Et voilà une nouvelle commande, cette fois-ci de otakuchamallow !! J'espère qu'elle te conviendra! (Tu sais que je suis pas expérimentée alors je suis encore moins confiante que d'habitude XD)

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Tu étais assis dans la salle des professeurs de Yuei, les observant tous tour à tour, étant le petit nouveau de l'année. Beaucoup d'entre se connaissaient avant d'être professeur, dû au relation que les héros entretenaient entre eux mais comme tu venais d'une petite province du Japon de base, tu étais réellement le petit nouveau de l'année, ce qui te mettait dans une situation déjà assez inconfortable pour démarrer.
Tes yeux (C/y) passaient d'un professeur à un autre et tu te disais qu'à un moment où un autre, l'un d'entre eux finirait bien par remarquer ta curiosité et tu en avais bien peur. Ce fut un professeur du nom d'Aizawa Shota qui capta ton regard, te regardant d'un air suspicieux en retour. Tu lui fis un sourire bancal, baissant rapidement les yeux de honte. Tu l'entendis rire légèrement, après tout il n'était pas bien loin de toi, et l'un de ses voisins, qui était blond, lui demanda ce qu'il lui prenait. Il l'ignora royalement ce qui te fit sourire.
À la fin de la réunion, tu avais ton emploi du temps dans les mains, le regard accroché à celui-ci et tu avançait donc dans le couloir pour pouvoir partir en repérage dans l'école, histoire de ne pas arriver en retard lors de ton premier cour, ce qui n'aurait pas été bien fin de ta part. Cependant, tu te cognas dans quelqu'un, t'excusant aussitôt de ta maladresse. Tu remarquas alors que celui avec qui tu avais fait collision n'était autre qu'Aizawa Shota qui te regardait avec un drôle de sourire.
-Décidément, tu en as après moi, rit-il.
Tu passas nerveusement ta main dans ta chevelure (C/c), honteux.
-Enchanté, je n'ai pas entendu ton nom durant la réunion, qui est-tu donc héros de province? demanda-t-il en te souriant, d'un ton gentil et non moqueur comme tu t'y attendais.
-(T/p) (T/n), enchanté, si vous préférée  (T/nh) aussi, souris-tu finalement, enfin détendu et ce grâce à l'attitude amicale de l'homme face à toi.
-Oh il me semblait bien que ta tête me disait quelque chose, tu étais très utile là-bas, pas étonnant qu'ils t'aient fait venir ici, tu nous seras bien utile! Et inutile de me vouvoyer, ici on se tutoie tous! Appelle-moi Shota, d'ailleurs.
Tu hochas la tête, ingurgitant toutes les informations qu'il venait de te jeter à la figure comme tu pouvais.
Il t'accompagna donc dans ta petite visite du lycée, content de pouvoir t'être utile mais aussi de pouvoir s'occuper, son emploi du temps étant aussi vide que du vide après la réunion.
Ainsi, vous vous étiez retrouvés à siroter tous les deux une bonne boisson chaude dans un café à la fin de la visite, tant il avait apprécié ta compagnie et toi la sienne. Tu en apprenais sur sa vie et réciproquement il en apprenait sur toi. Tout s'était fait si naturellement, la confiance était venue et elle n'était pas partit, si bien que vous saviez tous les secrets de l'autre à l'exception d'un seul que vous aviez décidé de garder pour vous, bien au chaud, à l'abri du possible jugement de l'autre.
Après tout, tu étais un héros, un homme, mais surtout un homme qui aimait les hommes, et, tu n'avais tout bonnement pas pu te résoudre à lui avouer alors que vous entamiez déjà une superbe amitié.

Cinq années étaient passées depuis votre rencontre, et il ne savait toujours rien de ce que tu n'avl'avais voulu lui dire ce jour-là. Mais au moins, tous les secrets que vous vous étiez racontés en étaient restés et cela avait contribué à établir une relation de confiance qui était inébranlable entre vous deux.

Un jour, alors que vous mangiez à la refasse d'un petit bar comme vous en aviez l'habitude de le faire de temps en temps, tu décidas qu'il était temps de lui dire ce que tu avais sur le coeur depuis cinq longues années.
-Shota, viens chez-moi ce soir, il y a quelque chose que je ne t'ai pas dit ce jour-là, mais ce n'est pas le genre de chose que je peux te dire ici au milieu de tout le monde.
-Moi qui pensais être le seul à avoir caché quelque chose ce jour-là, tu m'as bien eu. Je serais là à vingt et une heure, promis.

Et le temps fila jusqu'à l'heure fatidique à laquelle il sonna à ta porte et tu lui ouvris, le coeur battant à tout rompre de peur de devoir subir une mauvaise réaction de sa part.
-Alors, dis-moi tout je t'écoute, fit-il en s'asseyant sur ton canapé, sérieux.

Tu rassemblas ton courage durant de longues minutes, tu tournas en rond dans la pièce jusqu'à lui donner le tournis, tu t'assis sur le canapé a ton tour en respirant calmement et ouvrit finalement la bouche pour lui dire mais tu t'arrêtas, ne pouvant pas le faire.
Agacé, il poussa un grognement, et te lanças simplement:
-Montre-moi si tu n'y arrives pas à le dire.
Tu ouvris la bouche, déstabilisé, mais la refermas rapidement.
Il avait raison, tu avais toujours été le meilleur pour l'action mais quand il s'agissait de parler tu perdais tous tes moyens.
Tu hochas donc lentement de la tête et lui demandas de fermer les yeux.
L'instant d'après, tu savourais la sensation de ses lèvres contre les tiennes, oubliant que tu en viendrais peut-être à le regretter.
Au fond, tu avais gagné beaucoup à l'embrasser, tu avais pu lui avouer tes sentiments, seul chose que tu lui avais aussi cachée lorsque tu t'en étais rendu compte.
Tu fus surpris de constater qu'Aizawa t'acceptait complètement et répondait même à ton baiser.
La situation avait légèrement dérapé étant donné que vous vous échangiez votre passion mais tu étais pleinement satisfait.