Voici ton OS Yuki_Fujimiya ! En espérant qu'il te plaise et que l'attente n'a pas été trop longue!

●●●●●●

Tu n'avais que cinq ans lorsque tes parents t'avaient présentée à Phichit dont les parents étaient les meilleurs amis des tiens. A cette époque tu étais une vraie peste, du genre que tu ne pouvais supporter maintenant, et tu lui en avais fait voir de toutes les couleurs dès votre première rencontre. Lui qui ne se faisait jamais disputé et qui était toujours un ange avec ses parents avait fait ce que tu lui avais dit de faire, bêtement mais surtout par gentillesse, et s'était retrouvé puni pendant une semaine. Tes parents t'avaient bien évidemment soupçonnée d'être la coupable de ce désastre mais tu étais la Reine du Mensonge et ils avaient finit par abandonner.
Tu avais extrêmement honte de ton attitude de ces temps-là avec lui et t'excusais à chaque fois que tu le voyais, soit assez souvent puisque tu étais sa meilleure amie. Ceci dit, une question te taraudait depuis toujours mais tu n'avais jamais osé la lui poser, de peur de lui ramener de mauvais souvenirs.
Pourquoi avait-il demandé à te revoir après ce que tu lui avais fait subir, ce jour-là? Et même après toutes les fois où vous vous étiez rencontrés et que tu lui en avait fait voir de toutes les couleurs.
-(T/p)! Tu m'as regardé? J'ai fais un triple axel parfait! s'exclama une voix enjouée qui te tira de ta rêverie.
-Non, désolée, répondis-tu honnêtement malgré toi.
Tu reçus une petite tape sur la tête et tu esquissas un petit sourire désolé. Puis, tout naturellement, tu lui fit signe de s'approcher et tu lui caressas le haut du front, poussant un soupir triste. Phichit, lui, était rouge écarlate à cause de votre proximité, ce que tu ne remarquais pas, étant trop dans tes pensées.
-(T-t/p)...
Son petit gémissement paniqué te parvint aux oreilles, te faisant enfin réalisé la situation dans laquelle vous étiez.
-P-pardon! t'exclamas-tu aussitôt. C'est juste que...
-Tu y repensais encore, n'est-ce pas? sourit-il.
-Oui... Et puis je me suis souvenu que tu avais cette cicatrice à la tête à cause de moi alors je me suis sentie mal...
-Imbécile de (T/p)! rit-il. Tu sais très bien que je ne t'en veux pas, alors arrête de t'inquiéter et regarde-moi patiner! Tu sais très bien que je suis plus fort quand tu me regardes!
-Ne dis pas n'importe quoi, quand tu croises mon regard lorsque tu patines, tu n'arrives plus à patiner, affirmas-tu.
Il ouvrit la bouche pour te contredire mais s'arrêta aussitôt, sachant que tu avais complètement raison. Tu n'arrivas pas à contenir ton rire en le voyant aussi résigné ce qui le fit sourire à son tour, heureux de te voir moins déprimée.
-Au moins je suis entraîné à la pression des compétitions grâce à toi, alors ne me quitte pas des yeux!
Tu fus complètement soufflée par la détermination qui allumait ses yeux et le regard enflammé qu'il te lançait. Le petit Phichit qui te poursuivait était devenu un adulte remarquablement fort, qui t'inspirait. Tu n'avais plus besoin de t'excuser pour ton comportement, tu venais de le comprendre un peu tard mais il y avait longtemps qu'il était passé au dessus des blessures que tu lui avais créées.
Et lorsque tu n'étais pas dans tes pensées, il était impossible pour toi de détacher ton regard de lui lorsqu'il patinait, même si tu l'avais voulu. Son aura solaire se déployait autour de lui, t'attirant irrémédiablement, comme tous les spectateurs qui l'avaient vu patiner.
Lorsqu'il eu finit son programme, il vint te voir, tenant à savoir ce que tu en avais pensé. Mais en voyant ton air émerveillé, il se demanda si tu n'avais pas encore une fois quitté ce monde-ci pour partir dans tes pensées.
-(T/p), si tu es enco...
-Tu es extraordinaire Phichit!! t'écrias-tu en lui sautant dessus.
Il tomba sur la glace en te serrant contre lui pour que tu ne te fasses pas mal dans la chute.
Tu t'assis tranquillement sur lui, un grand sourire aux lèvres.

-Je suis sûre que tu seras le meilleur si tu continues à travailler ainsi, sincèrement. Même si je ne m'y connais pas tant en patinage artistique tu as été extra! souris-tu.
-(T-t/p), tu es encore trop...
Tu te penchas pour lui embrasser la joue avant de te relever et de lui tendre la main pour le remettre sur pieds, riant en voyant ses rougeurs aux joues.
-Je t'attends à la sortie! t'enjouas-tu en partant pour le laisser se changer.

Tu étais assise sur ton petit banc préféré, celui où tu attendais toujours Phichit quand il finissait de s'entraîner. Tu regardais attentivement le ciel d'un bleu éclatant, tes yeux (C/y) brillants d'excitation. Tu avais hâte de voir Phichit en compétition, même si tu étais largement stressée pour lui.
Une main se déposa doucement dans ta chevelure (C/c), et alors que tu reconnaissais la personne grâce à la douceur de son geste, celle-ci laissa ta tête tranquille, pour que Phichit puisse s'allonger sur le banc en posant sa tête sur tes genoux.
Tu avais l'habitude qu'il le fasse et tu savais pertinemment qu'il ne le faisait qu'avec toi, ce qui te rendait très heureuse, même si il n'osait jamais le faire avec des personnes autour.
-Dis, tu seras là pour me regarder patiner contre Yuri?
-Je serais aux premières loges pour t'encourager de tout mon coeur et t'aider à affronter Yuri! Et sache que quoi qu'il arrive, que tu gagnes ou que tu perdes, je resterai à tes côtés te soutenir, c'est promis! Après tout je suis ta meilleure amie, non?
Une petite lueur triste passa dans son regard à la fin de ta phrase mais s'en alla rapidement.
-Oui... Ma meilleure amie.
-Ceci dit je comprendrai, si tu ne veux pas de m...
-Arrête! Tu sais très bien que je ne peux pas vivre sans toi! Tu as toujours été là pour moi et même si tu étais méchante avec moi tu me défendais des autres enfants! Même si tu me trouvais collant tu t'occupais de moi!
-Mais non enfin c'est faux... Tu n'as pas besoin de moi pour vivre et je ne t'ai jamais défendu...
-Si! J'ai besoin de toi! Et si, tu m'as toujours défendu sauf que tu ne t'es souvenue que du mauvais parce que tu t'en voulais, mais moi je m'amusais plus que jamais quand j'étais avec toi!
Les larmes te vinrent au yeux devant sa déclaration de reconnaissance.
-Pardon... Je ne savais pas que tu pensais ça...
-Arrête de t'excuser! rit-il. Tu es irrécupérable, hein? Mais bon c'est comme ça que je t'aime!
Il se releva et partit du banc, avançant sans toi.
Tu ne savais pas ce que voulais dire ses mots mais tu espérais au fond de toi qu'il t'aimait plus qu'une simple amie.
De son côté, il était rouge écarlate de honte.