~•OS 2: Tanaka Kou/Ao Haru Ride•~
Tu étais la meilleure amie d'enfance des deux frères Tanaka. Tes parents étaient des amis de leurs parents depuis bien longtemps et ils s'étaient installés dans des maisons voisines.
Ainsi, vous aviez passé votre enfance à jouer tous les trois, ces deux-là devenant comme les frères que tu n'avais jamais eu, étant fille unique.
Tu en étais maintenant à la fin de ta dernière année de lycée, prête à partir à l'université, ton diplôme en main. Vos familles avaient déménagé mais tu avais eu l'occasion de garder contact avec l'aîné qui avait été le seul à te donner de quoi le contacter. Déçue du fait que le cadet n'ait pas semblé vouloir garder contact avec toi, tu n'avais pas cherché un moyen de ne pas le perdre de vue. Vous ne vous parliez plus du tout, alors que tu savais tout de la vie de son grand-frère, qui t'avait même avoué sa peine de coeur avec la jeune fille de ton âge qui l'aimait depuis longtemps et qu'il t'avait avoué aimer lui aussi. Mais il était arrivé trop tard, son concurrent était bien tenace et son statut de professeur avait mis barrière à cette relation. Tu étais assez triste pour lui mais tu savais qu'il se trouverait vite quelqu'un de parfait pour lui, étant donné son incroyable gentillesse.
Et aujourd'hui, tu te retrouvais sur le seuil de la porte des deux frères, hésitant sérieusement à entrer. Tu allais faire ton entrée à l'université de la ville où ils habitaient et le plus grand avait immédiatement saisit l'occasion de te revoir en proposant de t'héberger. Mais aussi discrète et introvertie que tu étais, non seulement tu avais peur de déranger mais en plus tu avais peur de retrouver Kou. Vos caractères têtus et bornés faisaient que vous étiez bien capables de vous ignorer durant tout ton séjour qui allait bien durer trois ans et tu appréhendais énormément cette situation.
Mais tu n'eu pas le temps de douter plus longtemps, la porte s'ouvrit à la volée devant toi, alors que tu faisais un bond, voulant te cacher.
-Y-yoichi b-bonjour, fis-tu en paniquant encore plus.
-(T/p)-chan! Tu aurais dû sonner enfin, tu n'allais pas passer la nuit sur le palier, je commençais à m'inquiéter. Entre donc.
-J'avais raison, quelqu'un était bien devant la porte, fit une voix que tu ne reconnaissais pas dans la petite maison.
-En effet Kou, désolé de ne pas t'avoir cru, s'excusa l'aîné avec un sourire.
Tu n'en revenais pas, la voix de Kou était purement méconnaissable à un point effrayant. Ceci dit cela te semblait tout de même assez logique puisque vous ne vous étiez pas vus depuis la fin de la primaire.
Tanaka-sensei te poussa dans la cuisine en prenant tes valises, te faisant signe d'aller voir son frère, alors qu'il montait ranger tes affaires.
Tu aurais aimé lui faire signe pour l'arrêter, effrayée à l'idée d'être avec le plus jeune mais il partit en quatrième vitesse, et, alors que tu te tournais vers la cuisine en soupirant, tu tombas nez à nez avec Kou qui te surplombait complètement.
-Bonjour (T/n).
Cette phrase t'acheva. Tu bafouillas un mélange de syllabes incompréhensibles et tu partis aussitôt à l'extérieur de la maison pour prendre l'air.
Il t'avait adressée la parole, certes. Outre cela, il avait mis une telle distance entre lui et toi en t'appelant par ton nom que c'en était trop douloureux pour pouvoir respirer normalement.
Alors que tu étais à l'extérieur à te morfondre, un verre d'eau se posa devant toi.
-Mon frère vient de me crier dessus parce qu'il pense que je viens de te faire du mal, c'est le cas?
Tu paniquas aussitôt, te levant d'un bond.
-Yoichi! Mais non tu n'as rien fait Kou! C'est moi et pas toi! Ah! A croire qu'il y a des choses qui ne changent pas, tu te fais toujours crier dessus par ton aîné alors que c'est moi qui suis en tort!
Et se produisit une chose à laquelle tu ne t'attendais pas le moins du monde. Kou riait de bon coeur et qui plus est, à cause de toi.
Tu le dévisageas, songeant que son rire t'avait manqué et qu'il était bien différent d'avant mais toujours aussi captivant.
Une fois calmé, il te fit signe de t'asseoir sur ta chaise et se mit face à toi.
-Je t'aimais, déclara-t-il simplement, comme si c'était une évidence et que cela expliquait tout.
-Tu sais, j'ai été vraiment triste que tu ne veuilles pas garder contact avec moi, c'est quelque chose qui m'a vraiment fait du mal, avouas-tu. Mais tu me connais, j'étais beaucoup trop têtue pour demander ton numéro à Yoichi.
-Je lui ai demandé de tes nouvelles à chaque fois qu'il prenait contact avec toi, murmura-t-il en cachant ses rougeurs du revers de la main, mimique qui t'avait toujours fait craquer.
Tu lui fis un grand sourire, voulant lui faire comprendre que tu lui pardonnais.
-Te perdre de vue était impossible pour moi alors j'ai voulu te rayer complètement de ma vie, mais j'en ai été incapable. À vrai dire...
Il marqua une pause semblant perdu. Tu posas doucement ta main sur la sienne qui était elle-même posée sur la table de jardin pour l'encourager.
-Ton magnifique sourire, tes (L/c) cheveux (C/c), ton innocent et curieux regard (C/y) qui l'est toujours autant, je n'ai jamais pu les oublier. Et aujourd'hui tu reviens dans ma vie comme si tu ne l'avais jamais quittée, comme si je ne t'en avais jamais exclue. Merci, et surtout, pardon. Je... Je t'aime (T/p)!
Tu avais écouté tout son discours attentivement et avait complètement déconnecté de la réalité, ne croyant pas un mot de ce qu'il venait de dire.
Il soupira longuement et t'attira à lui pour que tu sois dans ses bras et posa délicatement ses lèvres sur les tiennes.
-(T/p)-chan, pourquoi tu.... Oh! Je dérange peut-être...
Tu te décollas de Kou, rouge de gêne alors que celui-ci te gardait tout contre lui en défiant son frère du regard.
-Je ne te la volerai pas, idiot, soupira l'aîné en riant légèrement, te faisant un clin d'oeil.
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