Encore une commande pour DarkLinna qui ne se lasse pas de m'en passer (Ce qui ne me dérange pas le moins du monde au contraire: Merci!) XD

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Tes bras reposaient sur le bord des limites de la patinoire, ta tête étant quand à elle sur eux. Tu dormais paisiblement, épuisée par ta journée. Tu avais été en cour tout au long de celle-ci, comme une étudiante normale de ton âge et était maintenant venue regarder les patineurs avec ta meilleure amie qui n'avait d'yeux que pour eux et leur physique si musclé, si magnifique, selon ses propres dire. Mais toi, tu les trouvait tous absolument normaux et tu te demandais pourquoi elle ne se contentait pas de la normalité de votre université, ce qui t'aurait permis de dormir, surtout que le lendemain tu devais te lever pour travailler et pas elle. Les malheurs de l'indépendance et l'oisiveté dû à la vie chez les parents, autrement dit.
Donc tu dormais. Et tu lui avais expressément ordonné de ne pas te réveiller. Sauf si tu ronflais, parlais ou bavais.
Lorsque tu te réveillas de ta propre volonté, plus aucun patineur n'était sur la glace et (P/ma) non plus n'était plus là. Tu baillas doucement, te frottant les yeux en marmonnant des insultes envers elle car tu avais malheureusement compris qu'elle t'avait abandonnée pour partir avec un patineur, tu la connaissais.
-Il semblerait que tu sois réveillée, je peux m'en aller alors.
Tu relevas vivement la tête lorsque cette douce voix parvint à tes oreilles, persuadée de ne l'avoir jamais entendue. Tu vis alors une couverture tomber de tes épaules et un jeune homme d'à peu près ton âge qui te regardait assez froidement.
-Ne me dîtes pas que... Et vous avez accepté? Non mais celle-là! Un inconnu bon sang, un inconnu! Plus jamais je ne la suis, plus jamais je ne l'aide en cour!
Tu te levas d'un bond, récupéras la couverture et la tendis au jeune homme qui la récupéra, essayant de comprendre ce qui se passait dans ta tête.
-Merci, fis-tu simplement à son attention avant de tourner les talons pour sortir de la patinoire, plus énervée que jamais.
Une fois sur le parking, tu t'assis sur les marches de l'entrée, réalisant ce qui te tombait sur la tête. Tu poussas un très long soupir, faisant tout pour retenir tes larmes. Il était bien minuit et tu n'avais aucun moyen de rentrer chez toi à cause d'elle.
Tu ne pris même pas la peine de regarder le jeune homme qui s'assit à côtés de toi, sachant que c'était lui lorsqu'il le fit.
-Tu as besoin d'aide?
-Pardon... Je ne me suis même pas présentée... Je me nomme (T/p) (T/n), enchantée.
-Otabek Altin, je suis un ami de celui qui est partie avec (P/ma).
-Tu sais où elle est?! t'exclamas-tu en relevant la tête, une lueur d'espoir dans les yeux.
-Oui mais...
-La connaissant il ne vaut mieux pas aller voir...
-J'allais dire le connaissant mais je suppose que ce côté-ci est valable pour nos deux amis, fit-il avec un sourire gentil.
-Elle t'a demandé de rester avec moi, n'est-ce pas? Ce serait bien son genre. Partir avec un parfait inconnu et me confier à un parfait inconnu. Désolée de t'avoir empêché de rentrer chez toi, et... merci de ne rien m'avoir fait.
Il rit légèrement devant ton air dépité.
-Tu es tombée sur un bon inconnu, c'est l'essentiel.
-En attendant, elle a pensé à me faire garder mais ne m'a ni laissée mes clefs de voiture et de maison, vraiment, celle-là...
Tu penchas la tête en arrière, ce qui te permit de te rendre compte du joli ciel étoilé qui prenait place au dessus de vos têtes. Tu t'amusais à chercher les constellations que tu connaissais comme une enfant le ferait, souriant doucement. Regarder la Lune et le ciel étoilé t'avait toujours apaisée et il fallait croire que cela fonctionnait encore.
-Je peux te prêter de l'argent pour que tu prennes une chambre à l'hôtel ce soir, si tu veux, proposa Otabek en te regardant faire.
-Hors de question, je ne vais pas accepter quelque chose d'aussi gros de la part de quelqu'un que je ne connais pas. Et tu ne devrais pas proposer quelque chose d'aussi important à quelqu'un que tu ne connais pas.
-Dans ce cas viens chez moi.
-Non! C'est pire encore, du moins psychologiquement. Je ne m'appelle pas (P/ma), moi, râlas-tu.
-Alors nous allons dormir dans la patinoire tous les deux, j'ai les clefs.
-Non plus, rentre donc chez toi, je ne veux pas que tu te sentes obligé de rester. Je peux très bien dormir sur un banc, affirmas-tu.
-Sois chez moi, sois l'hôtel.
Sa voix était implacable, ne te laissant pas d'autre choix que l'une des deux propositions. Tu poussas un long soupir.
-Dans ce cas l'hôtel, s'il te plaît. Mais à une seule condition, je veux que tu me donnes un moyen de te contacter pour te rembourser, compris?
Il hocha la tête, soulagé de savoir que tu ne dormirais pas dans la rue à cause de ton amie.

Tu le quittas devant ta chambre d'hôtel, son numéro de téléphone à la main, le remerciant pour la millième fois. Le premier message que tu lui envoyas contenait de nouveaux remerciements et ton adresse, pour qu'il puisse venir récupérer l'argent.
Le message que tu reçus en réponse aurait dû te soulager mais il aggrava la situation critique dans laquelle ta meilleure amie se situait.

"Ne t'en fais pas, je viendrais récupérer mon argent puisque tu y tiens autant. Il y a aussi un petit détail que j'ai oublié de préciser: (P/ma) est mon amie d'enfance, elle me connaît depuis que nous avons 4 ans. Alors non tu n'étais pas avec un inconnu et oui tu peux lui faire confiance. Si elle vient à la patinoire c'est pour me voir, pas pour admirer les patineurs comme tu le crois. Excepté aujourd'hui, mon ami avait rendez-vous avec elle après et elle voulait que je te rencontre alors elle m'a dit de rester avec toi. Je n'ai pas au courant pour les clefs par contre, sûrement un de ses mauvais coups, tu la connais bien n'est-ce pas? Bonne nuit (T/p), et surtout ne lui en veux pas, c'est aussi de ma faute, j'avais beaucoup envie de faire ta connaissance"