C'est un sentiment de liberté, de légèreté, de volupté! D'avoir enfin trouvé ce qu'il nous manquait!
La conversation n'avait duré que deux minutes, peut-être même trois et tout ce nous avions dit s'accordait parfaitement.
Il semblait être un coureur de jupons mais je devais tenter ma chance, ceci-dit je lui avais parlé de sa famille et il avais complètement évincé la question.

Il était sans un sou mais il ne semblait pas s'en préoccuper.
Il était formidable, le savait-il?
Et puis j'étais sortie de mes songes et j'avais vu le visage de ma soeur, sans défense, son regard sans défense et j'avais enfin réalisé trois vérités fondamentales au même moment.
Premièrement, j'étais l'aînée d'une fratrie composée de deux soeurs, et je me devais de me marier avec un homme choisit par mon père pour faire prospérer sa lignée, sans me plaindre.
Ensuite, si il m'avait approché, c'était uniquement parce qu'il savait qui j'étais. Il était sans argent et ne souhaitait au final qu'en amasser, et j'étais la cible parfaite. Peut-être étais-ce pour cette raison que je lui avais présenté ma cadette?
Enfin, ma soeur était la personne que je connaissais le plus dans mon entourage, mieux que moi-même et il était certain qu'elle était si gentille et adorable que si je lui disais que je l'aimais, elle me le laisserait en disant que tout allait bien alors qu'elle serait complètement brisée.
Mais tu ne pouvais tout simplement pas tout dire ainsi...
La nuit, lorsque tu te retrouvais seule avec tes souvenirs, c'était l'image de ces yeux à lui qui te venait en tête, alors que tu te demandais comment cela se serait dérouler si tu ne l'avais pas rejeté aussi vite.
Au moins, ta chère petite soeur était sa femme.
Au moins, tu gardais ses si beaux yeux dans ta vie.
Et tu savais, tu savais qu'elle serait heureuse en étant sa femme.
Mais tu savais tout aussi bien, qu'il ne serait jamais satisfait, que tu ne serais jamais satisfaite.

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Petite annonce: Cet OS est complètement inspiré de la chanson en média, qui est une reprise de Satisfied d'Hamilton qui est très connue dans la communauté anglophone de ce que je sais. Les paroles m'avaient énormément touchées lors de ma première écoute, du moins ce que j'avais compris donc je les avais cherché et j'ai finis par les utiliser comme inspiration pour cet OS qui est bien triste du coup...
Et donc, pour la GRANDE ET VÉRITABLE ANNONCE: Comme vous le savez tous, c'est la rentrée, pour moi elle s'est faite aujourd'hui, et donc qui dit rentrée dit beaaaaucoup moins de disponibilité pour écrire, j'avais déjà un peu ralenti le rythme avec les préparatifs la semaine dernière mais cela risque d'être encore plus le cas main tenant, donc j'en suis sincèrement désolée mais sachez que je ferais quand même les OS, même si c'est trois ans après! Merci à ceux qui ont lu!